antimondialiste

[ louvoyer : naviguer en zigzag à contre vent ]

18/02/2015

Israël contre les Juifs

Classé dans : culture de la peur, désintoxicant, exclusions, libertés, paix @ 22:31

C’est un refrain bien établi. Vous critiquez Israël et le sionisme ? Vous êtes antisémite ! Un Juif français veut pouvoir « vivre son judaïsme » ? On l’invite à faire son « alyah » et à apporter sa pierre à la colonisation de la Palestine.
On essaie de nous marteler que l’histoire des Juifs s’est achevée et qu’Israël en est l’aboutissement. Israël fonctionne comme un effaceur de l’histoire, de la mémoire, des langues, des traditions et des identités juives. La politique israélienne n’est pas seulement criminelle contre le peuple palestinien. Elle se prétend l’héritière de l’histoire juive alors qu’elle la travestit et la trahit. Elle met sciemment en danger les Juifs, où qu’ils se trouvent. Et elle les transforme en robots sommés de justifier l’injustifiable…

Lire l’article sur le site de l’UJFP (Union Juive Française pour la Paix) : Israël contre les Juifs


26/02/2009

Le keffieh palestinien : tout un symbole

Classé dans : culture, désintoxicant, paix @ 19:19

Récupéré dans les boutiques des grands couturiers occidentaux, l’emblème de la résistance semblait en passe de se transformer en accessoire de mode.

Mais le phénomène concerne aussi le monde arabe. A commencer par la « Palestine historique » (expression que l’on utilise souvent en arabe pour parler de la « Palestine de 48 »), où le keffieh relooké et « tendance » rencontre un franc succès, y compris chez les Israéliens, ce qui n’est pas sans agacer profondément les « habitants historiques » (comprendre, les Palestiniens citoyens israéliens)…

Sur Culture et politique arabes : cpa.hypotheses.org/716


03/11/2008

Gaza Sderot – La vie malgré tout

Classé dans : culture de la peur, désintoxicant, libertés, paix @ 12:18

Gaza (Palestine) et Sderot (Israël) : raconter la vie quotidienne dans ces deux villes, situées de part et d’autre de la frontière israélo-palestinienne. Rendre compte de la réalité telle qu’elle est vécue par les uns et les autres. Malgré la dureté de la vie quotidienne, la menace des attaques aériennes ou des tirs de roquettes, on continue à travailler, s’aimer, rêver. La vie malgré tout.

Retrouvez sur ce site, pendant deux mois, les chroniques vidéos courtes (2mn) de Gaza et Sderot, pour suivre la vie de cinq personnes (hommes, femmes et enfants) de chaque ville. Tous les jours, une vidéo palestinienne, une vidéo israélienne : l’une sans l’autre ne serait qu’une vision partielle de la réalité.

A suivre sur Arte tv : gaza-sderot.arte.tv/


05/05/2006

Protestations non-violentes en Palestine

Classé dans : désintoxicant, paix @ 21:29

Alors que la plupart des médias annoncent l’explosion d’un kamikaze palestinien tuant lui plus 8 personnes en Israël, d’autres événements moins remarqués par l’Occident ont eu lieu. Parce que l’occupation violente de la Palestine continue, des Palestiniens (dans la bande de Gaza ainsi qu’en Cisjordanie) organisent des manifestations non-violentes à l’occasion du 39ème anniversaire de l’occupation illégale de leurs terres. Les manifestants réclamaient entre autre la libération des 9000 palestiniens enfermés dans les prisons israélienne, la plupart n’ayant eu droit à aucun procès.

A Bil’in, en Cisjordanie, des palestiniens, des israéliens et des activistes internationaux se sont rassemblés près d’une des nombreuses bases de l’armée israélienne en train de construire le mur permettant d’annexer encore plus de terrains. La manifestation s’est déclenché après l’annonce de la Cours Suprême Israélienne de l’autorisation d’un autre mur complétant l’encerclement de Jérusalem, ce qui isolera 250.000 palestiniens dans des ghettos.

sur indymedia.org | ((( i ))) : http://www.indymedia.org/or/2006/04/837839.shtml


04/05/2006

Paysages en travaux : vernissage le jeudi 4 mai 2006

Classé dans : culture, exclusions @ 09:22

eubn

est-ce une bonne nouvelle propose du 4 mai au 3 juin 2006
à l’invitation de Norbert Godon et Gaël Comeau, commissaires dans le cadre de :

Paysages en travaux
des chemins de traverse entre art vidéo et documentaire

à la Galerie Parisud
14 bis Rue du Docteur Gosselin – 94230 – Cachan
(RER B : Arcueil-Cachan – en face de la sortie « rue du Dr Gosselin »)

La galerie sera ouverte tous les jours de 11h00 à 20h00 (nocturnes pour les journées d’événements)
paysages en travaux


- Vernissage -

Le Jeudi 4 Mai

- 19h00 : Vernissage de l’exposition en présence des participants
(Parcours dans la ville organisé à partir du Samedi 13 à travers les différents lieux de la biennale de Cachan, autour du thème du « paysage urbain »)


- Projections est-ce une bonne nouvelle du 4 mai au 3 juin 2006 -

- Séquence 1 –
de 11h00 à 21h00

Urban Vidéo, Windhoek (Namibie) – Christian Barani (France, 2005, 32mn)
Réminiscences d’un voyage en Palestine – Dominique Dubosc (France, Kinofilm 2004, 38mn)

- Séquence 2 -
de 11h00 à 21h00

Vidéolettre #2 – frédéric dumond (France, 2002, 3mn20)
Prendre la parole – Raphaël Boccanfuso (Suisse, 1997, 2mn23)
Bataille de neige contre Tag Nazi – Régis Perray (France, 2004, 3mn30)
Transit -Taysir Batniji (Palestine, 2004, 6mn30)
The Stoic (52 vidéos/52 semaines : semaine 12) – Jaap de Ruig (Pays-Bas, 2000, 4mn)
Les Scènes du boulevard – I.A.T. (Denis Connolly et Anne Cleary, Ireland, 2002, 10mn – extrait)
Golfe du Morbihan – Marcel Dinahet (France, 2005, 1mn42)
Dieppe – Newhaven – Marcel Dinahet (France, 2005, 8mn15)
Et que ça tourne : Le manège – Serge Le Squer (triptyque vidéo : partie 3, France, 2000, 6mn50)
Transports amoureux – Sabine Massenet (France, 2003, 12mn)
The sleeping girl – Corinna Schnitt (Allemagne, 2001, 9mn – extrait)
Je n’ai pas du tout l’intention de sombrer – Augustin Gimel (France, 2002, 4mn45)
Formigas urbanas – Edson Barrus (Brésil, 2002/2004, 10mn)


- Evénements est-ce une bonne nouvelle -

Le Vendredi 12 Mai

- de 15h00 à 21h00 : Installation/performance de yann beauvais, Transbrasiliana
(galerie exceptionnellement fermée en matinée pour la mise en place de l’événement)

Le Vendredi 19 Mai

- 19h00 : Ouverture de l’événement
- 19h30 : Lecture/performance d’Emmanuel Adely, Sarab
- 20h00 : Pot
- 20h30 : Diffusion Performative de travaux de Loïc Connanski

Vous trouverez à télécharger au format .pdf : le programme détaillé des propositions est-ce une bonne nouvelle ainsi que le programme complet de l’exposition avec l’ensemble des participants

cette programmation/diffusion est-ce une bonne nouvelle est une proposition de véronique barani avec l’aide de tous les artistes présentés.


19/04/2006

Est-on trop indulgent envers Israël ?

Classé dans : désintoxicant, libertés, politics @ 10:47

Après les élections, vision décapante du conflit israélo-palestinien, par un historien israélien très critique

Le verdict des urnes dans les territoires de l’Autorité palestinienne a été critiqué par la quasi-totalité des capitales occidentales qui, en revanche, ont accueilli avec satisfaction la nouvelle donne issue des élections israéliennes. Le fait que beaucoup d’Israéliens aient commencé à exprimer leur lassitude après de longues années d’occupation des territoires palestiniens peut, effectivement, être perçu comme une évolution positive dans cette « guerre de cent ans » des temps modernes. Mais les choix politiques du peuple palestinien sont disqualifiés par les porte-parole américains, au motif que les vainqueurs des élections ne sont pas disposés à reconnaître l’Etat d’Israël. Cela constitue un problème, mais faut-il vraiment s’en étonner ? Depuis maintenant quatre décennies, tous les gouvernements d’Israël, de droite comme de gauche, n’ont cessé d’autoriser ou d’encourager le processus de colonisation qui ronge, année après année, de nouveaux morceaux du territoire palestinien.

Après le refus historique permanent d’Israël de reconnaître ne serait- ce qu’une part de responsabilité dans l’origine du problème des réfugiés palestiniens en 1948, et après avoir tout fait pour réduire en miettes le prestige et le semblant de souveraineté de l’Autorité palestinienne, la population des territoires, soumise à l’occupation, a majoritairement opté pour une alternative politique plus ferme, mais aussi moins corrompue. Certes, le Hamas, de l’avis général, joue un jeu dangereux, et il est peu probable qu’il trouve un soutien durable auprès du peuple palestinien, particulièrement éprouvé. Cependant il assume le risque de défier Israël et l’Occident. Il n’a pas pour autant rejeté totalement l’idée d’une reconnaissance mutuelle, laissant même entendre qu’il y serait disposé sous certaines conditions.

L’Etat d’Israël, c’est un fait, n’a jamais reconnu une Palestine dans les frontières de 1967, pas plus qu’il n’a reconnu Al Qods (la partie arabe de Jérusalem) comme capitale de l’Etat palestinien ; pourquoi, dans ces conditions, reconnaître un tel Israël ? En 1988, le mouvement national palestinien a majoritairement fini par adopter le principe du partage de la Palestine. Mais Israël n’a toujours pas admis, à ce jour, le principe du droit à l’autodétermination du peuple palestinien, sans pour autant se voir menacé de boycott par le monde occidental. Des pressions ont pu être exercées, çà et là, sur Israël, mais nul recours à la menace publique et aux sanctions.

Pourquoi, les Américains n’adoptent-ils pas une attitude semblable à l’égard du gouvernement Hamas ? Il faut, évidemment, chercher la réponse dans leur relation historique déséquilibrée vis-à-vis des Israéliens et des Arabes. Il n’aura guère fallu plus de deux semaines pour que la Syrie retire ses troupes du Liban, à la suite de la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU, alors que, depuis 1967, les Etats-Unis opposent systématiquement leur veto à toute tentative de résolution intimant à Israël d’évacuer les territoires occupés. Face à la négation, depuis trente-neuf ans, des droits politiques et humains de tout un peuple, le monde occidental démocratique se tait. Il a fallu l’outrecuidance du vote des Palestiniens en faveur du Hamas pour l’arracher à son silence !

Le monde, en revanche, ne tarit pas d’éloges à l’égard d’Ehoud Olmert, tout comme il avait fini par encenser son prédécesseur, Ariel Sharon : tous deux auraient la trempe d’un de Gaulle. Mais ni l’un ni l’autre n’a envisagé de négocier avec les Palestiniens une « paix des braves ». Bien au contraire : Israël édifie un mur de séparation, non pas sur son territoire, mais sur celui des Palestiniens ; Israël met tout en oeuvre pour annexer la partie orientale de Jérusalem, y compris ses Lieux saints ; Israël expulse des populations palestiniennes de la vallée du Jourdain afin de parachever l’encerclement des Palestiniens et densifie sa présence dans la zone étroite entre les territoires occupés au sud et au nord de Jérusalem afin d’empêcher toute continuité territoriale dans le futur Etat palestinien. Tout cela n’empêche pas Israël de se voir décerner bons points et appréciations flatteuses. Pourquoi, en effet, s’embarrasser des principes de justice et d’égalité des droits, si cette politique des faits accomplis par la force assure trente-neuf années supplémentaires de tranquillité relative, avec un niveau limité de terrorisme local ?

Mais les élections israéliennes n’ont pas traduit uniquement la victoire du sentiment de lassitude vis-à-vis de l’occupation et de la terreur meurtrière qu’elle a engendrée. L’« Etat juif et démocratique », qui, selon sa propre définition, n’est pas la république de tous ses citoyens, mais un Etat pour les juifs du monde entier, est saisi d’une crainte majeure : celle del’évolution du rapport démographique entre juifs et Arabes sur l’ensemble des territoires dont il a pris possession. Cette préoccupation a guidé hier le retrait israélien de la bande de Gaza ; elle explique aujourd’hui le succès du parti Kadima et la popularité de son projet de « regroupement ».

La droite « territorialiste », qui rêvait du « Grand Israël », est aujourd’hui en recul au profit d’une droite « ethniciste » qui a le vent en poupe : le parti Notre maison Israël d’Avigdor Liberman, dont les immigrés de Russie constituent l’essentiel de l’électorat, veut exclure des frontières d’Israël les régions peuplées d’Arabes israéliens afin de parvenir à un Etat juif « homogène ». Ce parti, qui prône ouvertement une épuration ethnique, jouit désormais d’une
pleine légitimité dans la culture politique israélienne. Ehoud Olmert, le futur premier ministre, l’a invité à rejoindre son gouvernement, selon le principe que seuls des partis juifs et sionistes peuvent participer à sa coalition. De ce fait, il confirme ce qui est connu de tous : l’Etat d’Israël n’est démocratique que pour ses juifs et juif pour ses Arabes.

En tant qu’Israélien, fils de juifs qui se sont vu dénier, au XXe siècle, le droit de citoyenneté au motif de leur origine, comment ne pas s’effrayer de la perspective d’un Etat juif « purifié » ! Il y a donc urgence à mettre fin à l’occupation et au cortège d’actes meurtriers qu’elle nourrit, mais aussi à vacciner l’Etat d’Israël contre le virus raciste qui menace de le contaminer !

Shlomo Sand

LE MONDE

Article paru dans l’édition du 14.04.06

posté par Edson.


23/02/2006

Réflexions et interrogations sur un tournant historique

Classé dans : désintoxicant, nord/sud, paix, politics @ 22:36

La presse a qualifié le résultat des élections palestiniennes de séisme – ou de tsunami – politique. Pour moi, c’est beaucoup plus que cela.

C’est l’écroulement du monde palestinien que j’ai connu, laïque, démocratique, « de gauche », socialisant, et qui, à partir de la fin des années 60, a tenté d’être non seulement un mouvement de libération pour la conquête d’une terre et d’une indépendance, mais aussi le « sel » de l’émancipation des peuples au Moyen-Orient, trouvant sur son chemin non seulement la politique coloniale israélienne mais aussi la dure opposition des régimes arabes. C’est l’écroulement des partis de l’OLP à commencer par le Fatah, avec, dans la foulée, la défaite de toutes les organisations de gauche et d’extrême gauche. C’est comme si Arafat était mort une deuxième fois.

Bien entendu, on ne peut séparer cet événement du contexte général du Moyen-Orient et du monde arabe caractérisé par l’affirmation de l’islamisme politique qui, en l’absence d’un processus de démocratisation, est apparu comme la seule alternative possible.

Pour mieux faire ressortir le tournant historique en Palestine, il faut évoquer – même rapidement – l’état du mouvement palestinien en 1970. A ce moment-là s’affirme le Fatah qui privilégie la thèse maoïste de la révolution ininterrompue à travers une « guerre populaire de longue durée » ; celle-ci devait déboucher sur une transformation de type socialiste des rapports de production qui abolirait les privilèges, dans le cadre d’une Palestine laïque et démocratique réunissant Juifs et Arabes. Pour leur part, le Front populaire et le Front démocratique insistaient sur la nécessité d’un parti révolutionnaire marxiste-léniniste pour mener à terme, sous direction prolétarienne, la révolution palestinienne. A ce moment-là, l’islamisme n’était plus le fondement culturel de l’identification nationale et ne pouvait exercer un rôle idéologique dominant…

lire l’article de Bernard Ravenel sur le site de l’Association France Palestine Solidarité : http://www.france-palestine.org/imprimersans.php3?id_article=3173


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