Le cas de cette utilisatrice de Facebook a secoué le web : en arrêt maladie pour dépression sévère, son assurance a suspendu ses indemnités au motif que son profil Facebook la montrait souriante, en vacances, etc.
Ces questions évoquent aussi le pouvoir des entreprises privées dans la manipulation des données personnelles disponibles sur le web. Dans le temps, on peut également raccrocher ce thème à celui du droit à l’oubli. Nicolas Poirier, Responsable Juridique JFG Networks / Overblog a accepté de répondre à nos questions dans cette interview…
Lire l’interview sur PC INpact : www.pcinpact.com/actu/news/54299-droit-vie-privee-facebook-overblog.htm
Le 21 septembre 2009, Noam Chomsky prenait la parole dans l’immense hall Nezahualcóyotl de l’Université Nationale Autonome du Mexique (Mexico), pour une intervention limpide. Comme personne ne s’est (pour l’instant) avisé de la traduire, A.11 t’en propose une version francophone. Entre dégonflage du mythe Obama et mise à nu de la politique étrangère américaine, un texte aussi riche que pertinent.
A lire sur Article11 : www.article11.info/spip/spip.php?article620
Noël approche, son cortège de cadeaux… et de molécules chimiques plus « fun » les unes que les autres, surtout quand elles entrent dans la composition des jouets pour enfants. Quelques sites Internet permettent d’évaluer le degré de toxicité de tel ou tel ingrédient. Exemple pratique : comment des crayons de couleur pour le bain, en apparence inoffensifs, se révèlent contenir un cocktail de molécules pas vraiment rassurant…
Lire l’article sur Basta ! : www.bastamag.net/spip.php?article761
… 10 ans plus tôt, dans une tribune du New York Times publiée après le blocage de Seattle, j’avais écrit qu’un nouveau mouvement plaidant radicalement pour une autre forme de mondialisation « venait de célébrer son coming-out ». Quelle sera l’importance de Copenhague ? J’ai posé cette question à John Jordan, dont la prédiction de ce qui s’est passée à Seattle est incluse dans mon livre No Logo. Il m’a répondu : « si Seattle était la fête de coming-out du mouvement des mouvements, alors peut-être que Copenhague sera la célébration de notre passage à l’âge adulte. »
Il insiste cependant sur le fait que grandir ne signifie pas choisir la sécurité, renonçant à la désobéissance civile au profit de sages réunions. « J’espère que nous avons grandi au point d’être devenus beaucoup plus désobéissants », dit-il, « parce que la vie dans ce monde qui est le nôtre pourrait très bien s’achever à cause de trop d’actes d’obéissance ».
Lire l’article de Naomi Klein sur Mouvements : mouvements.info/Le-passage-a-l-age-adulte-des.html
DU 2 AU 5 DÉCEMBRE 2009
Festival littératures vivantes et arts visuels
Entrée Libre
ESPACE KHIASMA, 15 rue Chassagnolle 93260 Les Lilas – 01 43 60 69 72
programme complet en pdf
JEUDI 3 DÉCEMBRE : UNE POLITIQUE DE LA LANGUE
> 20h30 performances
Carte blanche à frédéric dumond
Ecrivain, plasticien et performer, Frédéric Dumond propose deux duos, deux dialogues, qui sont autant de manières de déclarer une présence au monde, politique jusque dans la langue, dans ce qu’elle dit, dans la façon dont elle prend/fait corps. Deux moments de combat où la voix cherche sa juste place au coeur des événements du monde.
“M” LECTURE / PERFORMANCE / 5 PROJECTIONS VIDÉO
frédéric dumond (textes) / Christian Barani (vidéo)
Christian Barani crée un dispositif vidéo qui témoigne de la multiplicité des sens que convoquent une situation vécue et filmée au Népal. Comme à son habitude, c’est l’attachement à la présence de l’autre et l’intensité d’une expérience qu’il tente de saisir. Avec sa voix, Frédéric Dumond propose tantôt d’accompagner, tantôt de dévier le chemin que trace les images, fabriquant de nouvelles significations, des micro-fictions.
HACK > ART
lectures frédéric dumond, David Christofell (création)
Dumond et Christoffel activent ici un travail d’écriture sonore : les deux types d’écriture s’entendent en contrepoint, leurs ancrages énonciatifs s’irisent. Le point de départ de ce projet dialogique est « Un manifeste hacker« de Ken McKenzie Wark. Partant d’une lecture réécriture, il y a lire et lire. A dire : il y a écriture et écriture. Ce sera distingué et distingué.
le site web de l’ESPACE KHIASMA : www.khiasma.net/
Comment caractériser les formes politiques de la révolution Internet ? Dans cet essai, Dominique Cardon met en évidence les tensions qui traversent le réseau des réseaux, notamment l’égalité radicale des internautes, la visibilité extrême des subjectivités, la production de solidarités nouvelles, la construction de la légitimité. Plongée dans la « démocratie Internet ».
A lire sur La vie des idées : Vertus démocratiques de l’Internet –
Par quel miracle, en quelques mois, « Paul Lambert » s’est-il refait une virginité numérique ? Il a fait appel aux services de Hington & Klarsey, une jeune agence basée en Angleterre, spécialisée dans la gestion de la « e-reputation ». L’équipe, qui réunit des informaticiens, des juristes et des gens de communication, a mis au point un procédé très efficace. Elle mène des recherches pour identifier les auteurs des textes visés et les responsables des sites qui les publient. Puis elle leur demande de supprimer les contenus compromettants, ou au moins de les modifier, en remplaçant le nom de leur client par ses initiales. Xavier Desfeuillet, directeur exécutif de Hington & Klarsey, se dit partisan de la manière douce : « Nos arguments sont avant tout d’ordre moral. Nous expliquons aux éditeurs que ces informations sont sans valeur, car obsolètes. Elles nuisent à notre client sans rendre service à quiconque. » Ainsi, il réussit à convaincre le quotidien L’Humanité de supprimer de ses archives en ligne un article sur son client, datant de 1993…
Lire l’article sur LeMonde.fr : www.lemonde.fr/technologies/article/2009/11/23/les-nettoyeurs-du-net_1270862_651865.html
Tout est faux dans la «question des immigrés», exactement comme dans toute question ouvertement posée dans la société actuelle ; et pour les mêmes motifs : l’économie — c’est-à-dire l’illusion pseudo-économique — l’a apportée, et le spectacle l’a traitée.
On ne discute que de sottises. Faut-il garder ou éliminer les immigrés ? (Naturellement, le véritable immigré n’est pas l’habitant permanent d’origine étrangère, mais celui qui est perçu et se perçoit comme différent et destiné à le rester. Beaucoup d’immigrés ou leurs enfants ont la nationalité française ; beaucoup de Polonais ou d’Espagnols se sont finalement perdus dans la masse d’une population française qui était autre.) Comme les déchets de l’industrie atomique ou le pétrole dans l’Océan — et là on définit moins vite et moins «scientifiquement» les seuils d’intolérance — les immigrés, produits de la même gestion du capitalisme moderne, resteront pour des siècles, des millénaires, toujours. Ils resteront parce qu’il était beaucoup plus facile d’éliminer les Juifs d’Allemagne au temps d’Hitler que les Maghrébins, et autres, d’ici à présent : car il n’existe en France ni un parti nazi ni le mythe d’une race autochtone !…
Rédigées en décembre 1985 par Guy Debord ces notes sont à lire sur Le Jura Libertaire : juralibertaire.over-blog.com/article-4390271.html
Les jeunes qui utilisent la force pour parvenir à leurs fins ne cherchent ni à détruire la société ni à contester ses principes fondateurs. Ils visent tout autant à s’emparer de biens matériels inaccessibles extrêmement valorisés qu’à exprimer symboliquement une très vive protestation. Par Robert Muchembled, historien.
Après les blousons noirs des années 1950 et les loubards de la décennie 1970, les bandes violentes de 1990-1991 ont à leur tour quitté le devant de la scène. Plus exactement, les grands médias s’en sont détournés pour ne pas lasser lecteurs et auditeurs, abandonnant les « quartiers sensibles » à leurs problèmes quotidiens et à la politique de la ville. Les mêmes causes produisant cependant des effets similaires et l’intérêt du public dépendant de l’intensité de l’angoisse qui l’étreint les furieuses émeutes urbaines française de novembre 2005 ont fourni l’occasion d’une très spectaculaire redécouverte du sujet…
A lire sur Observatoire des inégalités : www.inegalites.fr/spip.php?article1131
Virus à répandre largement.
Après la crise, c’est la grippe qui arrive. La grippe A, quelle aubaine.
Les directions syndicales n’appellent pas à la grève.
Perdre une journée de salaire, c’est cher.
Plusieurs journées de grève c’est encore plus cher.
Taxe carbone pour tous. Travaillez plus pour travailler.
Les banquiers se barrent avec la caisse, les patrons avec l’usine.
Prime à la casse !
Le pouvoir appelle à ne pas manifester en cagoule, à mettre des masques, ne pas se réunir, ne pas serrer la main, ne pas se parler, rester confiné.
A que cela ne tienne ! Contre offensive : Restons chez nous jusqu’à ce qu’ils rendent la caisse et comblent le trou de la sécu…
A partir de maintenant on arrête tout !
Le virus nous grippe ?
Profitons-en… Grippons le système !
Les sâles mômes – v’là la grippe A !
Vidéo Grippe générale
Vaccination H1N1 : méfiance des infirmières
Via Indymedia Ile de France : paris.indymedia.org
Un sondage réalisé dans 27 pays pour la BBC fait apparaître un très large rejet du capitalisme de marchés dérégulés. Près d’un quart des sondés – et 43% en France – jugent ce système fondamentalement déficient et la moitié souhaitent que les gouvernements agissent pour le réguler. Mondialement, 67% des personnes interrogées réclament une action des pouvoirs publics en faveur d’une redistribution plus équitable des richesses…
Lire la traduction de l’article de James Robbins, BBC, du 9 novembre 2009, sur ContreInfo : contreinfo.info/article.php3?id_article=2881
À l’occasion de la sortie mondiale de Windows 7, l’April et Framasoft ont choisi de relayer la campagne de la Fondation pour le Logiciel Libre qui dresse une liste de sept exemples d’abus perpétrés par Microsoft.
Les deux associations proposent notamment une version française du site de la Fondation pour le Logiciel Libre « Les « 7 péchés » de Microsoft Windows 7 et les problèmes liés au logiciel propriétaire »
Cette campagne permet d’alerter à nouveau sur les pratiques abusives de Microsoft et les dangers du logiciel propriétaire tant pour les libertés des utilisateurs, la sécurité informatique, l’innovation technique et le marché du logiciel.
L’April et Framasoft encouragent leurs membres et les communautés du logiciel libre à profiter de la sortie de Microsoft Windows 7 pour informer leurs amis, famille, collègues, connaissances… sur les dangers du logiciel propriétaire et sur l’existence du logiciel libre. Le site traduit propose des argumentaires et des dépliants.
Le site Les « 7 péchés » de Microsoft Windows 7 et les problèmes liés au logiciel propriétaire : fr.windows7sins.org/
Via HNS-info : www.hns-info.net/spip.php?article20191
Le site de l’April : www.april.org/
et celui de Framasoft : www.framasoft.org/
Après la dramatique révélation de la toxicité des algues vertes en décomposition en août 2009, l’Etat français semble prendre la juste mesure du problème, reconnaître ses responsabilités et évoque une nouvelle révolution agricole comme unique solution. Retour sur le problème empoisonnant des marées vertes.
Depuis une trentaine d’années certains littoraux, en particulier en Bretagne, souffrent de proliférations massives et saisonnières d’algues vertes. Appelées laitues de mer (Ulva armoricana et Ulva rotundata), elles se développent et s’accumulent dans les eaux jusqu’à créer de véritables marées vertes qui se déposent en tas verdâtres sur les plages vers juin-juillet. Avec leur décomposition, un gaz nauséabond, l’hydrogène sulfuré (H2S), s’échappe et embaume les rivages, au grand dam des riverains, des touristes et des collectivités.
En situation normale, le développement des organismes aquatiques, comme les algues, est freiné par la limitation du milieu en éléments nutritifs. De ces éléments, appelés facteurs limitants, l’azote est l’un des plus importants. Les activités humaines peuvent parfois créer un enrichissement local des eaux en provoquant un afflux de ces éléments nutritifs, qui ne sont alors plus limitants. C’est le phénomène d’eutrophisation, dont profitent les algues vertes. Un phénomène qui connaît une augmentation spectaculaire depuis la fin des années 1970…
Lire la suite de l’article sur Futura Sciences : www.futura-sciences.com/fr/news/t/developpement-durable-1/d/le-probleme-nauseabond-des-algues-vertes_21247/
Lire aussi l’article : Procès des marées vertes. Dernière minute: l’Etat nie… puis se renie ! sur Eau et rivières de Bretagne : www.eau-et-rivieres.asso.fr/index.php?47/502
Sans tambour ni trompette, dans deux décrets publiés [il y a un mois] au journal officiel, le gouvernement a ressuscité Edvige, le fameux fichier de collecte d’informations personnelles abandonné, car très critiqué. Le premier texte vise la prévention des atteintes à la sécurité publique, le second la sécurisation des emplois sensibles. Deux motifs d’une collecte très large d’informations personnelles…
A lire sur PC INpact : www.pcinpact.com/actu/news/53663-edvige-decret-surveillance-cnil-fichiers.htm
Posté par Cyrille.
En matière de contrôle des usages et des libertés sur Internet, l’intervention à l’échelle nationale a le piètre inconvénient de se confronter aux citoyens et aux médias. Il n’est guère nécessaire de chercher bien loin : les débats autour d’Hadopi auront été ainsi un Vietnam pour le ministère de la Culture, sacrifiant même Christine Albanel, celle qui voyait des pare-feu partout, même dans Open Office.
L’intervention à l’échelle supranationale gomme ces défauts et déroule ses mérites : les débats y sont toujours très juridiques – il suffit de se pencher sur les négociations autour de l’amendement 138 – mais sont surtout éloignés des sphères de contrôle dont on faisait référence ci-dessus. C’est dans ce chapitre qu’on doit évoquer l’ACTA ou Anti-Counterfeiting Trade Agreement, accord commercial plurilatéral de lutte contre la contrefaçon.
En phase de négociation, cet accord architecturé et pressé par les gros de l’industrie vise à harmoniser les réponses d’un grand nombre de pays (États Unis, états membres de l’Union européenne, etc.) face au thème de la défense des droits d’auteur. Plutôt que d’opter pour la transparence absolue, ces instigateurs cultivent le secret et ce n’est qu’avec l’aide de fuite qu’on parvient à obtenir quelques détails sur les trames de ce document.;;
Lire la suite sur PC INpact : www.pcinpact.com/actu/news/54030-acta-hadopi-riposte-surveillance-internet.htm
Posté par Cyrille.
Sympa, la page Facebook de Sarkozy. Vous avez vu?
Le président nous raconte son 9 novembre 89, en toute simplicité. Photo nocturne à l’appui. Marteau en main, il y était, Sarko, à Berlin. L’homme qui s’apprête à faire l’Histoire ne pouvait rater ce moment historique. Epatant!
Le problème c’est que l’histoire qu’on nous raconte ne tient pas debout:
« Le 9 novembre au matin, nous nous intéressons aux informations qui arrivent de Berlin, et semblent annoncer du changement dans la capitale divisée de l’Allemagne. Nous décidons de quitter Paris avec Alain Juppé …pour participer à l’événement qui se profile »
Le matin du 9 novembre, personne à Paris – ni même à Berlin - ne pouvait soupçonner que le mur allait tomber…
A lire sur Coups droits : droite.blogs.liberation.fr/alain_auffray/2009/11/mur-de-berlin-sarko-refait-lhistoire-sur-facebook.html
Posté par Cyrille.
La CIRCA (Armée Clandestine des Clowns Insurgés et Rebelles) est née des manifestations anglaises contre la guerre en Irak, quand Blair et Bush marchaient main (sanglante) dans la main (sanglante), en 2003. Une armée de clowns imprévisibles, et pourtant très organisés (voir pour s’en convaincre ce bon article de John Jordan, alias Colonel Klepto, publié dans Vacarmes) a soudain envahi les manifestations contestataires, rivalisant d’imagination pour désarçonner les forces de l’ordre en semant la confusion. Dans No Logo, Naomi Klein décrit avec enthousiasme une action de ces joyeux clowns troublant l’ordre public, quand 10 000 militants prirent d’assaut une autoroute londonienne : « Deux personnes arborant des costumes de carnaval sophistiqués avaient pris place dix mètres au-dessus de la route, perchées sur des échafaudages recouverts d’immense jupes à cerceaux. La police, qui regardait sans intervenir, ignorait complètement que, sous les jupes, se trouvaient des guérilleros jardiniers équipés de marteaux-piqueurs et creusant des trous dans la chaussée pour planter des jeunes arbres dans l’asphalte. » Un tel mode opératoire ne pouvait qu’essaimer : la CIRCA a déclenché des vocations dans plusieurs pays. C’est ainsi qu’est née la BAC à Paris, en 2004…
Lire l’article sur Article11 : www.article11.info/spip/spip.php?article601
Renforcement du stress des élèves, méthodes passéistes, système éducatif sécuritaire, répression des enseignants « désobéisseurs », l’école connaît actuellement bien des dérives, que la réforme Darcos est venue renforcer. Veut-on fabriquer des individus soumis et dociles ? Fichés et contrôlés en permanence ? C’est en tout cas l’image que donne l’école aujourd’hui. Il est plus que temps d’inventer une autre éducation.
A lire sur Basta ! : www.bastamag.net/spip.php?article735
Que le combat pour la démocratie passe d’abord par les mots; qu’il faille, inlassablement, mener cette lutte, dérisoire, dirait-on, pour conserver son sens au langage que nous partageons et leur réalité à ces valeurs que nous défendons: les jours sombres que nous traversons et qui nous attendent nous rappellent à ce devoir essentiel. Avant de brûler les livres on commence toujours par brûler les mots.
Le sarkozysme n’est pas la droite classique. L’idéologie qui l’anime n’est pas celle que nous connaissions. Le discours qu’il développe n’est en rien celui que nous entendions, avec tant de variantes pourtant, de De Gaulle à Chirac, en passant par Pompidou ou Giscard d’Estaing. Le vocabulaire qu’il utilise – avec soin – n’est pas celui de la droite républicaine. Son dictionnaire ordinaire emprunte de plus en plus au langage de l’extrême droite et ce langage – qui s’impose insidieusement grâce à l’empire et l’emprise médiatique du système – nous habitue progressivement au pire…
Lire la suite de l’article sur la Chronique de l’humanité ordinaire : chroniquedelhumaniteordinaire.blogs.nouvelobs.com/archive/2009/11/03/l-extreme-droite-comme-si-vous-y-etiez.html
Beds are Burnin est un projet de pétition musicale réunissant une soixantaine d’artistes et visant à attirer l’attention sur l’état de la planète et le réchauffement climatique, sur fond de compte à rebours (tck tck tck)…
Ainsi, dans le cadre de la campagne mondiale TCK TCK TCK : Time for Climat Justice, 60 artistes, mobilisés par Kofi Annan (ancien secrétaire général de l’ONU et président du Global Humanitarian Forum), reprennent le titre Beds Are Burning, hit planétaire du groupe australien Midnight Oil dans les années 80. On y retrouve ainsi Duran Duran, Mark Ronson, Jamie Cullum, Mélanie Laurent, Marion Cotillard, Milla Jovovich, Fergie, Lily Allen, Bob Geldof, Youssou N’Dour, ou encore Yannick Noah.
Activiste de longue date, le leader des Midnight Oil, Peter Garett, est désormais Ministre de l’Environnement dans le gouvernement australien.
C’est d’ailleurs lui qui a remixé le titre. Beds are Burning est donc téléchargeable, légalement et gratuitement sur le site de l’opération. L’esprit de la pétition est relativement simple : chaque téléchargement du titre a valeur d’une signature. La pétition sera ensuite remise aux représentants des 170 pays présents lors de la conférence de Copenhague (la convention cadre des Nations Unies à propos du changement climatique) qui aura lieue en décembre prochain.
Voir la vidéo et signer la pétition en téléchargeant le morceau sur time for climate justice : www.timeforclimatejustice.org/
sur Musicspot.fr : musicspot.cnetfrance.fr/actualites/artistes/beds-are-burning-la-petition-musicale-contre-le-rechauffement-climatique-10010036.htm
Posté par Sandrine.