antimondialiste

[ louvoyer : naviguer en zigzag à contre vent ]

20/07/2009

Electricité: 20m2 de désert par personne suffisent…

« Les déserts de notre planète reçoivent en 6 heures plus d’énergie solaire que n’en consomme l’humanité en toute une année. » C’est avec ce présupposé que le docteur Gerhard Knies, président du conseil d’administration de la Fondation Désertec défend son pharaonique dessein. En quoi consiste-t-il? A transformer le désert en un vaste récupérateur d’énergie solaire pour alimenter … les pays européens, un chouïa le Maghreb et le Moyen-Orient. Tel est le dernier avatar de la croissance verte.

Le projet semble être né d’un calcul de coin de table. D’après les experts du projet, pour couvrir les besoins mondiaux actuels en électricité (18 000 TWh/an), il suffirait d’équiper trois millièmes seulement des 40 millions de km2 des surfaces désertiques de notre planète (soit 120000 km2, c’est-à-dire une zone de 300 par 400 km) en centrales thermiques solaires. En gros, 20 m2 de désert par personne pour couvrir jour et nuit, sans émissions de CO2 ou presque, ses besoins en électricité.

[...]

Ce projet, si beau sur le papier, pose différentes séries de questions. La première: que savons-nous de ce que pensent les populations nomades habitant le désert depuis des siècles et des siècles ? Leur demandera-t-on leur avis ? A combien négociera-t-on leur changement radical d’environnement ? La seconde: qui va aller installer les paraboles et mettre en réseau toutes ces technologies du Nord ? Ca sent le relent colonialiste avec transfert de technologie inégal à la clef. Troisième et dernière série d’interrogations: si les grandes compagnies cachées derrière ce beau projet sont celles auxquelles nous pensons, alors voici l’avènement d’un énième système énergétique centralisé propice aux pays riches. Qui ne résoudra en rien la question de l’indépendance énergétique européenne. Encore une fois, on cherche comment produire plus alors qu’il serait temps d’éduquer à la sobriété énergétique.

Lire l’article en entier sur Six pieds sur Terre : environnement.blogs.liberation.fr/noualhat/2009/07/electricité-20m2-de-désert-par-personne-suffisent.html

Posté par xmx.


10/07/2009

Sans-papiers : l’autre « chiffre » de la politique d’expulsion

La cour des comptes pointe le coût de la rétention des sans-papiers. Le coût des expulsions réalisées en 5 ans représente l’équivalent du déficit annuel de l’assurance vieillesse.

Il peut sembler déplacé d’aborder la politique de reconduite à la frontière sous un angle monétaire, tant son coût, bien avant d’être budgétaire ou économique, est bien évidemment un coût humain : mise en danger de personnes renvoyées dans des pays où elles sont parfois gravement menacées, familles disloquées, enfants séparés de l’un de leur parents, stigmatisation et culpabilisation des étrangers résidant en France… Mais la mise en parallèle des moyens déployés pour maximiser les reconduites à la frontière et des drames vécus par ceux qui en sont les victimes met un peu plus en lumière, toutefois, le caractère inhumain d’une logique du chiffre poussée jusqu’à l’absurde. Dans la mesure où la volonté de faire du « chiffre » est au principe de la politique menée depuis 2003, il n’est pas inutile de se pencher sur l’autre chiffre que masque cette politique : son coût financier pour la collectivité. Ce chiffre-là, par contraste avec celui des reconduites, n’est guère mis en avant par les auteurs de cette politique…

Lire l’article de Damien de Blic, enseignant-chercheur en sciences politiques sur le site de la revue Mouvements : mouvements.info/Sans-papiers-l-autre-chiffre-de-la.html


03/06/2009

Un « gachimètre étalon » pour sensibiliser au gaspillage du pain

Classé dans : consommation, désintoxicant, nord/sud, écologie @ 08:23

Une délégation d’élèves du lycée agricole Enilbio à Poligny (Jura) a exposé mardi à Paris un « gachimètre étalon », une statue réalisée avec des tranches de pain, enduites de résine, pour sensibiliser au gaspillage.

De quatre mètres de haut, ce « gachimètre étalon » pèse 80 kilos et représente 10 jours de pain jeté à la poubelle après chaque repas dans ce lycée agricole.
gachimètre étalon

La pièce a été co-réalisée par les étudiants de BTS en innovation alimentaire et le sculpteur Pierre Duc.

« La quantité de pain gâchée à la cantine est phénoménale« , reconnaît Claire, élève en BTS, venue accompagnée de Joëlle, Justine, Bastien, Adel, etc, pour présenter la statue aux passants de la place de la Bourse, en plein coeur de Paris.

« Nous avons essayé, en vain, de faire homologuer notre étalon« , a affirmé à l’AFP Michèle Lision, enseignante socio-culturelle au lycée agricole qui regrette que le bureau international des poids et mesures (BIPM) n’ait pas accédé à sa demande.

dépêche de l’AFP : www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jjcRllbACbncNsoVVFmusIl173nQ

Posté par xmx.


17/05/2009

La prospérité sans la croissance ? inventer une alternative          

Paradoxe des temps modernes. Les extraordinaires avancées des sciences et des techniques ont permis à l’humanité d’accumuler un savoir faire et une capacité de production à même de satisfaire la plupart de ses besoins, et pourtant cette richesse potentielle, loin de se traduire par l’accomplissement des promesses du progrès, s’accompagne aujourd’hui d’une inégalité toujours accrue, d’une énorme demande sociale non satisfaite, et d’une pression croissante sur les conditions d’existence au nom du sacro saint rendement compétitif. Mais rendement de quoi ? Loin de permettre de libérer l’homme, l’intelligence, les énergies mobilisées, les efforts consentis, englués dans un système devenu inefficace, inadapté et dangereux, conduisent l’humanité à sa perte. Le système économique – dont la structure est un archaïsme hérité des temps obscurs où la rareté dominait – poursuit sa trajectoire aveugle et insoutenable qui nous rapproche inexorablement de l’épuisement des ressources primaires, et de la dévastation de notre planète. « Prosperity Without Growth ? » est un ouvrage (disponible gratuitement en ligne) publié par la Commission du Développement Durable, une agence gouvernementale du Royaume-Uni, qui ose aborder de front cette question brulante. La croissance, telle que nous la pratiquons, est dans l’impasse. Il faut repenser à nouveaux frais nos modèles de développement, et renoncer à la religion du PIB. Cela implique-t-il un retour aux privations ? Nullement. Les études effectuées de par le monde montrent qu’une fois atteint un niveau de revenu situé entre la moitié et les deux-tiers de ce qu’il est aujourd’hui aux USA, le sentiment de bien-être n’augmente plus en relation avec l’accroissement des revenus. Renoncer à la croissance, ce pourrait donc être simplement renoncer au « toujours plus » du consumérisme, à la recherche vaine de la distinction par les colifichets du « je le vaux bien » narcissique. Une telle révolution, non seulement économique mais également culturelle, est possible, nous dit la Commission Britannique, qui indique en s’appuyant sur les travaux de l’économiste canadien Peter Victor que cela permettrait également de travailler moins. Nous publions ci-dessous la note de lecture de cet ouvrage rédigée par Charles Siegel pour Common Dreams, et fournissons le lien de téléchargement.

A lire sur ContreInfo : www.contreinfo.info/article.php3?id_article=2688

Posté par miss XmX.


06/05/2009

Pourquoi une faim galopante au XXIe siècle et comment l’éradiquer ?

Eradiquer la faim, c’est tout à fait possible. Les solutions fondamentales pour atteindre cet objectif vital, passent par une politique de souveraineté alimentaire et une réforme agraire. C’est-à-dire nourrir la population à partir de l’effort des producteurs locaux, tout en limitant les importations et les exportations.

Il faut que la souveraineté alimentaire soit au cœur des décisions politiques des gouvernements. Il faut se baser sur les exploitations agricoles familiales utilisant des techniques destinées à produire des aliments dits « bio » (ou « organiques »). Cela permettra en plus de disposer d’une alimentation de qualité : sans OGM, sans pesticides, sans herbicides, sans engrais chimiques. Mais pour atteindre cet objectif-là, il faut que plus de 3 milliards de paysans puissent accéder à la terre en quantité suffisante et la travailler pour leur compte au lieu d’enrichir les grands propriétaires, les transnationales de l’agrobusiness et les commerçants. Il faut aussi qu’ils disposent, grâce à l’aide publique, des moyens pour cultiver la terre (sans l’épuiser).
Pour ce faire, il faut une réforme agraire, réforme qui manque toujours cruellement, que ce soit au Brésil, en Bolivie, au Paraguay, au Pérou, en Asie ou dans certains pays d’Afrique. Une telle réforme agraire doit organiser la redistribution des terres en interdisant les grandes propriétés terriennes privées et en fournissant un soutien public au travail des agriculteurs.

Il est important de souligner que le FMI et surtout la Banque mondiale ont d’énormes responsabilités dans la crise alimentaire car ils ont recommandé aux gouvernements du Sud de supprimer les silos à grains qui servaient à alimenter le marché intérieur en cas d’insuffisance de l’offre et/ou d’explosion des prix. La Banque mondiale et le FMI ont poussé les gouvernements du Sud à supprimer les organismes de crédit public aux paysans et ont poussé ceux-ci dans les griffes des prêteurs privés (souvent de grands commerçants) ou des banques privées qui pratiquent des taux usuriers. Cela a provoqué l’endettement massif des petits paysans, que ce soit en Inde, au Nicaragua, au Mexique, en Egypte ou dans de nombreux pays d’Afrique subsaharienne. Selon les enquêtes officielles, le surendettement des paysans qui touche les paysans indiens est la cause principale du suicide de 150 000 paysans en Inde au cours des dix dernières années. C’est un pays où précisément la Banque mondiale s’est employée avec succès à convaincre les autorités de supprimer les agences publiques de crédit aux agriculteurs. Et ce n’est pas tout : au cours des 40 dernières années, la Banque mondiale et le FMI ont aussi poussé les pays tropicaux à réduire leur production de blé, de riz ou de maïs pour les remplacer par des cultures d’exportation (cacao, café, thé, bananes, arachide, fleurs…). Enfin, pour parachever leur travail en faveur des grandes sociétés de l’agrobusiness et des grands pays exportateurs de céréales (en commençant par les Etats-Unis, le Canada et l’Europe occidentale), ils ont poussé les gouvernements à ouvrir toutes grandes les frontières aux importations de nourriture qui bénéficient de subventions massives de la part des gouvernements du Nord, ce qui a provoqué la faillite de nombreux producteurs du Sud et une très forte réduction de la production vivrière locale.

En résumé, il est nécessaire de mettre en œuvre la souveraineté alimentaire et la réforme agraire. Il faut abandonner la production des agro-carburants industriels et bannir les subventions publiques à ceux qui les produisent. Il faut également recréer au Sud des stocks publics de réserves d’aliments (en particulier de grains : riz, blé, maïs…), (re)créer des organismes publics de crédit aux agriculteurs et rétablir une régulation des prix des aliments. Il faut garantir que les populations à bas revenu puissent bénéficier de bas prix pour des aliments de qualité. L’Etat doit garantir aux petits producteurs agricoles des prix de vente suffisamment élevés afin de leur permettre d’améliorer nettement leurs conditions de vie. L’Etat doit également développer les services publics dans les milieux ruraux (santé, éducation, communications, culture, « banques » de semences…). Les pouvoirs publics sont parfaitement à même de garantir à la fois des prix subventionnés aux consommateurs d’aliments et des prix de vente suffisamment élevés pour les petits producteurs agricoles afin qu’ils disposent de revenus suffisants…

Lire l’interview de Damien Millet et Eric Toussaint sur CADTM, Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers Monde : www.cadtm.org/spip.php?article4336


23/04/2009

L’Inde et l’Occident

Classé dans : altermondialistes, désintoxicant, nord/sud, politics @ 13:19

Du 15 avril au 13 mai, 714 millions d’Indiens vont élire leurs députés 543. Dans ce pays aux prises avec la crise, nul ne peut prédire l’issue de ce scrutin. Quels sont les évolutions du pays et ses liens à l’Occident ? Lors du colloque annuel organisé par Le Monde diplomatique et les Carrefours de la pensée, au Mans, du 13 au 15 mars, Jean-Luc Racine a analysé ces rapports. Nous publions sa conférence.

Le rapport de l’Inde d’aujourd’hui à l’Occident peut être analysé au crible de plusieurs filtres. J’en retiendrai trois : 1/ celui de l’histoire nationale et de la genèse de la modernité indienne ; 2/ celui du mouvement des idées qui nourrit, en Inde et ailleurs, la réflexion sur l’universalité conçue par l’Occident et remise en cause par divers courants de pensée, en partie nés en Asie ; 3/celui de la géopolitique et de la posture que prend ou que prendra l’Inde sur deux espaces emboîtés : le tablier de go sur lequel se déploient les nouvelles compétitions inter-asiatiques liées à la montée en puissance de la Chine, et l’échiquier mondial sur lequel, après le système Bush, l’administration Obama s’efforce de préserver la suprématie américaine par une approche moins unilatéraliste des problèmes…

Lire la conférence sur Planète Asie – Les blogs du Diplo : blog.mondediplo.net/2009-04-15-L-Inde-et-l-Occident


04/04/2009

Retour dans l’Otan : tropisme atlantiste et choc des civilisations

Notre président a beau jurer le contraire, se perdre en dénégations virulentes, l’affaire est entendue : la politique étrangère française ne saurait être guidée par d’autres impératifs que la défense contre le « danger islamique ». Un alignement stratégique aux forts relents de « guerre des civilisations » et qui promet de belles croisades en compagnie des autres alliés de la famille occidentale. L’axe du bien peut compter sur nous…

Il s’en défend : « Certains me disent (…) que la France s’engagerait dans une ’guerre des civilisations’, rien que cela, contre les Musulmans. (…) Mensonges ! Mensonges ! Contre- vérités ! On n’informe pas une grande nation démocratique par des mensonges. » Et encore, toujours lors de ce colloque de la Fondation pour la recherche stratégique du 11 mars dernier : « Quant à l’Alliance atlantique, elle ne fait pas la ’guerre des civilisations’« , promet Nicolas Sarkozy, assurant du même élan que « c’est l’OTAN qui défend le peuple afghan contre le retour des Talibans et d’Al Qaïda« .

« Mensonges » ? « Contre-vérités » ? Le président pourra multiplier les dénégations indignées, il ne saurait convaincre. Tant il n’est au fond qu’une réelle motivation à la réintégration de la France au sein du commandement militaire intégré de l’Otan : la peur des enturbannés, la chocotte des basanés, la crainte des musulmans… bref, la conviction que face au « danger islamique », il convient de nous rapprocher au maximum de nos alliés naturels : les occidentaux…

A lire sur Article11 : www.article11.info/spip/spip.php?article349


03/04/2009

Amnesty International: France. Des policiers au-dessus des lois ?


« Dans un climat où les violences policières ne sont pas toujours contrôlées, l’impunité de fait dont bénéficient régulièrement les agents de la force publique en France est inacceptable », a déclaré David Diaz-Jogeix, directeur adjoint du programme Europe et Asie centrale d’Amnesty International.

Le rapport d’Amnesty International intitulé France : des policiers au-dessus des lois condamne le fait que des mauvais traitements policiers, des injures racistes et des utilisations abusives de la force continuent d’être signalés tandis que les procédures d’enquête sur ces allégations ne sont toujours pas à la hauteur des normes requises par le droit international. L’organisation constate par ailleurs une tendance croissante à l’inculpation pour « outrage » ou « rébellion » des victimes ou des témoins de mauvais traitements commis par des agents de la force publique.

Les nombreux cas étudiés par Amnesty International dans le cadre de la préparation de ce rapport montrent que, si les victimes de mauvais traitements et d’autres violations des droits humains sont aussi bien des hommes que des femmes et appartiennent à toutes les tranches d’âge, la grande majorité des plaintes concernent des ressortissants étrangers ou des Français appartenant à une minorité dite « visible ».

« La tâche des responsables de l’application des lois en France est difficile et dangereuse, et les expose souvent à des risques importants. Il n’en demeure pas moins que, quand des fautes sont commises par la police, elles doivent faire l’objet dans les plus brefs délais d’enquêtes exhaustives, indépendantes et impartiales », a souligné David Diaz Jogeix.

« Les gens doivent pouvoir faire confiance à leur police. Or, aujourd’hui, ce n’est souvent pas le cas. Cette confiance ne sera possible que lorsque les gens verront que des mesures disciplinaires appropriées sont prises en temps voulu, et que les policiers responsables d’actes criminels sont traduits en justice selon une procédure impartiale et indépendante. Une telle confiance est aussi indispensable pour protéger la réputation de la majorité des représentants de l’ordre qui remplissent leur devoir avec professionnalisme et dans le respect de la légalité. »

Lire le rapport, le télécharger et voir la vidéo sur le site de Amnesty International : www.amnestyinternational.be/doc/article14437.html


12/03/2009

Areva bâtit son royaume au cœur du désert

Classé dans : désintoxicant, nord/sud, santé, écologie, énergies @ 11:19


Areva bâtit son royaume au cœur du désert
Le groupe français exploite depuis quarante ans les mines d’uranium à Arlit. Si sa présence est un atout pour l’économie locale, elle laisse cependant à désirer sur le plan de l’environnement.

Areva est le groupe nucléaire français qui construit en ce moment des centrales dans toute l’Europe et doit piloter le développement du nucléaire britannique. Depuis quarante ans, il exploite les mines d’uranium du nord du Niger à partir de sa base d’Arlit. Quand on entre dans la ville, on a un peu l’impression d’être dans un film de série B des années 1950 sur la fin du monde. Arlit est entourée d’un désert formé non pas des belles dunes ondoyantes des magazines de voyage, mais d’une vaste étendue de plaine aride balayée par les tempêtes de poussière orange venues du Sahara…

Sur le Courrier international : www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=95551


11/03/2009

Tata Nano: un cauchemar social et environnemental

Classé dans : consommation, désintoxicant, nord/sud, écologie @ 09:53


Le groupe Tata vend “la voiture la moins chère du monde” à 1500 euros!

Depuis le temps qu’on le dit que l’automobile est en train de détruire la planète… le coup de grâce pourrait bien venir d’Inde où le groupe industriel Tata Motors propose la “voiture la moins chère du monde”, la “Nano”, qui a tout de la voiture ultra low-cost.

[...]

La bagnole à 1.500 euros va désormais envahir les pays en voie de développement accéléré, comme l’Inde et la Chine par exemple. A 5.000 euros, elle risque bien aussi de rafler la mise dans les pays occidentaux face à des constructeurs complètement dépassés et proches pour certains de la faillite. Des licenciements sont encore à prévoir dans l’industrie automobile… En effet, si des constructeurs comme Peugeot ou Renault n’arrivent déjà pas à faire de profits sur leurs petits modèles, l’arrivée de la Nano risque bien de les achever.

En bref, la Nano semble préparer un cauchemar social et environnemental. A ce prix-là, la voiture devient accessible au plus grand nombre… un petit pas pour la démocratie et un grand pas pour la destruction de la planète…

A lire sur Carfree France : carfree.free.fr/index.php/2009/03/01/tata-nano-un-cauchemar-social-et-environnemental/


Allô, t’es où ?

Selon un rapport de l’ONU repris par “The Guardian”, plus de 60 % des Terriens possèdent désormais un portable. Un chiffre qui a notamment explosé durant les trente derniers mois… et modifié considérablement les modes de vie dans les pays émergents. On vous explique tout, ne quittez pas.

C’est sans doute, désormais, la phrase la plus prononcée au monde : « Allô, t’es où ? ». Un petit bout de phrase qui résonne dans toutes les langues, tous les dialectes de la planète, maintenant que le téléphone portable s’est élevé au rang incontesté d’outil de communication numéro un, absolument partout…

Sur Télérama : www.telerama.fr/techno/allo-t-es-ou,40233.php


28/02/2009

Le rebond du Forum social mondial

Classé dans : altermondialistes, désintoxicant, nord/sud, paix, politics @ 12:18

Après une situation difficile du Forum Social Mondial (FSM) en 2006, 2007, 2008, on peut parler véritablement de rebond car cette 9ème édition est un énorme succès à différents niveaux.
Tout d’abord, ce FSM a connu une très forte participation, avec 133 000 personnes enregistrées. On parle même de 140.000. C’est tout à fait considérable et cela fait du FSM à Belém un des forums les plus populaires. Il se situe au même niveau que celui tenu à Mumbai (Bombay) en Inde en janvier 2004 ou celui organisé à Porto Alegre en 2005. Il faut savoir en effet que Belém est une ville excentrée par rapport aux grandes villes brésiliennes comme São Paulo, Rio de Janeiro, Belo Horizonte, Porto Alegre mais aussi par rapport à toute une série de pays d’Amérique latine. Belém est donc difficilement accessible : pour s’y rendre, un billet d’avion coûte cher et, en bus, il faut compter trois jours de route pour venir de Sao Paulo, cinq jours si on vient de Porto Alegre et six jours si on vient de Buenos Aires, Montevideo ou Asunción. Mumbai était beaucoup plus accessible pour les Indiens et Porto alegre pour les Brésiliens, Argentins, Uruguayens et Paraguayens.

De plus, les participants, dans leur très grande majorité, avaient moins de 30 ans. Cette jeunesse était massivement présente lors des différentes activités.

Un autre facteur de réussite lors de ce forum, était la présence très visible et très active des peuples indigènes essentiellement du bassin amazonien et des Andes.

D’autre part, ce qui indique également un rebond, c’est la recherche manifeste, par une grande partie des participants, d’explications de fond en ce qui concerne les différentes facettes de la crise actuelle, recherche combinée à la volonté de se forger une opinion personnelle et à celle de passer à l’action pour mettre en place des alternatives…

Lire l’article en entier sur CADTM : www.cadtm.org/spip.php?article4163


27/02/2009

Le Sahara va devenir une gigantesque centrale

Classé dans : désintoxicant, nord/sud, écologie, énergies @ 10:11

Et si le soleil de Méditerranée éclairait l’Europe ? L’idée est en passe de se réaliser. Le Plan solaire méditerranéen, annoncé en décembre par l’Union européenne, va démarrer d’ici à la fin de l’année. Il ambitionne d’installer des milliers de panneaux photovoltaïques dans le Sahara. L’électricité produite sera utilisée par les pays du Maghreb et le surplus exporté en Europe. Dans dix ans, le plan prévoit que 20 gigawatts de puissance (l’équivalent de 20 tranches nucléaires) devront déjà être réalisés.
Cet engagement a le double avantage d’apporter énergie et ressources financières aux pays d’Afrique du Nord et de donner à l’Europe une source susceptible de l’aider à remplir son objectif de 20% d’électricité produite à partir d’énergies renouvelables d’ici à 2020, contre 8% aujourd’hui. L’apport méditerranéen ne sera pas de trop. Reste à le mettre en oeuvre.
L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) calcule actuellement le potentiel de production électrique du Plan solaire méditerranéen ainsi que les investissements nécessaires à la première phase du projet. L’ingénierie, elle, est au point. Le panneau photovoltaïque est une technologie mature qui commence à coloniser les toits européens. Outre un ensoleillement optimal, le Sahara offre toute la place nécessaire pour créer de gigantesques centrales solaires à concentration.

Lire l’article de Loïc Chauveau – Actualités – nouvelobs.com : ciencesetavenirmensuel.nouvelobs.com/hebdo/parution/p744/articles/a392269-le_sahara_va_devenir_une_gigantesque_centrale.html


25/02/2009

Grèv an péyi la

SOUS LA PLAGE, LES PAVÉS.

C’en est tellement rare qu’on se prend à rêver ; les Antilles à la une, plusieurs jours de suite ? Mais que se passe-t-il donc ? C’est une révolte. Que dis-je : une révolution. Au-delà des conneries officielles habituelles, le mouvement antillais est un geste d’envergure contre la peste du système économique libéral. Eh ouais, le mot est lâché. Petits rappels historiques et mises en liens.

A lire sur Melanine.org : melanine.org/article.php3?id_article=182


Ne manquez pas sur ce sujet la série d’émissions de Daniel Mermet à la Guadeloupe sur la-bas.org : www.la-bas.org/article.php3?id_article=1621
la-bas.org


14/01/2009

Un chiffre un Homme, une vidéo de sos-racisme.

Vidéo de lancement de la campagne « 30 000 expulsions par ans c’est la honte » de SOS-Racisme sur Dailymotion : www.dailymotion.com/video/x80llr_un-chiffre-un-homme_news

sur le site de SOS racisme : www.sos-racisme.org/

Posté par miss xmx.


08/12/2008

Manger moins de viande, l’argument environnemental

Classé dans : consommation, désintoxicant, nord/sud, santé @ 15:59

Il y a quelques temps, j’incarnais un personnage à Kraland, un jeu de rôle politique en ligne massivement multi-joueur, et gratuit. J’étais un lion végétarien. Une sorte de personnage de La Fontaine, militant pour les droits des animaux dans le seul but de devenir leur roi. Bien entendu, mon lion n’était pas vraiment végétarien…

Une chose étrange s’est passée: à force de parodier les défenseurs des animaux, je me suis mis à apprécier certains de leurs arguments. Peu à peu, je finissais pas croire à la rhétorique hypocrite de Morbo Gold Mozer, le lion végétarien.

Il y a en gros trois types de raisons pour réduire ou supprimer sa consommation de viande. Certains le font par soucis de santé ou de bien-être. D’autres pensent surtout aux droits des animaux, aux conditions d’élevage et d’abattage. Et il y a l’argument environnemental, qui a fini par me convaincre…

A lire sur ContreBande : damienbabet.com/contrebande/?p=205


19/11/2008

Pour l’amour de l’eau

Partout, la raréfaction de l’ »or bleu » aiguise les appétits des multinationales dont les sociétés Vivendi et Suez pour s’emparer de l’eau au mépris de l’intérêt collectif. Un constat implacable, fruit d’une enquête planétaire de trois ans.

Qu’en est-il de la préservation, des réserves naturelles et de la distribution de l’eau dans les années à venir ? Durant trois ans, des États-Unis à l’Afrique du Sud en passant par le Rajasthan et la Bolivie, Irena Salina a interrogé scientifiques, militants écologistes, porte-parole d’entreprises ou simples citoyens pour dresser un constat alarmant. L’eau représente désormais la troisième industrie mondiale après le pétrole et l’électricité, mais son caractère vital et sa raréfaction accélérée vont en faire, à court terme, la première ressource potentielle de profits à la surface du globe. Partout, y compris aux États-Unis, l’accès à l’eau potable est devenu problématique, et trente mille personnes meurent par jour dans le monde faute d’en bénéficier. Dans les bidonvilles des pays pauvres, la privatisation des réseaux, encouragée par la Banque mondiale – au profit notamment de deux multinationales françaises, Vivendi et Suez, et d’une britannique, Thames Water, les trois plus offensives en la matière – exclut un nombre croissant d’habitants, incapables de payer des factures qui ont augmenté brutalement. Et alors que l’ »or bleu » excite de plus en plus ouvertement les convoitises, on découvre que le Conseil mondial de l’eau, créé officiellement pour arbitrer entre les intérêts contradictoires des États, des entreprises et des citoyens, est dirigé ouvertement par les représentants de Vivendi, Suez ou Veolia. Aux États-Unis, autre exemple, l’administration républicaine a refusé d’interdire le composant chimique nocif désormais proscrit en Europe, l’atrazine, que l’on retrouve, entre autres, dans l’eau du robinet. Quant à Nestlé et autres vendeurs d’eau en bouteille, ils se livrent à une compétition effrénée pour capter ce marché de plus en plus lucratif, quitte à saccager sources et rivières.

flow

Voir le documentaire passé hier soir sur ARTE+7 : plus7.arte.tv/fr/detailPage/1697660,CmC=2306614,scheduleId=2277786.html

La documentariste appelle notamment les téléspectateurs à signer une pétition pour « inscrire le droit à l’eau dans la déclaration universelle des Droits de l’homme« , l’article 31 (voir flowthefilm.com)

Enfin lire l’entretien avec Irena Salina, réalisatrice française du documentaire sur France-Amerique : www.france-amerique.com/articles/2008/10/09/flow-un-documentaire-sur-l-eau-fait-couler-de-l-encre-aux-etats-unis.html

Signer la pétition pour l’article 31 : article31.org/


19/09/2008

Uranium au Niger, vers une nouvelle malédiction ?

Classé dans : désintoxicant, nord/sud, énergies @ 09:21

Si l’on est encore loin d’une guerre de l’uranium, la demande croissante en combustible non fossile pour les 25 prochaines années pourrait bien voir s’intensifier les tensions entre l’Etat central et les populations autochtones, voire entre entreprises transnationales, autour de ces ressources. En somme, déboucher, à l’instar de la guerre de basse intensité livrée autour du brut du Delta du Niger, sur une potentielle nigérianisation des zones uranifères. « On peut difficilement citer un exemple ou la présence de ressources en Afrique n’a pas été une malédiction totale », note Daniel Volman, directeur de l’African Security Research Project à Washington, dans l’article, remarquablement équilibré, publié en 2007 par le bureau pour la coordination des affaires humanitaires de l’Onu (« Niger : l’uranium – bénédiction ou malédiction ? »). « Je m’attends à ce que le Niger reproduise le même type de cycle constaté dans d’autres pays, car il est déjà en train de suivre la même trajectoire », précise ce chercheur américain…

Lire l’article sur Les blogs du Diplo : blog.mondediplo.net/2008-09-18-Uranium-au-Niger-vers-une-nouvelle-malediction


14/06/2008

Comment fabriquer une crise alimentaire

Classé dans : altermondialistes, désintoxicant, nord/sud, précarités @ 13:11

Passons à la souveraineté alimentaire, là, maintenant!

La crise alimentaire mondiale n’est pas arrivée par hasard. Elle était prévisible et annoncée par tous les observateurs mondiaux honnêtes et dotés d’une certaine éthique.
Cela n’a pas empêché les cyniques de la Banque Mondiale, du FMI et de l’OMC de continuer leur travail de sape tout en prétendant, la main sur le coeur, vouloir régler le problème de la faim dans le monde.
On a vu comment. En l’aggravant au point que des pays entiers sont aujourd’hui touchés et que d’autres sont menacés gravement.
Mais aujourd’hui, de nouvelles donnes sont apparues.
D’abord, les victimes de la faim se rebiffent ( »émeutes de la faim » dans 35 pays), puis les petits paysans commencent à s’organiser et à se regrouper au niveau mondial, faisant pression sur leurs gouvernements, ensuite, certains états, devant le désastre que les néocons de la planète ont engendré, se rebellent de plus en plus contre les diktats des organismes internationaux occidentaux et enfin, la Banque Mondiale, le FMI et l’OMC sont concurrencés par les aides venant de Chine (vous voyez, en passant, pourquoi la Chine est dans le collimateur? Elle fourre un peu trop son nez dans les affaires des maîtres du monde auto-proclamés et peut offrir aujourd’hui une alternative à leurs noirs desseins).

La fin de l’hégémonie des multinationales prédatrices et génératrices de misère et de mort?

On l’espère très fort.

Voici la traduction d’un article de Walden Bello, Manufacturing a Food Crisis
Publié le 2 juin 2008 dans The Nation à lire sur Des bassines et du zèle : http://blog.emceebeulogue.fr/post/2008/06/03/Passons-a-la-souverainete-alimentaire-la-tout-de-suite


02/06/2008

Une étude à échelle mondiale révèle la colère grandissante face aux inégalités sociales

L’accumulation sans précédent des richesses par une petite minorité financière dans un contexte de baisse des revenus réels pour la grande majorité de la population mondiale engendre une augmentation du mécontentement et de la colère.

C’est l’enseignement à tirer d’un sondage conduit en Europe, en Asie et aux Etats-Unis par l’institut Harris et commandité par le Financial Times de Londres.

Dans un commentaire, publié lundi dernier, des résultats du sondage, le Financial Times écrivait : « Les inégalités de revenus se sont révélées comme des questions politiques hautement polémiques dans de nombreux pays au moment où la dernière vague de mondialisation a engendré une « superclasse » de riches. »
[...]
Dans le même ordre d’idée, la semaine dernière, le Financial Times a publié un article de mise en garde de David Rothkopf, auteur de Superclass : The Global Power Elite and the World They are Marking (La superclasse: la puissante élite mondiale et le monde qu’elle façonne) et ancien sous-secrétaire adjoint au Commerce international au sein de l’administration Clinton.

Rothkopf écrit : « La crise du crédit amplifie la réaction brutale naissante contre les abus des grandes entreprises. Les élites se font des milliards sur les marchés, que ceux-ci soient à la hausse ou à la baisse, avec le soutien du gouvernement alors que monsieur Tout-le-monde perd sa maison et se retrouve à la rue. Il y a 30 ans, les dirigeants des multinationales gagnaient 35 fois plus qu’un employé moyen, maintenant ils gagnent plus de 350 fois plus. La crise a mis en évidence les iniquités indécentes dans ce domaine. – les 1100 personnes les plus riches du monde ont presque deux fois plus de biens que l’ensemble des 2,5 milliards de personnes les plus pauvres. »

Rothkopf conclut son article par une mise en garde : l’oligarchie financière doit sauver sa peau en réfrénant ses excès. « En reconnaissant qu’il y a un intérêt général auquel elle doit répondre, la superclasse financière peut échapper au sort des élites du passé, » écrit-il. « Pour réussir à le faire, elle doit éviter de donner ses explications arrogantes, du type « c’est le marché qui décide » pour expliquer les inégalités qu’elle a contribué à favoriser. »…

A lire sur mondialisation.ca : http://www.mondialisation.ca/


19/03/2008

La face cachée du « success story » indien

Classé dans : désintoxicant, nord/sud, précarités, écologie @ 10:08

Cent cinquante mille fermiers se sont suicidés en Inde de 1997 à 2005, soit un défilé de deux victimes à l’heure sur l’autel de la globalisation.

Semences, engrais, pesticides, pétrole, électricité : les coûts agricoles ont bondi de 300 % depuis les années 90. Les revenus, eux, ont chuté sous les coups du dumping occidental.
Des paysans victimes de la mondialisation

La moitié des 89 millions de foyers paysans s’en trouve surendettée. Devant l’hydre de la saisie, nombre de fermiers préfèrent boire ces pesticides qu’ils n’ont plus les moyens d’épandre. Leurs terres vont ensuite consolider les Zones économiques spéciales (SEZ) réservées à l’agriculture industrielle…

Lire la suite sur L’Aut’Journal http://www.lautjournal.info/default.aspx?page=3&NewsId=598


13/03/2008

j’accepte…

Classé dans : consommation, désintoxicant, nord/sud, politics, écologie @ 18:17

Le système mis en place dans notre monde libre repose sur l’accord tacite d’une sorte de contrat passé avec chacun d’entre nous dont voici, dans les grandes lignes, le contenu.

Voici le contrat que vous signez par tacite reconduction chaque matin en vous réveillant simplement et ne faisant rien.

sur Dailymotion:
http://www.dailymotion.com/video/x1zg25_lecontrat_politics

Posté par Michel.


12/02/2008

Cobayes humains – Le grand secret des essais pharmaceutiques

Classé dans : désintoxicant, nord/sud, santé @ 10:24

Dans un langage clair illustré par de nombreux exemples bien documentés, Sonia Shah nous confronte avec passion aux défis éthiques que présentent les essais pharmaceutiques aujourd’hui.

Alors que la médecine occidentale repose sur l’expé­rimentation humaine depuis ses origines, il est de plus en plus difficile de trouver des personnes acceptant de subir des essais validant une quantité toujours croissante de nouveaux médicaments. Les pays en développement fournissent un contingent de personnes malades et peu soignées qui peuvent être « utilisées » pour prouver l’efficacité des nouveaux traitements. Si ces personnes sont pauvres et peu informées, elles sont d’autant plus susceptibles de participer aux essais, motivées parfois par un simple repas. Ainsi, les sociétés occidentales instrumentalisent la pauvreté et la maladie des pays en voie de développement.

Sonia Shah montre combien les acteurs de ce terrible dilemme éthique peuvent avoir des intérêts contradictoires. Qu’il s’agisse de nous-mêmes, des chercheurs, des médecins, des sociétés pharmaceutiques, des instances de régulation ou même des populations qui servent de cobayes. Elle explique que l’industrie pharmaceutique, à but lucratif, n’a jamais été soumise à un cadre législatif l’incitant véritablement à produire les médicaments les plus utiles aux plus bas prix. En reprenant les arguments qui minimisent l’ampleur des problèmes éthiques de cette confrontation entre santé, profit, science, régulation et mondialisation, Sonia Shah expose les dénis et les justifications de ceux qui profitent le plus d’un tel système. En plus de résister à la tentation de donner priorité au profit plutôt qu’à la santé, l’industrie pharmaceutique doit maintenant résister à la tentation d’étouffer un problème qui la dépasse pourtant.


Cobayes humains – Le grand secret des essais pharmaceutiques

Par Sonia Shah (préface de John Le Carré)
Demopolis (347 p., 24 euros)

sur le site Alternatives Internationales : http://alternatives-internationales.fr/

Merci à Yves Blanc qui dans son émission la planète bleue présente ce livre comme rare et urgent.


13/12/2007

Les émeutes sont un mode d’entrée en politique

Classé dans : désintoxicant, exclusions, nord/sud @ 18:39

« En 2005, la déclaration de Nicolas Sarkozy sur les « racailles » a été un facteur d’unité entre des villes et des cités » souligne Fabien Jobard, sociologue, chercheur au CNRS, qui revient sur les événements de Villiers-le-Bel et les relations entre les jeunes et la police.
«Le fait que la police soit systématiquement prise à partie dans les conflits qui concernent la jeunesse dans les villes les plus pauvres est une spécificité française», souligne-t-il. «En France, il est toujours extrêmement difficile de faire la preuve d’une violence policière.»

lire l’interview de Fabien Jobard sur le Contre journal : http://contrejournal.blogs.liberation.fr/mon_weblog/2007/12/bla-bla.html

Posté par Robin.


26/11/2007

Le Sahara générateur d’électricité ?

Classé dans : désintoxicant, nord/sud, écologie @ 23:21

Oubliez les réacteurs nucléaires en Lybie : l’avenir de l’énergie dans les pays du sud de la Méditerranée n’est pas l’atome, mais le soleil. Un groupe d’ingénieurs allemands en a convaincu le gouvernement de Berlin et des partenaires du pourtour de la mer.
Leurs arguments progressent aussi à Bruxelles, où deux parlementaires européens, Rebecca Harms et Anders Wikjman, organisent un colloque le 28 novembre sur un des projets technologiques les plus ambitieux de l’époque.

L’idée est forte et simple : l’énergie solaire illuminant le Sahara est très abondante. Si l’on pouvait en récupérer une fraction, celle-ci couvrirait une part notable des besoins en énergie des pays méditerranéens, mais aussi de l’Europe. Or les technologies solaires ont suffisamment progressé pour que cette perspective devienne réaliste.

Sur le papier, le raisonnement est imparable : Les déserts chauds couvrent environ 36 millions de km2 sur les 149 millions de km2 de terres émergées de la planète, explique le physicien Gerhard Knies, inspirateur du projet TREC (Trans-Mediterranean Revewable Energy Cooperation). L’énergie solaire frappant chaque année 1 km2 de désert est en moyenne de 2,2 térawattheures (TWh), soit 80 millions de TWh par an. Cela représente une quantité d’énergie si considérable que 1% de la surface des déserts suffirait pour produire l’électricité nécessaire à l’ensemble de l’humanité. Dès lors, il devrait être possible, en multipliant les centrales solaires dans le désert, d’alimenter les pays riverains. Voire les pays européens…

Lire en entier l’article du Monde du 18 novembre 2007, diffusé par Planète Urgence : http://www.infosdelaplanete.org/3132/le-sahara-generateur-d-electricite.html


09/11/2007

Fiche Pas Mon Pote ! Non à la statistique ethnique !

Classé dans : désintoxicant, nord/sud, paix, politics, écologie @ 13:42

En adoptant la loi relative à l’immigration, l’intégration, l’asile, le parlement a modifié la loi Informatique et Liberté en autorisant la collecte de «statistiques ethniques » dans le cadre d’« études sur la mesure de la diversité des origines des personnes, de la discrimination et de l’intégration ». Dès 2008, une grande enquête publique, portant sur les revenus, le niveau d’étude, etc… prévoit de demander à 24 000 personnes de répondre à des questions comme « De quelle origine vous diriez-vous ? », «et de quelle couleur de peau vous diriez-vous ? » et « Avez-vous une religion ? Si oui, laquelle ? » etc..

Signez l’appel sur http://www.fichepasmonpote.com/


24/10/2007

quand l’Afrique s’éveillera…

Classé dans : désintoxicant, nord/sud @ 09:47

© OLIVIER FÖLLMI / RAPHO / EYEDEA

Au-delà du slogan

Ressources minières et énergétiques, impacts du réchauffement de la planète, flux migratoires… l’Afrique est aujourd’hui au coeur d’enjeux stratégiques mondiaux. Impossible donc d’éluder la question de son développement. En dépit d’une situation sanitaire trop souvent dramatique, il y a des raisons – et un devoir – d’espérer. À condition toutefois de chasser idées reçues et messages simplistes en tous genres. L’Afrique subsaharienne, terrain d’étude de cette exposition, n’est pas un sous-continent archaïque, figé sous le poids des traditions et rétif à la notion de progrès. Sans se calquer sur le modèle occidental, elle connaît des transformations importantes dans tous les secteurs de la société. Bien sûr, ses 48 États ne sont pas exposés aux mêmes urgences et tous n’avancent pas au même rythme. Il n’empêche, des questions communes se posent, qui interpellent géographes, économistes, agronomes, spécialistes de santé publique, hydrologues, climatologues… Par exemple, quelles avancées récentes peuvent permettre de conduire les sociétés africaines sur la voie du développement ? Et quels sont les freins à lever pour y parvenir ? Sans verser dans un optimisme hors de propos sur le rôle de la science et de la technologie, l’ambition de cette exposition est au contraire de dresser un état des lieux lucide sur les succès et échecs rencontrés en Afrique en matière de développement. Et d’esquisser des pistes pour l’avenir… non dénuées d’espoir.

lire le dossier en quatre parties : le défi alimentaire, un continent potentiellement si riche !, le droit à la santé pour tous, demain, quelles sociétés africaines ?
sur le site de la cité des sciences : http://www.cite-sciences.fr/francais/ala_cite/science_actualites/


10/10/2007

Max Havelaar ou les ambiguïtés du commerce équitable

Leader mondial du commerce équitable, Max Havelaar prétend répondre à une demande de consommation « différente » placée sous le signe de la solidarité entre consommateurs du Nord et petits producteurs du Sud. Toutefois, l’entreprise semble effectuer un tournant « pragmatique » en se liant à de grands groupes très éloignés de ses préoccupations d’origine. Il n’est pas certain que les producteurs et les citoyens s’y retrouvent.

Par Christian Jacquiau.
sur Le Monde diplomatique : http://www.monde-diplomatique.fr/2007/09/JACQUIAU/15101


09/06/2007

John Perkins: economic hitman et changeur de forme

Classé dans : désintoxicant, nord/sud, politics @ 11:29

On connaît le caméléon et le phasme, capables de modifier leur apparence pour se fondre dans l’environnement. On connaît le mythe du loup-garou, cet homme qui se change en monstre lupin. On connaît l’existence d’espions, ces humains au service d’une cause nationale actionnaire qui travaillent dans l’ombre, utilisent de fausses identités, trompent les gens et assassinent les opposants.

Mais avons-nous déjà vu un espion changeur de forme, non pas au cinéma ou dans la littérature, mais dans la réalité ?

Et bien il existe : il s’appelle John Perkins, il est l’auteur des « Confessions of an Economic Hitman » (confessions d’un homme de main de l’économie) dans lequel il révèle la stratégie de la NSA, la très secrète agence de « renseignement » des Etats-Unis, pour étendre l’Empire Américain à l’ensemble de la planète par le biais non pas militaire mais économique.

En substance, il s’agit d’identifier des pays riches en ressources convoitées par les grandes industries, de leur octroyer par l’intermédiaire de la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International des prêts d’un montant largement supérieur à leur capacité de remboursement, d’utiliser ces prêts pour financer des projets de « restructuration » et de « développement », opérés par des compagnies Américaines sur les fonds prêtés et qui bénéficient à la frange supérieure de la société du pays, disqualifiant les pauvres qui n’ont pas même l’instruction nécessaire pour travailler dans les nouvelles infrastructures, pour enfin imposer aux dirigeants de ces pays un paiement en nature sur leurs ressources.

L’ignominie de cette manoeuvre n’a rien de surprenant pour qui s’intéresse à l’histoire contemporaine et ne reste pas dans le déni de la réalité sous un prétexte faussement moral ou une idiotie patriotique quelconques. Non, ce qui est étrange, c’est le personnage lui-même, l’économiste recruté par la NSA à la fin de ses études à Boston, « conseillé » d’intégrer les Peace Corps en Equateur, où les indigènes lançaient une offensive contre Texaco, puis « conseillé » d’intégrer une compagnie de consulting « Charles T. Main » pour laquelle il a effectué des missions partout dans le monde sauf en Europe.

Ce qui est étrange, c’est que le même homme, fort de cette vision effrayante, lucide sur l’Etat du monde et son fonctionnement loin des médias et des propagandes « démocratiques », opère une organisation appelée Dream Change, pour laquelle le changement de forme (shapeshifting) n’est pas un mythe mais une réalité.

Chaque être humain qui a pris le soin de consacrer à soi une attention particulière sait, même s’il ne peut le prouver, qu’il peut influencer l’évolution de son corps : guérir d’une maladie, améliorer sa santé, etc. Ce n’est pas tant les idées avancées par cet homme qui me sonnent un grelot dans la tête, mais leur intensité et leur mélange.

Comment un homme peut-il participer à la fois à une vaste tromperie visant à établir un Empire mondial, et à un effort pour l’éveil des consciences ? S’agit-il d’une démarche de déculpabilisation ou bien une nouvelle tromperie pour attirer à lui les forces vives de la résistance à l’Empire qu’il décrit si bien, avec force détails et une cohérence implacable ? Dans quelle mesure cette Empire existe-t-il réellement : sa description fait-elle partie d’une campagne de désinformation visant à le rendre plus puissant qu’il n’est réellement aux yeux du public ?

Il ne faut pas être sorcier ni shaman pour se rendre compte de l’exactitude historique des faits qu’il dénonce. Pourtant, a posteriori, tout fait historique peut trouver un nombre indéfini de justification ; toute spéculation sur des événements historiques par définition secrets ne peut qu’être le fruit d’une imagination. Ecrire l’histoire pour en donner la forme qu’on veut n’est pas une stratégie inédite ni isolée dans l’histoire de l’humanité.
Par exemple, l’histoire des « Protocoles des Sages de Sion », ouvrage prétendûment écrit en 1905 et couvrant les minutes d’une conférence tenue en Suisse par une soit-disante organisation internationale de Juifs visant à rien moins que la conquête du monde, ouvrage qui a fait le tour de l’Europe pendant toute la première moitié du XXè siècle et alimenté l’antisémitisme, imprimé en masse par l’Allemagne Nazie, importé aux USA par Henry Ford, plus diffusé à l’époque que la Bible, ce livre sulfureux était en fait la fabrication des services secrets du Tsar Nicolas II, eux-mêmes inspirés d’un pamphlet Français contre le régime de Napoléon III. Et jusqu’aux premiers Codes, tel celui du roi Babylonien Hammurabi qu’il prétendait révélé par les dieux Anu et Bel, ont été des mystifications. Le mensonge fait partie intégrante de l’histoire humaine, et l’actualité n’est pas en reste : Vladimir Putin ne se déclarait-il pas récemment « le dernier démocrate au monde », ajoutant sans vergogne :
« depuis la mort de Gandhi, je n’ai plus personne à qui parler » ?

Les questions posées plus haut restent en suspens et je vous interroge comme je m’interroge.

John Perkins: http://www.johnperkins.org/
Dream Change : http://www.dreamchange.org/
ITV Amy Goodman : http://www.democracynow.org/article.pl?sid=07/06/05/149254

Les Protocoles : http://fr.wikipedia.org/wiki/Protocoles_des_Sages_de_Sion
Le Dialogue… : http://fr.wikisource.org/wiki/Dialogue_aux_enfers_entre_Machiavel_et_Montesquieu
(notice): http://fr.wikipedia.org/wiki/Dialogue_aux_enfers_entre_Machiavel_et_Montesquieu
Code d’Hammurabi : http://fr.wikipedia.org/wiki/Code_d’Hammurabi

==
par hk.


08/06/2007

Worldmapper: le monde comme on ne l’a jamais vu

Classé dans : altermondialistes, désintoxicant, nord/sud @ 17:03

Redessiner le globe en fonction de multiples statistiques: c’est le projet -bluffant- de l’université de Sheffield. Le monde des flux de conteneurs n’est pas le même que celui des victimes du Sida ou des réfugiés de guerre. Une réalité qui saute aux yeux dans les 366 cartes proposées par Worldmapper. On comprend mieux l’évolution du monde depuis ses origines -certaines cartes remontent aux « statistiques » de l’an 1, ou du moins de ce qui s’en approche…
Globalement, on sait évidemment que les riches sont au Nord et les pauvres au Sud, mais les quinze dernières années ont apporté des correctifs à cet axiome du XXe siècle. Et toutes les cartes font apparaître une Afrique sub-saharienne grande perdante des dernières décennies, victime des guerres, des maladies, du sous-développement et de la destruction de ses richesses naturelles. Un constat déprimant qui se confirme au fil des cartes, avec une Afrique maigrichonne lorsqu’il s’agit de développement, et hypertrophiée dès qu’il s’agit de catastrophes. Le mapping ne refait pas le monde, il le montre tel qu’il est réellement. Bonne balade dans le monde réel vu par les Worldmappers

wordmapper

Représentation des pays de destination des émigrés (SASI Group et Mark Newman).

le site de worldmapper : http://www.worldmapper.org/

lire la suite de l’article en français sur Rue89 : http://rue89.com/2007/06/02/cartes-monde-worldmapper

posté par frédéric.


28/04/2007

Mettez du sang dans votre moteur ! La tragédie des nécro-carburants

Classé dans : désintoxicant, nord/sud, écologie @ 11:22

Et si on proposait un moratoire sur les carburants végétaux!
Les carburants végétaux ne sont pas bios: ils sont issus de plantes cultivées avec toute l’artillerie lourde des intrants de l’agro-chimie et des pesticides. Les termes « biodiesel » , « bioéthanol » et « biocarburants » sont passés en un temps record dans le langage commun, suite à un énorme matraquage publicitaire et médiatique. Ces carburants végétaux sont obtenus grâce à des processus d’extraction industrielle très complexes. Le terme « bio » signifie « vie ». On voit difficilement ce qui permettrait à ces carburants végétaux de mériter le préfixe bio. Parle-t-on de bioblé, ou de biotomate ou de biomaïs?

Nous sommes là au coeur d’une gigantesque arnaque sémantique. C’est bien plutôt de « nécrocarburants » , de « nécroéthanol » et de « nécrodiesel » qu’il faudrait parler. Nécro signifie mort et ce préfixe seul peut qualifier les aspects techniques, écologiques et humains de cette sinistre farce.

Les carburants végétaux ne sont pas verts, ils seraient même plutôt rouges, de la couleur du sang. Ils vont accroître l’immense tragédie de la sous-nutrition, de la mort de faim, de la misère sociale, du déplacement des populations, de la déforestation, de l’érosion des sols, de la désertification, de la pénurie en eau, etc.

Les grands groupes pétroliers qui se sont alliés aux grands groupes de l’agro-alimentaire et aux grand groupes de l’agro-chimie et aux grands groupes semenciers pour lancer cette farce grotesque tentent de tranquilliser le citoyen en prétendant que les carburants végétaux ne représentent aucune « concurrence pour les filières alimentaires »…

lire l’article de Dominique Guillet sur le site de l’association kokopelli : http://www.kokopelli.asso.fr/actu/new_news.cgi?id_news=90
Guillet


15/03/2007

un nouveau médicament contre le paludisme non breveté donc à un prix très bas.

Classé dans : désintoxicant, nord/sud, santé @ 15:49

Le groupe pharmaceutique Sanofi-Aventis et la fondation DNDi (Drugs for Neglected Deseases initiative) lance l’ASAQ un nouveau médicament contre le paludisme. Non breveté, ce qui permet un prix très bas, il sera accessible aux populations les plus pauvres.Les principaux contributeurs ont été Médecins sans frontières, l’Institut Pasteur, l’Union Européenne, l’Agence française de développement et d’autres financeurs publics.

Autrement dit, il semblerait qu’un large consensus au sein du monde occidental se soit mobilisé pour une cause humanitaire essentielle, la lutte contre la malaria.
Le geste est d’autant plus appréciable que la maladie ne sévit pas dans nos contrées mais sur les continents les plus pauvres, là où les conditions sanitaires ne permettent pas de se protéger.
[...]
Non pas que les firmes pharmaceutiques soient devenues philanthropes, elles sont avant tout des entreprises, des multinationales soucieuses de vendre leurs produits, de ce côté-là, il faudrait être bien naïf pour leur attribuer des sentiments humanitaires.

Non, ce qui a changé, c’est le poids du peuple occidental.
Toutes nos voix.
Tous nos écrits
Toutes nos pétitions.
Les mouvements altermondialistes.
Les manifestations.
Les blogs.
Tout ce qui bouge
Remue, pense aux autres.

Et finalement, ça nous donne un sacré pouvoir.
Celui de perfectionner le monde.

Il faut y croire, ne plus courber le front devant ceux qui s’imaginent contrôler la planète.

lire l’article entier sur Célestissima : http://celestissima.blog.20minutes.fr/archive/2007/03/03/une-bonne-nouvelle.html


14/03/2007

Les biocarburants sont en réalité une vraie catastrophe écologique et sociale!

Classé dans : désintoxicant, nord/sud, précarités, écologie, énergies @ 20:23

Cette année Villepin a surpris tout le monde en annonçant en ouverture du salon de l’auto la mise en place de 500 pompes distribuant de l’éthanol. (Betapolitique)
Le salon international de l’agriculture avait pour thème « L’agriculture fournisseur de nouvelles énergies ». Une idée des producteurs de colza et de tournesol mais aussi du lobby des betteraviers et des céréaliers, qui comptent bien se sucrer avec le pétrole vert. (Le Canard Enchaîné du 7 mars 2007)

… Le problème c’est la terre. Elle est un peu flemmarde la terre et les rendements ne sont pas énormes. Pour produire le précieux liquide il en faut des champs de betterave. Les chercheurs de l’INRA se sont penchés sur le problème, ils ont effectué des calculs savants et sont arrivés à un résultat décevant : 79 hectolitres pour un hectare. Et c’est encore pire pour le blé, trois fois moins ! Et ce n’est pas fini, pour produire l’éthanol, il faut du pétrole, pour faire marcher le tracteur, pour triturer la betterave, pour chauffer l’alambic, etc. Selon les calculs d’un groupe international il faut une unité d’énergie pour en produire 1,28.
[...]
Un autre problème important tient à la concurrence entre les productions alimentaires et les productions énergétiques. L’INRA a calculé que les objectifs de production d’agro-carburants européens pouvaient provoquer avant 2010 une compétition entre alimentation et culture énergétiques. C’est d’ailleurs ce à quoi on assiste au Mexique où la population ne peut plus se procurer le maïs à bon marché qui forme la base de son alimentation. Les USA utilisent massivement le maïs pour produire de l’éthanol, ce qui fait grimper les prix de façon démesurée. L’ingrédient principal de la tortilla mexicaine a donc augmenté de près de 40% à 100% en deux mois ce qui a provoqué des manifestations monstres à Mexico fin janvier…
à lire sur Betapolitique Les agrocarburants : le miroir aux alouettes

Il est donc évident que cette solution n’est pas la bonne, ni pour les gens ni pour l’environnement. Pourtant, il s’agit d’une excellente opportunité d’affaires pour de grandes entreprises qui opèrent au plan national et, surtout, pour les transnationales : celles du secteur de production et de commercialisation de produits agricoles pour l’exportation, les industries biotechnologique et chimique (qui augmenteront leurs ventes de matériel transgénique et de fournitures agricoles), l’industrie automobile (qui pourra continuer de se développer sous une couverture « verte »), les nouvelles entreprises apparues sur le sillage des biocarburants et les sociétés pétrolières elles-mêmes, qui sont déjà en train de se joindre à cette nouvelle affaire lucrative.

C’est la raison pour laquelle tant de gouvernements, d’organismes d’aide, d’agences bilatérales ou multilatérales et d’experts internationaux concourent à promouvoir une solution aussi absurde : pour servir les intérêts de ces groupes économiques puissants qui sont ceux qui dictent les politiques mondiales et les tournent à leur profit…
lire l’article sur [RISAL] : Les biocarburants : une grave menace masquée de vert


Comment les riches détruisent la planète

A l’heure où l’espèce humaine se retrouve face à un défi radicalement nouveau, et que, pour la première fois, elle se heurte aux limites de la biosphère et met en danger son avenir, une classe dirigeante prédatrice et cupide fait obstacle au changement de cap qui s’impose urgemment, prétendant que la seule voie imaginable est celle qui pousse à accroître toujours plus la richesse…

Cette emission de Là-bas si j’y suis de Daniel Mermet propose un entretien avec Hervé Kempf autour de son livre « Comment les riches détruisent la planète » paru aux éditions du Seuil à écouter sur la-bas.org : http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1124


10/03/2007

L’empire de la consommation

par Eduardo Galeano. Visions Alternatives, février 2007

La bamboche étourdit et trouble la vue ; cette immense ivresse universelle semble sans limites dans le temps et dans l’espace. Mais la culture de la consommation fait beaucoup de bruit, comme le tambour, parce qu’elle est creuse et quand vient l’heure de vérité, quand cesse le charivari et que s’achève la fête, l’ivrogne se réveille, seul, en compagnie de son ombre et des pots cassés qu’il lui faut payer. L’expansion de la demande butte contre les frontières que lui impose ce même système qui la génère. Le système a besoin de marchés de plus en plus ouverts et de plus en plus vastes comme les poumons ont besoin d’air et, en même temps, le système a besoin de voir se traîner à ras de terre, comme ils se traînent effectivement, les prix des matières premières et de la force de travail humain. Le système parle au nom de tous, c’est à tous qu’il s’adresse, c’est à tous qu’il donne l’ordre impératif de consommer, qu’il communique la fièvre acheteuse, mais pas moyen : presque pour tout le monde, cette aventure commence et se termine sur l’écran du téléviseur. La majorité des gens, qui s’endettent pour avoir des choses, finissent par n’avoir rien d’autre que des dettes qui génèrent de nouvelles dettes et ils finissent par consommer des rêves que parfois ils matérialisent en sombrant dans la délinquance…

lire la suite de la traduction de cet article très interessant sur Le Grand Soir : http://www.legrandsoir.info/article.php3?id_article=4800


05/03/2007

Vos ordinateurs puent la sueur

Elles bossent pour rien et manipulent des produits toxiques. C’est la réalité des ouvrières du village global électronique. Des marques réagissent.
«Derrière les technologies de pointe se cache une réalité d’un autre siècle». Pain pour le prochain (PPP) et Action de carême (AdC) haussent le ton face aux géants de l’informatique. Après enquête dans trois pays asiatiques (Chine, Thaïlande, Philippines), les deux organisations dénoncent: pour des milliers d’ouvrières et d’ouvriers de l’industrie électronique, «l’absence de liberté syndicale, la manipulation de substances toxiques, les horaires extensibles au-delà du supportable et les salaires indignes sont davantage la norme que l’exception». Avec la campagne «High Tech – No Rights?», lancée hier à Genève, PPP et AdC espèrent faire pression sur les principales marques d’ordinateurs vendues en Suisse (Hewlett Packard, Dell, Acer, Apple, Fujitsu Siemens). Et les conduire à adopter des codes de conduite stricts en matière de responsabilité sociale.

sur le courrier :: Un quotidien suisse d’information et d’opinion : http://www.lecourrier.ch/


28/02/2007

Qu’est-ce que la mondialisation ?

Depuis le début des années 1990, la « mondialisation » désigne une nouvelle phase dans l’intégration planétaire des phénomènes économiques, financiers, écologiques et culturels. Un examen attentif montre que ce phénomène n’est ni linéaire ni irréversible.

« Avant,les évènements qui se déroulaient dans le monde n’étaient pas liés entre eux. Depuis, ils sont tous dépendants les uns des autres. » La constatation est banale, hormis le fait que celui qui la formule, Polybe, vivait au IIe siècle avant J.-C. ! La mondialisation, cette création d’un espace mondial interdépendant, n’est donc pas nouvelle. Certains la font même remonter à la diffusion de l’espèce humaine sur la planète…

[...]

Selon l’OCDE, elle recouvre trois étapes :
l’internationalisation, c’est-à-dire le développement des flux d’exportation ;
La transnationalisation, qui est l’essor des flux d’investissement et des implantations à l’étranger ;
La globalisation, avec la mise en place de réseaux mondiaux de production et d’information, notamment les NTIC (nouvelles technologies d’information et de communication).
La mondialisation actuelle, ce « processus géohistorique d’extension progressive du capitalisme à l’échelle planétaire », selon la formule de Laurent Carroué (3), est à la fois une idéologie – le libéralisme –, une monnaie – le dollar –, un outil – le capitalisme –, un système politique – la démocratie –, une langue – l’anglais…

lire l’article de Sylvie Brunel sur : www.scienceshumaines.com


25/02/2007

Ikea, ou qui paie le prix fort pour notre ameublement à bon marché?

La campagne de l’ONG Oxfam-Magasins du monde sur les pratiques sociales et environnementales douteuses du chouchou de la middle-class mondialisée bat son plein. Malgré le gigantesque capital sympathie dont dispose la multinationale jaune et bleue, le livre-enquête Ikea, un modèle à démonter s’est déjà écoulé à plus de 4500 exemplaires en Belgique et en France. Un vrai succès quand on connaît les chiffres de vente moyens de l’édition pour ce genre d’ouvrage.
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un reportage télé de 26 minutes a été réalisé par une journaliste de Canal C (télé régionale namuroise) pour appuyer la campagne d’Oxfam. Adaptation partielle du livre, il pose de front la question franchement taboue que tout le monde ou presque évacue une fois à l’intérieur du temple aseptisé de l’ameublement: Qui paie le prix fort pour notre ameublement à bon marché?.

le film est à voir sur Médiattitudes : http://david-leloup.blogspot.com/2007/02/ikea-le-film.html


20/02/2007

un rapport jette un sérieux doute sur l’efficacité des systèmes de vidéosurveillance

Matériels de qualité inégale, dispositifs très hétéroclites, parfois conçus en dépit du bon sens, coordination quasi inexistante avec les services de police… Un rapport d’octobre 2005 sur la vidéosurveillance urbaine jette un sérieux doute sur l’efficacité des caméras installées un peu partout dans nos villes.
ldh toulon
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Entre 1 et 1,5 milliard d’euros, c’est ce que pèse aujourd’hui le marché de la vidéosurveillance en France, selon le cabinet de consultants Icade Suretis. La vidéosurveillance urbaine ne représente encore qu’une petite part du gâteau (20 %). Mais le créneau est en plein boum.
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Eric Heilmann : Le premier avantage, politique, consiste à montrer qu’« on fait quelque chose ». La vidéosurveillance est souvent conçue comme une « machine à tout faire » : revitaliser un centre-ville ou un quartier ; prévenir des actes délinquants ; aider à identifier un malfaiteur…

Or, le fort discours politique pour mobiliser des moyens se heurte vite à la réalité : l’impact des caméras est faible, voire inexistant, jamais durable, vite contourné et leur exploitation extrêmement coûteuse. Nombre d’études anglaises l’ont démontré. La France cède au mimétisme et à la surenchère
[...]
à lire ainsi que d’autres articles sur le sujet sur le site de la
Section de Toulon de la Ligue des droits de l’Homme [LDH-Toulon]
: http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article1859

on s’en doutait bien que la société de contrôle n’était qu’un fantasme entretenu par la culture de la peur… le loup voyou.


13/02/2007

Pauvreté et inégalités dans le Monde

Classé dans : désintoxicant, nord/sud, précarités @ 19:09

La pauvreté et les inégalités dans le monde sont aujourd’hui absentes du débat présidentiel. Pourtant, la gravité de la situation, l’accentuation du problème et le rôle joué par la France méritent, à tout le moins, d’être rappelés, et probablement discutés.

La pauvreté dans le Monde est massive :

- 2,5 milliards de personnes, soit 40 % de la population mondiale, vivent avec moins de 2 dollars par jour ;
- 1,1 milliard d’entre eux vivent avec moins de 1 dollar par jour.

Les inégalités sont criantes…

lire l’article de Jean-Pierre Hoss sur Betapolitique : http://www.betapolitique.fr/spip.php?article0293


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