World football sex business
Il y a eu les JO de Sydney, puis d’Athènes. Il y a toujours le rallye Paris-Dakar, la Coupe du monde de rugby, voire les sessions du Parlement européen ou le Festival de Cannes. A chaque grand événement sportif, politique ou culturel, la prostitution culmine en coulisse. L’Allemagne n’échappe pas à la règle…
En 2005, l’Allemagne détenait le record d’Europe du nombre de femmes prostituées sur son territoire. La Coupe du monde de foot permettra, sans doute, au pays de la bière de conserver son titre en 2006. En tout cas, les businessmen du sexe y travaillent.
A Berlin, le patron d’Artemis, maison close géante de 3000m[2] construite pour l’occasion, prévoit un rendement optimal des lieux durant l’événement sportif. A savoir, 100 femmes en continu et 650 clients par jour[1]. En Allemagne, où la prostitution est légale depuis 2002, plusieurs associations se sont mobilisées pour dénoncer la traite et l’exploitation sexuelle à grande échelle qui se prépare dans tous les lieux où se tiendront les matches de la coupe. En particulier le Frauenrat, qui en février dernier lançait sa campagne «Carton rouge à la prostitution forcée!» En plus d’un travail de mobilisation et de sensibilisation auprès des milieux politiques et sportifs, l’association s’adresse au grand public à travers des affiches et des campagnes de signatures. Rencontre avec la porte-parole de l’association…
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