un truc de ouf!
2006 06
Sables
Projet d’installation haptique
la video est à voir sur le CV de Cyrille. C’est lui qui l’a fait, le voisin du loup voyou, respect !
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2006 06
Sables
Projet d’installation haptique
la video est à voir sur le CV de Cyrille. C’est lui qui l’a fait, le voisin du loup voyou, respect !
des recettes économiques et écologiques pour faire son ménage dans le Livret : Le Grand Ménage :::
à télécharger sur : http://raffa.over-blog.com/article-1583333.htm
Une toute petite histoire d’eau….
Peu à peu les hommes s’installent sur les cours inférieurs du Tigre et de l’Euphrate, le long de la vallée du Nil, dans la plaine de l’Indus, le long du Fleuve Jaune. Ainsi naissent les grandes civilisations : les pluies insuffisantes, l’inondation qui ne se fait pas, ou mal, et il faut inventer l’irrigation et le nilomètre. En Chine, la culture du riz nécessite une rigoureuse maîtrise de l’eau. Qu’adviennent un changement brutal, une sécheresse durable et la civilisation peut disparaître. C’est schématique bien sûr, très schématique même, mais l’homme dépend de l’eau et on oublie trop souvent cette évidence de nos jours.
dossier très complet sur Futura-Sciences.com : http://www.futura-sciences.com/comprendre/d/dossier618-1.php?xml=1
Les éoliennes peuvent être des structures efficaces pour produire de l’énergie renouvelable. Mais leur taille de quelques dizaines de mètres ne leur permet pas de capter les vents les plus puissants, circulant à une altitude élevée. D’où l’idée de l’entreprise américaine Magenn Power, basée dans l’Ontario : concevoir une éolienne individuelle, sorte de ballon gonflable s’échappant dans les airs.
La société travaille sur le prototype d’une turbine emprisonnée dans un dirigeable rempli d’hélium, l’Air Rotor System, pouvant flotter jusqu’à 300 mètres d’altitude….
… L’inventeur imagine déjà que son produit pourrait répondre aux problèmes de production d’électricité dans les pays en voie de développement ou être une solution d’appoint en cas de catastrophe naturelle.
L’Air Rotor System est un dirigeable dont la forme s’apparente à celle d’un moulin à eau. Les pales sont entraînées par le souffle du vent et tournent sur un axe horizontal. Des générateurs intégrés au dirigeable transforment l’énergie de ce mouvement en électricité, comme dans une éolienne traditionnelle. Les câbles retenant la structure transmettent aussi l’électricité au sol…
sur le monde.fr : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3228,36-768962,0.html
Nous, citoyens, associations, élus, partis politiques déclarons solennellement être en possession du document Confidentiel Défense émanant d’EDF et portant sur la résistance de l’EPR aux chutes d’avion de ligne que la DST est allé chercher chez Stéphane Lhomme, porte-parole du Réseau Sortir du nucléaire, au cours d’une perquisition le mardi 16 mai 2006.
téléchargez le document « Confidentiel-défense » sur le site du réseau sortir du nucléaire : http://www.sortirdunucleaire.org/
Souvenez-vous. C’était il y a 20 ans. Le monde entier apprenait avec effarement que le réacteur n° 4 de la centrale nucléaire ukrainienne venait d’exploser, le 26 avril 1986…
Souvenez-vous, suite à cette explosion, un énorme nuage radioactif survola toute l’Europe. Toute ? Non, car un pays peuplé de politiciens menteurs, de scientifiques acquis à la cause du lobby nucléaire, de groupes agricoles plus soucieux de la santé de ses finances que de la santé de ses consommateurs, résista et résiste encore au nuage. Ce nuage, pourtant, n’en déplaise aux présentateurs météo complaisants de l’époque, il ne s’est pas arrêté à la frontière par la magie de je ne sais quel pseudo anticyclone. Ce nuage a plus ou moins traversé le tiers est de notre territoire, et surtout la Corse. Mais voilà que, ironie de l’Histoire, l’Etat français imposait (et impose encore aujourd’hui, comme nous le verrons plus tard) une omerta à la population corse.
Car aujourd’hui, nous avons toutes les preuves…
lire l’article sur KOLKHOZE.com : http://jb.berland.free.fr/dotclear/index.php?2006/05/26/208-tchernobyl-letat-francais-en-proces
Ayant survécu au Sentier Lumineux et à la chute des prix du café, la coopérative La Florida sert de modèle social et économique à nombre de paysans péruviens.
Qui ne connaît pas La Florida? Pour les accros à la caféine équitable, le nom de cette coopérative péruvienne de Haute-Amazonie est presque devenu synonyme de petit noir du matin. Vendu aux quatre coins de la planète, le café La Florida fait vivre quelque 2800 familles, stimulant un renouveau coopérativiste dans tout le pays. Presque éteint il y a dix ans, ce secteur s’affiche désormais numéro un mondial de la production biologique et du commerce équitable. Un succès qui n’est pas qu’économique, puisque le modèle La Florida s’appuie sur un fonctionnement démocratique et un concept de «développement intégral», où les gains obtenus par la commercialisation alternative du café servent à assurer diversification, formation et progrès sociaux…
sur le courrier.ch : http://www.lecourrier.ch/…
… il y a deux manières de censurer Internet. La manière franche, à la chinoise, est de cacher le contenu que l’on désire mettre à l’écart, d’en prévenir l’accès pour que personne ne puisse le découvrir. Puis il y a la manière sournoise, « démocratique », qui vise à valoriser au maximum le contenu que l’on préfère mettre en avant pour mieux décrédibiliser le contenu que l’on ne contrôle pas.
C’est cette seconde méthode que semble avoir choisie le ministre de la Culture. Invité le lundi 10 avril dans l’émission « iMédias » de la chaîne iTélé, RDDV a légèrement précisé son projet : « Dans le domaine de l’information, c’est la même chose », commence le ministre, qui confirme ainsi l’analogie journalisme citoyen/P2P. « Vous savez très bien qu’aujourd’hui sur Internet circulent beaucoup de choses, parfois le pire comme le meilleur, ce qui veut dire que paradoxalement redevient essentielle la certification, c’est-à-dire la signature par un journaliste, parce que ça garantit l’authenticité. Donc je crois, si vous voulez, qu’Internet est une grande chance mais ça suppose aussi qu’il y ait des règles du jeu et des principes de déontologie », affirme-t-il.
Ainsi RDDV souhaite mettre en place une sorte de label de qualité qui ne sera décerné qu’à des journalistes qualifiés, probablement titulaires de la carte de presse. L’ensemble des bloggeurs, qui forme le « journalisme citoyen », avec plus de 3 millions de blogs en France, seront laissés à l’écart car non certifiés…
lire l’article en entier sur e-torpedo : http://www.e-torpedo.net/article.php3?id_article=919&titre=Renaud-Donnedieu-de-Vabres-precise
Si je vous cite les évènements suivants, quel est leur point commun? L’affaire du sang contaminé en 1991, la maladie de la vache folle (début des années 1990), la tremblante du mouton, la tempête de 1999, le 11 septembre 2001 (encore appelé 9/11), la canicule de 2003, l’attentat de Madrid de mars 2004, l’ouragan d’Asie du Sud-Est en 2004, l’attentat de Londres en juillet, le cyclone Katrina et sa petite soeur Rita, les émigrants de Ceuta et Melila, le tremblement de terre du Cachemire au Pakistan, la grippe aviaire H5N1…
Eh bien, tous ces évènements spectaculaires, destructeurs et d’ampleur internationale, contribuent à l’émergence d’une nouvelle forme de relation entre d’une part les consommateurs et le commerce, d’autre part l’opinion publique et la presse, et finalement entre les citoyens et l’État. Une relation fondée sur le principe de précaution, l’angoisse, l’anxiété et la peur.
Bienvenue dans l’ère du « fear marketing » et du « terror media » où chaque évènement donne lieu à une amplification démesurée des craintes individuelles et collectives. Peu à peu, le rêve et la confiance dans l’avenir, qui présidaient aux grands espoirs laissés par la chute du mur de Berlin, font place au repli sur soi, à la méfiance, à la suspicion, au communautarisme…
la suite sur agoravox : http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=4132
lire aussi l’article Vers une société de mise en scène de la peur ? qui fait écho à celui-ci.
Réflexions sur ceux qu’on appelle des « casseurs de manifestants »
Les agressions, les vols commis l’année dernière contre les manifestants lycéens, et cette année contre les manifestants « anti-CPE » ont jeté un froid, et c’est le moins qu’on puisse dire. Pourquoi des jeunes, victimes du système que nous dénonçons, ne sont- ils pas dans notre camp ? Pourquoi eux s’attaquent-ils à nous ? Les réponses à cette question allaient de la franche incompréhension (dans le meilleur des cas) jusqu’aux délires haineux : ce sont des fascistes, des racistes anti-blancs c’est le lumpenprolétariat sans conscience politique, des bandes téléguidées par les RG …. Qu’ont en commun toutes ces réponses ? Elles reposent sur des schémas classiques et rebattus qui présentent un avantage énorme pour leurs auteurs : conforter chacun dans ses convictions et ne pas se confronter à la cause de cette nouvelle situation, pour la connaître. Pour nous, au contraire, il faut essayer, avec Spinoza, de « Ne pas rire, ne pas mépriser, ne pas détester mais connaître »…
lire l’article par Janos et Siryne Z. sur les mots sont importants : http://lmsi.net/article.php3?id_article=553
Depuis 100 ans, le « Schweissdissi », ouvrier terrassier, essuie la sueur de son front. Depuis 100 ans, il symbolise le travail, le labeur, l’effort. 14 hommes d’aujourd’hui ont endossé son costume et adopté sa posture. Thierry Deveyre les a photographiés. 100 ans après, ce symbole est-il encore d’actualité ? le travail, le labeur, l’effort, aujourd’hui, comment les incarner ?
La statue dite du « Schweissdissi » est installée au Square Tivoli à Mulhouse. Elle est en bronze, elle pèse 4500 kg et fait 5,60 mètres de haut.
exposition à voir au Musée Historique de Mulhouse et sur le site de Thierry Deveyre : http://www.thierry-deveyre.net/neu.html
Le rapport du BIT fait état de fortes disparités en termes de salaires et de gains de productivité.
La croissance globale de l’économie a de plus en plus de mal à se traduire par de nouveaux emplois de bonne qualité qui réduiraient la pauvreté, selon un nouveau rapport publié par le Bureau international du Travail (BIT) aujourd’hui. Dans ce rapport, le BIT met en exergue le fait que, dans le cadre de cette tendance globale, différentes régions montrent des résultats mitigés en termes de création d’emplois, de productivité, d’augmentation de salaires et de réduction de la pauvreté.
Embrassant un point de vue global, la 4e édition des Indicateurs clés du Marché du Travail (KILM en anglais) (Note 1) affirme qu’à l’heure actuelle la moitié des travailleurs dans le monde ne gagnent toujours pas assez pour se hisser, eux et leur famille, au-dessus du seuil de pauvreté de 2 dollars par jour…
à lire sur le site de l’Organisation Internationale du Travail : http://www.ilo.org/public/french/bureau/inf/pr/2005/48.htm
Il y a eu les JO de Sydney, puis d’Athènes. Il y a toujours le rallye Paris-Dakar, la Coupe du monde de rugby, voire les sessions du Parlement européen ou le Festival de Cannes. A chaque grand événement sportif, politique ou culturel, la prostitution culmine en coulisse. L’Allemagne n’échappe pas à la règle…
En 2005, l’Allemagne détenait le record d’Europe du nombre de femmes prostituées sur son territoire. La Coupe du monde de foot permettra, sans doute, au pays de la bière de conserver son titre en 2006. En tout cas, les businessmen du sexe y travaillent.
A Berlin, le patron d’Artemis, maison close géante de 3000m[2] construite pour l’occasion, prévoit un rendement optimal des lieux durant l’événement sportif. A savoir, 100 femmes en continu et 650 clients par jour[1]. En Allemagne, où la prostitution est légale depuis 2002, plusieurs associations se sont mobilisées pour dénoncer la traite et l’exploitation sexuelle à grande échelle qui se prépare dans tous les lieux où se tiendront les matches de la coupe. En particulier le Frauenrat, qui en février dernier lançait sa campagne «Carton rouge à la prostitution forcée!» En plus d’un travail de mobilisation et de sensibilisation auprès des milieux politiques et sportifs, l’association s’adresse au grand public à travers des affiches et des campagnes de signatures. Rencontre avec la porte-parole de l’association…
lire la suite sur le courrier.ch : http://www.lecourrier.ch/modules.php?op=modload&name=NewsPaper&file=article&sid=41503&newlang=fra&topic=23
Je viens de retrouver notre fameux plombier polonais – n’est-il pas beau ? – laissons à l’office du tourisme polonais le succés de cette opération. En effet durant l’été 2005, le tourisme a progressé de 14 % (tourisme homosexuel ou problème de plomberie ?).
Quelle est l’origine ?
Un dossier de Philippe VAL dans Charlie Hebdo, repris par Philippe De Villiers « la directive Bolkestein permet à un plombier polonais ou à un architecte estonien de proposer ses services en France, au salaire et avec les règles de protection sociale de leur pays d’origine ». Frits a répondu dans Libé (a-t-il une résidence secondaire dans le Périgord ??) et s’est empressé d’assimilé le NON antilibéral de gauche à une attitude xénophobe et égoïste de type extrême droite. A noter que c’est l’hôpital qui se fout de la charité aux vues de ses déclarations sur l’immigration aux Pays Bas.
Ce raccourci a été navrant (voir insultant) mais a bien fonctionné car il trouve des échos un an plus tard.
Qu’est devenue la fameuse directive tant critiquée ?
Elle a été votée par le parlement européen en février 2006 suite à un compromis des 2 principaux groupes. Le PPO (principe du pays d’origine) n’est pas retiré mais n’est plus obligatoire.
« ces dispositions n’empêchent pas le pays membre dans lequel le fournisseur de services s’installe d’appliquer les réglementations dans le respect des dispositions d’une activité de service, où elles sont justifiées pour des raisons de politique publique, de sécurité publique, de politique sociale, de protection des consommateurs, de protection de l’environnement et de santé publique, et elles (ces dispositions) n’empêchent pas non plus les états membres d’appliquer, en conformité avec la loi communautaire, leurs règles en matière de conditions d’emploi, incluant aussi celles fixées dans les conventions collectives »
Ce sera donc négocié entre prestataires et client. Etant donné le besoin de travailler de l’issue des négociations. On ne mentionne la législation du pays d’accueil.
Et M. Bolkestein, que fait-il ?
Après 5 années à la commission européenne qu’il quitte en 2004 (il n’était plus commissaire au moment des débats sur le TCE) il est retourné dans le privé. Il est conseiller à la Menatep (banque du groupe Ioukos) impliquée dans des affaires de blanchiment d’argent avec la banque Clearstream et de la disparition de plusieurs milliards de dollars d’aide du fmi (Kremlingate).
Pendant son mandat de commissaire, la commission européenne a refusé 2 fois d’enquêter sur la banque Clearstream.
Peut-on débattre de ces questions ?
Il semble de plus en plus difficile de débattre de ce sujet car on atteint rapidement le point de Godwin (point auquel on aboutit inexorablement dans une discussion qui s’allonge, et où on s’insulte et on se traite de nazi – étant entendu que le nazisme est culturellement la pire des choses pour nous).
Fondamentalement c’est inutile de se fâcher car quoi qu’on dise et quoi qu’on vote, la directive est passée et les hordes de plombiers de l’est sont en marche …
par Juanpablo.
La polémique autour du « Cauchemar » n’est en fait rien d’autre qu’un moyen de détourner et de réduire le vrai débat : l’auteur Hubert Sauper précise à qui veut l’entendre que son film n’est pas fait sur le mode de la preuve. La « contre-enquête » du dénomé Garçon (historien, spécialiste des médias et quoi d’autre encore ???) est de toute manière sans objet.
Il n’est pas lieu de donner des preuves à une chose dont personne ne peut nier l’existence : le commerce des armes (inutiles de les montrer dans des caisses on les voit lors des conflits), la diminution de l’espérance de vie en Afrique de l’est particulièrement du fait du SIDA (il faut être sourd et aveugle pour ne pas le savoir), la catastrophe écologique du fait de l’introduction de la perche dans le lac victoria … Ce sont des faits avérés, pourquoi les contesté ?
Ce qui est contesté, c’est l’image, le tableau qui est fait de l’Afrique (trop misérable). Et bien oui, l’auteur n’a pas montré les quelques belles villas, les salariés des pêcheries qui touchent un salaire et peuvent faire vivre décémment leur famille .. Son propos n’est pas de peindre une vision réaliste (pour / contre , bien / mal) et c’est ça qui lui est reproché. Mais ce n’est pas ce qu’il a voulu faire. Dur de reprocher à quelqu’un quelque chose qu’il n’a pas fait.
Que je sache il n’y a pas de supercherie : ce film n’a pas été tourné en studio ou bien au bord du lac Léman ?? Son film frappe notre imaginaire, car il est illusoire de vouloir trouver la réalité dans une oeuvre de cinéma. C’est dur à accepter : cf Jackass / loftstorie / ou bien « no comment » sur euronews. Il y a ce qu’on vit et ce que les autres nous montrent et ce que l’on perçoit de ce qui nous a été montré. Il y a toujours le prisme et l’interprétation de l’auteur (il aurait été plus facile de montrer des bâteau de pêche et des caisses remplies d’armes !!) : ce n’est pas confortable car on ne peut s’appuyer sur rien d’emblée, il faut en fait toujours s’intérroger.
C’est peut-être ce manque de confort qui lui est reproché dans le fond.
par juanpablo
lire l’article de wikipedia sur le film : http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Cauchemar_de_Darwin
et celui de Arte : http://www.arte-tv.com/fr/771870.html
et écouter l’emission de Daniel Mermet la-bas si j’y suis : http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=904
En présence d’Hubert Sauper, réalisateur du documentaire, Jean-Luc Porquet, journaliste au Canard Enchaîné, tente de décrypter ce phénomène. En fin d’émission, Daniel Mermet recueille le point de vue de François Garçon sur le film et sur les altermondialistes.
voici les premières photos de Rafael, 5 ans et demi, que je trouve très intéressantes :
sur le blog familial de juanpablo guitry production : http://guitryproduction.free.fr/niouzes/category.php?cat=17&num=9&expand=all
Le premier long métrage francais sous licence libre est lyonnais et sort en juin 2006. On peut déjà télécharger la bande annonce…
l’histoire commence sur Caserio, un jeune Anarchiste italien de 20 ans qui avait assassiné à Lyon le Président français Sadi Carnot en juin 1894. Le jeune homme fut ensuite guillotiné sur décision de la Cour d’Assises du Rhône.
Caserio était révolté, désespéré, au point de se lançer dans ce qu’il appelait lui-même un “grand exploit”. L’acte était violent, insensé, et n’a servit à rien. La mort de Sadi Carnot entraina le vote de lois toujours plus nombreuses et répressives pour écraser le mouvement anarchiste et toute autre forme de contestation du pouvoir.
Dans ce film, nous sommes en 2006, le monde n’a pas changé, et Caserio, étant mort depuis plus d’un siècle, revendique une seconde chance. Le film présente des personnages marginaux, de ceux qu’on oublie et pour qui le malheur est quotidien, dans des situations tragiques, où on les voit victimes d’une oppression ou d’un oppresseur. Mais pour Caserio, même mort depuis plus d’un siècle, l’espoir existe.
A la fin de chaque scène, Caserio, parodiant Hermès, viendra apporter un message à chacune des victimes : une invitation au Bal des Innocents, une révolution surréaliste où chaque personnage règlera ses conflits, avec son oppresseur, ou parfois avec lui même.
Caserio déclarera : “Ce n’est pas une révolution que je vous propose, c’est une danse”
voir la bande annonce du film sur : http://www.lebaldesinnocents.c.la/

présente:
dans le cadre de Paysages en travaux à la Galerie Parisud
exposition permanente du 4 mai au 3 juin 2006
14 bis Rue du Docteur Gosselin – 94230 – Cachan
(RER B : Arcueil-Cachan – en face de la sortie « rue du Dr Gosselin »)
Le Vendredi 12 Mai
de 15h00 à 21h00
Installation/performance de yann beauvais, Transbrasiliana
Installation live triple projection
3 X 185′ couleur sonore 2005
Installation live triple projection qui comprend dans sa forme installé des photographies découpés (300) et une triple projection.
La découverte du Brésil depuis quelques années m’a conduit à interroger ma pratique cinématographique autant sur les manières de filmer que sur ce qui est filmé.
Il n’y a pas un Brésil, ou plus exactement il y a un Brésil de fantaisie pour l’occidental blanc, aux côtés de cette image il y en existe d’autres pour les autres races et toutes ses représentations se modifient en fonction du fait qu’on appartienne ou non à la société occidentale.
Le Brésil se réduit pour beaucoup à quelques images. L’échelle du pays, la diversité des paysages, le métissage des populations, tout concours à en faire une sorte diffuseur inconscient d’images.
Il m’a semblé nécessaire de proposer un tissage d’images qui seraient avant tout des fragments, des lignes de fuite sur le paysage. Filmer à plusieurs caméras (au moins deux celles de Edson Barrus et les miennes) sans pour autant recourir aux found footages. Travailler le paysage dans ses ruptures géographiques ou temporelles. Les durées de filmage dépendant des rencontres, des détours et des arrêts. Juxtaposer les manières de filmer, autant que les manières de monter, filmer en passant, il ne s’agit pourtant pas d’un documentaire, ni d’un journal filmé. La durée offerte permet de travailler des motifs et des thèmes en fonction de leurs surgissements. La question de la structuration d’une telle masse de documents, s’effectue selon plusieurs formes d’organisation qui se chevauchent et se séparent en fonction du rapport entre les écrans — qui ne sont pas contigus (spatialisés)– mais qui peuvent se raccorder par le défilement de textes poétiques, littéraires, politiques en français et en portugais qui traversent un écran, faisant signe à d’autres qui peuvent à tout instant surgir. Ces rapports du texte avec l’image modifient l’immersion. Ils travaillent, comme le font de leur côté les images, en modifiant les rapports entre : spectateurs et images projetées.
Il n’y a pas d’écran privilégié (comme il n’y a pas de position privilégiée pour filmer), ainsi, se retrouvent flux et parcours ; une transversalité, un regard diagonal qui erre d’un écran à l’autre.
Les textes sont de Clarice Lispector, Caio Fernando Abreu, Machado de Assis, Jomard Muniz de Britto, José Demacedo (Movimento Sem Terra), Joao Pedro Stédile, Le journal des MST, Folha de São Paulo, Folha on line, Jornal do Brasil, Jornal do Movimento Sem Terra, Frédéric Bourdier, Le monde diplomatique, Le Monde, Libération
Pour ce qui concerne le son et les musiques, on entend entre autres des chansons de Chico Buarque, Funk Favelas Prohibito 1 et 2, Jackson do Pandeiro etc…
yann beauvais a réalisé une trentaine de films et vidéos ainsi que des installations.
Co-fondateur de Light Cone en 82 et de Scratch Projections en 83 à Paris.
Curateur indépendant et critique, enseigne à l’école des beaux-arts de Mulhouse.
Dernières installations :
* est absente, Maison Arthur Rimbaud, Charleville-Mézières, depuis oct 2004.
* Transbrasiliana, Centre d’Art Contemporain faux mouvement, Metz juin–nov 2005
* Shibuya au Centre Georges Pompidou, exposition « Le Mouvement des images »,
du 29 mars 2006 au 29 janvier 2007
remerciements à Pascal Vanhoecke, galerie Parisud
et Norbert Godon et Gaël Comeau, commissaires de l’exposition « Paysages en travaux »
proposition de véronique barani avec l’aide de yann beauvais
est-ce une bonne nouvelle
visitez le beau site web de yann beauvais : http://www.yannbeauvais.de/
Paris Freecycle™ propose aux personnes vivant à Paris et sa région de se débarrasser d’objets qui prennent la poussière, en les offrant à un réseau local. Si vous avez une vieille porte, un fax ou 100 kilos de brique qui vous embarrassent, un simple email à Paris Freecycle™ et vous saurez si cela intéresse quelqu’un dans la région. Les associations caritatives sont les bienvenues. Ce groupe est bilingue – français ou anglais ou les deux.
Le principe : tout est gratuit. Le but : alléger les décharges municipales et ralentir le consumérisme galopant. Le moyen : un email envoyé à un réseau local de membres.
http://groups.yahoo.com/group/freecycleParis/
posté par josefinebacker (en personne!)
Les sociétés traditionnelles organisent des rites de passage célébrant la métamorphose de l’enfant en adulte. Un parallèle est établi entre les rites initiatiques des populations traditionnelles et les phénomènes de métamorphose (piercings, tatouages, bodyhackers) qui touchent les jeunes générations occidentales. Les propos et analyses de l’anthropologue Maurice Godelier, de l’ethnologue et psychologue Lorenzo Brutti et du sociologue David Le Breton s’entrecroisent tout au long du film.
visionner le film sur la videothèque du CNRS : http://videotheque.cnrs.fr/doc.php?id_doc=1193&rang=1html
Ces dernières années, on a été habitué à lire des rapports très alarmants sur la musique d’extrême droite, en particulier en Allemagne, en Suède et dans différents pays d’Europe de l’Est. Avec cinq concerts par semaine et un CD pressé tous les trois jours par des groupes musicaux d’extrême droite pour l’année 2004, l’Allemagne détient des records inquiétants ; moins souvent évoqués dans la presse, les Pays-Bas se distinguent par le style musical que préfèrent certains jeunes d’extrême droite : le gabber, sorte de techno hardcore indigeste doublé d’une consommation de drogue (ecstasy) intense. Moins politique apparemment que le RAC ou le NS-Black Metal aux paroles sans ambiguïtés, le phénomène gabber hollandais est avant tout l’histoire d’un public à la fois capté par les groupes d’extrême droite mais aussi autonome dans sa démarche d’agressions racistes…
sur No Pasaran : http://nopasaran.samizdat.net/article.php3?id_article=1152
L’initiative EUCD.INFO a pris connaissance du dernier communiqué de la SPEDIDAM.
L’initiative EUCD.INFO partage l’analyse et s’associe aux demandes formulées dans ce communiqué qui sont toutes liées : sauvegarde des rémunérations existantes des artistes, protection de la copie privée, préservation des dispositions visant à garantir le droit à la recherche interopérabilité. L’initiative EUCD.INFO souhaite par ailleurs signaler que un grand nombre de sénateurs intervenant dans ce débat n’ont visiblement pas compris les enjeux de ce texte. Ils s’apprêtent à défendre des positions et des amendements totalement inacceptables.
sur EUCD.INFO : http://eucd.info/index.php?2006/05/09/301-dadvsi-au-senat-le-pire-du-pire
Ils arriveront quand même…
L’une de vos préoccupations aujourd’hui semble être d’endiguer le flux ininterrompu des réfugiés économiques qui assiègent les frontières de l’Union Européenne, réfugiés qui, pour beaucoup, viennent d’Afrique noire.
Nous savions depuis longtemps que la pression était forte et des milliers de cadavres balisent déjà les routes du désert quand les vieux camions rendent l’âme, le détroit de Gibraltar quand coulent les frêles embarcations, ou les autoroutes d’Europe quand on oublie d’aérer citernes ou conteneurs où ils voyagent.
Qu’une route se ferme, une autre s’ouvre… et il va en être ainsi pour longtemps !
Vous pouvez bien affréter ces humiliants charters de « retour au pays » qui blessent profondément l’âme hospitalière africaine, elle qui garde mémoire d’avoir été convoquée pour défendre la mère patrie,
vous pouvez bien mettre une troisième rangée de grillage à Ceuta et Mellilla (Que faisons-nous encore là-bas ?) ou faire disparaître le camp de Sangate,
vous pouvez bien organiser des reconduites aux frontières sous les feux des caméras de télévision,
cela rassurera peut-être vos opinions publiques mal informées, mais cela n’arrêtera pas l’arrivée des réfugiés économiques…
à lire sur le site web des pères blancs : http://peres-blancs.cef.fr/foijus73.htm
L’habitation humaine commença là où existait une possibilité d’établir une vie durable sur une terre fertile, là où l’eau était plus ou moins régulièrement disponible. Fixe et stable, la terre a pu être possédée en commun ou, comme dans de nombreux pays, être divisée, pour constituer la base de la propriété privée, de la richesse personnelle et des héritages. L’eau, au contraire, demeura longtemps propriété commune parce qu’elle ne reste pas là où elle se trouve. Depuis des milliers d’années, les législations du monde entier acceptent et insistent sur le fait qu’il ne saurait exister de propriété de l’eau courante. Mais, récemment, certains se sont approprié ce bien commun et l’ont transformé en marchandise. Ce sont les voleurs d’eau. Colin Ward dénonce également leurs complices : experts, consultants, entreprises de travaux, banques, organismes de financements internationaux…
« Les Voleurs d’eau. Les déboires marchands d’un bien commun », Colin Ward, Atelier de création libertaire.
sur @narlivres : http://anarlivres.free.fr/pages/nouveau.html
lire l’introduction du livre sur : http://www.atelierdecreationlibertaire.com/article.php3?id_article=449
Cet article s’appuie sur trois enquêtes d’ordre ethnographique (banlieue parisienne, Marseille) portant sur un type de groupe qui s’appelle et qui est généralement appelé « les jeunes de la cité ». Il s’intéresse principalement au sentiment d’insécurité éprouvé par certains jeunes engagés dans le trafic de stupéfiants (cannabis et cocaïne principalement) : l’activité illicite la plus rentable, celle qui structure le plus la vie sociale du type de groupe étudié (notamment via la division du travail et le marché de la dette). L’article propose d’éclairer la complexité du travail de dealer et cherche à déconstruire l’idée qu’il s’agit « d’argent facile ». Dans une époque où le sentiment d’insécurité des « braves gens » est mis en exergue et les « sauvageons » condamnés sans autre forme de procès, ce travail tente de faire comprendre les ressorts de l’action du dealer confirmé (ou « grossiste de cité »), c’est à dire ce qui le pousse à s’engager dans une carrière délinquante voire criminelle, à s’inscrire dans un univers hautement concurrentiel où le risque est omniprésent, où les garanties juridiques sont inexistantes.
Texte intégral sur la Revue d’histoire de l’enfance « irrégulière » : http://rhei.revues.org/document133.html
Les anti-ours durcissent le ton avec des appâts piégés
Douze pots de miel contenant du verre ont été découverts dans la zone où l’ourse Franska a été relâchée le 28 avril dernier. Avec cette action les anti-ours franchissent une étape supplémentaire, car après les manifestations violentes, diverses dégradations de biens publics et privés, ils tentent maintenant de supprimer la cause de leur mécontentement, à savoir l’ours des Pyrénées.
L’alerte a été donnée le 30 avril lorsqu’un randonneur a découvert le premier pot de miel portant l’inscription ‘Non à l’ours’. Les forces de l’ordre et des gardes de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) ont alors ratissé la zone pour un bilan qui s’élevait, au soir du 1er mai, à 11 pots supplémentaires. Sur la base de ces éléments, le lendemain, le préfet des Hautes-Pyrénées a déposé plainte…
la suite sur : http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=2249
Manifestation pour l’ours le 3 juin
Les associations membres de CAP-Ours et les maires d’Arbas, de Bagnères de Bigorre, de Burgalays et de Luchon (communes accueillant les ours) appellent à manifester en faveur de l’ours le 3 juin. Le lieu (dans les Pyrénées) reste encore à définir.
Nous vous attendons nombreux !!!!
suivre l’info sur : http://ours-loup-lynx.info/article.php3?id_article=639
les photos proviennent de wikimedia commons
à lire aussi l’article de libé sur l’ours: http://www.liberation.fr/page.php?Article=380110
MARCHE POUR LES LIBERTES NUMERIQUES
Nous, citoyens français, refusons le verrouillage numérique des oeuvres culturelles instauré par la loi sur le droit d’auteur (loi DADVSI). Cette loi, via la légalisation des dispositifs de contrôle d’usage (DRM), menace le droit à la copie privée, l’innovation, les libertés individuelles et la pérennité des oeuvres.
Les oeuvres que l’on achète doivent pouvoir être lues n’importe quand, n’importe où, avec le matériel et le logiciel de son choix, y compris avec un logiciel libre. Nous voulons par exemple pouvoir prêter la musique que l’on aime et la transmettre à nos enfants.
Nous refusons que la loi considère les amateurs de culture et les informaticiens comme des délinquants.
Nous appelons à une manifestation contre les DRM et la loi DADVSI le dimanche 7 mai au départ de la place de la Bastille à Paris à 14h sur les mots d’ordre suivants :
OUI au droit d’auteur
NON à la loi DADVSI
NON à la mort de la copie privée
NON aux verrous numériques (DRM)
NON aux menaces pour le logiciel libre en France
OUI à l’interopérabilité
OUI à la diversité culturelle
A l’initiative de :
* stopDRM * APRIL (Association pour la Promotion et la Recherche en Informatique Libre) * Association des Audionautes * Dadaprod * EUCD.info * FFII.fr (Association pour une infrastructure informationnelle libre – France) * Framasoft * la Free Software Foundation France * Musique-libre.org * la Ligue ODEBI
sur : Indymedia Paris île-de-France : http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=60258
Le récit qui suit m’a été fait par un client dont la demande d’asile avait été jugée manifestement infondée par le ministère de l’intérieur, décision qui a en même temps ordonné son réacheminement. Je ne m’attarderai pas sur cette décision, disons surprenante eu égard aux pièces produites, car en l’espèce, peu importe. Admettons même que sa demande était effectivement manifestement infondée…
… Trois heures avant le décollage de l’avion, sans rien lui dire ni lui demander, les policiers lui ont menotté les mains dans le dos, lui ont ligoté les chevilles et l’ont soulevé et porté à bord de l’appareil.
Une fois à bord, sous les yeux du personnel de cabine impuissant, ils l’ont enfermé dans les toilettes de l’appareil, sans le détacher. Vous avez déjà visité les toilettes d’un avion ? C’est pas bien grand, hein ? Et bien imaginez, trois heures…
… Heureusement pour lui, il a pu faire une nouvelle tentative
Le pire, c’est que quand il m’a fait ce récit, il n’était pas scandalisé, outré, ni même en larmes. Il souriait tristement.
Parce que ce genre de traitement par la police, m’expliquait-il, dans son pays, c’est courant. On s’y habitue presque.
Mais il croyait simplement que ces choses là, ça ne pouvait pas arriver en France.
La honte m’a fait baisser les yeux. Et elle me cuit encore.
sur le Journal d’un avocat : http://maitre.eolas.free.fr/journal/index.php?2006/05/05/342-air-chiotte
Les radiographies récentes des fractures de la société française ne laissent pas augurer leur réduction prochaine. L’épisode printanier du contrat première embauche (CPE) aura eu le mérite de révéler clairement le mal : aujourd’hui, la question sociale ne se situe plus simplement à la périphérie, dans la marginalisation d’une sous-classe désaffiliée, ni uniquement dans les banlieues de relégation, ni non plus à l’opposé, dans la sécession des élites, mais au coeur même de la société française, en son noyau central.
Il s’agit bien aujourd’hui de jeunes diplômés de l’université issus des catégories intermédiaires qui voient se dérober sous leurs pas les dernières marches à l’entrée dans les classes moyennes. Ils vivent ce retournement comme un risque de déchéance dans une classe d’incertitude sans avenir ni retour, et leurs parents assistent avec eux à l’extinction d’un projet social hier triomphant.
Il a fallu plus de dix ans pour mettre clairement en évidence cette nouvelle dynamique, installée dans les réalités objectives depuis bien plus longtemps, mais que notre capacité de déni nous empêchait de voir clairement.
Ce retournement dynamique apparaît dans un contexte où, pendant des décennies, les classes moyennes ont fait figure de maillon le plus solide de la société française. Elles étaient considérées comme une classe de confort, protégée et choyée, stable, située fort loin au-dessus de l’écume des difficultés des classes populaires…
à lire sur le Monde.fr : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3226,36-767406,0.html
Greenpeace pointe l’impact des substances chimiques sur la reproduction
Diminution de la qualité du sperme, augmentation des cas de stérilité, anomalies génitales chez les bébés… Autant de phénomènes liés à notre reproduction et qui pourraient résulter de notre exposition aux substances chimiques industrielles utilisées dans les parfums, les tapis, les équipements électroniques et autres biens de consommation courante. Tel est le constat que dresse Greenpeace dans le rapport Attention fragile : reproduction et exposition chimique, publié ce jour…
à lire sur Greenpeace France : http://www.greenpeace.org/france/news/tout-ce-que-vous-n-avez-jamais
Ça pue au sommet de l’État, ça pue vraiment. Sans qu’on soit bien sûr d’où vient cette odeur nauséabonde : Élysée ou Matignon ? On pense au mot de Clemenceau, qui parlait dru : « Il est bien ce petit Mandel, il me rend service. Quand je pète, c’est lui qui pue. » Il parlait de celui qui était alors son secrétaire particulier, à qui la presse attribuait volontiers les coups bas dont il était lui-même l’inspirateur. « C’est qui qu’a pété » dans le loft exécutif, Chirac ou Villepin ? Devant l’ampleur du hourvari déclenché par la publication dans Le Monde des révélations du général Rondot aux juges chargés de l’enquête sur « le corbeau » de l’affaire Clearsteam , Chirac, comme d’hab’, se défausse : « Le président de la République dément catégoriquement avoir demandé la moindre enquête visant des personnalités politiques. »
Personne n’est obligé de croire Supermenteur….
sur [Politis] : http://www.politis.fr/article1684.html
Alors que la plupart des médias annoncent l’explosion d’un kamikaze palestinien tuant lui plus 8 personnes en Israël, d’autres événements moins remarqués par l’Occident ont eu lieu. Parce que l’occupation violente de la Palestine continue, des Palestiniens (dans la bande de Gaza ainsi qu’en Cisjordanie) organisent des manifestations non-violentes à l’occasion du 39ème anniversaire de l’occupation illégale de leurs terres. Les manifestants réclamaient entre autre la libération des 9000 palestiniens enfermés dans les prisons israélienne, la plupart n’ayant eu droit à aucun procès.
A Bil’in, en Cisjordanie, des palestiniens, des israéliens et des activistes internationaux se sont rassemblés près d’une des nombreuses bases de l’armée israélienne en train de construire le mur permettant d’annexer encore plus de terrains. La manifestation s’est déclenché après l’annonce de la Cours Suprême Israélienne de l’autorisation d’un autre mur complétant l’encerclement de Jérusalem, ce qui isolera 250.000 palestiniens dans des ghettos.
sur indymedia.org | ((( i ))) : http://www.indymedia.org/or/2006/04/837839.shtml
Paysages en travaux
des chemins de traverse entre art vidéo et documentaire
à la Galerie Parisud
14 bis Rue du Docteur Gosselin – 94230 – Cachan
(RER B : Arcueil-Cachan – en face de la sortie « rue du Dr Gosselin »)
La galerie sera ouverte tous les jours de 11h00 à 20h00 (nocturnes pour les journées d’événements)
Le Jeudi 4 Mai
- 19h00 : Vernissage de l’exposition en présence des participants
(Parcours dans la ville organisé à partir du Samedi 13 à travers les différents lieux de la biennale de Cachan, autour du thème du « paysage urbain »)
- Séquence 1 –
de 11h00 à 21h00
Urban Vidéo, Windhoek (Namibie) – Christian Barani (France, 2005, 32mn)
Réminiscences d’un voyage en Palestine – Dominique Dubosc (France, Kinofilm 2004, 38mn)
- Séquence 2 -
de 11h00 à 21h00
Vidéolettre #2 – frédéric dumond (France, 2002, 3mn20)
Prendre la parole – Raphaël Boccanfuso (Suisse, 1997, 2mn23)
Bataille de neige contre Tag Nazi – Régis Perray (France, 2004, 3mn30)
Transit -Taysir Batniji (Palestine, 2004, 6mn30)
The Stoic (52 vidéos/52 semaines : semaine 12) – Jaap de Ruig (Pays-Bas, 2000, 4mn)
Les Scènes du boulevard – I.A.T. (Denis Connolly et Anne Cleary, Ireland, 2002, 10mn – extrait)
Golfe du Morbihan – Marcel Dinahet (France, 2005, 1mn42)
Dieppe – Newhaven – Marcel Dinahet (France, 2005, 8mn15)
Et que ça tourne : Le manège – Serge Le Squer (triptyque vidéo : partie 3, France, 2000, 6mn50)
Transports amoureux – Sabine Massenet (France, 2003, 12mn)
The sleeping girl – Corinna Schnitt (Allemagne, 2001, 9mn – extrait)
Je n’ai pas du tout l’intention de sombrer – Augustin Gimel (France, 2002, 4mn45)
Formigas urbanas – Edson Barrus (Brésil, 2002/2004, 10mn)
Le Vendredi 12 Mai
- de 15h00 à 21h00 : Installation/performance de yann beauvais, Transbrasiliana
(galerie exceptionnellement fermée en matinée pour la mise en place de l’événement)
Le Vendredi 19 Mai
- 19h00 : Ouverture de l’événement
- 19h30 : Lecture/performance d’Emmanuel Adely, Sarab
- 20h00 : Pot
- 20h30 : Diffusion Performative de travaux de Loïc Connanski
Vous trouverez à télécharger au format .pdf : le programme détaillé des propositions est-ce une bonne nouvelle ainsi que le programme complet de l’exposition avec l’ensemble des participants
cette programmation/diffusion est-ce une bonne nouvelle est une proposition de véronique barani avec l’aide de tous les artistes présentés.
le service de Google maps, cartes, plans et itinéraires est enfin disponible pour la France. vous pouvez même visualiser une photo satellite de Google earth de l’adresse que vous demandez.
Google Maps : http://maps.google.fr/
par Alexis HK
nous sommes revenus d’un inénarrable périple
nous avons déjoué bien des dangers et des périls
libéré notre grâce et notre puissance animale
nous marchons sur la capitale
revenus d’une inéxorable défaite
nous avons échoué dans la suite de nos conquêtes
nous avons défendu les bannières de notre navire amiral
nous marchons sur la capitale
nous avions dans l’oeil l’orgueil importé des Amériques
transportés par les flots
nous avons lu bien des légendes au long cours
nous avons admiré la terre et ses charmes fertiles
nous avons vu le feu dévorer les arbres
les vents et les marées ont oxydé nos armures de métal
nous marchons sur la capitale
nous avons refusé le troupeau des vertes cohortes
nous avons mutiné, pris le contrôle de la flotte
nous n’avons pas cédé aux tentations du monde brutal
des marchands du grand capital
et nous irons tous deux loin des vacarmes de la fête
nous ferons nos adieux d’un petit signe de la tête
nous allons commencer notre sieste intersidérale
nous dormons sous la capitale
photo extraite de la Galerie de Photographies de Jérôme Krolik
écoutez le morceau avec le realplayer : http://khepra.free.fr/loup_voyou/wp-images/20041117014617.ram
les paroles et la musique proviennent du site officiel de Alexis HK : http://www.alexishk.com/
lire aussi l’article de Wikipedia sur Alexis HK : http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexis_HK
Quelques remarques sur la violence, l’illégalité et l’orientation des luttes sociales (Grenoble, avril 2006)
Texte issu du mouvement dit anti-CPE à Grenoble, posant quelques réflexions sur :
- La violence comme moyen de se faire entendre
- L’illégalité comme conséquence de la désobéissance
- Des médias et de l’orientation des luttes sociales
en voici quelques extraits :
« S’il y avait connexion entre les étudiants et les banlieues, tout serait possible. Y compris une explosion généralisée et une fin de quinquennat épouvantable. »
Nicolas Sarkozy, Ministre de l’Intérieur, dimanche 12 mars 2006, cité dans « La grande peur de Sarko », en page 2 du Canard enchaîné (n°4455, 15 mars 2006).
…
Aujourd’hui, alors que le CPE a été « remplacé » (pour ne pas dire « retiré »), alors que la gauche dans son ensemble parle de grande victoire, alors que la société reste la même, alors que partout c’est la merde, ni la gauche ni la droite au pouvoir ni les médias ne diront que la chute du CPE est due avant tout aux débordements permanents du mouvement. Pourtant, sans la violence, sans les différentes pratiques illégales des manifestant-e-s, nous en serions encore à nous demander le cul vissé devant la télé « mais pourquoi rien ne change alors que nous étions des millions à manifester sagement dans la rue ? notre citoyenneté n’a donc aucune valeur ? ».
L’ironie de départ de ce texte se situe dans ce paradoxe :
Si le CPE est mort, c’est parce que des dizaines de milliers de révolté-e-s ont foutu le bordel de Paris à Toulouse, de Rennes à Grenoble, etc. Pourtant, la plupart de ces révolté-e-s restent plein-e-s d’insatisfaction et de rage, leur révolte reste intacte. Le CPE n’était pour eux et elles qu’un détail…
En nuisant à la police et plus largement aux tenants du maintien de l’ordre, nous sortons de la résignation et de l’impuissance habituellement ressenties. Destructions et transformation de la ville pacifiée en lieu d’émeute sont synonymes de création, et inversement. Nous avons tou-te-s plus ou moins conscience que vivre dans un monde que nous choisirions devient impossible sans la destruction complète du monde actuel. Ainsi, lorsque nous détruisons ce qui nous opprime, nous participons à ouvrir les brèches qui nous permettent de créer de nouveaux rapports sociaux…
La violence insurrectionnelle (et donc destructrice) des manifestant-e-s porte en elle les germes de la construction d’une vie passionnante, une vie dépassant le cadre de la survie (que celle-ci soit sous-prolétaire ou bourgeoise, « occidentale » ou du « tiers-monde »), une vie réappropriée des mains de l’Etat et des patrons, abolissant le travail-famille-patrie-télé. La créativité contenue dans cette violence exprime l’impatience d’en finir avec la dépossession de nos vies, la négation en actes des rôles dans lesquels nous sommes censé-e-s rester enfermé-e-s…
ce texte signé par Les enragé-e-s ouvrent le bal est publié en ligne sur infokiosques.net : http://infokiosques.net/spip.php?article=340
le loup voyou pourtant non-violent depuis toujours entend curieusement bien ce discours… woof!
par J. Laurance -
The Independent. 29 Avril 2006.
Pour vous, ce n’est qu’une salade que vous posez dans votre chariot au super-marché avec le reste des courses de la semaine. Mais pour les fermiers du Kenya, victimes de la sécheresse provoquée par une agriculture intensive, cela pourrait signifier leur déchéance. Le monde commence à manquer d’eau et, selon les groupes écologistes, les consommateurs des supermarchés Britanniques contribuent à provoquer la sécheresse globale…
Au Kenya, les produits alimentaires cultivés pour l’exportation incluent la laitue, la roquette, les haricots, les petits pois et les brocolis. La production d’une simple salade de 50g consomme pratiquement 50 litres d’eau dans des pays où cette denrée est rare. Une salade mixte contenant des tomates, du céleri et des concombres, avec de la salade, nécessite plus de 300 litres d’eau. S’ajoutent à cela le nettoyage, le traitement et l’emballage…
Les ONG avertissent que si les conflits passés portaient sur le pétrole, ceux du futur porteront sur l’eau. Jacob Tompkins, directeur de Waterwise, qui milite en faveur de la réduction de la consommation d’eau, dit que des guerres « froides » de basse intensité sont déjà en cours. « Nous sommes en train d’exploiter une eau qui ne peut être remplacée. Cela ne peut pas continuer. Une meilleure gestion de l’eau dans l’avenir dépend des décisions prises dès aujourd’hui. Si nous devions payer pour la part d’eau comprise dans notre nourriture, nous réduirions la quantité d’eau utilisée. »
lire la traduction de l’article en entier sur le grand soir : http://www.legrandsoir.info/article.php3?id_article=3619
ce jeudi 4 mai 2006 à 01h02 et 03 secondes (mercredi soir donc) les francophones vivront une seconde historique qui n’arrive qu’une fois par siècle où la date numérique sera:
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