le colorado provençal
voici des photos de patrik et stephane de cet été dans des anciennes carrières d’ocre :
sur khepra photoblog : http://khepra.free.fr/khepra_photoblog/category.php?cat=13&start=0
[ louvoyer : naviguer en zigzag à contre vent ] |
voici des photos de patrik et stephane de cet été dans des anciennes carrières d’ocre :
sur khepra photoblog : http://khepra.free.fr/khepra_photoblog/category.php?cat=13&start=0
Enregistrement (entre 1962 et 1965) de La leçon de Eugène Ionesco (mp3, 52 minutes)
Un professeur donne, chez lui, un cours particulier à une élève. Malgré les avertissements de la bonne, il persiste. Cela risque de mal se terminer…
sur [ La revue des ressources ] : http://www.larevuedesressources.org/article.php3?id_article=493
Ce n’est plus le désert qui avance, ce sont des hommes et des femmes qui arpentent les sables, guidés par une lumière illusoire, et qui, au bout du parcours, finissent par se jeter contre des barrières en fil de fer barbelé. Certains bricolent des échelles avec des roseaux, d’autres escaladent ce mur mouvant pieds et mains nus. Le vent fait des trous dans ces frontières qu’enjambent des Africains avec force et détermination, quitte à perdre la vie. C’est que leur vie a été saccagée, ils veulent la changer, ils veulent sauver celle de leurs enfants restés au pays. Ils ont eu le temps d’apprivoiser la mort.
Au-delà du choc des images et de l’émotion, cette nouvelle désespérance non seulement nous parle mais vient jusqu’à nous, Européens bien lotis, enfants gâtés de la démocratie. Que nous dit-elle ? Simplement que l’Afrique, ou plus précisément ce qu’est devenu ce continent riche et passionnant, est notre avenir. Ce chaos nous guette, nous envoie des messages. A nous de les décoder et d’en tenir compte, c’est-à-dire mesurer la gravité du problème et l’ampleur de ses conséquences.
La décolonisation non seulement a été bâclée, mais sabotée un peu partout où des richesses naturelles ont attisé tant d’appétits. Le pillage de l’Afrique s’est affiné au point de devenir un système parallèle, où les rôles sont bien distribués. Moins les Etats sont organisés, plus le pillage est aisé. Un Etat de droit bien installé ne fait pas l’affaire des sociétés qui prétendent investir en Afrique. En fait, les infrastructures, comme les routes par exemple, sont proposées à des entreprises étrangères dont le comportement renforce le système de la corruption, des malversations et de l’inefficacité. On donne d’une main et on récupère de l’autre. Il faut arrêter cette hypocrisie qui va dans le sens des liaisons malsaines entretenues à l’égard de cette Afrique jeune et nouvelle par les anciens colonisateurs. Résultat : des pays sont condamnés à une sorte de clochardisation. Des cerveaux fuient, des jeunes bacheliers prennent la route de l’immigration sauvage, la caste dirigeante, militaire ou civile, est maintenue au pouvoir selon des calculs vicieux dont le but est de garantir les intérêts du protecteur…
lire la suite de l’article de Tahar Ben Jelloun sur Le Monde.fr :
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-704361,0.html
Luis Eslava Aloy
Computers as a new religion. Computers as an entity of adoration. We trust in computers without knowing how they work.
Oh keep my data safe! – you plug your virgin USB into your computer and hope for the best. For the majority of people computers are still a big mystery. There still seems to be a significant part of them that is governed by laws we cannot predict. Although I am not a believer, every time my computer crashes or is struck by a virus alert, I end up imploring a superior being to protect the existing data.
L’informatique est une nouvelle religion. L’ordinateur est une entité à laquelle nous rendons un culte. Nous faisons confiance a nos ordinateurs sans savoir comment ils fonctionnent.
Oh protège mes fichiers! – vous branchez votre vierge USB dans votre ordinateur et esperez que tout se passe bien. Pour la majorité des gens l’informatique reste un grand mystère. Il semble que la plupart obeissent encore à des lois que nous ne pouvons prévoir. Bien que je ne sois pas croyant, à chaque fois que mon ordinateur plante ou m’alerte d’un virus, je finis par implorer un être superieur de proteger les données existantes.
Royal College of Art, The Show 2005, Like Nowhere Else, Design Products
posté par Cyril.
Le ministère de la Culture envisage d’aménager la loi. L’idée est de permettre d’automatiser l’envoi de messages d’avertissement aux internautes, procédé refusé par la Cnil à l’industrie du disque cette semaine.
sur 01net. – Les pirates du peer to peer sous la menace d’une nouvelle loi www.01net.com/editorial/293713/droit/les-pirates-du-peer-to-peer-sous-la-menace-d-une-nouvelle-lo/
à écouter sur Poli_Technic_ArtMediaLab … http://www.politechnicart.net/blog/index.php?2005/10/22/65-j-aime-ma-boite-precariat-blues
Dans la nuit du 14 au 15 octobre, de joyeuses escadrilles de Flagadas, peuplade génétiquement non-modifiée et assoifée d’air pur, ont mené leur première opération-test contre ces monstres indésirables de nos cités que sont les 4×4 et autres SUV (Sport Utily Vehicules). Ces actions ont été effectuées à Bruxelles dans les alentours de l’Altitude Cent à Forest. Les deux pneus d’une douzaine de ces véhicules ont été dégonflés. D’autres ont été décorés d’un autocollant. Des tracts expliquant notre démarche ont été apposés sur les pares-brises.
Face aux différents articles de presse, parfois mal inspirés, nous concernant, nous tenons à faire une mise au point. Nous sommes bien conscients des désagréments provoqués par nos actions pour les propriétaires de ces véhicules. Néanmoins, nous estimons que les dangers représentés par ces derniers sont infiniment plus grands…
lire la suite de l’article sur Hacktivist News service : http://www.hns-info.net/article.php3?id_article=7093
Le WWF, l’organisation mondiale pour la protection de l’environnement publie aujourd’hui les résultats d’une enquête menée en Europe en vue de détecter la présence de produits chimiques dans le sang des membres de 13 familles européennes. Ils révèlent la présence de 73 produits chimiques dangereux dans le sang des membres (grands-mères, mères et enfants) des 13 familles qui se sont soumises à une analyse de sang, des familles provenant de 12 pays de l’UE.
Le nombre le plus élevé de produits a été détecté dans la génération des grands-mères (63 produits). Cependant, la jeune génération est contaminée par un nombre plus élevé de produits chimiques (59) que la génération des mères (49). De plus, les concentrations de certains produits détectés dans le sang des enfants étaient les plus élevées de toutes les générations.
L’enquête Générations X du WWF, qui a analysé des citoyens européens âgés de 12 à 92 ans, confirme les résultats des enquêtes précédentes menées sur des membres du Parlement européen, des ministres de l’UE, des scientifiques et des célébrités.
« Les résultats de cette enquête démontrent clairement que nous sommes tous les cobayes involontaires d’une gigantesque expérience dénuée de tout contrôle. Il est choquant de constater que des produits chimiques toxiques utilisés quotidiennement sont en train de contaminer le sang de nos enfants » a déclaré Karl Wagner, Directeur de la Campagne DetoX du WWF…
lire la suite de l’article sur le site de WWF Belgique : http://www.wwf.be/detox/fr/news/lire.cfm?id=366
Tsunami, cyclones, inondations… Il y a de plus en plus de catastrophes « naturelles ». Mais qui ne sont pas plus « naturelles » que les maladies professionnelles, le cancer de l’amiante ou le stress de la vie de bureau ! Elles sont politiques et économiques. Elles mettent en cause le système actuel dans son ensemble, le productivisme forcené, l’extraction sans limite des ressources de la planète. Mais l’État ne reste pas sans bouger ! Il prend en compte ces « risques ». C’est la « culture du risque », avec deux axes principaux : préparer les services de l’Etat et leurs larbins humanitaires à intervenir là où il y a un problème ; préparer les populations à l’éventualité des catastrophes. Car la culture du risque a surtout pour but de conditionner les populations à des catastrophes inouïes. Et quand, comme à la Nouvelle Orléans, les secours arrivent, ce n’est pas sous la forme de l’humanitaire (qui vient souvent prêcher l’attente et la soumission sur les terrains où la révolte est en train de germer), mais sous la forme du militaire. Tout cela avec un relent de racisme social et ethnique, les rescapés blancs « comme il faut » étant secourus et évacués avant les noirs, avant les pauvres…
lire l’article sur OCL | Courant alternatif n 151 – été 2005 : http://oclibertaire.free.fr/ca152-f.html#AnchorC
Dans son édition datée du 14 octobre, le journal La Croix rapporte que la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) a émis, dans un avis du 10 octobre, de « sérieuses réserves » concernant l’avant-projet de loi antiterroriste annoncé par le ministre de l’intérieur, Nicolas Sarkozy. Le texte doit être présenté en conseil des ministres le 26 octobre. Le Conseil d’Etat rendra un avis la semaine prochaine.
Sur le fond, la CNIL « considère que les dispositifs prévus par le projet de loi ne devraient être envisagés qu’en tant que mesures exceptionnelles » et « être assortis de garanties et de contrôles particulièrement rigoureux ». L’autorité indépendante craint que le texte n’apporte aucune garantie à « l’équilibre entre les droits des citoyens et les prérogatives de l’Etat ». « Il est difficile d’apprécier si les moyens proposés sont adéquats, pertinents et proportionnés aux objectifs poursuivis. On peut même s’interroger sur l’utilité de certains d’entre eux », poursuit-elle.
CONTRÔLES AUTOMATISÉS DES VÉHICULES, VIDÉOSURVEILLANCE…
La CNIL critique en particulier les dispositions qui visent à « contrôler les déplacements sur le territoire ». L’article 4 du projet de loi prévoit d’étendre les contrôles automatisés des véhicules. Les services de police et de gendarmerie pourraient ainsi photographier les conducteurs et les passagers. C’est pour la CNIL une « atteinte au principe fondamental de la liberté d’aller et venir ».
L’autorité s’inquiète d’autres mesures de l’avant-projet de loi, tels que le développement de la vidéosurveillance, la mise sous surveillance du téléphone et des connexions Internet dans les cybercafés ainsi que le contrôle, en dehors des frontières de l’UE, des voyageurs « à risque ».
DES MESURES « NÉCESSAIRES », D’APRÈS LE MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Dans un communiqué publié jeudi soir, le ministre de l’intérieur, Nicolas Sarkozy, a défendu son avant-projet, élaboré après les attentats de Londres. « Chacun prendra ses responsabilités. Celle du gouvernement français est, d’abord, de renforcer la capacité des services de l’Etat à protéger les Français contre une menace terroriste d’une très haute intensité », précise le ministère. Il assure que les mesures sont « nécessaires à la sécurité des Français » et « s’accompagnent de procédures et de garanties permettant de respecter les libertés ». « Des malentendus devront être levés », ajoute-t-il.
« La représentation nationale débattra du projet de loi et pourra l’amender », souligne le ministère, selon lequel le Conseil constitutionnel aura à se prononcer « le cas échéant ». Par ailleurs, il a ajouté que la CNIL sera « de nouveau consultée » pour les décrets qui relèvent de son champ de compétence.
Avec AFP
Laurent Mucchielli, du CNRS, minimise l’impact de la technique dans les enquêtes, au moment où est présenté mercredi le projet de loi sur le terrorisme qui multiplie la vidéosurveillance.
A l’heure de la présentation mercredi prochain du projet de loi sur le terrorisme qui fait la part belle aux technologies (renforcement de la vidéosurveillance, accès à l’historique des cybercafés…), un chercheur vient de produire une étude (1) qui souligne la prépondérance du renseignement humain par rapport aux outils techniques dans la résolution des crimes de sang. Laurent Mucchielli, chercheur au CNRS et directeur du Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales (Cesdip), a dépouillé plus d’une centaine de dossiers d’homicides élucidés et une vingtaine de crimes de sang non élucidés dans le ressort de la cour d’appel de Versailles pour mesurer quels étaient les facteurs de résolution des affaires. Il s’est également entretenu avec des gendarmes d’une section de recherches et des policiers d’une brigade criminelle. Il en conclut que dans seulement 7 % des affaires élucidées, le travail sur la scène de crime initiale a permis grâce à des éléments matériels de récolter des preuves permettant d’inculper un ou des auteurs qui, sans cela, n’auraient peut-être pas été démasqués. En revanche, explique Laurent Mucchielli, dans presque la moitié des cas étudiés, ce sont les témoins directs du crime et beaucoup plus rarement les témoins indirects (ceux qui ont reçu la confession de l’auteur) qui ont permis la mise en accusation des auteurs. Dans un autre tiers des cas, ce sont les témoignages et les informations recueillies lors des enquêtes de voisinage qui ont permis l’identification de l’auteur. Laurent Mucchielli en conclut notamment que «la première cause de réussite d’une enquête criminelle est la coopération de la population» et que l’échec ou la réussite de l’élucidation des homicides dépend ainsi «de la qualité des relations qu’une organisation policière est capable d’entretenir avec la population générale».
A quoi sert la technologie dans la résolution des crimes ?
Dans les affaires que j’ai étudiées, je n’ai pas trouvé un seul exemple d’une technologie moderne qui ait été l’élément véritablement déterminant dans le processus d’élucidation. Au mieux, j’ai trouvé quelques affaires où la technologie a été un élément de preuve à charge, un soutien pour monter le dossier pénal. C’est par exemple l’utilisation d’une machine qui permet de détecter ce qu’on ne voit pas à l’oeil nu, comme une trace de sang sur un tapis lessivé. Ça a été un élément à charge important mais ça n’a pas été l’élément qui a mis sur la piste de l’auteur, qui a permis de reconstruire l’histoire et d’orienter l’enquête.
Pourtant la technique a une place importante dans le discours officiel de la police?
La technique joue un rôle important pour les enquêteurs pas tant dans leur activité réelle que dans leur identité professionnelle. Maîtriser les techniques, c’est être un «vrai professionnel». Le fin limier, c’est celui qui va maîtriser d’un côté ces techniques et qui de l’autre côté va avoir du nez, va être capable de mener un interrogatoire, de faire avouer. Or ce deuxième élément est plus proche de la réalité que le premier.
Que pensez-vous du discours qui minimise l’aveu et valorise la preuve scientifique ?
C’est le discours de l’institution policière depuis cent ans. Déjà au début du siècle, on trouve cette affirmation selon laquelle «l’aveu est dépassé, ce qui compte c’est la technique». De fait, les techniques évoluent. Mais à aucun moment, elles n’ont révolutionné les résultats des enquêtes. Dans mon étude, j’ai étudié l’évolution des taux d’élucidation à partir des chiffres du ministère de l’Intérieur, de 1974 à 2002. En aucune manière, on ne peut voir à la lecture de ces courbes la trace d’une rupture importante qui serait due à la production d’une technologie nouvelle. Et quand on arrive au bout des entretiens avec les policiers et les gendarmes et qu’on leur demande : «A quel moment avez-vous eu la certitude que vous teniez la bonne piste ?» on s’aperçoit que l’analyse de la situation humaine et la recherche de l’aveu sont toujours aussi importantes. Pour les enquêteurs, l’aveu est ce qui va tout relier, et ça ferme les autres hypothèses. C’est tellement important pour les enquêteurs qu’ils se préparent collectivement et psychologiquement à l’interrogatoire de recherche d’aveu. Mais bien sûr, en matière humaine, le risque de se tromper existe toujours.
Que pensez-vous d’un projet de loi qui prône l’extension de la vidéosurveillance et veut accéder aux données des cybercafés ?
On ne peut pas dire que les techniques modernes sont inutiles. Quand on sait ce que l’on cherche, ça peut aider beaucoup. Mais si on ne sait pas ce que l’on cherche, on est automatiquement noyé dans des millions d’informations dont on ne sait que faire. La technique n’est qu’un soutien logistique à un travail de renseignement alors qu’elle est présentée aujourd’hui comme la solution miracle qui produit elle-même le renseignement. C’est là qu’est l’erreur fondamentale, le mirage de «l’enchantement technologique». Imaginez un service de police qui recevrait chaque jour des dizaines de milliers de noms de voyageurs de tous les aéroports et les gares de France et un journal de connexion avec les millions de mails échangés dans les cybercafés, comment va-t-il pouvoir les traiter ? Il faudrait des centaines de policiers spécialisés qui, la plupart du temps, ne trouveraient absolument rien d’intéressant. Sans parler du risque d’atteintes à la vie privée. De la même manière, si on met des caméras à tous les coins de centre-ville, il faudra embaucher des milliers de gens pour regarder les images collectées. Tous ces éléments techniques ne sont ni préventifs, ni dissuasifs lorsqu’ils sont dirigés vers l’espace public en général. Les techniques ne peuvent qu’appuyer les enquêtes pour trouver quelque chose après coup, si on dispose déjà de pistes. Si on ne sait pas ce que l’on cherche, la technique ne peut rien, elle est aveugle. C’est l’homme qui a des yeux et un cerveau, ce n’est pas la machine.
(1) Laurent Mucchielli : «L’élucidation des homicides, de l’enchantement technologique à l’analyse des compétences des enquêteurs» (Cesdip, 2005, n° 98). Cette étude est téléchargeable sur www.cesdip.com
Par Jacky DURAND sur http://www.liberation.fr/
Par Arnaud Devillard, 01net.
Cour d »appel de Montpellier, tribunal de grande instance de Meaux et maintenant tribunal de grande instance du Havre. Avec ces trois jugements, la jurisprudence se précise. A savoir que le téléchargement de fichiers en peer-to-peer est légal, pas leur mise à disposition. Le 20 septembre dernier, le TGI du Havre a, en effet, repris cette analyse pour condamner un internaute de 35 ans qui avait téléchargé, via la plate-forme Soulseek, et mis en partage depuis son ordinateur pas moins de 14 797 fichiers.
Il a écopé d »une amende de 500 euros, puisqu »il s »agit d »une affaire jugée au pénal, devra verser 3 000 euros de dommages et intérêts à la Sacem (représentant les auteurs) en réparation du préjudice subi, ainsi que 750 euros au titre des frais de justice et devra faire publier, à ses frais, un communiqué sur le jugement dans deux journaux.
C »est en effet la Sacem et la SDRM, son organisme financier, qui s »étaient portées parties civiles. Les deux demandaient réparation à hauteur de 14 500 euros. Non seulement elles ont obtenu moins, mais la SDRM a dû se désister. « Le procureur a estimé qu »il n »y avait pas infraction au droit de reproduction [dans le cadre du téléchargement de fichiers, NDLR]. Ce n »est pas écrit dans le jugement, mais je ne vois rien d »autre que l »exercice de la copie privée pour justifier ça », analyse Lionel Thoumyre, responsable du site juridique Juriscom.net et responsable nouvelles techniques à la Spedidam.
L »amende la plus faible à ce jour
Le droit de reproduction n »a pas été enfreint, mais le droit de représentation et de communication au public sans autorisation, si. C »est ce qui a permis à la Sacem d »obtenir cette condamnation. Cela dit, l »amende est la plus faible infligée jusque-là. Des amendes plus lourdes ont été infligées par les tribunaux de Meaux et Pontoise.
La Sacem n »était pas joignable pour commenter cette décision de justice. En revanche, l »association des Audionautes, qui défend les internautes poursuivis en justice par l »industrie musicale, a réagi par un exercice de calcul : près de 15 000 fichiers pour 3 500 euros à payer, cela fait 20 centimes le titre. Avec comme sous-entendu qu »il est plus avantageux de se faire condamner que de télécharger sur une plate-forme légale payante à 99 centimes le morceau… C »est oublier que, dans cette affaire, seule la Sacem s »est portée partie civile et non pas, par exemple, les producteurs. Et que, dans ce genre de jugement, la justice prend également en compte la situation particulière de l »accusé.
Créée en 1957, l’AIEA a été dotée d’une double mission statutaire de contrôle de la non prolifération de l’arme atomique et de développement des applications nucléaire civiles.
Dans le cadre de sa mission de promotion du nucléaire civil, l’AIEA pratique depuis près de 20 ans une désinformation intense sur les conséquences de la catastrophe de Tchernobyl. Ce travail de contrôle et de censure a pour effet de priver les victimes de la catastrophe de la reconnaissance et des aides (médicales notamment) auxquelles elles ont droit. Par ailleurs, les efforts déployés par l’AIEA pour minimiser les risques encourus par les populations vivant dans les zones contaminées sont directement responsables de l’augmentation continuelle du nombre des victimes.
Le fait que ni le nombre, ni l’identité des personnes concernées ne puissent être déterminées n’exonère pas cette agence de sa responsabilité.
En tout état de cause, la CRIIRAD considère que l’écrasante responsabilité de cette agence dans le dossier Tchernobyl est incompatible avec l’obtention du prix Nobel de la Paix et constitue un affront pour toutes les victimes des contaminations radioactives. 1
La CRIIRAD souhaite toutefois leur transmettre un message d’espoir : la récompense qui vient d’être décernée à l’AIEA ne permettra pas à l’AIEA d’échapper à ses responsabilités. Elle devra un jour ou l’autre rendre des comptes.
Concernant d’ailleurs, la falsification dont elle s’est rendue coupable début septembre dernier, avec la complicité de l’OMS et du PNUD, la CRIIRAD compte saisir d’ici 15 jours les plus hautes instances internationales afin de faire sanctionner la diffusion d’informations erronées et de recommandations susceptibles de mettre en danger la vie de millions de personnes.
Nous verrons ce que l’Histoire retiendra de l’AIEA, de ce titre honorifique ou de ses responsabilités face aux victimes du nucléaire.
Tant que l’AIEA sera investie d’une double mission de contrôle du nucléaire militaire et de développement du nucléaire civil, deux objectifs largement contradictoires, aucune réelle protection des populations ne pourra être mise en oeuvre au niveau international.
1 Rappelons qu’en 1996, le Tribunal International des Peuples a condamné l’AIEA pour « s’efforcer de promouvoir l’énergie nucléaire par le mensonge, l’intimidation et l’utilisation non éthique du pouvoir de l’argent » et « pour violation des droits les plus fondamentaux des victimes des accidents nucléaires, y compris leur revictimisation et le déni arrogant de leur souffrance ».
sur le site de la CRIIRAD http://www.criirad.org
Le Réseau « SORTIR DU NUCLEAIRE » exprime sa plus profonde indignation en apprenant l’attribution du prix Nobel de la Paix à l’Agence internationale pour l’énergie atomique (AIEA). En effet :
- l’AIEA abuse l’opinion publique en prétendant que ses inspections empêchent l’accès à l’arme atomique des pays signataires du TNP (Traité de non-prolifération).
L’Inde, le Pakistan et Israël ont d’ores et déjà rejoint les 5 « grands » (USA, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne) qui bénéficient d’un injustifiable droit à détenir l’arme atomique, et qui ne respectent pas leurs engagements pour désarmement nucléaire. L’actualité récente (Iran, Corée du Nord, etc.) confirme l’échec patent de l’AIEA.
- l’AIEA est une structure de promotion du nucléaire dit « civil », qui aide en fin de compte de nouveaux pays à accéder à l’arme atomique.
Par l’intermédiaire du Traité de non-prolifération (TNP), l’AIEA organise l’accès au nucléaire dit « civil » de divers pays qui, en réalité, en profitent pour avancer vers l’arme atomique. Qui plus est, cette prolifération est basée sur une choquante promotion de l’énergie nucléaire dite « civile »‘, malgré les risques et la production injustifiable de déchets nucléaires.
- l’AIEA s’est signalée à de nombreuses reprises en cachant à l’opinion publique la vérité sur le nucléaire et ses conséquences.
Ainsi, le 5 septembre dernier, l’AIEA a produit un scandaleux rapport qui minimise considérablement les conséquences de la catastrophe de Tchernobyl. Même si l’AIEA agissait véritablement pour le Paix, elle serait en contradiction totale en mentant à l’opinion et en niant la mise en danger de millions de personnes, en particulier dans les zones contaminées par la catastrophe de Tchernobyl).
L’AIEA, en abusant l’opinion publique sur la prolifération du nucléaire militaire et civil, joue un rôle de première importance dans un processus qui mène l’Humanité à sa perte. L’AIEA devrait être démantelée et ne devrait donc recevoir aucun Prix, et encore moins un prix célébrant la Paix.
L’énergie solaire est notre avenir… mais son présent reste sombre et il est bien difficile d’évaluer ses potentialités de développement à court terme, entre innovations prometteuses et annonces prématurées, politiques volontaristes et réalités du marché. Aussi, il n’est pas inutile de faire le point sur les diverses technologies du moment.
Les perspectives de l’énergie solaire sont resplendissantes à long terme puisque c’est une énergie quasiment inépuisable, représentant près de 10 000 fois notre dépense énergétique actuelle. A ce niveau, même si une petite partie seulement peut en être exploitée, on ne peut certes pas dire qu’on manque d’énergie ! Malgré cela, le solaire ne représente pour l’instant qu’une part infime de notre consommation. Serait-ce parce que nous ne savons pas l’utiliser ? Pas du tout. L’efficacité des technologies actuelles est déjà largement supérieure au rendement énergétique de la biomasse ! C’est juste une question de prix. La « gratuité » du soleil est encore bien trop chère par rapport au pétrole, au gaz et au charbon qui restent beaucoup plus accessibles. La révolution industrielle résulte d’ailleurs en grande partie de cette énergie bon marché et facilement disponible. En effet, le prix de l’énergie n’est pas le prix de sa matière première, c’est le prix de son extraction, de sa mise à disposition.
lire la suite de l’article sur le site ecorev’ : http://ecorev.org/article.php3?id_article=429
EAU :
Un verre d’eau enlève la sensation de faim pendant la nuit pour presque 100% des personnes au régime comme le démontre l’université de Washington.
Le manque d’eau est le facteur N° 1 de la cause de fatigue pendant la journée.
Des études préalables indiquent que de 8 à 10 verres d’eau par jour pourraient soulager significativement les douleurs de dos et d’articulations pour 80% des personnes qui souffrent de ces maux.
Une simple réduction de 2% d’eau dans le corps humain peut provoquer une incohérence de la mémoire à court terme, des problèmes avec les mathématiques et une difficulté de concentration devant un ordinateur ou une page imprimée.
Boire 5 verres d’eau par jour diminue le risque de cancer du colon de 45 % et peut diminuer le risque de cancer du sein de 79% et de 50% la probabilité de cancer à la vessie.
Bois-tu la quantité d’eau que tu devrais, tous les jours ?
COCA COLA :
Dans beaucoup d’états des USA les patrouilles ferroviaires chargent deux galons de Coca Cola dans leur porte-bagages pour nettoyer le sang sur la route après un accident.
Si on met un os dans un containeur avec du Coca Cola, l’os se dissoudra en 2 jours.
Pour nettoyer le WC : vous versez une canette de Coca Cola et laissez « reposer », ensuite tirez la chasse d’eau.
L’acide citrique du Coca Cola ôte les taches sur la vaisselle..
Pour enlever des taches de rouille du pare-chocs chromé des autos frottez le pare-chocs avec un morceau de feuille d’aluminium détrempée avec du Coca Cola.
Pour nettoyer des objets rongés par des pertes de liquide de batteries d’automobiles, Versez une canette de Coca Cola sur la corrosion.
Pour enlever des taches de gras sur les vêtements verser une canette de Coca Cola dans la machine à laver avec les tissus tachés et ajouter la lessive. Le Coca Cola aidera à enlever les taches de gras.
Le Coca Cola aide même à nettoyer le pare-brise des automobiles.
Pour notre information : Le principe actif du Coca Cola est l’acide phosphorique. Son PH est 2.8 et dissout un ongle en 4 jours environ. L’acide phosphorique en outre vole le calcium des os et est la principale cause d’augmentation de l’ostéoporose.
Il y a quelques années une étude fut réalisée en Allemagne pour connaître les raisons d’apparition de l’ostéoporose chez des enfants de 10 ans (pré-adolescents). Résultat : excès de Coca-Cola, à cause du manque de contrôle des parents.
Les camions qui transportent le Coca Cola sont identifiés avec une étiquette MATÉRIEL DANGEREUX .
Les distributeurs de Coca Cola l’utilisent pour nettoyer les moteurs de leurs camions de plus de 20 ans.
Encore un détail : le Coca light est considéré par les médecins et les chercheurs encore plus comme une bombe à retardement à cause du mélange Coca + Aspartame, suspecté d’être la cause du Lupus et des dégénérations du système nerveux.
Et pour finir, il est conseillé de ne jamais se laver les dents après avoir bu du Coca Cola parce qu’il enlève tout l’émail, et il l’enlève pour toujours !
Alors, verre d’eau ou de Coca ?
posté par Ailenne.
Une note des autorités françaises, destinée à la Commission européenne, demande de ne pas rendre publiques les études de risques sanitaires des OGM. Une tentative d’opacité inquiétante.
Alors que l’on vient d’apprendre que la superficie de maïs transgénique cultivée en France était de 1 000 hectares, alors que les services du ministère de l’Agriculture avancent le chiffre de 500 hectares, les OGM sont à nouveau sur la sellette.
Cette fois, la polémique concerne non plus les superficies cultivées mais les études de toxicologie liées aux OGM. Dans une note des autorités françaises transmise à la Commission européenne, Paris tente de restreindre la publication de ces études. Explications.
lire l’article sur le site de UFC Que choisir: http://www.quechoisir.org/
la DGI présente ETAT(S) DES LIEUX, théâtre in situ
« Une fiction à l’échelle d’un quartier »
Paris 14ème; RDV Place de l’Abbé Jean LebeuF (Métro Gaîté ou Pernety)
- vendredi 14 octobre à 17h30
- samedi 15 octobre à 15h00
- dimanche 16 octobre à 15h00 suivi d’un thé public
Gratuit / Durée : 1h15
Les spectateurs sont conviés à entrer dans un quartier, provoqués par leur présence des habitants fictifs apparaissent et se dévoilent peu à peu. Leurs histoires se révèlent et l’espace public, grâce à cette intime révolution*, s’offre une nouvelle géographie
ETAT(S) DES LIEUX, une proposition artistique qui s’appuie sur 10 jours d’implantation dans le quartier.
Co-écriture et mise en scène : Ema Drouin / Matière textuelle : Jean Cagnard/
Composition musicale : Nicolas Brasart
CONTACT : Elsa Martin 06 61 73 55 63 / 01 49 60 90 00
*Révolution : 1267nf « Achèvement d’un cycle ; d’une période de temps ».
Base latine revolutio « déroulement ».
Arte, samedi 8 octobre 00h15, La lucarne
« mine de rien » documentaire de Christian Barani et Guillaume Reynard (France, 2004, 1h24 min)
« Une caméra mouvante explore Karaganda (Kazakhstan), ville ex-soviétique en déshérence, à la rencontre de visages inoubliables. Une route battue de pluie nous mène à Karaganda, ville minière du Kazakhstan où Staline, dans les années 30, installa un camp de déportation. La caméra tremble sur un chemin herbeux, pour s’immobiliser devant les croix noires d’un mémorial dressées sous le ciel bas. En contrechamp, une spécialiste française de l’Asie centrale, Isabelle Ohayon, raconte l’histoire de la ville, façonnée par un mythe soviétique broyeur de vies humaines, entraînée par sa chute dans un déclin inexorable.
De fait, le voyage est peuplé de fantômes, mais aussi de visages et de voix passionnément vivants, dont la rencontre nous est restituée au plus près, sans le filtre du commentaire ni même du « bien filmé ». Car les auteurs, au fil de leurs visites dans les rues et les maisons désolées de Karaganda, ont pris le parti de l’immédiateté du tournage, d’une caméra qui enregistre les émotions vibrantes, les hésitations des corps, les chocs et les flous de la perception. Avec eux, on s’immerge dans la ferveur de Lioudmila, rousse et blanche musicienne qui interprète à son piano l’hymne composé à sa ville bien des années plus tôt, quand les choses s’étaient pas encore écroulées autour d’ele. On grimpe les escaliers délabrés des immeubles, où des habitants livrés à eux-mêmes, sans travail ni ressources, ouvrent largement leurs portes et leurs coeurs. On s’abandonne à la voix pure de la belle Olessia, et à la chanson de Vissotski qui lui donna son nom, dans la pénombre d’une chambre.
Sans mise en scène ni ostentation « mine de rien », ce film expérimental, leur rend hommage à tous, avec une tendresse palpable. »
Irène Bérélowitch
Arte magazine
voir le programme: http://www.arte-tv.com
Le leader de la recherche sur le Net vient d’annoncer le lancement prochain d’un service gratuit d’internet sans fil pour la ville de San Francisco. Ce nouveau produit fait partie de la stratégie de diversification de Google. Loin de son métier d’origine, le groupe californien investit l’univers des infrastructures. De même, Google vient de recruter un père fondateur de l’Internet, l’Américain Vinton Cerf.
lire l’article sur le site de: RFI – Internet grand public – Google se lance dans le Wi-Fi
lire aussi à propos de google l’article de Jean Véronis sur son blog: technologies du langage: http://aixtal.blogspot.com/2005/09/google-7-bougies-et-un-gteau-rassis.html
Interdite de diffusion hertzienne par le CSA depuis juin 2003, boycottée par les distributeurs du câble et du satellite, rejetée deux fois par le CSA lors des appels à candidatures pour la TNT nationale, la télé libre non-marchande Zalea TV se replie sur les salles de cinéma indépendantes pour proposer ses programmes au grand public.
DÉSENTUBAGES CATHODIQUES décrypte les arnaques en tous genres de l’information à la télévision, du mensonge à la mystification en passant par la manipulation et la fausse impartialité. Avec, parmi d’autres exemples, la campagne partisane pour le Oui au référendum du 29 mai 2005.
TNT – Tir Nourri sur la Télé
Voir la présentation de cette opération sur :
http://www.tirnourrisurlatele.org
article extrait de davduf.net: http://www.davduf.net/breve.php3?id_breve=393
Par Marc Rees (sur yahoo actualités)
Le Pérou vient d’adopter une législation assez peu ordinaire. Le parlement a voté une loi qui exigera des institutions publiques de considérer les logiciels libres open source comme une alternative aux systèmes propriétaires. Le vote s’est fait à l’unanimité, indique une dépêche d’Associate Press (61-0). Alejandro Toledo, président péruvien, doit encore signer le document pour le rendre définitivement applicable.
La loi en question pourra interdire aux organismes publics d’acheter des équipements informatiques qui attachent l’utilisateur dans un certain type de logiciels ou qui « d’une quelconque manière, limitent l’autonomie de l’information » indique AP. La loi empêchera également une préférence prédéterminée pour tel ou tel logiciel sous licence propriétaire. Mieux encore, lors de la passation des marchés, des études complètes sur les coûts et les besoins devront être effectuées. Les conclusions seront systématiquement publiées sur Internet, sauf cas particulier (sécurité nationale).
La loi en question aura mis un certain temps pour se faufiler dans les différentes étapes législatives. Elle trouve son origine dans une proposition de loi du congressiste Edgar David Villanueva Nuñez. En 2002, sa réponse aux critiques de Juan Alberto Gonzales (de Microsoft Pérou) fut mémorable. Le membre du congrès expliquait que cette proposition de loi répondait à un triple objectif :
– La garantie du libre accès des citoyens à l’information publique (aucun fournisseur unique, utilisation de formats standards et ouverts).
– La garantie de la pérennité des données publiques (l’utilisation et le maintien du logiciel ne dépendent pas de la bonne volonté des fournisseurs, ni des conditions de monopole imposées par ceux-ci).
– La garantie de la sécurité de l’État (se baser sur des systèmes dépourvus d’éléments qui en permettent le contrôle à distance ou la transmission non désirée d’informations à des tiers).
Le député soulignait que la loi n’interdit pas la production ou le commerce de logiciel propriétaire. Elle ne dicte pas plus quel logiciel utiliser concrètement ni chez quel fournisseur quel fournisseur acheter le logiciel, etc. « Le projet n’introduit aucune discrimination, puisqu’il établit uniquement comment ces biens doivent être fournis (ce qui est une prérogative d’Etat) et non qui doit les fournir [...]. Tout sujet privé peut produire du logiciel selon les conditions requises par l’Etat, ou peut s’abstenir de le faire. Personne n’est forcé d’adopter un modèle de production, mais si quelqu’un désire fournir du logiciel à l’État, il lui faudra mettre en œuvre des mécanismes garantissant les principes qui sont décrits dans le projet.»
Le président Toledo a face à lui 25 jours pour apposer sa signature finale ou bien renvoyer le texte pour modification devant les représentants du Congrès.
Je m’interroge sur les raisons du succès de l’homéopathie auprès du grand public, et qui n’a aucun rapport avec le niveau intellectuel de ses adeptes : beaucoup de gens, de haut niveau culturel, s’adonnent à l’homéopathie.
Comment expliquer le succès de l’homéopathie ? par ELIE ARIÉ
L’homéopathie, le placebo, la relation par VG et MARTIN WINCKLER
Parmi les courriers qui m’ont été adressés à la suite de la publication du texte d’Elie Arié sur l’homéopathie, j’ai reçu celui-ci, de VG. qui m’a donné envie de préciser ma position personnelle à l’égard de cette question. Voici cet échange.
http://martinwinckler.com/article.php3?id_article=658
Fin septembre, l’UMP a innové dans le marketing politique à force d’e-mails envoyés par centaines de milliers. Nous connaissions déjà les diplômes à acheter, les médicaments sans ordonnance, les méthodes de modelage des parties intimes du corps… Nicolas Sarkozy se prend-il pour le nouveau viagra qui fera se redresser la France ?
Ce message a été posté en dépit des lois françaises sur l’utilisation des adresses de courrier électroniques, par le parti politique qui possède le principal groupe à l’assemblée nationale, celui-là même qui a fait passer la très controversée LEN.
Vous avez reçu le message du petit Nicolas ? Le sarkospam ne passera pas ! Des moyens légaux de réaction existent et sont indiqués sur cette page, n’hésitez pas à les utiliser. La possibilité d’une action collective est également à l’étude. Vous pouvez consulter régulièrement cette page pour vous tenir au courant ou nous laisser votre adresse (promis craché, on ne la revend pas à Dominique de Villepin ni à personne d’autre).
Sarkozy persiste et respame ( un article de libé)
Sa troisième salve de mails était de trop. Des internautes ont saisi la Cnil.
pas contents du tout, les internautes, après la troisième vague de mails envoyés cette semaine par Nicolas Sarkozy (Libération de mardi). Les appels à l’insurrection électronique se multiplient, et plusieurs plaintes sont déjà parties dans les tribunaux de grande instance pour protester contre les «spams agressifs» du président de l’UMP. Cette fois, avec 800 000 messages envoyés, tout le monde est touché. Y compris ceux qui, apparemment, ne sont abonnés à aucune liste de diffusion promotionnelle et qui ne pouvaient donc pas s’attendre à voir s’afficher la photo de Sarkozy sur leur écran. Premier dommage collatéral : la société Maximiles, partie prenante de l’opération, a décidé vendredi de «suspendre immédiatement la location d’adresses de ses membres à des associations politiques». Idem pour la société Impactnet : «Si la campagne était à refaire, ce serait sans nous.»
Dans le milieu des blogueurs, cette pratique d’envois tous azimuts est, en effet, considérée comme une atteinte grave à la «netiquette», un ensemble de règles de bonne conduite qui régit la vie des internautes. «Quand on touche au Net, il faut connaître la netiquette. Et donc éviter toute forme de spam. C’est un contre-coup publicitaire énorme», dit Tristan, membre des Pastamen, un collectif qui a mis en ligne une pétition contre les spams politiques (1). En face, Arnaud Dassier, chargé par l’UMP de la première campagne d’e-marketing politique direct, ironise volontiers sur cette «vision utopiste du Net» et prévient que l’opération va continuer.
Vendredi soir, un haut dirigeant de l’UMP confiait pourtant que les envois de mails étaient suspendus en attendant la décision de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil), saisie par plusieurs internautes. Outre le fait que certaines adresses semblent avoir été spamées (c’est-à-dire louées sans l’autorisation de l’internaute), la Cnil doit se prononcer sur un point crucial : fallait-il prévenir les usagers qu’ils pouvaient recevoir des mails à des fins promotionnelles mais aussi «politiques, religieuses, associatives ou caritatives», comme la commission le demandait dans une précédente délibération ? «Si on doit demander à chaque personne si elle veut bien recevoir des messages politiques ou religieux, ce sera la fin de l’e-marketing politique direct en France !», se lamente Arnaud Dassier.
En attendant, les internautes fâchés d’avoir été spammés n’ont pas manqué de spammer en retour les adresses officielles de l’UMP…
(1) www.sarkozypresident2007.com
les photos et vidéos de ce site sont disponibles sous un contrat Creative Commons.
Le contenu de ce site est entièrement sous licence libre GFDL (Gnu Free Documentation License)
le loup voyou est optimisé pour tous les navigateurs (firefox, opera, safari etc.) sauf internet explorer...
Propulsé par WordPress