Gabber : quand la techno fait danser les fafs
Ces dernières années, on a été habitué à lire des rapports très alarmants sur la musique d’extrême droite, en particulier en Allemagne, en Suède et dans différents pays d’Europe de l’Est. Avec cinq concerts par semaine et un CD pressé tous les trois jours par des groupes musicaux d’extrême droite pour l’année 2004, l’Allemagne détient des records inquiétants ; moins souvent évoqués dans la presse, les Pays-Bas se distinguent par le style musical que préfèrent certains jeunes d’extrême droite : le gabber, sorte de techno hardcore indigeste doublé d’une consommation de drogue (ecstasy) intense. Moins politique apparemment que le RAC ou le NS-Black Metal aux paroles sans ambiguïtés, le phénomène gabber hollandais est avant tout l’histoire d’un public à la fois capté par les groupes d’extrême droite mais aussi autonome dans sa démarche d’agressions racistes…
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