Agrégé de philosophie, Emmanuel Jaffelin est professeur de philosophie au Lycée Lakanal de Sceaux. Ancien diplomate en Amérique du Sud, Emmanuel Jaffelin prône l’émergence d’une nouvelle éthique dans son principal ouvrage, Éloge de la gentillesse. Emmanuel Jaffelin y défend une éthique de « gentilhomme » enracinée dans cette « vertu mineure » qu’est la gentillesse, mais qui définirait une morale plus accessible que les standards trop exigeants de la sainteté. Dès lors, la gentillesse aurait, selon E. Jaffelin, une efficacité particulière : « Sans faire de nous des Jésus ou des superhéros, elle a le pouvoir de nous élever un peu, de nous anoblir, en un minimum d’efforts » De plus, de par son caractère désintéressé, la gentillesse aurait le mérite d’un point de vue éthique, d’échapper à toute instrumentalisation ou marchandisation…
A voir sur TEDxParis : Emmanuel Jaffelin – La philosophie de la gentillesse
L’économie dite « du partage » n’aime pas la répartition des revenus. Encore moins contribuer par l’impôt aux infrastructures des pays au sein desquels elle prospère. Quand il s’agit de fiscalité, les nouveaux acteurs du commerce et des services en ligne, tels Uber, Airbnb, Ebay ou Paypal, suivent la route tracée par les poids lourds du numérique Google, Apple, Facebook et Amazon : celle du contournement fiscal. Avec la complicité de territoires comme le Luxembourg, le Delaware ou les Bermudes, vers lesquels leurs profits convergent. Les « start-up » françaises les suivent-ils ? A Leetchi ou vente-privée.com, on se défend de toute évasion fiscale. Enquête.
Sur Basta ! : Uber, Airbnb, Ebay… : la pseudo « économie du partage » planque ses bénéfices dans les paradis fiscauxa>
En 2004, il nous avait bouleversés, réveillés, choqués, avec Le Cauchemar de Darwin, enquête sur les ravages de la mondialisation en Tanzanie, autour de l’exploitation sans freins de la perche du Nil. Après un long silence, le réalisateur – autrichien, mais installé en France – Hubert Sauper nous revient enfin avec un nouveau film, Nous venons en amis, tourné dans un autre pays, le Soudan, mais à la poursuite du même démon : le néocolonialisme. Il nous raconte l’aventure.
Sur Télérama.fr : Pourquoi le réalisateur du “Cauchemar de Darwin” a mis si longtemps à faire un nouveau film
The company is conducting an experiment in how far it can pushwhite-collar workers to get them to achieve its ever-expanding ambitions…
Inside Amazon: Wrestling Big Ideas in a Bruising Workplace – The New York Times
Projet d’école primaire, stratégie pour investir Wikipédia, menaces contre ses ennemis… En marge de la sortie de son livre Le système Soral, enquête sur un facho business, StreetPress publie des documents inédits sur Egalité & Réconciliation.
Sur StreetPress : Exclu : Les documents qui déshabillent le système Soral
Depuis des mois, des vagues de plus en plus gigantesques de femmes, d’hommes, d’enfants viennent se briser sur les rivages d’Europe. Sur nos frontières, étanches. Tous ces humains ont fui la terreur, la mort. Tous ces humains ont rassemblé ce qu’il leur restait de forces, d’espoir, pour marcher droit devant, un enfant dans les bras, sauver leur peau, la vie des leurs. C’est simple une tragédie, un jour, on est tranquilles, le lendemain, on est pris dans un ravage. Le monde comme il va, prédateur, cynique, perdu, les a pris dans son ravage, ceux-là qui hurlent en cognant à notre porte « aidez-nous ! ». C’est simple, ils vont mourir si on ne les aide pas. Et nous ne les aidons pas…
Pour signer la pétition, cliquez sur l’image ou rendez-vous sur : http://accueilrefugies.wesign.it/fr
Via Politis : Pétition : « Nous voulons accueillir les réfugiés »
La pauvreté est une idéologie, politique et économique. La pauvreté, c’est jouir des biens minimums et nécessaires, comme la nourriture nécessaire et non superflue, les habits nécessaires, la maison nécessaire et non superflue. La pauvreté et la nécessité nationale sont les transports public, nécessaire est la santé de ses propres jambes pour aller à pied, sont superflus l’automobile, les motocyclettes, et les fameux yachts, d’une parfaite crétinerie.
Article paru sur le Corriere della Sera le 30 juin 1974, Traduit de l’italien par Olivier Favier. à lire sur Dormira jamais : Le remède, c’est la pauvreté, par Goffredo Parise.