Crise financière ou agonie du capitalisme ?
Derrière des expressions inadaptées et choisies pour faire peur et paralyser la pensée (tsunami, 11 septembre de la finance,…), il semble bien que la profondeur de la crise ne soit pas réellement mesurée que ce soit par les promoteurs du néolibéralisme actuel ou par certains des ses adversaires.
Bien loin d’être due à l’œuvre du spéculateur, l’un des trois boucs émissaires créés par nos sociétés actuelles , la crise financière qui secoue l’économie mondiale n’est que l’aboutissement logique d’une évolution qui s’est accélérée. Par son développement même le capitalisme a atteint des limites qu’il est incapable de dépasser et ne survit que par des subterfuges à la crise de ses trois piliers : l’accumulation du capital, la consommation, le travail…
Par Thierry Ternisien d’Ouville sur ContreInfo : contreinfo.info/article.php3?id_article=2209