Notre honte…!
« Notre honte ! Mais pourquoi n’avons-nous pas crié notre terreur de voir s’imposer un tel régime de crainte, de perte de liberté » (…) « La situation d’une personne suffit pour faire une loi qui va troubler 65 millions de personnes en ciblant un million et demi d’entre elles comme susceptibles de violences. » (…) Pourtant, « plus l’homme est entouré par la solidarité humaine plus sa folie est intégrée à sa personne, et au lieu de le diminuer, l’enrichit »…
LETTRE OUVERTE du Docteur Guy Baillon (Psychiatre des Hôpitaux)
Paris le 2 décembre 2008
Sinistre 2 décembre 2008…
Le Président a voulu parler de la psychiatrie à la Nation. Il a tenu à le faire d’un hôpital psychiatrique, ce qu’aucun Président n’avait encore osé faire, alors que selon ses propos son entourage lui avait dit « Ne touches pas à ce domaine. Tout le monde s’y casse la figure ». (Il aurait du écouter, hélas … !)
Mais lui ne recule devant aucun défi.
En effet, témoins des propos tenus et des gestes qui l’accompagnaient, nous savons qu’il faudra un autre Président de la République pour que pareil affront à l’humain soit effacé.
Comment n’avons-nous pas pu crier notre honte et notre colère sur le champ ?
La folie est redevenue à la demande d’un Président l’objet de la vindicte populaire.
La folie est condamnable il faut l’enfermer et l’effacer !
Le danger est à nos portes. Il faut soigner certes mais il faut surtout ‘protéger’ la société, avons-nous entendu…
A lire sur la webdromadaire de caphi : lawebdromadaire.over-blog.com/article-25432106.html
Posté par Michel.