ECOLOGIE CRITIQUE: CONTRE LA CULTURE DU RISQUE
Tsunami, cyclones, inondations… Il y a de plus en plus de catastrophes « naturelles ». Mais qui ne sont pas plus « naturelles » que les maladies professionnelles, le cancer de l’amiante ou le stress de la vie de bureau ! Elles sont politiques et économiques. Elles mettent en cause le système actuel dans son ensemble, le productivisme forcené, l’extraction sans limite des ressources de la planète. Mais l’État ne reste pas sans bouger ! Il prend en compte ces « risques ». C’est la « culture du risque », avec deux axes principaux : préparer les services de l’Etat et leurs larbins humanitaires à intervenir là où il y a un problème ; préparer les populations à l’éventualité des catastrophes. Car la culture du risque a surtout pour but de conditionner les populations à des catastrophes inouïes. Et quand, comme à la Nouvelle Orléans, les secours arrivent, ce n’est pas sous la forme de l’humanitaire (qui vient souvent prêcher l’attente et la soumission sur les terrains où la révolte est en train de germer), mais sous la forme du militaire. Tout cela avec un relent de racisme social et ethnique, les rescapés blancs « comme il faut » étant secourus et évacués avant les noirs, avant les pauvres…
lire l’article sur OCL | Courant alternatif n 151 – été 2005 : http://oclibertaire.free.fr/ca152-f.html#AnchorC