antimondialiste

[ louvoyer : naviguer en zigzag à contre vent ]

27/09/2009

L’histoire de ma chaussure, par Muntadhar al-Zaidi

L’homme révolté. Les images du geste de Muntadhar al-Zaidi lançant ses chaussures sur George Bush ont fait le tour du monde. Et sa libération récente a été l’occasion de rappeler la notoriété qu’il a acquise ce jour-là. Mais il convient, au-delà de l’image d’Epinal d’un geste iconoclaste et sympathique, d’entendre le message d’al-Zaidi, tel qu’il l’a donné dès sa libération. Celui d’un homme bouleversé et révolté par les horreurs innombrables qui se sont abattues sur son pays, auxquelles son métier de journaliste le confrontait quotidiennement. Ces chaussures désormais célèbres ont une histoire, nous dit-il. « Savez-vous dans combien de foyers brisés par l’occupation étaient entrées ces chaussures que j’ai lancé ? Combien de fois elles avaient marché sur le sang de victimes innocentes ? » Chaque soir, al-Zaidi, se faisait le serment de venger, à sa façon, toutes les victimes de l’occupation. Et ce jour là, face à Bush, il a tenu parole.

Muntadhar al-Zaidi

Lire le texte de Muntadhar al-Zaidi sur ContreInfo : http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2789


29/07/2009

ça suffit : il est temps de boycotter Israël, par Naomi Klein


Dans cette tribune, publiée le 7 janvier sur le site de l’hebdomadaire états-unienThe Nation, puis dans le quotidien britanniqueThe Guardian, l’activiste canadienne Naomi Klein prend parti en faveur d’un boycott d’Israël, boycott dont la nécessité a été rendue plus pressante par l’offensive militaire israelienne de décembre 2008 à Gaza. Nous publions à la suite de cet appel la réaction de Robert Pollin, co-directeur du Political Economy Research Institute de l’université de Massachusetts, ainsi que la réponse que lui a faite Naomi Klein.

Il est temps. Plus que temps. La meilleure stratégie pour mettre un terme à l’occupation tous les jours plus sanglante d’Israël est que cette occupation devienne la cible d’un mouvement mondial du même ordre que celui qui précipita la fin de l’Apartheid en Afrique du Sud. En juillet 2005, une grande coalition de groupes palestiniens conçut un plan pour mener ce projet à terme. Elle appela tous « les gens de conscience, de toute la planète, à imposer un boycott massif à Israël et à mettre en oeuvre des initiatives de désinvestissement, comme ce fut le cas pour l’Afrique du Sud à l’époque de l’Apartheid». Ainsi naissait la campagne « Boycott, désinvestissement et sanction » BDS…

A lire sur La REVUE internationale des LIVRES et des idées : revuedeslivres.net/articles.php?id=319


23/07/2009

Face aux dérives policières, mobilisons-nous !

Appel lancé par 34 organisations (associations, syndicats, partis politiques, collectifs…) pour dénoncer les dérives policières

Mercredi 8 juillet, alors que des militants et des habitants solidaires d’un quartier montreuillois manifestaient contre l’expulsion d’un squat, la police a fait usage à plusieurs reprises de tirs de flash-ball, blessant cinq personnes, dont un jeune homme qui a perdu un œil, venues soutenir pacifiquement les squatteurs.

Depuis 2005, ce sont pas moins de sept personnes qui ont perdu un œil dans les mêmes conditions, dont cinq pour la seule année 2009. Des syndicats et associations avaient dénoncé en novembre 2007 ces pratiques, alors qu’un lycéen nantais avait été visé à la tête par la police lors d’une manifestation et y avait perdu son œil droit.

La Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS) a plusieurs fois dénoncé l’usage inapproprié de cette arme par la police et la note de service adressée en mai dernier par la Direction centrale de la sécurité publique à ses directeurs départementaux quant à ses règles d’utilisation semble très largement ignorée, voire bafouée…

Lire l’article et voir la liste des organisations sur le site de l’association Mille Babords : www.millebabords.org/spip.php?article11880


Lettre des Yes Men au Festival de cinéma de Jérusalem

Classé dans : altermondialistes, culture, désintoxicant, exclusions, libertés, paix, politics — Mots-clefs : @ 12:06

Nous avons le regret de dire que nous avons pris la difficile décision de retirer notre film, « The Yes Men Fix the World » du Festival de cinéma de Jérusalem, en solidarité avec la Campagne pour le Boycott, le Désinvestissement et les Sanctions [BDS].

Cette décision n’est pas chose facile, car nous nous rendons compte que le festival est opposée à la politique de l’État d’Israël, et nous ne voulons pas pénaliser les progressistes qui déplorent la violence étatique commise en leur nom.

Cette décision n’est pas facile à prendre, car nous nous sentons une forte affinité avec de nombreuses personnes en Israël, partageant avec eux nos racines juives, ainsi que le traumatisme de l’Holocauste, dans lequel nos deux grands-pères sont morts. Andy a vécu à Jérusalem pendant un an il y a longtemps ; il peut encore se débrouiller en hébreu, et il y compte plusieurs amis. Et Mike a toujours voulu garder un lien avec les racines de sa culture.

Mais en dépit de tous ces sentiments, nous ne pouvons pas abandonner notre mission en tant que militants. Dans les années 1980, il y a eu un appel émis par la population de l’Afrique du Sud et destiné aux artistes et à d’autres pour boycotter ce régime, et cela à contribué à en finir avec l’Apartheid.

Aujourd’hui, il y a un appel clair au boycott venant de la société civile palestinienne. Y obéir est notre seul espoir, en tant que cinéastes et militants, à aider à faire pression sur le gouvernement israélien afin qu’il respecte le droit international…

A lire sur le site de l’UJFP (Union Juive Française pour la Paix) : www.ujfp.org/modules/news/article.php?storyid=575

www.theyesmen.org/


15/07/2009

Demain, la paix au Cachemire ?

Classé dans : culture de la peur, désintoxicant, libertés, paix @ 21:54

Les Etats-Unis essaient de contribuer à une solution au conflit qui oppose l’Inde et le Pakistan au Cachemire, scindé en deux depuis 1947. Ils espèrent ainsi obtenir le soutien militaire d’Islamabad dans la guerre en Afghanistan. Si New Delhi refuse toute ingérence, il a néanmoins reçu le chef de la Central Intelligence Agency (CIA) Leon Penetta à la mi-mars 2009. Sur place, dans la partie indienne du Cachemire, les affrontements ont repris le 20 mars. En soixante ans, ce conflit aurait fait plus de soixante mille victimes.


Le soir du 21 février 2009, des milliers de Cachemiris rassemblés dans un sanctuaire soufi, près de Sopore, au nord du Cachemire ; des dizaines d’hommes, tous âges confondus, traînant le long des devantures de magasins et bavardant avec des connaissances et des amis de retour du sanctuaire… L’image pourrait surprendre. Voilà en effet vingt ans que les Cachemiris se hâtent de rentrer chez eux avant la tombée de la nuit par crainte d’être pris en tenailles entre séparatistes et soldats indiens, ou de passer par erreur pour des militants et d’être tués par l’armée. Mais pendant les fêtes religieuses, ils n’hésitent pas à sortir le soir, les combattants étant supposés observer une trêve. Pourtant, ce soir-là, dans le secteur de Bomai un convoi de l’armée indienne passe devant des foules réunies. Il s’arrête. Soudain, des soldats ouvrent le feu sur un groupe de jeunes au bord de la route. Muhammad Amin Tantray et Javid Ahmad Dar sont tués sur le coup…

Lire la suite de l’article de Basharat Peer sur Le Monde diplomatique : www.monde-diplomatique.fr/2009/04/PEER/16973


19/05/2009

Les loups de Haute-Savoie sacrifiés par l’État

Classé dans : au loup, désintoxicant, paix, politics @ 15:06


Dans la nuit du 9 mai une louve a été abattue sur la commune du Petit-Bornand-les-Glières, suite à l’autorisation d’un tir de prélèvement en Haute-Savoie. L’avenir de la meute à laquelle elle appartenait est fortement compromis : elle était probablement la femelle dominante et portait des fœtus de louveteaux. L’Association pour la Protection des Animaux Sauvages (ASPAS) condamne fermement la politique anti-loup relayée par l’État.

Le 18 avril dernier de nombreux anti-loup ont répondu à l’appel à manifestation lancé à Thônes par des syndicats d’exploitants agricoles, des syndicats ovins et caprins et de la fédération départementale des chasseurs. Il n’en aura pas fallu plus pour que l’État cède aux revendications de ces inévitables lobbies. Quelques jours seulement après la manifestation, et après la visite de Nicolas Sarkozy au Plateau des Glières, une autorisation de tir de prélèvement a été délivrée sur ce secteur. Autorisation qui relève plus d’un cadeau aux chasseurs, sous couvert de mesure de protection du pastoralisme, que d’un tir de protection des troupeaux qui ne sont pas encore en estive sur les alpages à cette période de l’année..

En faisant éclater une meute stable régie par le couple dominant le risque d’attaques sur les troupeaux augmente ! Cette décision dénuée de bon sens ne réglera en rien les problèmes d’attaques et ne calmera pas les anti-loup.

Aux conséquences déplorables de ces actes vient s’ajouter le braconnage d’un autre loup en février dernier sur la même commune ! 2 loups tués en à peine 3 mois d’intervalle, sans compter les petits de la louve dominante, l’avenir de la population lupine en Haute-Savoie devient plus qu’inquiétante.

À l’heure du Grenelle de l’Environnement, peut on considérer que l’éradication d’une espèce protégée soit une réponse appropriée ? Cette nouvelle élimination d’un loup en France n’est qu’une preuve de plus du mépris de la biodiversité et de la nature de l’État Français.

Sur le site de ASPAS : www.aspas-nature.org/content/view/328/127/lang,fr/


17/05/2009

La prospérité sans la croissance ? inventer une alternative          

Paradoxe des temps modernes. Les extraordinaires avancées des sciences et des techniques ont permis à l’humanité d’accumuler un savoir faire et une capacité de production à même de satisfaire la plupart de ses besoins, et pourtant cette richesse potentielle, loin de se traduire par l’accomplissement des promesses du progrès, s’accompagne aujourd’hui d’une inégalité toujours accrue, d’une énorme demande sociale non satisfaite, et d’une pression croissante sur les conditions d’existence au nom du sacro saint rendement compétitif. Mais rendement de quoi ? Loin de permettre de libérer l’homme, l’intelligence, les énergies mobilisées, les efforts consentis, englués dans un système devenu inefficace, inadapté et dangereux, conduisent l’humanité à sa perte. Le système économique – dont la structure est un archaïsme hérité des temps obscurs où la rareté dominait – poursuit sa trajectoire aveugle et insoutenable qui nous rapproche inexorablement de l’épuisement des ressources primaires, et de la dévastation de notre planète. « Prosperity Without Growth ? » est un ouvrage (disponible gratuitement en ligne) publié par la Commission du Développement Durable, une agence gouvernementale du Royaume-Uni, qui ose aborder de front cette question brulante. La croissance, telle que nous la pratiquons, est dans l’impasse. Il faut repenser à nouveaux frais nos modèles de développement, et renoncer à la religion du PIB. Cela implique-t-il un retour aux privations ? Nullement. Les études effectuées de par le monde montrent qu’une fois atteint un niveau de revenu situé entre la moitié et les deux-tiers de ce qu’il est aujourd’hui aux USA, le sentiment de bien-être n’augmente plus en relation avec l’accroissement des revenus. Renoncer à la croissance, ce pourrait donc être simplement renoncer au « toujours plus » du consumérisme, à la recherche vaine de la distinction par les colifichets du « je le vaux bien » narcissique. Une telle révolution, non seulement économique mais également culturelle, est possible, nous dit la Commission Britannique, qui indique en s’appuyant sur les travaux de l’économiste canadien Peter Victor que cela permettrait également de travailler moins. Nous publions ci-dessous la note de lecture de cet ouvrage rédigée par Charles Siegel pour Common Dreams, et fournissons le lien de téléchargement.

A lire sur ContreInfo : www.contreinfo.info/article.php3?id_article=2688

Posté par miss XmX.


06/05/2009

Pourquoi une faim galopante au XXIe siècle et comment l’éradiquer ?

Eradiquer la faim, c’est tout à fait possible. Les solutions fondamentales pour atteindre cet objectif vital, passent par une politique de souveraineté alimentaire et une réforme agraire. C’est-à-dire nourrir la population à partir de l’effort des producteurs locaux, tout en limitant les importations et les exportations.

Il faut que la souveraineté alimentaire soit au cœur des décisions politiques des gouvernements. Il faut se baser sur les exploitations agricoles familiales utilisant des techniques destinées à produire des aliments dits « bio » (ou « organiques »). Cela permettra en plus de disposer d’une alimentation de qualité : sans OGM, sans pesticides, sans herbicides, sans engrais chimiques. Mais pour atteindre cet objectif-là, il faut que plus de 3 milliards de paysans puissent accéder à la terre en quantité suffisante et la travailler pour leur compte au lieu d’enrichir les grands propriétaires, les transnationales de l’agrobusiness et les commerçants. Il faut aussi qu’ils disposent, grâce à l’aide publique, des moyens pour cultiver la terre (sans l’épuiser).
Pour ce faire, il faut une réforme agraire, réforme qui manque toujours cruellement, que ce soit au Brésil, en Bolivie, au Paraguay, au Pérou, en Asie ou dans certains pays d’Afrique. Une telle réforme agraire doit organiser la redistribution des terres en interdisant les grandes propriétés terriennes privées et en fournissant un soutien public au travail des agriculteurs.

Il est important de souligner que le FMI et surtout la Banque mondiale ont d’énormes responsabilités dans la crise alimentaire car ils ont recommandé aux gouvernements du Sud de supprimer les silos à grains qui servaient à alimenter le marché intérieur en cas d’insuffisance de l’offre et/ou d’explosion des prix. La Banque mondiale et le FMI ont poussé les gouvernements du Sud à supprimer les organismes de crédit public aux paysans et ont poussé ceux-ci dans les griffes des prêteurs privés (souvent de grands commerçants) ou des banques privées qui pratiquent des taux usuriers. Cela a provoqué l’endettement massif des petits paysans, que ce soit en Inde, au Nicaragua, au Mexique, en Egypte ou dans de nombreux pays d’Afrique subsaharienne. Selon les enquêtes officielles, le surendettement des paysans qui touche les paysans indiens est la cause principale du suicide de 150 000 paysans en Inde au cours des dix dernières années. C’est un pays où précisément la Banque mondiale s’est employée avec succès à convaincre les autorités de supprimer les agences publiques de crédit aux agriculteurs. Et ce n’est pas tout : au cours des 40 dernières années, la Banque mondiale et le FMI ont aussi poussé les pays tropicaux à réduire leur production de blé, de riz ou de maïs pour les remplacer par des cultures d’exportation (cacao, café, thé, bananes, arachide, fleurs…). Enfin, pour parachever leur travail en faveur des grandes sociétés de l’agrobusiness et des grands pays exportateurs de céréales (en commençant par les Etats-Unis, le Canada et l’Europe occidentale), ils ont poussé les gouvernements à ouvrir toutes grandes les frontières aux importations de nourriture qui bénéficient de subventions massives de la part des gouvernements du Nord, ce qui a provoqué la faillite de nombreux producteurs du Sud et une très forte réduction de la production vivrière locale.

En résumé, il est nécessaire de mettre en œuvre la souveraineté alimentaire et la réforme agraire. Il faut abandonner la production des agro-carburants industriels et bannir les subventions publiques à ceux qui les produisent. Il faut également recréer au Sud des stocks publics de réserves d’aliments (en particulier de grains : riz, blé, maïs…), (re)créer des organismes publics de crédit aux agriculteurs et rétablir une régulation des prix des aliments. Il faut garantir que les populations à bas revenu puissent bénéficier de bas prix pour des aliments de qualité. L’Etat doit garantir aux petits producteurs agricoles des prix de vente suffisamment élevés afin de leur permettre d’améliorer nettement leurs conditions de vie. L’Etat doit également développer les services publics dans les milieux ruraux (santé, éducation, communications, culture, « banques » de semences…). Les pouvoirs publics sont parfaitement à même de garantir à la fois des prix subventionnés aux consommateurs d’aliments et des prix de vente suffisamment élevés pour les petits producteurs agricoles afin qu’ils disposent de revenus suffisants…

Lire l’interview de Damien Millet et Eric Toussaint sur CADTM, Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers Monde : www.cadtm.org/spip.php?article4336


05/04/2009

Strasbourg : à force de provocations policières, le feu aux poudres…

Jeudi déjà, une manifestation assez brouillonne s’était conclue par une véritable chasse à l’homme policière. Hier, la pression est encore montée d’un cran entre les forces de l’ordre et les participants au contre-sommet de l’Otan. Après une provocation de trop – le blocage de l’entrée du camp – , de violents affrontements ont eu lieu, opposant manifestants et CRS.

Ils ne faisaient pas le poids, les clowns. Grenades assourdissantes contre gros nez rouges, canons à eau contre perruques multicolores, autant dire souliers de bronze contre pieds d’argile. En clair, les CRS avaient tout loisir de jouer les guerriers, dispersant violemment – après les deux ou trois sommations d’usage – les pitres sympathiques qui leur faisaient face.

Quelques lacrymos, quelques gros pétards policiers destinés à faire autant de bruit que de peur, et zou : cette manifestation qui n’en était pas une, excursion joyeuse d’une trentaine de clowns venus du camp de Ganzau – base arrière des participants au contre-sommet de l’Otan – , était stoppé net en plein quartier du Neuhof, dispersée sans égards, matée sans difficulté. Mais voilà : s’il est facile pour une centaine de robocops policiers de faire étalage de leur puissance face à des nez rouges pacifistes, les mêmes font moins les malins quand les jeunes de la cité prennent le relais. Voire plus du tout, hein…

A lire sur Article11 : www.article11.info/spip/spip.php?article352


04/04/2009

Retour dans l’Otan : tropisme atlantiste et choc des civilisations

Notre président a beau jurer le contraire, se perdre en dénégations virulentes, l’affaire est entendue : la politique étrangère française ne saurait être guidée par d’autres impératifs que la défense contre le « danger islamique ». Un alignement stratégique aux forts relents de « guerre des civilisations » et qui promet de belles croisades en compagnie des autres alliés de la famille occidentale. L’axe du bien peut compter sur nous…

Il s’en défend : « Certains me disent (…) que la France s’engagerait dans une ’guerre des civilisations’, rien que cela, contre les Musulmans. (…) Mensonges ! Mensonges ! Contre- vérités ! On n’informe pas une grande nation démocratique par des mensonges. » Et encore, toujours lors de ce colloque de la Fondation pour la recherche stratégique du 11 mars dernier : « Quant à l’Alliance atlantique, elle ne fait pas la ’guerre des civilisations’« , promet Nicolas Sarkozy, assurant du même élan que « c’est l’OTAN qui défend le peuple afghan contre le retour des Talibans et d’Al Qaïda« .

« Mensonges » ? « Contre-vérités » ? Le président pourra multiplier les dénégations indignées, il ne saurait convaincre. Tant il n’est au fond qu’une réelle motivation à la réintégration de la France au sein du commandement militaire intégré de l’Otan : la peur des enturbannés, la chocotte des basanés, la crainte des musulmans… bref, la conviction que face au « danger islamique », il convient de nous rapprocher au maximum de nos alliés naturels : les occidentaux…

A lire sur Article11 : www.article11.info/spip/spip.php?article349


28/02/2009

Le rebond du Forum social mondial

Classé dans : altermondialistes, désintoxicant, nord/sud, paix, politics @ 12:18

Après une situation difficile du Forum Social Mondial (FSM) en 2006, 2007, 2008, on peut parler véritablement de rebond car cette 9ème édition est un énorme succès à différents niveaux.
Tout d’abord, ce FSM a connu une très forte participation, avec 133 000 personnes enregistrées. On parle même de 140.000. C’est tout à fait considérable et cela fait du FSM à Belém un des forums les plus populaires. Il se situe au même niveau que celui tenu à Mumbai (Bombay) en Inde en janvier 2004 ou celui organisé à Porto Alegre en 2005. Il faut savoir en effet que Belém est une ville excentrée par rapport aux grandes villes brésiliennes comme São Paulo, Rio de Janeiro, Belo Horizonte, Porto Alegre mais aussi par rapport à toute une série de pays d’Amérique latine. Belém est donc difficilement accessible : pour s’y rendre, un billet d’avion coûte cher et, en bus, il faut compter trois jours de route pour venir de Sao Paulo, cinq jours si on vient de Porto Alegre et six jours si on vient de Buenos Aires, Montevideo ou Asunción. Mumbai était beaucoup plus accessible pour les Indiens et Porto alegre pour les Brésiliens, Argentins, Uruguayens et Paraguayens.

De plus, les participants, dans leur très grande majorité, avaient moins de 30 ans. Cette jeunesse était massivement présente lors des différentes activités.

Un autre facteur de réussite lors de ce forum, était la présence très visible et très active des peuples indigènes essentiellement du bassin amazonien et des Andes.

D’autre part, ce qui indique également un rebond, c’est la recherche manifeste, par une grande partie des participants, d’explications de fond en ce qui concerne les différentes facettes de la crise actuelle, recherche combinée à la volonté de se forger une opinion personnelle et à celle de passer à l’action pour mettre en place des alternatives…

Lire l’article en entier sur CADTM : www.cadtm.org/spip.php?article4163


26/02/2009

Le boycott des produits israéliens s’étend en Europe

Classé dans : altermondialistes, consommation, désintoxicant, paix @ 19:19

« Enough. It’s time for a boycott ». L’appel est de l’essayiste canadienne Naomi Klein, dans le quotidien britannique The Guardian. Suite à l’offensive contre Gaza et aux bombardements de sa population, les appels au boycott des produits israéliens se multiplient, de la Scandinavie à l’Irlande. Les multinationales européennes qui comptent des filiales dans les colonies de Cisjordanie sont également visées. Souhaitant ne pas être associées aux violations des droits humains, certaines grandes marques ont déjà plié bagages. En France, ces appels au boycott sont encore embryonnaires.

Jus de fruits Jaffa, légumes Carmel, biscuits apéritifs Beigel, avocats Kedem… Ces produits figurent sur une liste qui circule sur internet. Quel est leur point commun ? Leur code barre débute par 729, celui des produits Made in Israël. Depuis quelques semaines, les appels à boycott de ces produits se succèdent…

A lire sur Basta ! : www.bastamag.net/spip.php?article435


Le keffieh palestinien : tout un symbole

Classé dans : culture, désintoxicant, paix @ 19:19

Récupéré dans les boutiques des grands couturiers occidentaux, l’emblème de la résistance semblait en passe de se transformer en accessoire de mode.

Mais le phénomène concerne aussi le monde arabe. A commencer par la « Palestine historique » (expression que l’on utilise souvent en arabe pour parler de la « Palestine de 48 »), où le keffieh relooké et « tendance » rencontre un franc succès, y compris chez les Israéliens, ce qui n’est pas sans agacer profondément les « habitants historiques » (comprendre, les Palestiniens citoyens israéliens)…

Sur Culture et politique arabes : cpa.hypotheses.org/716


06/02/2009

Secret Défense: Les armées attaquées par un virus informatique

« Depuis deux semaines, les réseaux informatiques du ministère de la Défense sont infectés par un virus qui a immobilisé certains systèmes d’armes », comme les Rafale de la Marine, assure IntelligenceOnline. Cette crise « d’ampleur » pose de « sérieuses questions sur la sécurité des réseaux militaires français », affirme la lettre confidentielle

Le réseau interne de la Marine, Intramar, a été le premier contaminé par le virus Conflicker [Conficker, selon Microsoft], le 12 janvier. Deux jours plus tard, l’état-major a décidé d’isoler Intramar des autres systèmes d’information, mais certains ordinateurs de la base aérienne de Villacoublay et du 8ème régiment de transmissions auraient été infectés. Les 15 et 16 janvier, les Rafale de la Marine « sont restés cloués au sol » faute d’avoir pu « télécharger leurs paramètres de vol ». Ils ont, par la suite, utilisés un autre système…

A lire sur Secret Défense : secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2009/02/les-armes-attaq.html


Exterminez toutes les brutes : Gaza 2009

Classé dans : culture de la peur, désintoxicant, paix @ 14:19

par CHOMSKY Noam

Samedi 27 décembre 2008 la dernière attaque en date est lancée contre les Palestiniens sans défenses. Elle fut minutieusement préparée, depuis plus de 6 mois selon la presse israélienne. Le plan comprend deux aspects, l’un militaire et l’autre de propagande. Il est basé sur les leçons de l’invasion israélienne du Liban en 2006, mal programmée et peu « expliquée » au public. Nous pouvons donc être certains que ce qui a été fait a été intentionnel et programmé.

Ainsi en est-il sûrement du moment de l’agression : un peu avant midi, quand les enfants sortent de l’école et que les foules s’affairent dans les rues de Gaza densément peuplée. Quelques minutes suffiront pour tuer plus de 225 personnes et en blesser 700. Début de bon augure au massacre en masse de civils sans défense, pris au piège dans une petite cage, sans moyen d’en échapper…

A lire sur Le Grand Soir : www.legrandsoir.info/spip.php?article7972


18/01/2009

Ecologie : pour sauver la planète, les petits gestes ne suffisent pas

Sortir du capitalisme pour sauver la planète, c’est dans l’air des deux côtés de l’Atlantique. Mais là où les Américains prennent des précautions de sioux pour ne pas être accusés de communisme, les Français n’ont pas ces pudeurs: ils osent volontiers les mots « utopie », « coopérative » et autres « rapports de classe ».

Deux auteurs, l’un français, l’autre états-unien, représentent ce courant qui a pris une ampleur inattendue avec l’emballement de la crise actuelle. Tous deux théorisent les fondations du nouveau monde nécessaire, qui ferait presque totalement table rase de l’actuel. Encore que l’Américain soit un peu moins radical, question de contexte historique sans doute.

James Gustav Speth, doyen à l’université Yale de la School of Forestry and Environmental Studies, a publié en 2008 « The Bridge at The Edge of The World: capitalism, the environment, and crossing from crisis to sustainability ». Traduction approximative: « Le Pont du bout du monde: le capitalisme, l’environnement, et le passage de la crise vers la durabilité. »

Gus Speth y pose notamment la question suivante:
« Comment expliquer ce paradoxe? La communauté de ceux qui se soucient de l’environnement -à laquelle j’ai appartenu toute ma vie- ne cesse de grandir, de se sophistiquer et d’accroître son influence, elle lève des fonds considérables, et pourtant, les choses vont de pire en pire. »

« Pour sauver la planète, il faut sortir du capitalisme »
Hervé Kempf, dont j’ai déjà évoqué l’ouvrage « Comment les riches détruisent la planète » (2007), publie cette semaine une suite à ce premier opus déjà traduit en quatre langues « Pour sauver la planète, sortez du capitalisme ».

Kempf y reprend des éléments de sa démonstration initiale, et expose sa méthode, analogue à celle de son confrère américain, mais en tournant moins autour du pot:

« Pour sauver la planète, il faut sortir du capitalisme, en reconstruisant une société où l’économie n’est pas reine mais outil, où la coopération l’emporte sur la compétition, où le bien commun prévaut sur le profit. »

A lire sur Rue89 : www.rue89.com/american-ecolo/2009/01/08/ecologie-pour-sauver-la-planete-les-petits-gestes-ne-suffisent-pas

Ecouter aussi l’entretien de Daniel Mermet avec le journaliste Hervé Kempf autour de son dernier ouvrage sur la-bas.org : www.la-bas.org/article.php3?id_article=1594

Keny Arkana : Ordre mondial


Gaza : phosphore blanc, le nouveau napalm ?

Classé dans : culture de la peur, désintoxicant, paix, santé @ 22:30

« Israël utilise des bombes incandescentes contre la population civile de Gaza » dénonce le Centre palestinien pour les droits de l’homme, ONG basée à Ramallah. « Au seizième jour de l’offensive israélienne, au moins une centaine de civils de la région de Khan Younis souffraient de brûlures de la peau, spasmes et sérieuses difficultés respiratoires imputables à ces bombes. Le Centre est en train de mener une enquête sur l’utilisation et les composantes de ces armes létales par la force d’occupation israélienne. »

S’agit-il du phosphore blanc, reconnaissable aux nuages de fumée qu’il provoque et à l’odeur d’ail qu’il dégage? « Oui », assure Raji Sourani, directeur de l’organisation, de passage à Genève pour la session spéciale du Conseil des droits de l’homme sur Gaza. L’utilisation de phosphore blanc contre des civils, dans des zones d’habitation très peuplées, est interdite par le droit international…

Israël est accusé d’utiliser des armes au phosphore blanc sur les civils palestiniens. Le point de vue d’experts sur un agent chimique controversé et la légalité de son utilisation, sur la Tribune de droits humains : www.droitshumains-geneve.info/Gaza-phosphore-blanc-le-nouveau,4021


Gaza sous les bombes : La négation de l’holocauste et le silence de ceux qui savent.


Dans un article du New Statesman, John Pilger, fort de son expérience après les 40 années passées à faire des reportages au Moyen Orient, décrit le « pourquoi » de l’attaque sanglante perpétrée par Israël sur les populations assiégées de Gaza – une attaque qui a peu à voir avec le Hamas et le droit d’Israël à exister.

« Lorsque la vérité est remplacée par le silence » a déclaré le dissident soviétique Yevgeny Yevtushenko, « le silence devient un mensonge« .

Peut-être le silence est-il rompu sur Gaza. Les linges dans lesquels sont enveloppés les enfants assassinés, recouverts de vert, ainsi que les caisses contenant leurs parents disloqués et les cris de douleur et de rage de la population dans ce camp de la mort au bord de la mer, sont largement diffusés sur Al-Jazeera et YouTube, et peuvent même être entraperçus sur la BBC. Mais l’incorrigible poète russe ne parlait pas de ces événements éphémères que nous appelons « informations » ; il demandait pourquoi ceux qui connaissaient le pourquoi n’en ont jamais parlé et, de fait, l’ont nié. Parmi les intellectuels anglo-saxons, cette attitude est particulièrement frappante. Ce sont eux qui détiennent les clés de ces grands entrepôts de la connaissance : ces historiographies et ces archives qui nous amènent au pourquoi des choses…

Sur le grand soir : www.legrandsoir.info/spip.php?article7826


13/11/2008

Nouveau canular des Yes Men : 1 200 000 exemplaires d’une fausse édition du New-York Times distribués

Avant même la passassion des pouvoirs entre l’administration Bush et celle qui doit lui succéder, conduite par Obama, le New-York Times de ce jour annonce la fin de la guerre en Irak… dans une édition datée du 4 juillet 2009.

Ce matin dans la ville de New-York, une équipe de volontaires a distribué une fausse édition du New-York Times, datée du 4 juillet 2009, annonçant la fin de la guerre en Irak.

Les Yes Men, connus pour leurs canulars visant à démasquer les puissants de ce monde, avaient annoncé qu’ils préparaient « quelque chose » pour avant l’élection présidentielle américaine.

Canular dans le canular ou simple contrainte logistique, cela c’est passé cette nuit. Les volontaires pour la distribution ont été ralliés par l’intermédiaire du site http://becausewewantit.org/. Ils ont reçu le courriel suivant :

Ce soir et, particulièrement demain matin (mercredi) une année de travail : des douzaines de collaborateurs impliqués, voici le plan : http://gawker.com/5084164/fake-new-

Des lieux de rendez-vous suivent qui doivent être confirmés par une prochaine alerte.

Le NY Times a, semble t-il bien pris la chose. Il commence en disant que malheureusement la guerre en Irak n’est pas finie ; puis parle de la distribution autour des grandes stations de métro. Le faux journal de 14 pages était si bien fait que les gens n’y ont vu que du feu. Il a été tiré à 1,2 millions d’exemplaires sur 6 presses…

sur HNS-info : www.hns-info.net/spip.php?article16109


05/11/2008

Que fait la police ?

Les policiers s’évertuent à nous convaincre qu’ils exercent un métier difficile. Une tâche pénible. Ils s’appliquent à nous émouvoir en faisant étalage de leurs états d’âme. A la limite, ils nous feraient verser des larmes en tentant de nous faire comprendre qu’ils ne sont pas aimés. Armés, et même surarmés en opération, nos policiers se plaignent d’être agressés, de tomber dans des guets-apens, et ne cessent de comptabiliser leurs collègues blessés en service commandé. Diable Si cette activité leur paraît à ce point dangereuse, qu’ils s’adressent à l’Anpe pour trouver un emploi plus paisible. Bien sûr, le policier nous explique que, par vocation, il a choisi d’assurer l’ordre public. Plus certainement, c’est la perspective du chômage qui a poussé cet homme ou cette femme vers la sécurité de l’emploi. Avec cette certitude de se trouver du bon côté de la barricade sociale, et même considéré comme un excellent serviteur de l’Etat. Etant noté au résultat, il a nécessairement tendance à multiplier les interpellations, à constater des délits, souvent imaginaires -et à se faire détester par ses concitoyens.
Peut-on dire que ce gardien de la paix -c’est toujours l’appellation en vigueur- exerce une profession ? Cela peut se discuter Un bon professionnel, au terme d’un apprentissage sérieux, doit être en mesure de faire état de son savoir-faire. Le policier quant à lui, ne peut se prévaloir que de la qualité de ses coups de matraque Tonfa ou de son habileté à tabasser un “individu”, bien plus que de se souvenir des rares notions de droit acquises au terme d’une année passée à l’école de police. Une certitude : policier, c’est une fonction répressive et, en tout cas, le dernier des métiers…

Bulletin d’information anti-autoritaire – Nouvelle série – numéro 24 – novembre 2008 sur le blog QUE FAIT LA POLICE ? Observatoire des Libertés Publiques : quefaitlapolice.samizdat.net/?p=254


03/11/2008

Gaza Sderot – La vie malgré tout

Classé dans : culture de la peur, désintoxicant, libertés, paix @ 12:18

Gaza (Palestine) et Sderot (Israël) : raconter la vie quotidienne dans ces deux villes, situées de part et d’autre de la frontière israélo-palestinienne. Rendre compte de la réalité telle qu’elle est vécue par les uns et les autres. Malgré la dureté de la vie quotidienne, la menace des attaques aériennes ou des tirs de roquettes, on continue à travailler, s’aimer, rêver. La vie malgré tout.

Retrouvez sur ce site, pendant deux mois, les chroniques vidéos courtes (2mn) de Gaza et Sderot, pour suivre la vie de cinq personnes (hommes, femmes et enfants) de chaque ville. Tous les jours, une vidéo palestinienne, une vidéo israélienne : l’une sans l’autre ne serait qu’une vision partielle de la réalité.

A suivre sur Arte tv : gaza-sderot.arte.tv/


03/10/2008

hezraellah, par Yann Beauvais

Classé dans : culture, désintoxicant, paix, politics @ 19:58

Des propos sur la guerre récente au Liban.
par Yann Beauvais

Sur le site de l’association est-ce une bonne nouvelle : estceunebonnenouvelle.org/eubn/spip.php?article917


25/06/2008

Quelles sont les véritables raisons de l’effondrement des bâtiments du World Trade Center?

J’ai attiré l’attention sur les insuffisances scandaleuses des rapports « finals » financés par le gouvernement américain. J’ai aussi présenté des preuves multiples en faveur d’une hypothèse alternative. En particulier, la théorie officielle manque de reproductibilité en ceci qu’aucun modèle concret ou des bâtiments (avant ou depuis le 11/09/01) n’ont été observés s’effondrant complètement à cause des mécanismes proposés, fondé sur l’incendie. D’autre part, des centaines de bâtiments ont été complètement et symétriquement démolis par l’utilisation d’explosifs placés au préalable. Et les réactions chimiques à hautes températures peuvent expliquer les grandes flaques de métal fondu remarquées, sous les tours et le WTC 7, ainsi que le sulfitage de l’acier de construction.

L’hypothèse de démolition contrôlée ne peut pas être écartée comme une « science de pacotille » parce qu’elle satisfait mieux à la reproductibilité et à la parcimonie des essais. Elle doit être sérieusement (scientifiquement) examinée et débattue.

Un panel véritablement indépendant, interdisciplinaire, international, devrait être formé. Un tel panel considérerait toutes les hypothèses viables, y compris la théorie des explosifs placés avant, guidé non pas par des idées ou des contraintes politisées, mais plutôt par des observations et des calculs, pour arriver à une conclusion scientifique. Si possible, ils interrogeraient, sous serment, les fonctionnaires qui ont approuvé le rapide retrait et la destruction des poutres d’acier et des colonnes du WTC avant qu’elles puissent être correctement analysées.

Aucune des études financées par le gouvernement n’a fourni d’analyse sérieuse sur l’hypothèse de démolition explosive. Jusqu’à ce que les mesures ci-dessus soient prises, l’affaire d’accuser des Musulmans entraînés comme des malades, à l’origine de toutes les destructions du 11/09/2001, est loin d’être irréfutable. Cela ne rime précisément à rien.

Et ce fait devrait représenter une préoccupation considérable pour les Américains. (Ryan, 2004).
Nous devons manifestement découvrir ce qui a vraiment provoquer l’effondrement des gratte-ciel du WTC.

Les implications de ce qui est arrivé le 11/09/2001 dénoncent clairement des partisans politiques. La physique jette la lumière sur le problème que nous ignorons à nos périls quand nous contemplons les guerres qui ont eu lieu et qui peuvent encore être justifiées sur la base de la tragédie du 11/09/2001 et de son interprétation « officielle ».

A cette fin, le NIST (National Institute of Standards and Technology) doit diffuser les 6899 photos et les plus de 300 heures d’enregistrements vidéo acquis la plupart du temps par des partis privés qu’ils admettent détenir (NIST, 2005, p. 81). Les preuves concernant le WTC 7 et son effondrement mystérieux ne doivent pas être dissimulées. En particulier, les photos et les analyses du métal fondu observé dans les sous-sols des deux tours et du WTC7 qui doivent être données immédiatement à la communauté internationale des scientifiques et des ingénieurs. Par conséquent, avec d’autres, je réclame la diffusion de ces dernières et de toutes les données pertinentes pour un examen minutieux par une équipe interdisciplinaire et internationale de chercheurs.

L’hypothèse de démolition par explosifs sera considérée : toutes les options seront envisagées.

lire l’enquête détaillée sur mondialisation.ca : http://www.mondialisation.ca/index.php?context=viewArticle&code=E.+20060921&articleId=3288

Posté par Cyrille.


09/04/2008

Tibet libre!

Classé dans : désintoxicant, liberté d'expression, libertés, paix @ 12:35

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Le drapeau d’un pays qui n’existe plus depuis bientôt 60 ans, le Tibet. Pour une plus grande visibilité de la cause des tibétains n’hésitez pas à télécharger la version haute définition disponible en un click sur l’image et à l’imprimer pour la partager.


13/03/2008

Créer, c’est résister. Résister, c’est créer.

Il y a 62 ans, le Conseil national de la Résistance, dans la clandestinité, a jeté les bases du système social français, que nous voyons, mois après mois, se faire démanteler par la droite. Voici ce qu’en disaient les acteurs de ce temps lointain, mais pourtant si moderne…

L’appel des résistants

Plus que jamais, à ceux et celles qui feront le siècle qui commence, nous voulons dire avec notre affection :  » Créer, c’est résister. Résister, c’est créer « .

sur Dailymotion : http://www.dailymotion.com/video/x1irg4_lappel-des-resistants_events

écouter sur ce sujet l’émission de Daniel Mermet, Là-bas si j’y suis du 14 mars 2008, sur labas.org : http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1395


06/02/2008

Je suis un marxiste en robe bouddhiste

dalai lama
Entre deux rencontres très politiques avec les autorités italiennes, entre deux « enseignements » très bouddhistes devant un stade milanais plein à craquer, le Dalaï Lama nous a accordé une interview en deux parties. C’est un homme chaleureux et jovial, qui ne manque pas une occasion de s’esclaffer. Rien de compassé dans son attitude. Pas de langue de bois, pas de sermon, pas de récrimination, pas même de plainte. Il parle du Tibet, de la Chine, de l’impermanence, des delphiniums, du besoin d’un « autre être humain », d’une « sérénité laïque ». Entretien avec le pape et leader politique le plus cool de la planète.

lire l’interview exclusive sur le nouvel obs : http://tempsreel.nouvelobs.com/


19/11/2007

Photos From French Nuclear Test, 1970

Classé dans : désintoxicant, paix, photographie @ 10:56

These are four scanned pictures of hardcopies I possess of the French nuclear test codenamed Licorne, which was fired on August 24, 1970 . The French army had these pictures taken on site. The pictures were readily available at the time at Tahiti and Moruroa military base, and mine have been quite degraded. I scanned them and tried to restore them.

Voici quatre images scannées à partir de photos que je possède des test nucléaires du nom de code Licorne, effectués le 24 août 1970. L’armée française a pris ces photos sur le site (…). Elles étaient en vente à l’époque dans les bases militaires de Tahiti et Mururoa et les miennes ont été endommagés par le temps. Je les ai scannées et essayé de les restaurer.

yourdailyawesome.com
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sur Your Daily Awesome : http://www.yourdailyawesome.com/2007/11/14/photos-from-french-nuclear-test-1970/


09/11/2007

Fiche Pas Mon Pote ! Non à la statistique ethnique !

Classé dans : désintoxicant, nord/sud, paix, politics, écologie @ 13:42

En adoptant la loi relative à l’immigration, l’intégration, l’asile, le parlement a modifié la loi Informatique et Liberté en autorisant la collecte de «statistiques ethniques » dans le cadre d’« études sur la mesure de la diversité des origines des personnes, de la discrimination et de l’intégration ». Dès 2008, une grande enquête publique, portant sur les revenus, le niveau d’étude, etc… prévoit de demander à 24 000 personnes de répondre à des questions comme « De quelle origine vous diriez-vous ? », «et de quelle couleur de peau vous diriez-vous ? » et « Avez-vous une religion ? Si oui, laquelle ? » etc..

Signez l’appel sur http://www.fichepasmonpote.com/


10/10/2007

le temple Bahâ’i de New Delhi

Classé dans : désintoxicant, paix @ 18:00

temple bahaai

temple

La Foi baha’ie est une religion mondiale dont le but est d’unir tous les peuples du monde dans une cause universelle et une foi commune.

lire l’article de wikipédia sur le Bahaïsme : http://fr.wikipedia.org/wiki/Baha%27i

Nicolas Chorier est spécialisé dans les photos prises depuis un cerf-volant. Une technique originale qui offre un regard étonnant et émouvant sur l’Inde. Découvrez les plus beaux clichés : http://www.linternaute.com/voyager/vol-au-dessus-de-l-inde/en-vol-au-dessus-de-l-inde.shtml


08/09/2007

Les Communaux sont-ils un mouvement?

Traduction des réflexions de David Bollier présentées le 12 juin 2004 à Wizard of OS3: The Future of the Digital Commons, Berlin. Lire la version originale en Anglais: Is the Commons a Movement? ou télécharger la version française en PDF : Les Communaux sont-ils un mouvement?

Note du traducteur : les « Commons » sont traduits sur le site de Creative Commons par « les biens communs ». J’ai préféré à ce terme composite celui qui, sous l’Ancien Régime décrivait les forêts, pâturages et autres lieux gérés en commun par les habitants d’une même localité : communaux.

*

Les communaux sont-ils un mouvement ?

 

Réflexions par David Bollier, The Wizards of OS3: The Future of the Digital Commons, Berlin, Allemagne, 12 juin 2004.

Traduction en Français par Hellekin O. Wolf.

J’aurais voulu effectuer une recherche sur Google cinq ans plus tôt sur le terme « commons ». Elle aurait probablement retourné quelques centaines de liens tout au plus. Aujourd’hui j’ai interrogé Google sur le sujet et environ 6.3 millions de résultats sont apparus. Pour moi cela représente la preuve la plus tangible de l’émergence discrète d’une transformation politique et sociale. Les mouvements du logiciel libre sont peut-être les promoteurs les plus actifs, mâtures et conscients des communaux. Mais en vérité, il y a une dense constellation de groupes qui embrassent l’idée des communaux pour affirmer leurs orientations : les écologistes, les bibliothécaires, les savants, les réformistes des médias et bien d’autres. Je crois que nous sommes à l’aube d’un mouvement pour le bien commun : une assertion chaotique, désordonnée, bottom-up d’une nouvelle vision politique, culturelle et philosophique et du véhicule d’une richesse créative, tant économique que sociale. Ce développement est quelque chose de très nouveau et relativement ancien. Sa nouveauté se constate dans l’immense variété de communaux représentés à cette conférence : logiciel libre, archives ouvertes, Wikipédia, partage de fichiers de proche en proche (peer-to-peer), initiatives de science ouverte, le mouvement d’accès libre aux publications savantes, le logiciel de réseaux sociaux, etc. Ces innovations constituent les communaux digitaux. Pourtant, aussi nouveaux que ces développements puissent être, les communaux ne sont pas tellement neufs. En fait ils sont aussi vieux que l’espèce humaine qui a toujours été ancrée dans des communautés de confiance et de coopération sociales — un fait aujourd’hui confirmé par les biologistes de l’évolution, les neurologues et les généticiens.

 

La véritable aberration dans l’histoire humaine est la vision de l’humanité imposée par l’économie néo-classique d’un homo economicus, qui non-seulement définit les êtres humains uniquement comme individus rationnels, anhistoriques, qui invariablement recherchent la maximisation de leur utilité matérielle au travers de l’échange sur les marchés, mais également affirme que toute la société devrait s’organiser selon ce modèle. C’est une fiction fragile à laquelle le logiciel libre et les autres promoteurs des communaux osent se confronter. Donc, quel est cet embryonnaire mouvement pour le bien commun ? C’est un assemblage éclectique de campagnes pour la protection des créations de la nature et de la société que nous partageons en commun, et qui sont indispensables à notre bien-être et aux générations futures. Les communaux représentent une philosophie proto-politique qui remet en question les dynamiques totalitarisantes du marché. Les valeurs et les comportements rejetés par les économistes orthodoxes comme marginaux ou inconséquents sont accueillis par les communaux comme importants et puissants — non-seulement comme aspirations morales et sociales mais comme outils pratiques et fonctionnels. Les communaux embrassent l’ouverture, la liberté, la coopération sociale, l’éthique communautaire et l’équité sociale. Les politiciens et les économistes ont longtemps cru qu’il n’y avait que deux secteurs pour gouverner les choses et « ajouter de la valeur » — l’Etat et le marché. Les marchés sont vus comme le véhicule du progrès économique tandis que le gouvernement est censé prendre en charge tout le reste. Il devient de plus en plus clair cependant qu’il existe un autre secteur au-moins aussi important pour notre bien-être. Ce secteur est le bien commun (communal, ou communaux – ndt). Les communaux sont un terme générique pour décrire diverses ressources gérées socialement, tout-à-fait comme « le marché » est utilisé pour décrire l’achat et la vente de n’importe quoi depuis les options futures aux ordinateurs jusqu’aux productions intangibles telle la musique. La raison pour laquelle « le bien commun » est un terme tellement utile est qu’il nous aide à ébaucher la caractérisation d’une pathologie, l’enfermement des communaux. Les gouvernements de par le monde conspirent avec, ou acquièscent au pillage des richesses communes par les marchands. Des entreprises prennent des ressources de valeur parmi le spectre commun, la création, les ressources naturelles, les terres publiques, et d’autres et les privatisent. Une fois la valeur marchande extraite de ces ressources, les corporations tendent à rejeter leurs déchets et leurs disruptions sociales (connues principalement sous le nom « d’externalités du marché ») parmi les communaux, et déclarent alors : « c’est votre problème ».

 

Ce processus, plus facilement décrit comme enfermement ou clôture, a un précédent historique en Grande-Bretagne. Les propriétaires terriens décidèrent qu’il pourraient joliment profiter de la saisie d’énormes parcelles de prés communaux, vergers, forêts et autres terres utilisées par les gens ordinaires. Par les clôtures, des ressources qui avaient jusque là été gérées socialement, à travers des règles formelles et informelles, furent privatisées et transformées en marchandises à vendre sur la place du marché. Durant la recherche pour mon livre, Silent Theft, j’ai découvert un poème populaire qui décrit de manière éclatante la véritable signification des clôtures. Il dit :

 

“Ils pendent l’homme et flagellent la femme
Qui dérobent une oie aux communaux.
Mais laissent en liberté le vilain plus conséquent
Qui vole à l’oie les communaux.”

 

 

C’est exactement le problème auquel nous faisons face aujourd’hui. Trop de communaux sont en train d’être convertis en propriété privée et vendus sur les marchés. Non-seulement cela implique que les gens doivent payer pour accéder à des ressources qui autrefois étaient disponibles gratuitement, ou pour presque rien, mais également qu’ils doivent demander la permission pour les utiliser et souvent, doivent payer pour le faire. Les clôtures passent la propriété et le contrôle d’une ressource d’une communauté donnée ou du public en général, à des compagnies privées. Cela, en conséquence, modifie la gestion et le caractère d’une ressource, parce que le marché présente des standards de comptabilité et de transparence fort différents des communaux. Pensez à Enron, Worldcom ou Arthur Andersen. La plupart d’entre nous sont familiers de l’extrême diversité des communaux numériques. Mais il y a, en fait, des douzaines d’autres communaux, chacun émergeant comme par combustion spontanée. Leurs défenseurs incluent : les bibliothécaires, qui tentent de protéger l’accès et la circulation libre du savoir ; les scientifiques, qui essaient de préserver leurs traditions fondatrices d’ouverture, de collaboration et de recherche libre ; les artistes créateurs en musique, au cinéma ou d’autres champs qui réalisent que la créativité culturelle indispensable dépend de l’utilisation de travaux précédents et de la collaboration avec autrui ; les réformateurs des médias qui essaient de réclamer les ondes publiques pour le bien public, que ce soit par le « spectre ouvert commun » ou des enchères ; les peuples indigènes, qui essaient de conserver quelque mesure de souveraineté culturelle en empêchant la Grosse Pharma et autres prédateurs marchands de s’approprier leur savoir traditionnel et leur art ; les communautés d’utilisateurs en ligne, qui souhaitent protéger leur faculté de communiquer entre eux sans les obstructions des transactions marchandes. Je n’ai pas même mentionné les nombreuses organisations communales concernées au premier chef par l’environnement naturel et la justice sociale. Elles incluent : les écologistes qui voient les communaux comme un moyen de combattre la transformation commerciale des ressources naturelles uniques, locales, rares ou simplement belles, en marchandises banales. Les activistes concernés par les OGM, comme un moyen de se battre pour la biodiversité et pour ralentir la privatisation et l’homogénéisation des graînes agricoles. Les activistes anti-globalisation invoquent les communaux pour défendre l’auto-détermination démocratique et la culture locale face aux demandes du capital globalisé. Les opposants à la sur-commercialisation de la culture invoquent les communaux comme une voie pour combattre les intrusions du marketing dans les écoles, les institutions publiques, les sports et tous les coins et recoins de la vie courante. Une question que je continue à poser souvent est : pourquoi les communaux sont-ils tellement évocateurs et puissants pour une telle diversité de groupes de gens ? Et qu’est-ce qui demeure tellement invisible à la culture politique dominante ?

 

J’en suis venu à croire que les communaux sont aussi puissants et évocateurs parce qu’ils permettent aux gens d’exprimer leurs connexions personnelles à une ressource — nature, genre musical, code informatique — d’une manière que le marché ne permet pas. Les gens invoquent les communaux parce qu’ils leurs permettent d’exprimer leur désir de mutualité sociale et de respect humain à une époque où le marché, au nom de la propriété, commet de terribles abus de la nature, de la communauté, de l’intégrité scientifique et de l’éthique sociale. Les communaux donnent aux gens un vocabulaire partagé pour en parler, et pour critiquer les limites de l’idéologie politique néo-libérale. Les communaux ouvrent un nouveau genre de dialogue qui n’est pas seulement politique et polémique dans le meilleur sens, mais humaniste et universel. Les communaux sont moins un manifeste ou une idéologie qu’un prototype flexible pour aborder divers phénomènes qui sont thématiquement proches. Cette lutte pour établir les communaux en tant que réalité sociale est fondamentalement un défi culturel. Il s’agit de développer une nouvelle narration qui peut expliquer nos intérêts outre la culture du marché aussi bien que comment recalibrer l’équilibre entre les marchés et les communaux dans nos vies. Les communaux ne sont pas catégoriquement anti-marchés, mais ils requièrent la domestication des forces du marché pour servir les besoins partagés de la communauté. Ainsi que mon ami Jonathan Rowe l’a présenté, la cosmologie du marché ne voit que le vide jusqu’à ce que la propriété, les contrats et l’argent agitent leur main et proclament « Que des trucs soient ». Les communaux exigent que les communautés sociales et leurs valeurs passent avant tout. Le social est fondateur. C’est une source de création de valeur légitime. Je voudrais insister sur le fait que les communaux ne sont pas un brillant mot en vogue. Ils ont une longue et respectée tradition intellectuelle, comme Charlotte Hess vient de l’expliquer. [Charlotte Hess dirige l'Atelier sur la Théorie Politique et l'Analyse des Politiques à l'université de l'Indiana et est la directrice de la bibliothèque numérique des communaux (Digital Library of the Commons.)] Au sein du monde numérique, les communaux comptent un nombre d’interprètes perspicaces parmi lesquels le professeur Lawrence Lessig de l’université de Stanford, le professeur Yochai Benkler de la Faculté de Droit de Yale, James Boyle de la Faculté de Droit de Duke et Eben Moglen de la Faculté de Droit de Columbia. Ce qui m’intéresse particulièrement dans les communaux est leur aspect pratique, leur valeur stratégique dans les politiques publiques et les luttes politiques. Ils peuvent jouer un rôle de profonde réorganisation similaire à celui qu’a joué le méta-langage de « l’environnement » dans les années 60. « L’environnement », souvenez-vous, était une invention culturelle. L’air, l’eau, la terre et la vie sauvage ont toujours été là, évidemment. Mais ils n’étaient pas conceptualisés d’une manière cohérente et unifiée jusqu’à ce que Rachel Carson et d’autres commencent à populariser l’idée de « l’environnement ». Comme James Boyle l’indiquait dans son article de revue légale, « Environnementalisme pour le réseau« , les observateurs d’oiseaux ne réalisèrent pas qu’il pouvaient avoir quoi que ce soit en commun avec les chasseurs d’oiseaux jusqu’à ce que « l’environnement » les aide à clarifier leurs intérêts partagés pour le protéger. Une fois que l’idée de l’environnement eut pris racine, les gens purent commencer à établir des connexions mentales entre divers phénomènes qui auparavant semblaient déconnectés. Il apparut que la mort des oiseaux correspondait à l’utilisation domestique de produits chimiques ! Des mutations génétiques parmi les humains furent reliées à la pollution industrielle. Et ainsi de suite. Le langage de l’environnement ne nous a pas seulement fourni un thème emblématique, il a aidé à galvaniser un mouvement politique en fournissant une histoire nouvelle et compréhensible. Aujourd’hui nous nous retrouvons face à la même problématique lorsque nous évoquons le contexte plus large autour du logiciel libre, de la culture libre et d’autres ressources menacées par les expansions de l’activité du marché et du contrôle marchand.

 

La discussion courante reste prisonnière des catégories de propriété de la loi du copyright, des brevets et plus généralement du discours marchand. Nous n’avons pas encore de langage bien développé ni de narrations pour établir la valeur de l’échange d’information libre et illimité. Le partage et la transformation créative sont regardés soit comme dénués de valeur, soit comme une forme de piraterie. Je crois que les communaux offrent un vocabulaire utile parce qu’ils nous racontent une nouvelle histoire pour expliquer comment les communautés sociales génèrent leur propre valeur distinctive — valeur économique, sociale et créative en même temps. Quelle révélation ! L’échange marchand n’est pas l’unique source d’activité créatrice de valeur. Les communaux sont au-moins aussi productifs. Pensez à ce que la nature fait pour nous, gratuitement ! Pensez à ce que la communauté du logiciel libre a créé avec Linux et des centaines d’autres programmes, gratuitement ! Nos narrations marchandes ne peuvent toujours pas accéder à ces réalités élémentaires de l’instinct humain et de la vie sociale. C’est pourquoi la loi sur le copyright ne considère de valeur que dans la créativité soumise à la propriété ; le domaine public est vu comme un dépotoir. Les promoteurs immobiliers considèrent les espaces ouverts et sauvages comme des terrains improductifs, manquant de valeur tant que la main magique de la propriété ne leur a pas donné vie.

 

Parler des communaux, donc, revient à insister sur l’existence d’autres sources puissantes de création de valeur. C’est l’histoire du logiciel libre par exemple. C’est aussi l’histoire de la science ouverte, des archives ouvertes, de l’échange de fichiers de proche en proche, et d’autres communaux numériques. Depuis la perspective des communaux, l’on peut avec plus de confiance critiquer les limitations de la loi sur la propriété intellectuelle et l’orthodoxie du marché. Plutôt que de traîter l’usage raisonnable (fair use), la doctrine de première-vente et le domaine public comme un vieux placard à balais poussiéreux et nauséabond dans le grand palais de la loi sur le copyright, on peut avancer une analyse cohérente et pertinente disposant de ses propres termes et d’une puissance évocatrice souverains. Cependant que nous aurons encore à lutter dans les tribunaux et les assemblées législatives avec les réalités de la loi sur le copyright, les communaux nous permettront d’inaugurer une nouvelle discussion ancrée dans notre propre cadre de référence et nos avantageuses catégories. En outre les communaux peuvent nous aider à conférer aux actes les plus banals de partage et de collaboration un sens nouveau. De la même manière que le vocabulaire marchand investit les actes simples d’achat et de vente d’un sens et d’une respectabilité de portée cosmique, les communaux peuvent conférer une signification culturelle renouvelée et une respectabilité aux collaborations créatives et au partage de communautés distinctes. Les communaux non seulement valident les processus réels de l’innovation créatrice, mais encore nous aident à comprendre comment la société civile pourrait se régénérer. La question est plausible de savoir si ce pré-mouvement pourra grandir et devenir robuste. Alors que beaucoup reste à faire, je suis optimiste. L’émergence spontanée et répandue de l’idée des communaux suggère une faim dévorante de l’humain pour explorer des modes inédits de connexion sociale et de collaboration, et pour établir une identité humaine commune à l’ère où les marchés et les Etats-nations cherchent à nous séparer. En tant que mouvement politique, les communaux apportent de nombreux aspects fédérateurs sur la table : ils soulignent le fait que les peuples détiennent certaines ressources et doivent avoir le droit et les mécanismes légaux pour les contrôler. Ils mettent en valeur une large variété de phénomènes qui autrement sont vagues et diffus.

 

Il s’agit d’une vision positive, non pas simplement d’une réaction critique. Elle aide les gens à prendre une position de supériorité morale dans le combat contre les excès du marché. Les mouvements du logiciel libre tiennent un rôle particulier ici parce que leurs communaux sont tellement omniprésents, bien développés et fonctionnels. La liberté fonctionne ! Comme le disait Volker Grassmuck [organisateur de Wizard of OS -- ndt]. Ce message requiert une diffusion plus vaste tant intellectuelle que populaire, particulièrement vers la communauté non-technicienne. Il y a un besoin évident d’un dialogue accru entre les tenants des communaux. Malgré les différences significatives entre les communaux épuisables et les ressources infinies — ceux de la nature et celles de la culture, en gros — les valeurs et les principes communs affectant ces deux types de ressources restent nombreux. J’espère exprimer les divisions entre les différents groupes de communaux à travers un nouveau blog, www.OnTheCommons.org, qui sera bientôt un portail majeur vers les ressources communes. Le besoin se fait également sentir d’une plus intense collaboration entre les universitaires et les activistes et les membres de communaux internautes de manière à développer des critiques intellectuelles plus rigoureuses et empiriques. L’éducation du public et la popularisation de la perspective des communaux sont autant de tâches importantes. Mes collègues à l’institut de Tomales Bay et les Amis des Communaux ont entrepris de telles tâches comme préparer le premier rapport annuel sur l’état des communaux, et publier des posters décrivant la gamme de communaux en cours d’enfermement. Nous prévoyons aussi de développer des inventaires communautaires et des estimations de communaux locaux, pour que chacun réalise combien des communaux précieux — bibliothèques, espaces ouverts, organisations civiques, festivals communautaires — améliorent la vie quotidienne. Essayer de construire une nouvelle politique et une tradition de politiques des communaux — alors même que nous restons empêtrés dans une culture marchande bien établie — risque de nous emmêler dans de nombreux paradoxes intellectuels et confusions. Tout quête de pureté idéologique est vouée à l’échec. S’il y a bien une seule vérité dans un environnement en réseau, c’est que la vérité n’est pas unitaire.

 

C’est pourquoi je crois que tout mouvement de communaux doit afficher un humanisme tolérant et cosmopolite. Nous sommes tous des créatures contradictoires et irrégulières vivant dans une société couramment contradictoire. Le meilleur moyen de transcender les contradictions culturelles de notre temps pourrait bien être de s’ouvrir aux mondes de l’art et de la recherche spirituelle. Ils ont d’importantes choses à dire concernant les communaux parce que les communaux ne sont pas juste une polémique — un message cognitif, intellectuel — mais également un véhicule pour la reconstruction et la réconciliation sociales. C’est du moins ma vision pour un mouvement des communaux. Mais tout mouvement réel dépendra de la volonté de tous à vouloir réclamer notre richesse commune et nous reconnecter ensemble. Une strophe finale du poème populaire Anglais l’exprime joliment :

 

“Ils pendent l’homme et flagellent la femme
Qui dérobent une oie aux communaux.
Et les oies, communément, encore vont nous manquer
Tant que nous ne retournerons pas les y voler.”

 

 

Voilà notre défi : développer le langage et les organisations et les doctrines légales et les institutions pour « retourner voler » ce qui nous a toujours appartenu, mais nous a été aliéné depuis trop longtemps. Merci.

 


26/05/2007

Union européenne. Il faut mettre un terme au commerce des instruments de torture

Classé dans : culture de la peur, désintoxicant, paix @ 11:18

En ces temps où le recours aux traitements et aux peines cruels, inhumains et dégradants(2) demeure courant dans de nombreux pays et où d’aucuns le justifient même au nom de la «guerre contre le terrorisme», les gouvernements de l’Union européenne (UE) se sont engagés à empêcher le commerce de tout matériel pouvant être rangé dans la grande catégorie des «instruments de torture(3)». Mais l’engagement de l’UE n’est pas encore suffisant pour que ce commerce cesse.

[...]

Amnesty International fait campagne depuis de nombreuses années pour mettre fin au commerce des équipements de torture. L’interdiction de la torture et des autres traitements ou peines cruels, inhumains ou dégradants doit s’appliquer en toutes circonstances, y compris lors de conflits(4). Le droit de ne pas être soumis à la torture est absolu au point qu’il ne doit jamais être assorti d’aucune restriction. La torture est inacceptable, quelle que soit la situation. Par conséquent, Amnesty International se réjouit de l’adoption du règlement mais s’inquiète des failles qu’il contient, auxquelles la Commission européenne se doit de remédier, et des insuffisances des moyens législatifs adoptés par les États membres de l’UE pour sa mise en œuvre.

Le rapport analyse plus particulièrement différents types d’équipements dépourvus de toute utilisation autre que d’infliger des tortures ou d’autres mauvais traitements ; ces équipements sont cependant commercialisés, au niveau international, auprès des organes chargés de faire appliquer la loi, et ne sont pas encore interdits par le nouveau règlement.

lire le document sur le site de Amnesty International : http://web.amnesty.org/library/Index/FRAPOL340012007?open&of=FRA-313


23/05/2007

l’APRIL à besoin de vous

Classé dans : culture, désintoxicant, paix, santé @ 11:34

Pionnière du logiciel libre en France, l’APRIL, constituée d’individus, d’entreprises, d’associations et d’organisations, est depuis 1996 un acteur majeur de la démocratisation et de la diffusion du logiciel libre et des standards ouverts auprès du grand public, des professionnels et des institutions dans l’espace francophone. Elle veille aussi, dans l’ère numérique, à sensibiliser l’opinion sur les dangers d’une appropriation exclusive de l’information et du savoir par des intérêts privés.

L’APRIL a pour objectifs de :

* Promouvoir le logiciel libre dans toutes les sphères de la société ;
* Sensibiliser le plus grand nombre aux enjeux des standards ouverts et de l’interopérabilité ;
* Obtenir des décisions politiques, juridiques et réglementaires favorables au développement du logiciel libre et aux biens communs informationnels ;
* Favoriser le partage du savoir et des connaissances.

Votre adhésion fait la différence ! Nous avons besoin de vous !
L’APRIL lance une campagne d’adhésion.


Promouvoir et soutenir le logiciel libre

lire aussi à ce sujet l’article convaincant de Agnès Maillard sur le Monolecte : En April, ne te découvre pas d’un file! http://blog.monolecte.fr/post/2007/05/27/En-April-ne-te-decouvre-pas-dun-file


20/04/2007

Semaine sans télé du 23 au 29 avril 2007

Classé dans : désintoxicant, libertés, paix @ 10:41

http://www.casseursdepub.org


Allez, sors de cette boîte ! Tu y es enfermé en moyenne 3 h 30 par jour. Tu ne vas passer ta vie dans cette prison mentale. Tu vas pas laisser tous ces animateurs débiles t’avilir. La semaine sans télé, c’est l’occasion de briser la glace, de se libérer de cette machine à abrutir. Allez viens, on a une vie à vivre et un monde à transformer.

N’oublions pas que notre premier environnement est notre mental. Si la télévision est polluante à fabriquer, à faire fonctionner, puis polluante comme déchet, elle est d’abord une terrible agression pour notre psychisme. Soir après soir, nous sommes assis durant de longues heures face à elle. Nous sommes hypnotisés par ces images qui scintillent. Ces mêmes images imprègnent nos cerveaux, uniformisent nos existences, nos connaissances, nos goûts, nos désirs. Des animateurs-milliardaires avilissent notre humanité et tirent nos existences vers le bas. Des présentateurs nous bombardent d’informations parcellaires. Notre psychisme est submergé par les assauts de milliers d’images jouant avec notre sensibilité, manipulant notre affect. Des millions de spots publicitaires conditionnent notre inconscient et façonnent l’idéologie dominante de la télévision : celle de la société de consommation. Une idéologie où une fausse jouissance immédiate par la consommation prime sur toute volonté de sens. Une idéologie où l’apparence prime sur la pensée, le jeunisme sur la culture, le déracinement sur la filiation. Par nature, la télévision conduit à la passivité, donc à la soumission. Elle est le média de la communication superficielle, simplificatrice, n’acceptant que les discours binaires. Elle est l’outil de régression des masses dont ont besoin les publicitaires et les industriels pour réduire les êtres humains à l’état de consommateurs. La télévision est une drogue à l’égard de laquelle chacun s’emploie à masquer sa dépendance. Elle nous évite de réfléchir, de nous poser des questions existentielles, de nous retrouver face à nous-mêmes. À force de fuir dans cet écran, nous devenons incapables d’affronter la réalité. À force de bombardements d’images, notre capacité d’attention s’altère, notre imagination s’appauvrit et notre esprit critique s’épuise ; nous avons de plus en plus de mal à nous consacrer aux valeurs essentielles. Avec en moyenne 3 h 30 de télévision par jour et par Français, nous passons désormais plus d’heures à regarder des émissions sur la nature qu’à y vivre, plus de temps à rire des plaisanteries à la télévision qu’à plaisanter nous-mêmes, plus de temps à regarder des scènes simulées de sexualité qu’à faire l’amour. Après une journée de travail et plus de trois heures et demie devant le poste, le temps consacré à la vie sociale, civique ou à la création ne peut être que marginal, sinon inexistant. La critique de la télévision ne peut donc se limiter à son contenu et doit le dépasser pour s’interroger sur le média en tant que tel. Une semaine sans télé, c’est un temps pour créer, construire, apprendre, lire, réfléchir, se rencontrer et retrouver le goût et le parfum de la VIE… Éteignons le poste et la vie commencera.

sur le site des Casseurs de pub : http://www.casseursdepub.org/index.php?menu=cdp


15/04/2007

lamentation walloo by BOOGIE BALAGAN

Classé dans : altermondialistes, culture, désintoxicant, paix @ 11:09

boogie balagan

Imaginez d’abord des voix à la croisée des chemins entre un Julio Iglesias sous “hard tequila” et un joe Strummer shooté à la harissa!
Imaginez ensuite un genre de Jimmy Page triturant sa guitare façon bouzooki!
Ajoutez à cela un pied gauche et des claps !!
Mélangez les langues, anglais, français, arabe, turc, hébreu, espagnol, maldives…
Enregistrez le tout à l’ancienne, pendant 7 jours et vous obtenez une shake-A-shooka sonore : le BOOGIE BALAGAN

Attention, Cette recette rock’n’roll est une arme de paix redoutable!!!
Tic, tac, tic, tac…
boogie balagan

Construit autour du duo Gabri et Azri, Boogie Balagan est à ses débuts un projet de reprises de Muddy Waters. Mais l’envie d’aller plus loin, de fusionner les langues, de zapper librement du groove moyen oriental à l’énergie brute d’un Robert Johnson, les pousse très vite à développer leur concept de rock shooté à la harissa !

Boogie Balagan , duo autoproclamé « PalestIsraelien », transmet un message de paix qui surmonte les barrières physiques, culturelles et linguistiques .
Le message est contenu dans le titre « Lamentation Walloo » : Walloo veut dire « rien du tout » en arabe et le « lamentation wall » c’est le mur des lamentations en Israël .

Du côté des textes, Gabri nous parle, avec une pointe de nostalgie (mais sans se lamenter !) d’une enfance marquée par une amitié israélo-palestinienne que l’on considérerait presque inenvisageable aujourd’hui.
Comme si de nos jours, il ne restait que ce rock à la portée universelle pour lancer des messages d’amour ,de rage, de fête et d’espoir.

Et si on arrêtait de se lamenter ?
Si au contraire on faisait la Hafla, la fiesta, la Shake a Shooka (Ratatouille !)!!?!

et le site officiel de BOOGIE BALAGAN où vous pourrez voir des videos, écouter l’album et voir les dates des concerts : http://www.lamentation-walloo.com/

boogie balagan


11/03/2007

Les messages cachés de l’eau

Classé dans : désintoxicant, paix, santé, écologie @ 12:34

Il se nomme Masaru Emoto. Il est Docteur en médecine alternative et s’est consacré à l’étude de l’eau dans le monde entier, avec davantage l’esprit d’un penseur original qu’un point de vue purement scientifique. Ses recherches finissent par le convaincre que l’eau nous révèle la qualité des pensées qui convergent vers elle. En passant sous la loupe ses cristaux de gel, il a découvert que l’eau de source et l’eau exposée à la vibration de mots bienveillants laissent apparaître des formes brillantes, subtiles et colorées, rappelant les motifs des flocons de neige. Inversement, l’eau polluée et celle qui a été exposée à des pensées négatives produisent des motifs distordus, incomplets, asymétriques et aux couleurs ternes. Les implications de sa recherche entraîne une nouvelle conscience de l’impact positif ou non sur la Terre ainsi que sur notre santé.
[...]
xmx
« J’ai continuellement dit aux gens que la meilleure immunité était l’amour et la gratitude ! Il permet de vaincre le pouvoir de la négativité et de redonner la vitalité au corps. »
[...]
Il ajoute que ses recherches prouvent que nos émotions et nos sentiments ont un effet qui se répercute sur le monde, d’un instant à l’autre. En exprimant tout haut des mots et des images positives, nous contribuons à la création d’un monde qui sera beau. A l’inverse, en émettant des messages destructeurs (insultes, médisance…) nous participons à la destruction de l’univers…

sur Planet Positive : http://www.planetpositive.ch/

Posté par xmx.
La photo de Pascale Chatte-Bourgey est extraite de l’exposition h2o à l’ENILBIO (Poligny – 39) à voir sur le site de la douce xmx : http://l.m.o.free.fr/h2o/


24/01/2007

Câlins gratuits – Free Hugs France

Classé dans : désintoxicant, paix @ 10:06

FREE-HUGS est un concept révolutionnaire qui cherche à briser les barrières de l’individualisme et de l’inhibition d’une simple accolade conviviale.

Venu d’Atlanta et d’Australie, le concept fût diffusé sur le web (You Tube), et créa une déferlante de happenings partout dans le monde.

En Chine, aux Etats-Unis, au Brésil, en Espagne, en Italie, au Royaume-Uni, en Afrique du sud, en Israël… des gens poursuivent la pensée de Free-Hugs, et la diffuse autour d’eux.

Basé sur un message de communication pacifiste, d’échanges, et de solidarité entre les êtres, il applique l’idée simple de diffusion d’ondes positives par des actes spontanés.

Encore peu reconnu en France, de jeunes franciliens cherchent à étendre le message, autours d’happenings présents dès maintenant dans les rues parisiennes.

Des centaines de personnes sont prêtes à changer les choses, et surtout à vous sensibiliser afin de diffuser le souhait de toute une génération.

En quelques mots, n’hésitez plus à aller vers les autres et décidez-vous enfin à partager quelques secondes de chaleur humaine.

Câlins gratuits – Free Hugs France : http://www.calins-gratuits.com/

et le site officiel de FREE HUGS CAMPAIGN : http://www.freehugscampaign.org/


16/10/2006

84% des américains rejettent la version officielle des attentats du 11 septembre

Classé dans : désintoxicant, paix @ 21:30

Seuls 16% semblent croire encore la fable officielle selon un sondage scientifique New York Times / CBS News.
9/11
A la question :  » Est-ce que vous pensez que les membres de l’administration Bush disent la vérité, cachent quelque chose, ou bien mentent la plupart du temps ?  » les sondés ont répondu :

ils disent la vérité : 16%
ils cachent quelque chose : 53%
ils sont menteurs : 28%
pas sûrs : 3%

Le chiffre de 84% reflète d’autres sondages récents sur la même question. Un sondage canadien fait monter le chiffre à 85%. Un autre de CNN à 89%…

lire l’article en anglais sur infowars.com : http://www.infowars.com/articles/sept11/poll_only_16_percent_believe_gov_on_911.htm


Les coûts de la guerre en Irak

Classé dans : désintoxicant, paix @ 18:55




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http://costofwar.com
( sur ce site vous pourrez comparer ces dépenses à celles des bourses d’étude, santé des enfants, éducation publique, logements sociaux etc )



et le coût en vies humaines est une véritable catastrophe :

Une étude de scientifiques américains qui fait état de 650 000 morts provoque une tornade à moins d’un mois des élections aux États-Unis. ( L’Humanité. )

L’étude a été conduite par des médecins de l’université Johns-Hopkins et de l’école de médecine Al-Mustansiriya de Bagdad en collaboration avec le Massachusetts Institute of Technology (MIT) de Boston, suivant une méthode utilisée au Congo, au Kosovo et au Soudan. « Nous sommes, à 95 %, certains que nous avons la bonne estimation », a confirmé l’auteur de l’étude, le Dr Gilbert Burnhan, de l’université Johns-Hopkins à Baltimore, tout en précisant que l’enquête avait été menée en Irak par des professionnels de la santé auprès de 1 849 familles irakiennes de tout le pays, représentant au total 12 801 personnes et que 87 % des familles avaient pu fournir un certificat de décès.

Le taux de mortalité s’élève à 13,3 pour mille habitants par an depuis le début de la guerre, contre 5,5 pour mille auparavant. Une progression effrayante. Les auteurs rappellent dans leur étude que « le conflit irakien est l’un des plus meurtriers du XXIe siècle ».

l’article en entier est là sur agircontrelaguerre : http://agircontrelaguerre.free.fr/article.php3?id_article=523


13/10/2006

Ubuntu: un mot « à la mode », qu’on n’a pas fini d’entendre…

Classé dans : culture, désintoxicant, paix @ 11:19

Debout à la tribune, l’ancien président américain Bill Clinton a demandé aux délégués du parti de se souvenir que la société, la communauté humaine, était « importante à cause d’ubuntu ».

Le mot décrit une vision africaine du monde, et signifie littéralement « je suis parce-que tu es ». Une façon de dire que chaque individu a besoin des autres pour vivre pleinement.

Bill Clinton a poursuivi en donnant sa définition du terme: « on peut être la personne la plus belle, la plus intelligente, la plus riche, la plus puissante du monde, mais si on s’aperçoit qu’on est seul sur terre, tout cela ne veut plus rien dire ».

Humanité partagée

Le mot vient d’Afrique australe et des langues bantoues parlées dans cette région. Il est apparenté à un concept zoulou, « umuntu ngumuntu ngabantu » qui veut dire qu’une personne n’existe en tant que personne que par ses relations avec autrui.

Et « ubuntu » est entré dans le vocabulaire politique, à la faveur des changements intervenus en Afrique du Sud.

Dans son livre No Future Without Forgiveness ( »Pas d’avenir sans pardon »), l’archevêque anglican sud-africain, Desmond Tutu, explique : « Ubuntu est un concept très difficile à rendre dans une langue occidentale. Il veut dire « ma condition d’homme est inextricablement liée à la vôtre ».

Dans la définition de l’archevêque, « ubuntu » signifie donc qu’il existe un lien entre tous les hommes, et donc que lorsque la situation de l’un d’eux s’améliore, chacun y gagne. En revanche, bien sûr, si un homme est torturé ou victime d’une agression, tous les autres hommes s’en trouvent diminués.

L’adoption du terme par l’ecclésiastique a donné naissance au concept de « théologie ubuntu », selon lequel une identité partagée entraîne des responsabilités morales. Si quelqu’un dans le monde a faim, selon cette idée, nous sommes tous responsables.

Ubuntu partout

Le terme « ubuntu » a aussi gagné le domaine de l’aide au développement.
De nombreuses ONG s’en servent dans leurs programmes en Afrique, pour indiquer que des solutions africaines seront trouvées pour des problèmes africains.

Il existe déjà des projets ubuntu dans le domaine de l’éducation, des villages ubuntu, même une université qui porte ce nom. Et le terme désigne aussi une version (distribution) du système d’exploitation libre (donc gratuit) Linux.

sur BBCAfrique.com : http://www.bbc.co.uk/french/highlights/story/2006/10/printable/061006_ubuntu.shtml


05/05/2006

Protestations non-violentes en Palestine

Classé dans : désintoxicant, paix @ 21:29

Alors que la plupart des médias annoncent l’explosion d’un kamikaze palestinien tuant lui plus 8 personnes en Israël, d’autres événements moins remarqués par l’Occident ont eu lieu. Parce que l’occupation violente de la Palestine continue, des Palestiniens (dans la bande de Gaza ainsi qu’en Cisjordanie) organisent des manifestations non-violentes à l’occasion du 39ème anniversaire de l’occupation illégale de leurs terres. Les manifestants réclamaient entre autre la libération des 9000 palestiniens enfermés dans les prisons israélienne, la plupart n’ayant eu droit à aucun procès.

A Bil’in, en Cisjordanie, des palestiniens, des israéliens et des activistes internationaux se sont rassemblés près d’une des nombreuses bases de l’armée israélienne en train de construire le mur permettant d’annexer encore plus de terrains. La manifestation s’est déclenché après l’annonce de la Cours Suprême Israélienne de l’autorisation d’un autre mur complétant l’encerclement de Jérusalem, ce qui isolera 250.000 palestiniens dans des ghettos.

sur indymedia.org | ((( i ))) : http://www.indymedia.org/or/2006/04/837839.shtml


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