Comment nous nous sommes fait baiser!
Alors que la campagne électorale n’en finissait plus de se traîner, le gouvernement Villepin semblait n’avoir plus qu’un seul objectif : mener à bien coûte que coûte la simplification du Code du Travail.
À ce moment-là, très complaisamment, médias, personnels politiques et penseurs (auto-proclamés) de tous poils n’avaient pas de tâche plus urgente et importante que de commenter les choix vestimentaires de la candidate socialiste, de porter aux nues le faux troisième homme venu du Béarn ou de passer discrètement, mais avec beaucoup de constance et d’application, la brosse à reluire sur celui qu’ils avaient depuis longtemps choisi comme princident! Et pendant ce temps-là, dans les couloirs feutrés du pouvoir, les petites fourmis laborieuses se pressaient de finir leur Grand Œuvre : le démontage total et méthodique de toute protection des salariés contre les abus d’un patronat de droit divin…
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