Fabriques récupérées : de la survie à l’économie solidaire
Les fabriques récupérées par leurs travailleurs – un peu plus de 200 en Argentine, autour de 100 au Brésil et une vingtaine en Uruguay – sont une des réponses des travailleurs à deux décennies de néolibéralisme et de désindustrialisation. Jamais en Amérique latine n’avait existé un tel mouvement, dans lequel les travailleurs prennent en charge directement les moyens de production et les mettent à fonctionner sans patron et, à l’occasion, sans même les contre-maîtres, techniciens et spécialistes. Cette tâche ne fut pas entreprise suite à des débats idéologiques mais, comme cela arrive d’habitude dans l’histoire des mouvements des opprimés, par l’urgence de la nécessité.
lire l’article de Raúl Zibechi sur le site de RISAL