Ce que la Chine veut obtenir en sortant l’Europe de l’ornière
L’Europe a-t-elle sacrifié son indépendance en se tournant vers la Chine pour sauver la zone euro, comme l’ont affirmé aussi bien François Hollande que François Bayrou ou Daniel Cohn-Bendit ? La question mérite d’être posée en termes moins simplistes.
Hu Jintao, le numéro un chinois, n’a sans doute pas pu s’empêcher d’avoir un grand moment de jouissance lorsque Nicolas Sarkozy l’a appelé, jeudi, pour l’informer des résultats du sommet européen de Bruxelles.
Son objectif ? Accorder un répit à la Grèce et au delà, à la finance mondiale, en incitant son interlocuteur à investir dans le Fonds européen de stabilité financière (FESF). Le même Sarkozy qui lui donnait des leçons il y a trois ans sur le Tibet, et s’affichait avec le dalaï lama, la bête noire de Pékin.
Dès jeudi soir, le président du FESF, Klaus Regling, arrivait à Pékin pour des entretiens avec les officiels chinois. Et, selon le Financial Times de vendredi, la Chine pourrait investir 35 à 70 milliards d’euros, voire plus, dans le FESF. A quel prix ?
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