Ne pas rire, ne pas mépriser, ne pas détester mais connaître
Réflexions sur ceux qu’on appelle des « casseurs de manifestants »
Les agressions, les vols commis l’année dernière contre les manifestants lycéens, et cette année contre les manifestants « anti-CPE » ont jeté un froid, et c’est le moins qu’on puisse dire. Pourquoi des jeunes, victimes du système que nous dénonçons, ne sont- ils pas dans notre camp ? Pourquoi eux s’attaquent-ils à nous ? Les réponses à cette question allaient de la franche incompréhension (dans le meilleur des cas) jusqu’aux délires haineux : ce sont des fascistes, des racistes anti-blancs c’est le lumpenprolétariat sans conscience politique, des bandes téléguidées par les RG …. Qu’ont en commun toutes ces réponses ? Elles reposent sur des schémas classiques et rebattus qui présentent un avantage énorme pour leurs auteurs : conforter chacun dans ses convictions et ne pas se confronter à la cause de cette nouvelle situation, pour la connaître. Pour nous, au contraire, il faut essayer, avec Spinoza, de « Ne pas rire, ne pas mépriser, ne pas détester mais connaître »…
lire l’article par Janos et Siryne Z. sur les mots sont importants : http://lmsi.net/article.php3?id_article=553