festival Sonica
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PARIS (Reuters) – Thierry Breton va devoir se pencher sur un rapport du Conseil de la concurrence rendu en mai 2004 et concluant à un partage du marché entre les trois opérateurs mobiles Orange, SFR et Bouygues, écrit le Canard Enchaîné.
Mardi soir, Bercy a cependant nié toute implication du ministre de l’Economie, ancien président de France Télécom, dans cette affaire.
Dans son édition datée du 24 août, l’hebdomadaire satirique publie un fac similé de ce document affirmant que les trois opérateurs « reconnaissent avoir échangé mensuellement depuis 1997 leurs données de marché sur la métropole ».
Ces données leur auraient permis « d’adapter rapidement leur stratégie commerciale à l’évolution du marché ».
« Thierry Breton n’est concerné par cette affaire ni avant qu’il soit ministre, ni après », a déclaré Bercy à Reuters. « Le Conseil de la concurrence s’est autosaisi en 2003 et son enquête porte sur la période 1997-2002, c’est-à-dire avant la nomination fin 2002 de Thierry Breton comme président de France Télécom ».
Nommé président-directeur général de France Télécom en octobre 2002, Thierry Breton est devenu ministre de l’Economie en février dernier.
Selon le Canard Enchaîné, les opérateurs auraient décidé fin 2003 l’arrêt immédiat de ces échanges d’informations après la découverte de premiers documents par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).
« ACCORD OCCULTE »
Le rapport dénonce « un accord occulte sur une longue période » qui a abouti à « une très forte inertie des parts de marché », marché qui n’aurait pratiquement pas bougé depuis 1998. Le document évoque un « Yalta des parts de marché ».
Bercy a rappelé mardi soir que le Conseil de la concurrence était une autorité indépendante du gouvernement…
Un jour peut-être, un jour viendra, où l’on dira qu’ils étaient là avant. Avant tout le monde, avant les autres, avant que leur style inconnu fasse école buissonnière. Ils sont deux, Polémix (quel nom !) et Voix Off (les plus belles). Ils sont aujourd’hui le son de demain. Certains appellent ça du Sarkozik, ou du Chirap, déjà plus du Raggaffarin…
Ce Sarko Skanking , montage de bout de déclarations de Sarko sur un riddim Studio One. pas de respect, pas de quartier, viva el remix – où est l’outrance, réflechissez.
La mer, terreur et fascination.
Exposition organisée par la Bibliothèque nationale de France et la ville de Brest dans le cadre du pôle associé Océanographie.
du 3 mai au 13 juillet 2005, au Quartz, avenue Clemenceau, à Brest.
Visitez l’exposition virtuelle : La Mer sur le site de la Bibliothèque nationale de France : http://expositions.bnf.fr/lamer/index.htm
Kubota Hiroshi Beisen, Une vague écumante.
Encyclopédie médiévale, Les propriétés de l’eau, Barthélemy l’Anglais.
Philippe Tanneur (1795-1878), Marine.
Maurice Marchand, Projet de décor pour la revue-opérette Oh ! Ys !
Ils sont venus à trois, meilleurs employés du mois délégués par la maison Requins marteaux pour installer à Bastia les présentoirs du supermarché Ferraille : Winshluss, Cizo et Pichelin. C’est ce dernier qui tient la caisse lorsque nous arrivons pour l’interview. Sur fond de musique promotionnelle 100% synthétiseur, il nous parle bien sûr de ventes, de rentabilité et de marges arrière, mais aussi d’art contemporain. Il y a donc des limites à la franche rigolade.
Nous sommes dans le supermarché Ferraille, une caricature du temple de la consommation. Est-ce que ce n’est pas pousser un peu loin le bouchon qu’inciter les gens à acheter des boîtes de conserve vides ?
On ne vend pas des boîtes vides, en fait. On vend des objets artistiques. Il faut bien remettre les choses dans leur contexte. L’origine du projet sur le supermarché Ferraille visait effectivement à dénoncer le côté parfois mercantile de la bande dessinée. C’est une expo qui a été créée pour le festival d’Angoulême à l’invitation du off qui envisageait au départ une rétrospective pour les dix ans des Requins marteaux. Mais comme le travail rétrospectif ne nous amuse guère pour l’instant on a fait autre chose. On s’est dit : puisque la grande distribution, notamment les supermarchés Leclerc, s’intéresse beaucoup à la bande dessinée, et bien nous on va s’intéresser aux supermarchés. Dans un supermarché il y a des tas de produits d’appel qui incitent les gens à consommer. Ce qui nous intéresse, c’est de décrypter les codes graphiques de ces objets, les détourner pour faire autre chose, dire l’inverse du propos initial, c’est un peu le « message » de ce travail-là.
On fait de la bande dessinée. C’est vrai qu’il peut sembler étrange de proposer une exposition qui ne présente pas de planches encadrées mais des boîtes. Peut-être est-ce effectivement pousser le bouchon un peu loin. Sauf que nous pensons que la bande dessinée peut s’exposer, c’est-à-dire qu’on peut faire une exposition de bande dessinée sans faire obligatoirement une exposition sur la bande dessinée. L’exposition peut être aussi un objet de création. Pas forcément un objet de représentation d’une bande dessinée existant dans un livre. Encadrer des planches et les mettre sur un mur ne nous passionne pas beaucoup, même si cela peut être intéressant pour des travaux rétrospectifs, historiques ou thématiques. On se dit que si les gens visitent une exposition, ils ne sont pas dans un fauteuil en train de lire un bouquin, ils ne sont pas immobiles. Ils sont en train de se déplacer dans une salle. C’est cela qui crée une histoire, un évènement, et il faut le prendre en compte. Sinon ça ne marche pas…
Le site web du supermarché, c’est la même dynamique ?
…C’est exactement la même chose. On a inventé un site qui nous permet de refaire de la bande dessinée encore une fois. Il s’agit là de détournement de site commercial… Et donc, quand vous achetez une boîte de conserve au supermarché Ferraille, vous achetez une œuvre avant tout. D’autre part les objets sont très peu chers, avec un coût de fabrication quand même vachement important qui empêche quasiment de réaliser une marge sur la vente…
lire l’interview sur le site de cuverville : http://www.cuverville.org/article43188.html
visiter le site du supermarché Ferraille : http://supermarcheferraille.free.fr/
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