un rapport jette un sérieux doute sur l’efficacité des systèmes de vidéosurveillance
Matériels de qualité inégale, dispositifs très hétéroclites, parfois conçus en dépit du bon sens, coordination quasi inexistante avec les services de police… Un rapport d’octobre 2005 sur la vidéosurveillance urbaine jette un sérieux doute sur l’efficacité des caméras installées un peu partout dans nos villes.
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Entre 1 et 1,5 milliard d’euros, c’est ce que pèse aujourd’hui le marché de la vidéosurveillance en France, selon le cabinet de consultants Icade Suretis. La vidéosurveillance urbaine ne représente encore qu’une petite part du gâteau (20 %). Mais le créneau est en plein boum.
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Eric Heilmann : Le premier avantage, politique, consiste à montrer qu’« on fait quelque chose ». La vidéosurveillance est souvent conçue comme une « machine à tout faire » : revitaliser un centre-ville ou un quartier ; prévenir des actes délinquants ; aider à identifier un malfaiteur…
Or, le fort discours politique pour mobiliser des moyens se heurte vite à la réalité : l’impact des caméras est faible, voire inexistant, jamais durable, vite contourné et leur exploitation extrêmement coûteuse. Nombre d’études anglaises l’ont démontré. La France cède au mimétisme et à la surenchère
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à lire ainsi que d’autres articles sur le sujet sur le site de la
Section de Toulon de la Ligue des droits de l’Homme [LDH-Toulon] : http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article1859
on s’en doutait bien que la société de contrôle n’était qu’un fantasme entretenu par la culture de la peur… le loup voyou.