antimondialiste

[ louvoyer : naviguer en zigzag à contre vent ]

02/07/2012

Le Japon bientôt leader mondial de l’énergie solaire ?

Classé dans : désintoxicant, santé, écologie, énergies @ 10:38

Le Japon vient de donner un sérieux coup de pouce au développement de l’énergie solaire. Le gouvernement a annoncé un tarif de rachat, à partir du 1er juillet 2012, à 42 yens (42 centimes d’euro) le kilowattheure. Le tarif le plus élevé au monde, et le double de celui de l’Allemagne, premier marché mondial. Un tarif valable pour vingt ans, qui encourage les projets à long terme. L’électricité d’origine éolienne sera rémunérée 23 yens / kilowattheure, soit également le double du tarif allemand…

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29/06/2012

Quand l’industrie de la viande dévore la planète

Classé dans : désintoxicant, nord/sud, santé, écologie @ 09:57

Depuis quelques années, les pays qui craignent une pénurie se sont lancés dans une course effrénée pour acquérir de nouvelles terres arables que se disputent les industries de l’agroalimentaire et des agrocarburants. Et une violente controverse oppose ceux qui veulent utiliser les produits agricoles pour faire tourner les moteurs à ceux qui préféreraient qu’on nourrisse les êtres humains.

Mais peu dénoncent un business encore plus vorace en ressources naturelles, en produits agricoles et en espace : celui de l’industrie de la viande.

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) explique dans son rapport 2009 : « Du fait de l’expansion rapide du secteur de l’élevage, les terres et les autres ressources productives font l’objet de rivalités croissantes, ce qui pousse les prix des céréales de base à la hausse et met à rude épreuve la base de ressources naturelles, un mécanisme qui pourrait affecter la sécurité alimentaire. »

Lire l’article sur Les blogs du Diplo : Quand l’industrie de la viande dévore la planète


La FNSEA fait censurer une campagne un peu trop végétarienne à son goût

L’entreprise de restauration collective Sodexo s’est attirée les foudres de la FNSEA, premier syndicat agricole. En cause : une affiche alertant les consommateurs sur l’impact de l’élevage intensif sur l’environnement, et pouvant les inciter à manger un peu moins de viande. L’affiche a été prestement retirée et Sodexo s’est excusé…

A lire surBasta ! : La FNSEA fait censurer une campagne un peu trop végétarienne à son goût


03/06/2012

Dans la Grèce rurale, la révolution des jardins

Classé dans : désintoxicant, précarités, santé, écologie @ 18:43

C’est à Paranesti, au nord de Drama, sur les contreforts des Rhodopes, la chaîne de montagnes qui longe les deux côtés de la frontière avec la Bulgarie, que commence notre voyage. C’est la municipalité la plus grande et la moins peuplée de la Grèce, riche en immenses étendues de forêt. Nous y sommes allés pour participer à une bourse aux semences et une rencontre internationale de trois jours organisées par Peliti, une association créée il y a dix ans par Panagiotis et Sonia Sainatoudis.

De ce séjour d’à peine deux semaines en Grèce, nous retiendrons à quel point ce pays correspond peu à l’image caricaturale largement projetée par nos médias. Je n’évoquerai pas ici la profonde crise économique, sociale et humaine, les dégâts causés par les diktats européens et par la tristement célèbre troïka, les réductions de salaires de 20 %, 30 %, parfois même de 50 % ou 70 %, les retraites sabrées de 20 %, les coupes drastiques dans les budgets de la santé, les chiffres astronomiques du chômage, les 40 000 nouveaux sans-abri, le million de repas distribués gratuitement chaque jour par différents organismes, dont l’Eglise… C’est une autre réalité que j’ai envie d’évoquer, celle que nous avons découverte dans des zones fortement rurales…

A lire sur Les blogs du Diplo : Dans la Grèce rurale, la révolution des jardins


26/05/2012

Espagne: la cure d’austérité qui tue à petit feu

Classé dans : désintoxicant, exclusions, révolution, santé @ 14:00

Sept milliards d’euros en moins pour la santé publique. Le nouveau plan de rigueur annoncé il y a un mois par le gouvernement de Mariano Rajoy vient frapper un secteur public déjà bien affaibli. La médecine privée, elle, se porte comme un charme…

Lire la suite sur Le courrier : Espagne: la cure d’austérité qui tue à petit feu


01/05/2012

Fukushima : le début de la catastrophe, c’est maintenant

Classé dans : désintoxicant, santé, écologie, énergies @ 00:09

La crise économique européenne, les présidentielles en France, il n’en faut pas plus pour que nous en oubliions la catastrophe de Fukushima de mars 2011. Pourtant, la crise est loin d’être terminée, c’est même tout le contraire. TEPCO ajoute à la malchance ses boulettes et le risque d’assister à une catastrophe sanitaire majeure, loin d’être écarté, devient petit à petit une effrayante réalité. Comme il est de coutume dans ce genre de crise, ce n’est pas sur le gouvernement que la population peut compter.

Il y a à peine 4 jours, le 24 avril dernier, la chaine d’information japonaise ANN News diffusait un très inquiétant reportage sur la situation de la piscine à combustibles usés du réacteur 4 de la centrale de Fukushima. Cette information n’a tout simplement pas du tout été relayée par les média français, et très peu de média européens…

A lire sur Reflets : Fukushima : le début de la catastrophe, c’est maintenant


08/01/2012

Lettre à monsieur Dukan d’une fille qui tirait sur ses pulls

Classé dans : culture, désintoxicant, exclusions, santé @ 00:03

J’avais prévu d’écrire une lettre ouverte à ce monsieur Dukan qui a réussi à se faire une pub d’enfer à pas cher en glissant une proposition bidon et dangereuse dans son livre à paraître. D’aucuns dénonceront l’instinct grégaire des médias qui ne mettent pas cinq minutes à se jeter comme la misère sur le bas clergé sur la première ineptie proférée par un homme dont on ne sait même pas vraiment d’où il tient son titre ronflant de nutritionniste. En même temps, difficile de se taire devant tant de bêtise et le panneau, je tombe dedans aussi, évidemment. Mais comme je ne souhaite même pas m’abaisser à expliquer pourquoi je trouve consternante cette proposition de donner des points supplémentaires au bac aux jeunes qui correspondraient aux canons de l’IMC politiquement correct, je vais plutôt vous raconter une histoire.

(un peu longue, je préviens ceux qui seraient pressés, ne cliquez pas sur lire la suite)

Celle d’une petite fille qui aux alentours de 13 ans s’est mise à grossir. Elle n’avait jamais été très mince, mais les hormones aidant et tout un autre tas de facteurs qu’elle a fini par identifier des années plus tard, les kilos se sont envolés à un âge où la dernière chose qu’on souhaite est de se faire appeler la grosse. A l’occasion d’une visite chez son pédiatre, ce dernier, très à cheval sur ces choses là – un précurseur probablement – l’a vertement sermonnée. Ça n’était pas possible, il fallait absolument prendre les choses en main, arrêter de manger autant, enfin madame, surveillez-la, et vous jeune fille, un peu de VOLONTE que diable…

Lire la suite sur Pensées de ronde, le blog de Caroline : Lettre à monsieur Dukan d’une fille qui tirait sur ses pulls


30/11/2011

Peut-on vraiment démanteler une centrale nucléaire ?

Classé dans : désintoxicant, santé, écologie, énergies @ 23:22

Que la France décide ou non de sortir du nucléaire, elle sera tôt au tard confrontée au démantèlement de ses 58 centrales vieillissantes. Une problématique que connaît bien l’anthropologue et philosophe Christine Bergé, qui a enquêté sur le chantier de déconstruction du surgénérateur Superphénix. Pour elle, démanteler une centrale, c’est entrer dans un rapport au temps particulier, où mémoire et informations se perdent face à une tâche gigantesque. Et on ne « déconstruit » pas une centrale : on enrobe, on éparpille, on disperse.

Entretien sur Basta ! : Peut-on vraiment démanteler une centrale nucléaire ?


Le gouvernement déclare la guerre aux petits fraudes, pas aux grands truands du fisc

Au train où l’on va, d’économie en économie, l’avancée de l’espérance de vie va passer à la trappe. Désespérant … Heureusement vient la chasse à la fraude !

Soyez un bon citoyen : ne tombez pas malade. Ou, si vous êtes vieux, abîmé, souffreteux, ayez la décence de mourir avant d’avoir creusé le trou de la Sécu. Faites un effort de solidarité nationale, crénom, regardez nos amnésiques, la Bettencourt, elle se soigne avec des simples, Servier, le mec du Médiator, il vit sur son stock, et aux dernières nouvelles Chirac s’est fait prescrire de la Corona, non remboursée, pour déchirer ses ultimes neurones. Voilà des Français, des vrais. Pas comme ces pégreleux qui accouchent à tout vent, sortent mal vêtus dans les courants d’air pour pécho le cancer, ou se piquent au Canard-WC avec la seringue du voisin de palier pour se couler dans l’HIV…

A lire sur Bakchich : Le gouvernement déclare la guerre aux petits fraudes, pas aux grands truands du fisc


Armes sonores

Les Amis d’Orwell [un mardi sur deux, de 16 h à 17 h sur Radio libertaire] ont reçu mardi 25 octobre Juliette Volcler, auteure de l’ouvrage « Le Son comme arme ». Des basses fréquences aux hautes fréquences, elle fait le point sur les utilisations du son dans la société civile et dans les pays en guerre en France et à l’étranger.

« Les usages policiers et militaires du son », le sous-titre de l’ouvrage de Juliette Volcler (Le Son comme arme, La Découverte, septembre 2011) donne le ton. L’auteure qui produit l’émission L’Intempestive sur Radio galère à Marseille revient sur le développement de ces armes sonores depuis le milieu du XXe siècle.

Juliette Volcler a d’abord publié son étude dans le journal Article XI.

Elle prend soin de démêler le fantasme du réel pour mieux comprendre les enjeux de ces armes utilisées dans les prisons, contre les manifestants, les SDF, les jeunes et dans les pays en guerre comme en Irak.

Après une explication scientifique simple sur le son et ses fréquences, elle fait le tour des techniques policières et militaires existantes, des basses fréquences aux ultrasons.

On trouve ainsi différents types d’explosions comme les grenades incapacitantes qui ont servi en France en mai 68 ou les ondes de choc (au départ des générateurs de tonnerre contre les oiseaux) qu’Israël emploie dans les territoires occupés.

La torture blanche qui consiste à déstabiliser psychologiquement en créant silence ou saturation est une méthode courante dans la guerre contre le terrorisme. Les hauts-parleurs diffusant du hard-rock par exemple sont fréquents en temps de guerre.

Ce marché en plein développement atteint aussi la société civile avec la vente libre sur internet de produits comme le Mosquito pour faire fuir les jeunes ou les SDF.

Il existe aussi des hauts-parleurs ultrasoniques capables de s’immiscer directement dans la pensée en n’étant entendus que d’une seule personne. Des façades de magasins en sont maintenant équipés.

Ces méthodes non létales ne soulèvent pas l’indignation, créant peu de mutilations visibles. Juliette Volcler n’hésite pas à parler du « son du pouvoir ». Ces technologies totalisantes, au croisement de l’industrie militaire et du divertissement, sont les nouvelles armes de demain.

Écouter l’émission :
http://amaanda.free.fr/2011orwell/Orwell25-10-11.mp3

Sur Article 11 :
Le son comme arme [4/4] : le son du pouvoir & les résistances sonores
http://article11.info/?Le-son-comme-arme-4-4-le-son-du

Il y a aussi une vidéo à voir sur le site dont est extrait cet article sur Le blog du C.L.A.P33 : [Armes sonores]Une émission radio des Amis d’Orwell


Ondes électromagnétiques : vers un nouveau scandale sanitaire ?

Quel est l’impact des ondes électromagnétiques sur la santé ? Et quels sont les seuils à ne pas dépasser ? Malgré les alertes scientifiques, les pouvoirs publics français peinent à prendre des décisions en la matière. Alors que de nouvelles antennes sont installées un peu partout en France, avec l’arrivée du quatrième opérateur de téléphonie mobile, seules les mobilisations de citoyens, encouragées par des associations, semblent faire bouger les lignes…

A lire sur Basta ! : Ondes électromagnétiques : vers un nouveau scandale sanitaire ?


Opérateur de téléphonie mobile cherche population cobaye

Le plateau de Saclay, en région parisienne, pourrait accueillir prochainement un projet d’expérimentation de la 4G, quatrième génération de la téléphonie mobile. Une nouvelle technologie pour aller encore plus vite. Nouvelles antennes-relais, ondes électromagnétiques beaucoup plus puissantes, absence d’information aux riverains… Les habitants du secteur vont-ils devenir à leur insu les cobayes d’une nouvelle expérience technologique ?

Aussi sur Basta ! : Opérateur de téléphonie mobile cherche population cobaye


15/11/2011

Que se passe-t-il au Japon ?

Classé dans : désintoxicant, santé, écologie, énergies @ 09:59

Après une catastrophe naturelle telle que celle du tsunami du 11 mars qui a ravagé la côte est du Japon, on pleure ses morts, on nettoie les côtes, on déblaie, on reconstruit, on se reconstruit et petit à petit, avec une énorme cicatrice au cœur et dans le paysage, la vie reprend le dessus.

Après une catastrophe nucléaire telle que celle de Fukushima Daiichi, on vit dans un environnement radioactif persistant, on n’ose plus laisser ses enfants jouer dehors, on a peur de ce qu’on mange, on se méfie de la pluie et du vent, on s’inquiète de l’avenir, on craint qu’une nouvelle explosion se produise dans la centrale, on se demande s’il faut partir ou rester, la vie est suspendue à cette éternité radioactive, qui rejoint toujours cet instant où tout a commencé et ou rien ne se terminera.

Huit mois après, la centrale continue de cracher ses radionucléides et le Japon marche sur la tête…

A lire sur Le blog de Fukushima : Que se passe-t-il au Japon ?


03/11/2011

Bisphénol A, les dessous d’un scandale sanitaire

Classé dans : désintoxicant, santé @ 22:36

Les archives sont souvent impitoyables. Pour qui se plonge dans celles des revues scientifiques, l’affaire du bisphénol A (BPA) a tous les traits d’un scandale sanitaire mondial, potentiellement l’un des plus graves de la décennie écoulée.

Scandale rendu possible par les manoeuvres dilatoires de l’industrie et, surtout, par l’hiatus considérable entre le monde de la recherche académique et la plupart des agences de sécurité sanitaire. Si les agences française et canadienne reconnaissent, depuis peu, les dangers du BPA pour la santé humaine, la très grande majorité des autres continue de minimiser ces risques, en dépit de nombreux signaux d’alerte.

En particulier ceux qui ont été lancés dès le début des années 2000 par les premiers chercheurs à avoir travaillé sur les effets à faible dose de ce composé chimique omniprésent, surtout dans les conserves et les plastiques alimentaires.

L’affaire est d’une singulière gravité. La liste des effets secondaires potentiels de l’exposition à de très faibles doses de bisphénol A (BPA) – qui perturbe le système hormonal – s’allonge rapidement, à mesure que de nouvelles études sont publiées. Et il en paraît chaque mois.

De plus, c’est l’ensemble de la population qui est exposée. Selon une étude publiée en 2005 dans Environmental Health Perspectives, le BPA est présent dans les urines de 95 % de la population occidentale.

A lire sur LeMonde.fr : Bisphénol A, les dessous d’un scandale sanitaire


Alzheimer, Parkinson… à qui profite l’explosion des maladies neurologiques ?

Classé dans : désintoxicant, santé @ 14:00

Un million de malades d’Alzheimer en France. Une « pandémie neurologique » dont les victimes sont de plus en plus jeunes. Et les causes parfaitement identifiées. Pourtant, les autorités sanitaires préfèrent regarder ailleurs, dénoncent la scientifique Marie Grosman et le philosophe Roger Lenglet. Dans les coulisses de la recherche et des décisions gouvernementales, ils ont enquêté sur les nombreux conflits d’intérêts qui paralysent toute politique de prévention.

Entretien sur Basta ! : Alzheimer, Parkinson… à qui profite l’explosion des maladies neurologiques ?


31/10/2011

À propos du respect des règles du jeu : le singulier succès d’#OccupyWallStreet


L’anthropologue David Graeber est l’un des initiateurs du campement de Wall Street, de, ce faisant, de la dynamique « occupy everywhere » ( »occuper partout »). Dans ce texte, il revient sur la genèse de l’occupation et sur son étonnant succès.

Il y a à peine quelque mois, j’ai écris un papier pour Adbusters, qui commençait par une discussion que j’avais eue avec une amie militante Égyptienne, Dina : « Tout au long de ces années », disait-elle, « nous avons organisé des marches, des manifestations… Et si 45 personnes seulement venaient, tu étais déprimé, si tu parvenais à 300, tu étais heureux. Et puis un jour, 200 000 personnes sont venues. Et tu es perplexe à un certain niveau, même si tu n’en as pas pris conscience, tu avais abandonné l’idée que tu pourrais vraiment gagner ». Au moment où le mouvement Occupy Wall Street s’étend à travers les Etats-Unis, et même à travers le monde, je commence soudainement à comprendre un peu ce qu’elle ressentait…

Édifiante lecture sur Mouvements : À propos du respect des règles du jeu : le singulier succès d’#OccupyWallStreet


30/10/2011

Fukushima : tour de l’actualité

Classé dans : désintoxicant, santé, écologie, énergies @ 23:07

Qu’il aurait été agréable d’annoncer une reprise en main de la situation… Mais il ne faut pas rêver. La catastrophe nucléaire, même si certains ont tendance à l’oublier ou à la minimiser, est toujours en cours au Japon : la centrale continue de relâcher ses radionucléides dans l’environnement ‒ air, terre, eau ‒, le territoire japonais continue à être contaminé jusqu’aux portes de Tokyo, et la majeure partie de la population continue à vivre comme si de rien n’était alors que certains points chauds montrent des taux de radioactivité supérieurs aux zones évacuées dans la région de Tchernobyl.
Cet article ne prétend pas faire un point exhaustif de la situation, mais propose simplement de faire le tour de l’actualité en cette fin d’octobre.

1. Etat de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi
2. Contamination du Japon
3. Intérêt des scientifiques
4. Radioprotection
5. Mobilisation de la population japonaise
6. Mouvements humanitaires
7. Et les coriums dans tout ça ?

A lire sur Le blog de Fukushima : Fukushima : tour de l’actualité


26/10/2011

Comment légaliser les drogues

Le «  problème des drogues  », c’est loin d’être le seul problème des drogués  : c’est le problème des mafias et des gangs  ; le problème de l’économie de survie des quartiers déshérités  ; le problème de la transmission du sida  ; le problème des relations intergénérationnelles  ; le problème plus général des «  échafaudages de secours  » que chaque société s’autorise pour continuer à tenir debout, tant il a toujours existé des drogues légales  ; et encore le problème de l’avenir de l’agriculture française ou des frontières de l’Europe. Face à l’explosion actuelle de cette prolifération de problèmes, il n’y a désormais plus d’autre issue que la légalisation de toutes les drogues. C’est-à-dire non seulement la dépénalisation de l’usage, mais l’autorisation légale de la production et de la distribution. C’est à en dessiner les contours, à identifier les difficultés concrètes et les questions infiniment plus sérieuses qui se poseront à l’occasion (qu’elles soient éthiques, économiques, sociales ou politiques) qu’il faut désormais s’atteler.

Le contexte nous y porte. Au cours de l’année qui vient de s’écouler, un débat semble avoir pris au niveau international puis national sur le statut légal des drogues, qui montre qu’il n’est plus aujourd’hui totalement martien de défendre une telle position, même si elle reste très minoritaire. Appel international de scientifiques engagés dans la lutte contre le sida à l’été 2010 pour que «  soit reconsidérée l’approche répressive de la politique mondiale sur la drogue  »  ; déclaration quelques mois plus tard du rapporteur spécial sur le droit à la santé de l’ONU «  pour un changement fondamental de la politique des drogues  »  ; rapport d’une Commission mondiale sur la politique des drogues appelant en juin dernier à réformer de façon «  urgente  » les politiques de contrôle des stupéfiants, et à «  encourager l’expérimentation par les gouvernements de modèles de régulation légale des drogues, afin de réduire le pouvoir de la criminalité organisée et protéger la santé et la sécurité de leurs citoyens  » — les épisodes n’ont cessé de se succéder, jusqu’à gagner la France en juin avec la proposition de l’ancien ministre de l’Intérieur Daniel Vaillant d’une «  légalisation contrôlée du cannabis  ». Or la question n’est plus aujourd’hui de seulement déconstruire, mais aussi de construire, et de débattre de ce qu’on voudrait mettre à la place de la prohibition. D’où ce texte, en deux étapes ou à double objectif. Ce qu’il nous faut maintenant, pour nous-mêmes, pour débattre ou pour faire circuler tous azimuts, c’est au moins deux choses  : 1/ disposer d’un argumentaire contre la prohibition et pour la légalisation — pas seulement celle du cannabis — qui permette, ne serait-ce que de passer à autre chose, 2/ commencer à imaginer et articuler les principes et les rouages du dispositif légal dont aurait besoin un système légalisé d’accès aux drogues, à toutes les drogues. Et on verra qu’à l’examen, le terrain n’est pas si vierge qu’on aurait pu l’imaginer…

A lire sur Vacarme : comment légaliser les drogues


Cancer et téléphones portables : une étude réfute le lien

« Il n’existe pas de relation entre l’utilisation du téléphone portable et le risque d’apparition de tumeurs cérébrales », rapportaient ce vendredi des médecins suisses, dans le British Medical Journal. S’agit-il d’une étude de plus sur les centaines réalisées sur le sujet ? Pas vraiment. Celle-ci, en effet, a porté sur plus de 350.000 Danois, suivis pendant dix-sept ans ! C’est dire son ampleur.

Réalisé au Danemark donc, ce travail a été piloté par une Helvète, Patrizia Frei du Swiss Tropical and Public Health Institute de Bâle. Avec son équipe, elle a prolongé un premier travail, réalisé par Danois entre 1982 et 1995 sur ce même sujet. À l’époque, celui-ci n’avait mis en évidence aucune relation entre l’utilisation du portable et le risque de cancer…

A lire sur Futura Sciences : Actualité > Cancer et téléphones portables : une étude réfute le lien


Les indignés des services publics lancent un appel à la désobéissance

Classé dans : désintoxicant, politics, précarités, révolution, santé @ 23:12


Une conseillère du Pôle emploi de Toulouse est convoquée devant un conseil de discipline le 13 octobre, pour avoir refusé d’appliquer une procédure qui dégrade, selon elle, le service rendu. Face au démantèlement du service public, les actes de désobéissance de la part de fonctionnaires se multiplient. « L’Appel de Toulouse » propose une riposte concertée, réunissant fonctionnaires et usagers attachés à un service public de qualité.

Nous sommes citoyens, usagers et salariés, agents ou fonctionnaires des services publics ou remplissant des missions de service public. Nous nous élevons ensemble contre leur destruction et la dégradation du service rendu au public.

Ce gouvernement fusionne, démantèle, privatise. Il manipule ! Il organise l’inefficience des services et les rend inopérants pour remplir leur mission d’intérêt général. Il réduit les effectifs, diminue les moyens, change les métiers, réorganise, désorganise… provocant ainsi l’insatisfaction, la souffrance des usagers et des salariés. En diffusant une mauvaise image des services publics et en opposant usagers et agents, il prépare leur disparation.

Les services publics sont : la Santé, l’Éducation, la Justice, les Services sociaux, les Universités et la Recherche, les Organismes sociaux (CAF, Sécurité sociale, Pôle emploi [1]), la Police, les pompiers, les crèches municipales, les services territoriaux, l’Équipement et l’aménagement du territoire, les transports, La Poste, la SNCF, l’accès à l’eau, au gaz, à l’électricité…

Lire la suite sur Basta ! : Les indignés des services publics lancent un appel à la désobéissance


15/10/2011

We Are the 99 Percent

We are the 99 percent. We are getting kicked out of our homes. We are forced to choose between groceries and rent. We are denied quality medical care. We are suffering from environmental pollution. We are working long hours for little pay and no rights, if we’re working at all. We are getting nothing while the other 1 percent is getting everything. We are the 99 percent.

Nous sommes les 99 %. Nous nous faisons jeter de chez nous. Nous sommes contraints de choisir entre l’alimentation et le loyer. On nous refuse des soins médicaux de qualité. Nous souffrons de la pollution ambiante. Nous travaillons de longues heures pour gagner peu et sans droits, si par chance nous avons du travail. Nous ne recevons rien pendant que les autres 1 % se gavent. Nous sommes les 99 %.

We Are the 99 Percent

OccupyWallSt.org


30/09/2011

Sociologie radioactive

Classé dans : désintoxicant, précarités, santé, écologie, énergies @ 20:05

À la construction des centrales, la maintenance a été assurée au départ un peu comme un service après vente partagé entre les agents EDF et les salariés des constructeurs tels qu’Alstom et Framatome qui avaient participé à cette construction. Progressivement, au fur et à mesure que le parc s’est amplifié, a émergé le problème de l’irradiation au cours de la maintenance. En 1998 une limite a été fixée par l’Europe avec application en France en 2003 : la main d’oeuvre ne devait pas être exposée à plus de 50 mSV.
Pour parvenir à respecter la valeur réglementaire, conçue comme une sorte de crédit d’irradiation, il fallait pouvoir disposer de personnel qui soit exposé très peu de temps. Dès 1988, une solution avait déjà été choisie par EDF. Dans son rapport interne, l’exploitant décidait de “faire-faire” et justifiait ainsi la sous-traitance. Ce sont des tâches que les employés d’EDF ne sauraient pas faire.
Pourtant ces travaux de servitude nucléaire, rebaptisés aujourd’hui logistiques consistent en une préparation des interventions, une décontamination et préparation des sas. En somme, travailler sous exposition pour préparer l’intervention de ceux qui sont plus spécialisés. Une fois que la décontamination est effectuée par les sous-traitants, la dose d’irradiation est très affaiblie par rapport à ce qui peut être dans un tuyau que le sous-traitant vient d’ouvrir.

Des restructurations ont eu lieu dans le courant des années 2000, avec le développement des formes de filialisation des exploitants. Mais la division du travail est toujours du type : ceux qui préparent et ceux qui sont chargés des interventions plus techniques, ce qu’ils appellent “interventions importantes pour la sûreté”. Dans le cas d’un soudeur qui intervient, il faut qu’il ait assez de temps pour réaliser correctement la soudure. Mais le niveau de dose doit être bas. Pour que les doses ne dépassent pas le seuil, il y a certaines interventions pour lesquelles ils se succèdent au rythme de trois minutes. Dévisser quatre boulons et les enlever peut nécessiter de s’y mettre à quatre et de tourner. Ils sont entraînés comme des sportifs de haut niveau…

Pendant près de dix ans une sociologue a enquêté sur le milieu très particulier de la sous-traitance dans l’industrie nucléaire. Entretien déniaisant et constats inquiétants sur OWNI : Sociologie radioactive


09/07/2011

L’utilisation croissante de scanners médicaux, un risque pour la santé ?

Classé dans : désintoxicant, santé, sciences et technologies @ 15:25

L’augmentation des doses de radioactivité délivrées aux patients par imagerie médicale, en particulier par les scanners, « devient préoccupante et doit être maîtrisée », a alerté le 6 juillet l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). La dose moyenne par habitant du fait d’expositions médicales « a augmenté de près de 50% depuis 2002 » précise l’ASN. Elle atteindrait 1,3 millisieverts (mSv) par an. Les scanners joueraient un rôle prépondérant dans cette augmentation.

Selon un bilan des expositions en imagerie médicale réalisé en 2007, les scanners représentent 10% des examens et 58% des doses reçues. Un scanner du corps entier selon le Dr Michel Bourguignon de l’ASN, peut atteindre 20 mSv. Soit l’équivalent du niveau qu’un travailleur du nucléaire ne doit pas dépasser en une année…

A lire sur Basta ! : L’utilisation croissante de scanners médicaux, un risque pour la santé ?


08/07/2011

Les médecins maltraitants – Comment les reconnaître ? Que faire quand on les a subis ?

Premier épisode : la maltraitance médicale est un abus de pouvoir

Cet article et la série qu’il inaugure sont écrits en réactions à plusieurs centaines de messages que m’ont envoyés lecteurs/trices ou journalistes, et qui pourraient se résumer par les questions suivantes : « Pourquoi certains médecins se comportent-ils comme des brutes en imposant à leurs patients des comportements agressifs ou sans égards, des examens cliniques qui ressemblent à un viol et des interrogatoires qui évoquent l’Inquisition ou la Gestapo ? » ou « Pourquoi trop de médecins refusent-ils catégoriquement de prendre en considération ce que les patientes leur disent ? » ou encore « Comment se fait-il que des professionnels formés pour soigner se comportent comme des juges, des terroristes et/ou des sales cons ? »

Je vous vois grimacer. Ne vous en faites pas, je vais nuancer tout de suite.

Vous remarquez que je n’ai pas dit « tous les » médecins mais « certains », « trop de » ou « tant de »… Car tous les médecins ne sont pas des brutes, bien entendu ; de même que dans les autres corps de métiers, on a affaire à des professionnels dont l’attitude peut varier de manière très importante. Le problème c’est qu’en principe, une profession vouée à soulager, apaiser, panser, accompagner pendant la maladie, vers la guérison ou la mort et, à défaut, à consoler, devrait exclusivement compter parmi ses membres des personnes aptes à remplir ces fonctions. Il semble que, malheureusement, un grand nombre de médecins n’aient ni le profil, ni le comportement attendu.

A lire sur Winckler’s Webzine : Les médecins maltraitants – Comment les reconnaître ? Que faire quand on les a subis ?


24/06/2011

Le Pacte pour l’euro, nouvelle cible des Indignés

Des dizaines de milliers d’Espagnols sont redescendus dans la rue le 19 juin. En ligne de mire : le Pacte pour l’euro, soumis au vote du Parlement européen le 23 juin. Pour les « Indignés », l’adoption de ce Pacte, initié par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, est une attaque contre les droits sociaux et contre les salaires. Un « hold-up démocratique » qui vise uniquement à rassurer les marchés financiers. Dans les rues de Madrid, la révolte gronde…

Reportage sur Basta ! : Le Pacte pour l’euro, nouvelle cible des Indignés – Espagne


11/06/2011

Combien coûte la sortie du nucléaire : l’exemple allemand

Classé dans : désintoxicant, libertés, santé, écologie, énergies @ 09:14

Le gouvernement allemand présente ce 6 juin son projet de loi pour sortir de l’énergie nucléaire en 2022. Après un recul l’automne dernier, la chancelière Angela Merkel veut finalement avancer la transition énergétique du pays. Combien coûtera cette transition ? Rendra-t-elle l’Allemagne dépendante du charbon ou des importations d’électricité ? Combien d’emplois l’essor des énergies renouvelables va-t-il créer ? Réponses à quelques lieux communs véhiculés sur la sortie du nucléaire.

Avec sa décision d’une sortie du nucléaire en 2022, la chancelière allemande revient au calendrier adopté il y a dix ans par le gouvernement SPD-Verts de Gerhard Schröder. Angela Merkel avait fait machine arrière à l’automne 2010 et choisi de prolonger la durée d’exploitation des centrales du pays de 12 ans en moyenne (8 ans pour les plus anciennes, 14 pour les plus récentes), ce qui repoussait la fin de l’énergie atomique en Allemagne à 2036. Mais Fukushima a radicalement changé la donne…

A lire sur Basta ! : Combien coûte la sortie du nucléaire : l’exemple allemand


03/06/2011

Pour l’OMS, le téléphone portable est peut-être « cancérogène »

Classé dans : désintoxicant, santé, électrosmog @ 11:25

L’agence de recherche sur le cancer de l’Organisation mondiale de la santé OMS a indiqué, mardi 31 mai, que l’usage des téléphones portables devait être considéré comme « peut-être cancérogène pour l’homme ». »Les preuves, qui continuent à s’accumuler, sont assez fortes pour justifier une classification au niveau 2b » – un des cinq niveaux de la classification qui définit des produits « peut-être cancérogènes pour l’homme »–, a estimé Jonathan Samet, président du groupe de travail.Il s’exprimait à l’issue d’une réunion à laquelle ont participé pendant huit jours à Lyon une trentaine d’experts de quatorze pays sous l’égide du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC)…

A lire sur LeMonde.fr : Pour l’OMS, le téléphone portable est peut-être « cancérogène »


10/05/2011

Le Réseau « Sortir du nucléaire » dénonce l’ineptie des propos du Chef de l’État

Classé dans : désintoxicant, politics, santé, écologie, énergies @ 11:12

Le Réseau « Sortir du nucléaire » dénonce l’ineptie des propos du Chef de l’État
« Au nom de l’environnement, on voudrait tuer le développement en France » a affirmé Nicolas Sarkozy cet après-midi, ajoutant que sortir du nucléaire reviendrait à « se couper un bras » . Est-ce d’avoir assisté quelques instants plus tôt à une démonstration d’élagage qui a inspiré au chef de l’État cette métaphore aussi tranchante qu’inepte ?

Le chef de l’État ignore manifestement que d’autres pays « développés » se débrouillent très bien sans nucléaire – citons par exemple l’Autriche, qui interdit le recours au nucléaire dans sa constitution. Quant à l’Allemagne, elle s’est d’ores et déjà engagée sur la voie de la sortie du nucléaire. M. Sarkozy considère-t-il donc que la première économie européenne est un pays « manchot » ?

Non seulement la France peut sortir du nucléaire, mais ce serait même pour elle une formidable opportunité économique : création de centaines de milliers d’emplois qualifiés, développement de nouvelles filières et activités, possibilité de devenir leader mondial du démantèlement des installations nucléaire, etc. Pour l’aider à prendre conscience des possibilités effectives de sortie du nucléaire, le Réseau « Sortir du nucléaire » invite le chef de l’État à consulter le scénario énergétique de l’association Négawatt – une lecture peut-être plus à la portée de M. Sarkozy que « La Princesse de Clèves » ?

La bêtise des propos de M. Sarkozy est saisissante, au lendemain du tragique 25ème anniversaire de Tchernobyl, dont le bilan se monte à ce jour à un million de morts selon l’Académie des Sciences de New-York. Même en fonctionnement normal, les centrales nucléaires ont des effets plus graves que « couper un bras » : en 2008, une vaste étude épidémiologique commanditée par le gouvernement allemand a démontré une hausse de 117 % des leucémies infantiles dans un rayon de 5 km autour des réacteurs nucléaires (4).

En regard du sort des victimes du nucléaire, la métaphore pseudo-médicale du chef de l’État sur la sortie du nucléaire est tout simplement sordide.

communiqué de presse du Réseau « Sortir du nucléaire » : Le Réseau « Sortir du nucléaire » dénonce l’ineptie des propos du Chef de l’État


Perturbateurs endocriniens : L’étau se resserre

Classé dans : désintoxicant, santé, écologie @ 08:21

L’INSERM a rendu public, le 14 avril dernier, un rapport intitulé « Reproduction en environnement » qui analyse la littérature scientifique concernant les « perturbateurs endocriniens ». Je rappelle que ces molécules chimiques, qui sont des hormones de synthèse, sont au cœur de mon enquête « Notre poison quotidien ». J’y consacre quatre chapitres dans mon livre et une longue partie dans mon documentaire et parviens aux mêmes conclusions que cette expertise collective de l’INSERM.

A lire sur le blog de Marie-Monique Robin : Perturbateurs endocriniens : L’étau se resserre 1


01/05/2011

EPR, l’avenir ? Non merci

Classé dans : désintoxicant, santé, écologie, énergies @ 10:45

EPR

HNS-info EPR, l’avenir ? Non merci


I ♥ Uranium

Classé dans : désintoxicant, exclusions, santé, écologie, énergies @ 00:12

En 1996, Chirac annonce la fin des essais nucléaires. Le personnel du CEA de V… se retrouve alors en sous-effectif, et pressés de finir leur travail. Cette pression fit qu’une nuit de 1996, toutes les règles de sécurité ne furent pas respectées : il y eut un gros flash, et le lendemain, l’herbe autour du site était bleue. On trouva également sur les feuilles des arbres celle dont la face était tournée vers le site une couche blanchâtre. Le Maire demanda alors des comptes et les gens du CEA de V… avouèrent qu’ils travaillaient sur du nucléaire.

Le CEA de V… ferma ses portes le 31 décembre 1997. Mis aux enchères, une commission d’enquête fut alors créée afin de déterminer si le Fort était en bon état. Normal. Sauf que le Commissaire-Enquêteur de cette commission était un ancien du CEA de V… donc juge ET partie. C’est là que les choses qui n’étaient pas jolies jolies commencèrent à devenir franchement glauques. [...]

vaujour

La zone contaminée a une taille de 50 hectares et couvre également les communes de Courtry (Seine-et-Marne) et de Coubron (Seine-Saint-Denis). La DRIRE (Direction Régionale de l’Industrie, de la Recherche et de l’Environnement) a officiellement reconnu que la zone était contaminée par de l’uranium naturel et appauvri. «Les maladies thyroïdiennes ont doublé en dix ans» nous dit Ludovic Toro, médecin généraliste à Coubron.

En résumé, on fait tout un foin du nuage de Fukushima, enfin ce qu’il en reste (il s’est dispersé, il n’y a pas UN nuage, mais plein de petits éparpillés) alors qu’à une dizaine de kilomètres de Paris, sous une grande colline, y’a des puits contaminés qui ont du bien saloper les nappes phréatiques des environs…

A lire sur A Cup of Tim : I ♥ Uranium


25/04/2011

Gaz de schiste : le pré-rapport en faveur de l’exploration en France

Classé dans : désintoxicant, santé, écologie, énergies @ 09:13


Le rapport provisoire sur les gaz et huile de schiste, paru hier et remis au gouvernement, se prononce pour « des travaux de recherche et des tests d’exploration » en France. Une annonce qui devrait amplifier la mobilisation contre cette technique d’extraction de plus en plus contestée.

Ne dites plus gaz de schiste, mais « hydrocarbures de roche-mère ». Et puis, non : gaz de schiste, c’est très bien. Cette tentative à peine voilée de rebranding, technique qui consiste à changer le nom d’une entreprise ou d’un concept à la réputation un peu trop cabossée, n’est que l’amuse-bouche du pré-rapport du Conseil général de l’industrie, de l’énergie et des technologies (Cgiet) et du Conseil général de l’environnement et du développement durable (Cgedd) rendu public le 21 avril. Car le document remis à Nathalie Kosciusko-Morizet et Eric Besson l’énonce clairement : pour le bien de la France, « pays d’Europe le plus richement doté de ressources en gaz de roche-mère », « il est indispensable de réaliser des travaux de recherche et des tests d’exploration »…
Lire la suite de l’article et télécharger le pré-rapport sur Politis : Gaz de schiste : le pré-rapport en faveur de l’exploration en France


Se soigner par les plantes sera-t-il bientôt interdit ?

Branle-bas de combat chez les industriels de la phytothérapie et des compléments alimentaires. Une directive européenne prévoit de limiter, dès le 30 avril, l’utilisation d’un grand nombre de plantes médicinales. Cette nouvelle législation va aussi pénaliser les petits acteurs du secteur de l’herboristerie et plus largement les médecines traditionnelles. Enquête.

A lire une bonne synthèse sur Basta ! : Se soigner par les plantes sera-t-il bientôt interdit ?


21/04/2011

Gaz de schiste : le coup d’arrêt ?

Classé dans : désintoxicant, santé, écologie, énergies @ 23:13

C’est fait. Le gouvernement l’a annoncé le 7 avril : une loi interdisant l’exploitation des huiles et gaz de schiste sera prochainement soumise au vote, bénéficiant d’une procédure d’urgence. Après quelques mois de forte mobilisation, du Larzac au bassin parisien, le gouvernement semble donc faire marche arrière. Et se noie dans des explications confuses pour justifier son revirement.

Le forage des gaz et huiles de schiste n’impacte pas la nappe phréatique, affirme Jean-Louis Schilanski, président de l’Union française des industries pétrolières UFIP, devant la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale. Regardons le potentiel géologique, on définira les précautions en même temps… Le gouvernement n’a pas souhaité suivre son conseil. Le projet de loi visant à interdire l’exploration et l’exploitation des huiles et gaz de schiste, déposé par Christian Jacob UMP, bénéficiera de la procédure d’urgence. C’est ce qu’a annoncé le gouvernement vendredi 7 avril. Ce projet prévoit en outre l’abrogation des permis de recherche…

A lire sur Basta ! : Gaz de schiste : le coup d’arrêt ?


Gaz et huile de schiste : révolution énergétique ou catastrophe écologique ?
Suivre l’actualité sur le blog OWNIschiste : schiste.owni.fr/


20/04/2011

Contamination radioactive de la France : quels sont les risques ?

Classé dans : désintoxicant, santé, écologie @ 23:26

La CRIIRAD a reçu plusieurs milliers de demandes concernant l’impact de l’arrivée sur la France des masses d’air contaminé : quels sont les risques pour ma santé ? Pour mes enfants ? Pour l’enfant que je porte ? Faut-il se protéger ? Si oui, comment ?

ALIMENTS POTENTIELLEMENT A RISQUE

Depuis quelques jours, les questions de nos correspondants portent plus particulièrement sur l’impact des retombées radioactives sur la chaîne alimentaire : les aliments sont-ils contaminés ? Si oui lesquels ? Doit-on éviter de les consommer ? Est-ce dangereux pour les enfants ? Pour une femme enceinte ? Pour une maman qui allaite son enfant ?

Il y a deux catégories d’aliments à risque : ceux qui sont contaminés par dépôt direct et ceux qui sont contaminés par transfert (lait et viande)

  • L’importance de la contamination dépend, bien sûr de l’activité déposée (par voies sèche et humide) mais aussi du stade végétatif de la plante et des surfaces de captation disponibles : les végétaux à larges feuilles type salades, blettes, épinards, choux, oseille… font partie des aliments les plus exposés (sauf s’ils sont cultivés sous serre évidemment). Compte tenu du niveau de contamination de l’air, des coefficients de transfert de l’air au sol et à la pluie et de l’air et de la pluie aux végétaux, l’activité en iode 131 de ces végétaux devrait atteindre quelques becquerels par kilogramme, voire quelques dizaines de Bq/kg.
    Précisons que les particules radioactives déposées sur les surfaces foliaires sont rapidement métabolisées par la plante (phénomène de translocation) et le fait de laver la plante n’est pas efficace. Certaines techniques culinaires permettent en revanche d’éliminer une partie de la radioactivité.
  • Le lait et les fromages frais et la viande provenant de troupeaux encore en stabulation ne posent évidemment pas problème. Par ailleurs, certains troupeaux sont actuellement conduits dans les pâturages mais l’essentiel de leur alimentation est encore apporté par du fourrage ou des grains. Dans ce cas, l’incidence de l’ingestion d’herbe contaminée reste limitée. Les animaux en pacage peuvent brouter l’herbe sur des surfaces étendues et ingérer ainsi les produits radioactifs captés par le couvert végétal. Une partie de la contamination est rapidement éliminée mais une partie se fixe dans leurs organes, en fonction des caractéristiques métaboliques de chaque radionucléide. L’iode radioactif se concentre dans la thyroïde de l’animal mais il est également fixé par les glandes mammaires et transféré au lait. On le retrouve également dans la viande mais en moindre concentration.
  • Le facteur de transfert de l’herbe au lait varie fortement selon qu’il s’agit de lait de vache ou de lait de chèvre ou de brebis dont la contamination peut être supérieure d’un ordre de grandeur à celle du lait de vache. La radioactivité des fromages dépend de leur mode de fabrication et des délais d’affinage.

[...]

Il est cependant facile de limiter les expositions à des niveaux négligeables en veillant à ce que ces aliments ne constituent pas, tout au long du mois d’avril, la base de l’alimentation de la famille. 0n peut ainsi préférer le lait « longue conservation » au lait frais, ne pas faire d’excès avec les fromages frais de brebis, les blettes, les salades ou les épinards. Ces mesures de bon sens concernent tout particulièrement les enfants, les femmes enceintes et les mamans qui allaitent…

Note d’information : version du 9/04/2011 : contamination de la France : quels sont les risques ?

Sur le site de la CRIIRAD : CENTRALE NUCLEAIRE DE FUKUSHIMA DAIICHI – Accidents nucléaires et rejets radioactifs


19/04/2011

Après le printemps arabe, bientôt une grève générale aux États-Unis ?

Non à l’anéantissement des droits sociaux ! Partie du Wisconsin, la contestation américaine prend de l’ampleur. Les manifestants dénoncent les projets de loi des élus républicains. Ces derniers, sous couvert de déficit budgétaire, tentent d’affaiblir les syndicats du secteur public trop enclins à soutenir le président Obama. Une mobilisation sociale qui s’inspire du printemps arabe…

Sur Basta ! : Après le printemps arabe, bientôt une grève générale aux États-Unis ?


06/04/2011

Nucléaire: quels sont les risques de la sous-traitance?

Classé dans : désintoxicant, précarités, santé, écologie, énergies @ 16:29


Au Japon, comme en France, les tâches dangereuses du nucléaire sont confiées à des sous-traitants. Qui sont ces nomades du nucléaire, qui interviennent de centrale en centrale? Quels sont les risques de la sous-traitance pour leur santé, et pour la sûreté du pays?

Au Japon, environ 80% des travailleurs du nucléaire sont des sous-traitants, recrutés parmi les couches les plus paupérisées de la population japonaise, raconte Mathieu Gaulène sur lexpress.fr. Ces travailleurs pauvres et non qualifiés effectuent pour quelques jours, parfois quelques semaines, les tâches les plus dangereuses au coeur des centrales nucléaires. Parce qu’ils se déplacent de centrale en centrale, on les appelle au Japon les « gitans du nucléaire » (genpatsu jipushi), du nom d’un livre de Kunio Horie publié en 1984.

30 000 nomades du nucléaire en France
En France, ils se surnomment eux-mêmes les « bêtes à doses » ou « bêtes à rems » …

A lire sur Et voilà le travail : Nucléaire: quels sont les risques de la sous-traitance?

A lire aussi l’article sur l’express : Japon: les clochards du nucléaire


03/04/2011

Le coût de l’arrogance

Classé dans : désintoxicant, libertés, politics, santé, écologie, énergies @ 22:45

Jour après jour, la catastrophe de Fukushima se fond dans la normalité : l’inacceptable est devenu quotidien. La radioactivité fuit, et va continuer à fuir. Comme l’indique le 28 mars l’Autorité française de sûreté nucléaire, qui maîtrise l’art subtil de la litote, « le pronostic d’évaluation des réacteurs n° 1 à n° 3 devrait rester très incertain pendant les prochaines semaines ». Ce qui est certain, c’est l’insidieux empoisonnement des eaux et des terres alentour. Tentons un premier bilan, en partant du postulat optimiste que les ingénieurs et travailleurs japonais parviendront à refermer la terrible boîte de gaz et particules cancérigènes.

Le Japon a perdu quatre voire six réacteurs nucléaires, soit une valeur de 20 à 30 milliards d’euros, démantèlement non compris. Plus d’un millier de kilomètres carrés alentour sont contaminés à des degrés divers, rendant durablement impossible une vie normale. La centrale de Fukushima elle-même deviendra un cimetière nucléaire, à surveiller pendant des centaines d’années. La stratégie énergétique du pays va être bouleversée. Une contestation de la responsabilité politique devrait aussi se développer.

En matière nucléaire, le Japon est le jumeau de la France : même politique, mêmes techniques, même opacité, même arrogance des « nucléaristes », même passivité des politiques. Fukushima aura des conséquences chez nous…

Kire la suite sur LeMonde.fr : Le coût de l’arrogance


31/03/2011

Appel pour Tureia inquiet

Classé dans : désintoxicant, exclusions, santé, écologie @ 18:57

L’angoisse de Tureia se comprend. Quand un ancien est évacué de toute urgence à Tahiti par l’avion sanitaire, chacun pense qu’il ne reviendra, par bateau, que pour être mis en terre sur son atoll natal. Que sont donc devenus ceux de Tureia qui vivaient sur l’atoll au début du CEP (Centre d’Expérimentation du Pacifique), en 1966 ? Des 78 habitants recensés à Tureia en 1966, il ne reste, fin 2007, qu’un seul survivant qui était âgé, à l’époque, de plus de 29 ans. Les 37 autres qui avaient plus de 29 ans en 1966 ont tous disparu.

tureia

Quarante ans plus tard, les gens de Tureia découvrent avec stupeur qu’ils ont été copieusement « arrosés » de retombées radioactives. Ils se rendent compte que leurs blockhaus qui les abritaient quelques heures au moment des tirs de Moruroa, étaient complètement inutiles pour éliminer la contamination du lagon, du sol des jardins, des citernes. A Tureia, on s’interroge aussi sur la santé des enfants. Quelques-uns sont nés handicapés, mais on a mis ça sur le dos de la fatalité et c’est bien difficile d’en faire le décompte.Oubliés et angoissés, les habitants de Tureia comprennent aujourd’hui qu’ils ont été trompés par tous ces « grands savants » qu’ils accueillaient pourtant avec tant de gentillesse comme c’est la coutume dans les îles.

A lire sur Moruroa Mémorial des essais nucléaires français : Tureia inquiet


Le 27 janvier 2011 à Tahiti, le Délégué du ministre de la défense français, Marcel Jurien de la Gravière, admet au journal télévisé qu’un effondrement d’une partie de l’atoll de Moruroa où la France a fait 179 essais nucléaires aériens et souterrains n’est pas à exclure. Il annonce que cet effondrement risque de provoquer une vague de 20 mètres de hauteur.

Les 300 habitants de Tureia, l’atoll le plus proche de Moruroa dont l’altitude dépasse à peine 3 mètres au-dessus du niveau de l’océan lancent un appel angoissé : « Et nous ? Qu’allons-nous devenir ? » Dans une pétition, les habitants de Tureia exigent des explications et la mise en place de mesures de protection de leur atoll.

En soutien au cri d’alarme des habitants de Tureia, les signataires exigent du gouvernement français l’envoi en Polynésie d’une mission d’experts indépendants du Commissariat à l’énergie atomique et des Armées pour évaluer les risques géologiques et radiologiques et leurs conséquences et pour proposer des mesures de protection des habitants de l’atoll de Tureia.

Signer la pétition en ligne sur MesOpinions.com : Appel pour Tureia


30/03/2011

Les « Tchernobyl » sous-marins

Classé dans : désintoxicant, santé, écologie @ 13:24

Où vont les sous-marins nucléaires naufragés ? Au fond de la mer comme leurs semblables à moteur Diesel. Seule différence, dans ces tragédies, c’est que les sous-marins nucléaires relâchent dans le milieu marin une source formidable de radioactivité qui vient s’ajouter à celle des bombes et des missiles perdus, sans parler des fûts radioactifs qu’une douzaine de pays, le Royaume-Uni en tête, ont rejetés à l’eau pendant trente-six ans.

[...] Au total, ce sont des millions de milliards de becquerels qui reposent au fond des mers, soit plusieurs fois la dose que la catastrophe de Tchernobyl a injecté dans l’atmosphère. Cette radioactivité accidentelle s’ajoute à celle qu’une poignée d’Etats, Royaume-Uni en tête, ont déversé volontairement, durant 36 ans, dans une cinquantaine de sites, pour se débarrasser de leurs déchets nucléaires prétendus de faible ou moyenne activité.

Les premiers déversements volontaires remontent à 1946, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale; les Américains avaient alors choisi des sites dans le Pacifique non loin des côtes de la Californie. Le dernier a eu lieu en 1982 dans l’Atlantique nord, à un millier de kilomètres environ des côtes françaises. Ce mode de rejet a finalement cessé sous la pression des pays qui s’y opposaient. Car, jusque-là, il était autorisé et réglementé par la Convention pour la prévention de la pollution marine, signée en 1975 et connue sous le nom de Convention de Londres. C’est ainsi que des centaines de milliers de fûts de déchets enrobés dans du bitume ou du ciment, parfois groupés dans des containers, reposent au fond des mers. Il suffit de 10 à 15 ans pour que ces matériaux se désagrègent sous l’effet de l’eau de mer ! Et il est arrivé, dans les tout débuts, qu’on verse directement les déchets sans emballage, en vrac, voire sous forme liquide !

Qui sont exactement les pollueurs ? Douze pays. Certains, comme l’Italie, l’Allemagne ou la Suède, n’ont failli qu’une seule fois, et n’ont rejeté que de faibles quantités de radioactivité. La France, quant à elle, qui a disposé du Centre de stockage de la Manche, près de la Hague, ne s’est livrée que deux fois à ces déversements, mais les quantités étaient plus importantes…

L’article est à lire sur le site très intéressant Atomic Archives : Les « Tchernobyl » sous-marins


25/03/2011

Nucléaire : nous voulons avoir le choix !

Appel solennel au gouvernement français suite à la catastrophe nucléaire au Japon.

Nous, associations, syndicats et partis politiques, exprimons toute notre solidarité au peuple japonais et en premier lieu aux travailleurs du nucléaire qui tentent d’éviter le pire au péril de leur vie.

Cette situation alarmante nous rappelle que le nucléaire est une énergie qui n’est ni propre, ni sûre, ni à même de répondre au défi majeur du changement climatique, et qu’il soumet les populations et les travailleurs à des risques insensés, d’un bout à l’autre de la filière. Plus encore lorsque les centrales sont vieillissantes : au Japon, le réacteur n°1 de Fukushima Daiichi devait être arrêté définitivement le mois dernier, mais la prolongation de son fonctionnement pendant 10 ans venait d’être décidée… Quel choix tragique !

Ce nouvel accident nucléaire majeur met à nouveau à jour les risques inhérents à toute installation nucléaire et met à mal de façon définitive et indéniable le mythe de la sûreté et de la sécurité du nucléaire.

L’impuissance dramatique de l’homme face à l’emballement des réacteurs au Japon a provoqué la remise en question immédiate du nucléaire dans plusieurs pays (Allemagne, Suisse, Inde, États-Unis…)

En France, la politique énergétique a toujours échappé au débat démocratique, et plus particulièrement le développement de la filière électronucléaire. Les décisions sont prises au plus haut niveau de l’État, sans que les citoyens ne soient jamais consultés, alors que cette question concerne pourtant l’avenir de la population tout entière.

Sera-t-il nécessaire d’attendre un nouvel accident nucléaire pour que les autorités françaises organisent enfin un réel débat sur le modèle énergétique français en toute indépendance de l’industrie nucléaire et de son lobby ?

Pour faire face à la pénurie croissante des ressources fossiles, aux risques inacceptables du nucléaire, et à la nécessité de réduire nos émissions de gaz à effet de serre, les solutions alternatives existent, aujourd’hui. Elles s’appuient sur la réduction de nos consommations, par la sobriété et l’efficacité énergétique, et sur le développement des énergies renouvelables. Cette transition énergétique est inéluctable, ses modalités et sa planification nécessitent la tenue d’un grand débat démocratique et citoyen.

Le Président Sarkozy a annoncé que la France devait tirer les conséquences de l’accident japonais. Nous prenons aujourd’hui sa déclaration au mot.

NUCLÉAIRE : NOUS VOULONS AVOIR LE CHOIX !

Nous, associations, syndicats et partis politiques, adressons solennellement ces demandes communes au gouvernement français :

Nous voulons:

  • L’arrêt de tous les projets électronucléaires en cours (EPR de Flamanville, ligne THT Cotentin-Maine, EPR de Penly, ITER, Bure et projets de centres de stockage des déchets nucléaires issus de la filière électronucléaire…) tant que les citoyens n’auront pas été en mesure de se prononcer démocratiquement sur notre politique énergétique et sur le recours à l’énergie nucléaire, y compris si nécessaire par un référendum
  • Le renoncement à la prolongation de l’exploitation des réacteurs ayant atteint ou dépassé les 30 ans de fonctionnement
  • L’arrêt complet de tous les projets portés à l’étranger par l’industrie nucléaire française

sur le site du Réseau « Sortir du nucléaire » : Catastrophe nucléaire majeure au Japon


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