Non, Sarkozy ne sera pas (forcément) élu en 2012. Haut les coeurs et arrêtez de chouiner !
L’enfer. Depuis dimanche, ça n’arrête pas : le chœur des pleureuses au grand complet nous refait Waterloo, s’enfonce dans la déprime généralisée. Cette fois ça y est, sanglotent-ils, les carottes sont cuites et recuite, on n’y coupera pas à la réélection de Sarkozy. « No future » qu’ils gémissent, « UMP for ever ». Comme si ces élections européennes avaient été autre chose qu’une farce sans importance…
Pis que la grippe aviaire…
Une vraie vague de désolation idéologique, une épidémie de déprime politique, une immense contagion de c’est-mort-y-a-plus-rien-à-faire-on-n’a-pas-fini-d’en-bouffer-du-Sarkozy.
Et que ça chouine.
Que ça pleurniche.
Que ça se désole, en long, en large et en travers.
Un vaste chœur de pleureuses, jolie illustration de l’extension du domaine du geignement, comme si une gigantesque nappe de désespoir s’était étendue sur la France contestataire.
Et tout ça pour quoi ?
Pour un score du parti présidentiel un peu meilleur que prévu.
Ah… ça a été un raz-de-marée UMP ?
Même pas, les satrapes de la majorité n’ont engrangé que 27,89 % des voix, en un scrutin où 59,52 % de la population n’a pas jugé bon d’aller voter.
C’est tout ?
C’est tout.
Et qu’est-ce que ça prouve ?
Rien, que dalle, nichts, du vent…
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