« Timbuktu », une esthétique orientaliste au service de la politique française
Non seulement on ne voit rien des contradictions de la société malienne, en particulier de la rébellion touarègue et de la sécession du Nord, des tensions entre différents groupes ethniques sur lesquelles se sont appuyés les djihadistes, mais on est conforté dans une vision sarkozyste (et hollandienne ?) de « l’homme africain pas assez entré dans l’Histoire », avec ces indigènes sans défense victimes de prédateurs apatrides. Tout ce qu’on peut leur souhaiter, c’est l’intervention d’une armée moderne capable de mettre en déroute ces pirates du désert, celle de la France bien sûr… CQFD.
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