Les lecteurs de ce blog savent que Framasoft s’est engagé à se libérer par étapes des outils de Google : Framasoft a déjà dit bye-bye à Gmail, s’est libéré des GoogleGroups, de Google analytics et de la publicité, des polices de caractère Google… Tout cela demande à la fois de la détermination, un travail technique conséquent et des logiciels ou services de substitution fiables. Ce n’est pas forcément à la portée du simple utilisateur. Que peut-il commencer par faire pour se libérer de l’emprise de Google ?
L’article qui suit est un appel à l’action. Une action ambitieuse : se libérer partout de Google. Mais une action qui peut commencer par ce qui est à notre portée : choisir d’autres moteurs de recherche.
Est-il possible de faire vaciller la toute-puissance de Google en remplaçant Google par un moteur de recherche qui ne soit pas notoirement en ligne directe avec la NSA ? Ce n’est pas irréaliste car désormais un très grand nombre de gens sont devenus conscients grâce à Snowden tant de la surveillance étatique de masse que du viol commercial de nos données privées en ligne.
A lire sur Framablog : Se libérer de Google ? Chiche ! — Si on commençait par la recherche ?
Parmi toutes ces règles irréversiblement gravées dans le marbre des traités, il en est une, spécialement scélérate, qui a pour propriété de surdéterminer la privation de souveraineté : c’est celle qui organise la libre circulation, interne et externe, des capitaux. C’est par là en effet, et une fois que toute possibilité de financement monétaire des déficits est fermée par les autres règles des traités, que les Etats se trouvent condamnés au passage par les marchés, et par conséquent soumis à leur tutelle disciplinaire permanente. « N’ayez donc plus de déficit pour cesser d’en dépendre », réplique la doxa libérale. Et nous voilà partis pour tous les programmes d’austérité, alors même que c’est la récession, consécutive, je le rappelle, à la crise financière privée, qui a creusé les déficits à ce degré. Et exigerait d’ailleurs qu’on les y maintienne au nom d’une politique contracyclique rationnelle.
C’est donc l’interaction de la tutelle organisée des marchés financiers et de règles à la fois folles dans leurs contenus et illégitimes dans leur forme, qui est au principe d’une destruction volontaire de souveraineté probablement sans précédent dans l’histoire politique moderne…
Lire l’interview de Frédéric Lordon sur Télérama.fr : Frédéric Lordon, économiste : “L’Europe est devenue un fétiche encombrant”
Les petits génies du code sont-ils tous accro à la fumette? C’est ce que semble suggérer le patron même du FBI, James Comey, qui vient de déclarer que l’agence réfléchissait à changer ses règles de recrutement, tant la consommation de cannabis semble répandue chez les «techies». Et empêche donc le FBI, qui disqualifie d’emblée tout candidat «qui a fumé de l’herbe sur les trois dernières années», explique le Wall Street Journal, de renforcer ses équipes en charge de la lutte contre la cybercriminalité…
Sur Slate.fr : Les développeurs sont tellement défoncés que le FBI a du mal à en recruter
Ce jeudi 15 mai, les habitants du quartier de La Villeneuve Grenoble prennent leur revanche contre la chaîne France 2 qui a diffusé en septembre dernier, dans Envoyé Spécial, un reportage réduisant, pendant 26 minutes, leur « cité » à « un ghetto » « replié sur lui-même », « synonyme d’échec » et gangréné par la « violence » des « bandes qui occupent le pavé ». La plainte en diffamation déposée en décembre par une association du quartier est enfin examinée par le tribunal de Grenoble. Mais cette riposte sur le terrain judiciaire a aussi valeur de test. C’est en effet une première tant il est difficile pour les habitants des quartiers populaires de trouver les moyens de répondre aux discours journalistiques dévalorisants dont ils font l’objet, alors que l’information télévisée accorde toujours plus de place aux faits divers. Pendant des mois, leur mobilisation pour obtenir en vain un droit de réponse sur France 2 a au moins permis de questionner les pratiques des médias dominants dans les quartiers populaires, et de révéler les rapports inégalitaires que les grandes rédactions nationales entretiennent avec ces habitants…
Lire l’article sur terrains de luttes : Comment contrer les médias dominants ? Le quartier de La Villeneuve affronte France 2 au tribunal
Négocié dans l’opacité, le projet d’accord commercial entre l’Union Européenne et les États-Unis inquiète. Pour mieux comprendre les enjeux, Basta ! ouvre ses colonnes aux représentants de la société civile qui, de l’Allemagne aux Etats-Unis, en passant par la France, l’Espagne ou l’Italie, se mobilisent. Pia Eberhardt est chargée de campagne à Corporate Europe Observatory CEO, un observatoire indépendant des pratiques de lobbying en Europe. Elle explique comment ce projet d’accord de libre-échange « cristallise en Allemagne le malaise face à la politique autoritaire et antisociale de l’Union Européenne ». Sur place, la mobilisation ne cesse de s’amplifier…
Lire l’article sur Basta ! :Pourquoi les citoyens Allemands s’opposent massivement au traité de libre-échange transatlantique
« “Lobby” c’est encore trop doux : ça suppose que les forces économiques fassent pression, de l’extérieur. Or, elles guident les institutions de l’intérieur. » On a interviouvé Geoffrey Geuens, maître de conférences à l’Université de Liège. Au fil de son récit, on a finalement décidé de raconter une autre histoire de l’Europe : celle des financiers, des administrateurs et des industriels. À l’oeuvre dès la création du projet en 1952, avec la CECA, ils sont « le ver dans le fruit ».
A lire sur FAKIR : « Les financiers sont au coeur de ce projet » – Une autre histoire de l’Europe (1)
Depuis quelques années, Google effectue des acquisitions très ciblées aux antipodes de ce qui constitue son ADN initial, à savoir l’indexation des contenus du Web et sa mise à disposition à travers diverses plateformes de diffusion comme YouTube, Android et Google . Ces incursions d’un autre genre au croisement de la biotechnologie, de l’intelligence artificielle et de la robotique sont motivées notamment par la philosophie transhumaniste dont les deux fondateurs de Google sont proches. Pourtant, rien ou presque dans la communication corporate de l’entreprise ne s’attarde vraiment sur ces chantiers loin d’être superfétatoires. A ne rien laisser filtrer sur ses intentions exactes, Google risque-t-il un jour d’affronter un renversement d’image encore plus problématique que les controverses actuelles qui lui collent aux basques sur la protection des données persos et l’optimisation fiscale à tout crin ? Réflexions sur des signaux faibles dont il faudrait tenir compte.
Lire l’article sur Le blog du Communicant : Réputation et transhumanisme : Google devient-il sans le dire un « Dr Jekyll et Mr Hyde » ?
Les pionniers d’Internet n’ont (peut-être) pas réussi à créer leur utopie. Mais ne parler que des échecs sans réaliser tout ce qui fut obtenu, c’est faire preuve d’encore plus d’aveuglement.
A lire sur Libération : Internet : les héros sont fatigués
Attac vous propose, dans ce petit guide, une revue des enjeux des politiques menées en Europe, ainsi que des luttes et alternatives qui s’y développent. Nous en sommes persuadés : les mouvements de résistance à l’offensive néolibérale en cours en Europe peuvent rassembler et inverser la tendance.
Lire l’article sur le site de Attac France : Petit guide de résistance à l’Europe austéritaire
Les bureaucrates amoncellent les papiers pour décider de ce que nous et notre travail valons. Mais ironiquement, suggère l’anthropologue américain David Graeber, ce sont ces fonctionnaires qui effectuent le travail le moins sensé de tous. Si nous donnions à chacun un revenu de base forfaitaire et éliminions ces emplois bureaucratiques ?
Lire l’interview sur revenudebase.info : Pourquoi David Graeber soutient le revenu de base
Qu’y a-t-il de commun entre une coopérative, un potager partagé, un collectif de hackers ou une communauté autochtone gérant une forêt ? Tous « agissent et coopèrent avec leurs pairs, de manière auto-organisée, pour satisfaire leurs besoins essentiels », explique David Bollier. Ce chercheur états-unien et militant infatigable des biens communs nous invite à ne plus être des « créatures du marché », des consommateurs isolés sans autre pouvoir que de voter occasionnellement, mais à devenir plutôt des « commoneurs » : des acteurs d’un système de production, de relations sociales et de gouvernance alternatif au néolibéralisme.
A lire sur Basta ! : « Les biens communs nous offrent davantage de liberté et de pouvoir que ne le font l’État et le marché »