L’usage du téléphone portable déconseillé aux jeunes enfants
Dans le doute, il est conseillé de s’abstenir (ou à tout le moins d’appliquer le principe de précaution). Voilà le credo adopté par l’Agence française de sécurité sanitaire environnementale (AFSSE), dans son dernier avis sur les risques pour la santé liés à la téléphonie mobile, publié mardi 21 juin 2005, sur demande des ministères de la Santé et de l’Ecologie.
Les conseils distillés portent sur l’utilisation du portable par les jeunes enfants. Extrait : « Les parents qui décident d’offrir un téléphone mobile à leurs jeunes enfants se doivent de veiller à une utilisation a minima de l’appareil, par exemple en souscrivant des abonnements restreignant la liste d’appels » . » C’est un discours qui s’adresse clairement à la responsabilité des parents « , commente Jean-Marie d’Anjou, délégué général de l’ Association française des opérateurs de téléphonie mobile (Afom)…
… » Nous ne pouvons qu’approuver cette prise de position de l’AFSSE en ce qui concerne l’utilisation par les enfants du téléphone mobile, déclare Etienne Cendrier, porte-parole de l’Association Robin des Toits, même si de notre point de vue et de celui de nombreux scientifiques, étant donné les risques encourus, il ne devrait pas s’agir de préconisations, mais d’interdictions pures et simples. »
Le responsable associatif fait notamment référence à une étude publiée au début de l’année 2005 en Grande-Bretagne par le National Radiological Protection Board (NRPB). Selon le New Scientist, le professeur William Stewart, conseiller auprès du gouvernement britannique sur les questions de téléphonie mobile, y avait en particulier préconisé l’interdiction d’utiliser des portables pour des enfants de neuf ans ou moins.
lire l’article en entier sur le site : 01.net L’usage du téléphone portable déconseillé aux jeunes enfants
lire aussi des informations édifiantes sur le site de Marc Filterman, notamment sur: l’étude épidémiologiqe du Pr Roger Santini sur les antennes relais gsm de téléphonie mobile gsm – effets biologiques des stations relais gsm et riverains.
On y apprend que certaines plaintes sont exprimées uniquement dans le voisignage immédiat (-10 m) des stations relais (nausées, perte d’appétit, perturbations visuelles…), d’autres le sont à des distances plus grandes, 100 m pour l’irritabilité, la tendance dépressive, la baisse de la libido, … voire 200 m pour les maux de tête, les perturbations du sommeil,… Dans la zone de de 200/300 m, seule la plainte de fatigue est significativement plus souvent exprimée par rapport aux sujets résidants à plus de 300 m ou non exposés…