Avec Sarkozy, les néo-conservateurs veulent mettre la main sur la France
Les néo-conservateurs et leurs alliés ont perdu le soutien de l’électorat aux États-Unis, en Italie, en Espagne et en Angleterre- il ne leur reste qu’un seul espoir important : la France, avec l’élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République.
Il suffit de lire la presse étrangère pour voir qu’il est de loin le candidat préféré des néo-libéraux (leur porte-parole, The Economist, montre sur sa couverture ce nouveau Louis XVIII en Napoléon) et des néo-conservateurs. Ils ne le soutiennent pas simplement comme ils soutiendraient n’importe quel candidat de droite, mais parce qu’il est le seul homme politique français important qui incarne leurs idées.
Pour eux, c’est l’espoir d’en finir une fois pour toutes avec l’hydre à deux têtes constituée par ce qui reste de modèle social français et de la politique indépendante de la France.
Aucun homme politique français, et certainement aucun candidat à la présidence de la République, n’a été aux États-Unis dire qu’il se sentait étranger dans son propre pays, dire qu’il est fier qu’on l’appele Sarkozy l’américain et considère comme arrogant le discours d’un premier ministre français (de Villepin à l’ONU en 2003) qui a fait l’admiration du monde entier…
lire l’article écrit par Jean Bricmont sur Le Grand Soir : http://www.legrandsoir.info/article.php3?id_article=4971
et du même auteur : Pourquoi est-il important de bloquer Sarkozy ?
… En France, le seul vrai croyant, le seul analogue français de Reagan, Thatcher, Blair ou Bush, c’est Sarkozy. Il serait paradoxal, et catastrophique pour les luttes dans le reste du monde, que le « modèle » ultra-réactionnaire qui domine le monde depuis près de trente ans, finisse par triompher en France, au moment même où il fait eau partout ailleurs…
à lire sur Le Grand Soir : http://www.legrandsoir.info/article.php3?id_article=4987