« Ah au fait, j’avais envie de te demander pourquoi tu quittes Facebook », telle est la question embarrassée qu’on me pose du bout des lèvres très fréquemment ces temps-ci. Genre vous savez plus ou moins que Facebook c’est mal, mais vous n’avez pas trop envie de savoir jusqu’à quel point.
Le travail de Salim Virani que nous vous invitons à parcourir est remarquable parce qu’il a pris la peine de réunir et classer le très grand nombre de « petites » atteintes de Facebook à notre vie privée. Ce n’est donc pas ici une révélation fracassante mais une patiente mise en série qui constitue une sorte de dossier accablant sur Facebook et ses pratiques avouées ou inavouables. Vous trouverez donc de nombreux liens dans l’article et au bas de l’article, qui sont autant de sources.
Lire cet article un peu long mais convaincant sur Framablog : Si on laissait tomber Facebook ?
Produire plus en respectant le minimum réglementaire européen, ou préserver ses fondamentaux… Avec l’envolée du marché de l’agriculture biologique, deux visions s’affrontent.
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Nombre de producteurs perçoivent le règlement européen de l’agriculture bio comme un socle commun utile, mais insuffisant. Pour afficher leur différence, certains arborent ces labels bio alternatifs – les trois principaux, Nature & Progrès, Bio-Cohérence et Demeter, regroupent au total quelque 2 300 professionnels, soit 5 % des 46 000 opérateurs bio.
Sur le Monde : Vers une agriculture bio « à deux vitesses »
Le hamburger, la bière, les supermarchés, votre quartier, votre voisin. Tout peut monter en gamme. Comment expliquer l’obsession de la «premiumisation», à une époque où le sentiment de déclassement domine?
Lire l’article sur Slate : Pourquoi tout monte en gamme?
À Champagné Saint Hilaire, un village dans le sud de la Vienne, 20 familles se sont regroupées pour acheter en gros des produits biologiques. Coup double : en achetant à plusieurs et en direct, ils réduisent les prix et soutiennent les producteurs locaux.
Comme chaque troisième vendredi du mois depuis sept ans, les membres du groupement d’achat de Champagné Saint-Hilaire se sont réunis à 20h30 pour partager les denrées qu’ils ont récupérées chez leurs producteurs. Cette fois-ci ça se passe chez Gisèle, au lieu-dit Le Courtioux. Elle accueille tout le monde dans son salon. « Quand il y a du fromage à découper, on vient un peu avant ! Découper, peser, ça prend plus de temps ». Mais pas de meules à partager ce mois-ci…
Lire la suite sur We Demain : « On mange 100 % bio… au prix du non-bio » : comment 20 familles ont créé leur groupement d’achat
L’acteur américain Leonardo DiCaprio s’engage pour la planète. Pendant trois ans, il a parcouru le monde afin d’en apprendre plus sur les conséquences dramatiques du réchauffement climatique. De ce périple, National Geographic en a fait un documentaire, intitulé “Before The Flood”, traduit par “Avant le déluge”. L’acteur américain vient d’annoncer que ce documentaire, réalisé par Fisher Stevens, sera disponible gratuitement sur à peu près toutes les plateformes vidéos du web, comme Dailymotion (rendez-vous sur la chaine officielle de National Geographic) ou iTunes, pendant une semaine. Le but est clair : propager ce message écolo au plus grand nombre.
Before The Flood sera dispo gratuitement sur internet à partir du 30 octobre, jusqu’au 6 novembre prochain.
Leonardo DiCaprio has chosen National Geographic for his new documentary. It’s a look at how climate change affects our environment and what society can do prevent the demise …
A voir sur Dailymotion : National Geographic Channel –
dailygeekshow.com/leonardo-dicaprio-documentaire-gratuit/
Facebook est omniprésent, omniscient, omnichiant. La présence de vos liens Facebook sur vos stickers, flyers, jaquettes, forums et même dans vos mails est insupportable. Toutes ces mentions fonctionnent comme autant d’impacts publicitaires pour cette marque américaine, multinationale de la vente de données personnelles, source illimitée d’informations pour toutes les polices du monde, et parasite social qui transforme les internautes en clientèle zombie du like.
A lire sur A contrario : Insupportable Facebook : petit guide d’autodéfense et de protection d’autrui
Destinée au contournement de Montpellier, la gare de La Mogère est censée ouvrir fin 2017. En… zone inondable ! Et qui ne servira presque à rien. Les travaux se poursuivent, mais la nouvelle majorité régionale hésite à financer ce gaspillage, réfléchissant à sa politique pour les transports.
[...] Résultat, avec une fréquentation potentielle de trois trains par jour (si la gare de Nîmes, contestée elle aussi, ne se fait pas), La Mogère pourrait grossir le nombre des stations fantômes. « Si cela arrive, on va m’entendre hurler jusqu’à l’autre bout de la Méditerranée », prévient Philippe Saurel.
Qu’à cela ne tienne, d’après le site de SNCF-Réseau, qui porte le projet, la gare devrait « favoriser le développement économique de Montpellier en permettant le passage plus fréquent des trains à grande vitesse ». Trois heures pour relier Paris, contre 3 h 15 actuellement depuis Saint-Roch : quel changement ! Sauf que, d’après les calculs du collectif Stop Mogère, en prenant en compte le temps de parcours depuis le centre-ville, en voiture ou en transport en commun, « on allonge en fait la durée du trajet globale de 30 à 60 minutes ! »…
Lire l’article sur Reporterre : A Montpellier, une idée géniale : construire une gare en zone inondable
The company is conducting an experiment in how far it can pushwhite-collar workers to get them to achieve its ever-expanding ambitions…
Inside Amazon: Wrestling Big Ideas in a Bruising Workplace – The New York Times
La pauvreté est une idéologie, politique et économique. La pauvreté, c’est jouir des biens minimums et nécessaires, comme la nourriture nécessaire et non superflue, les habits nécessaires, la maison nécessaire et non superflue. La pauvreté et la nécessité nationale sont les transports public, nécessaire est la santé de ses propres jambes pour aller à pied, sont superflus l’automobile, les motocyclettes, et les fameux yachts, d’une parfaite crétinerie.
Article paru sur le Corriere della Sera le 30 juin 1974, Traduit de l’italien par Olivier Favier. à lire sur Dormira jamais : Le remède, c’est la pauvreté, par Goffredo Parise.
Il suffit d’arpenter les allées d’Auchan, d’Intermarché ou de Carrefour, comme je l’ai fait au cours des derniers jours, pour mesurer l’ampleur des mensonges de la grande distribution en ce qui concerne le « Made in France ». Dans tous les domaines, à commencer par celui de la viande. Non seulement, les grandes surfaces escroquent les agriculteurs sauf les « usines à viande ou à lait » qui semblent jouir d’un « statut » protégé car entre industriels on fait attention en écrasant les prix à leur seul profit, mais la syntaxe du « made in France » mérite le détour…
Lire l’article sur Politis : Crise de la viande:les mensonges et l’hyprocrisie de la grande distribution !
Barbara Unmüßig, co-présidente de la Fondation Heinrich-Böll-Stiftung : « La production industrielle de viande n’est pas seulement une torture pour les animaux, elle détruit aussi l’environnement et engloutit de grandes quantités de matières premières que nous importons du Sud pour nourrir nos animaux. L’Europe est, après la Chine, le plus grand importateur de soja. L’Argentine et le Brésil continuent d’accroître considérablement la culture du soja qui est essentiellement mangé par les animaux que nous abattons. En augmentant notre consommation de viande, nous faisons grimper les prix des terres. Les conséquences sont désastreuses : d’un côté, près d’un tiers des terres mondiales sont utilisées pour élever de la nourriture pour les animaux, de l’autre, les petits paysans perdent leurs terres, et leurs moyens de subsistance. Ce steak dans notre assiette est une menace pour la sécurité alimentaire de nombreux humains dans le Sud. »
Les Amis de la Terre Europe et la Fondation Heinrich-Böll-Stiftung publient la version française de « L’Atlas de la viande ». Son constat est sans appel : la production industrielle de viande et de produits laitiers a des effets de plus en plus destructeurs sur les sociétés humaines et l’environnement.
Sur les amis de la Terre : La production et la surconsommation de viande industrielle saccagent la planète
Dans sa ferme des « Jardins de la Grelinette », au sud de Montréal, Jean-Martin Fortier, l’auteur de Jardinier-maraîcher, cultive des légumes bio sur moins d’un hectare. « Le nouveau paradigme est de comprendre que nous faisons partie de la nature et que l’on peut s’inspirer d’elle. Nous sommes au début de cette nouvelle vision de l’agriculture. »
Entretien à lire sur Reporterre : Ce jardinier réinvente l’agriculture sur moins d’un hectare
Depuis 1998, l’association Attac se bat pour que le monde ne soit plus un terrain de jeu pour la finance et les multinationales. Taxation des transactions financières, refus des traités de libre-échange, réforme du système bancaire, lutte contre la financiarisation de la nature ou pour la justice climatique, Attac est de tous les combats altermondialistes. Et continue inlassablement d’imaginer d’autres mondes possibles. A l’occasion des 15 ans de l’association, qui compte environ 10 000 adhérents, entretien sous forme de bilan avec l’économiste Geneviève Azam, l’une de ses porte-paroles.
A lire sur Basta ! : Après 15 ans de lutte contre l’oppression de la finance, Attac aspire toujours à « désarmer les marchés »
Alors que les attaques contre la neutralité du net se font de plus en plus pressantes, que les révélations sur la surveillance du réseau se succèdent, il est temps de redécouvrir une autre manière de se connecter à Internet. Passer de consommateur chez Orange ou Free à adhérent d’un Fournisseur d’accès à internet (FAI) associatif, c’est possible. Mode d’emploi.
Sur Basta ! : Jetez votre box, connectez-vous à l’internet associatif !
Madame la ministre de la culture et du téléchargement c’est du vol, tu aurais (tu permets que je te tutoie ? c’est plus sympa), tu aurais, ainsi que vous mesdames et messieurs les nayantsdroits, tout intérêt à aller lire les 800 commentaires postés sour le billet annonçant la fermeture du site Redlist. Plutôt que de cramer des millions d’euros du contribuable en financement d’Hadopi-qui-sert-a-rien ou en études diverses sur les attentes des usagers sur les pratiques culturelles à l’heure du numérique, ces 800 commentaires te diront TOUT sur lesdites attentes et te fourniront en outre un précieux, légal et gratuit cahier des charges pour ce que toi et tes prédécesseurs auraient dû mettre en place il y a déjà 10 ans. Et oui. Mais comme tu ne vas pas prendre le temps de le faire (je te connais un peu) et que je suis sympa, je vais le faire pour toi. J’ai donc lu (si, si) et analysé (si, si) les 800 premiers commentaires et voici ce qu’il en ressort…
Lire l’article sur affordance.info : Chers nayantsdroits, les meilleures choses n’ont pas de fin.
Alors voilà. L’autre jour, je fus prise d’une envie complètement pas inhabituelle : mater tranquillou des séries télévisées de qualité tout en niant de toutes mes forces l’existence du soleil, du printemps, et des gens qui cassent les couilles à vouloir absolument aller bouffer des tomates cerises sans se laver les mains au parc sous prétexte qu’il fait beau, qu’on a retrouvé ses havaianas et que c’est bien connu le rosé c’est meilleur chaud dans un gobelet fendu avec de la pastèque qui attire les moucherons. Bon, bref, j’étais de bonne humeur et j’ignore si c’était ma journée annuelle Mère Teresa ou quoi, mais d’un coup, comme ça, ça m’a pris, j’ai eu envie de télécharger LÉGALEMENT des séries…
A lire sur Klaire fait grr : Ivre, Hadopi adopte le label PUR foutage de gueule
La ville de Détroit, symbole du capitalisme et de l’industrie automobile, n’est plus que l’ombre d’elle-même. En cinq ans, ses habitants ont subi une brutale décroissance forcée : un taux de chômage exorbitant, un exode urbain sans précédent, des services publics délabrés. Pourtant, derrière les scènes de désolation, une société post-industrielle est en train de naître, grâce à l’expansion d’une agriculture urbaine et à l’émergence de solidarités de quartier. Basta ! a rencontré celles et ceux qui bâtissent une nouvelle cité sur les ruines de la Babylone déchue.
Lire l’article sur Basta ! : Détroit, laboratoire du monde d’après le néolibéralisme – Décroissance forcée
Je viens de débuter mon “batch”, la liste d’articles à prélever. L’écran affiche aussitôt le prochain article qu’il me faut picker. … L’ordinateur calcule en temps réel quel est l’article à prélever en fonction de ma position géographique dans l’entrepôt, qu’il connaît précisément. Des logiciels optimisent mes déplacements afin que mon temps de marche entre deux prélèvements d’articles n’excède pas plusieurs dizaines de secondes…
Lire l’article sur l’Humanité : EXTRAIT En Amazonie,
infiltré
dans le «meilleur
des mondes»
Si l’on entend par « bio » principalement l’agriculture biologique, sans engrais ni pesticides, ce mot désigne également par extension un projet de société nouvelle, plus égalitaire, écologique et soucieuse de fournir à chacun une alimentation saine et suffisante. Ce qu’il est convenu d’appeler « le » bio se soucie essentiellement du commerce de denrées biologiques, tandis que « la » bio prend également en considération les conditions de leur production…
Lire l’article sur Le Monde diplomatique : Label bio, entre militantisme et consommation, par Benjamin Calle
C’est une coopérative née dans la banlieue lyonnaise : Alter-Conso fournit une alimentation de qualité à plus de 700 familles tout en ayant créé huit emplois et en permettant aux agriculteurs locaux de vivre de leur travail. Un véritable laboratoire de l’entreprise et de l’économie de demain, basé sur les circuits courts, et compatible avec les défis écologiques et sociaux. Qui se développe sans le soutien et dans l’indifférence des pouvoirs publics…
Reportage sur Basta ! : Alter-Conso : quand une coopérative esquisse l’économie et les emplois de demain
je me suis posé quantité de questions, dont certaines concernant l’association de consommateurs UFC-Que Choisir. Je me demandais régulièrement ce qui était arrivé à cette structure qui menait tant de beaux combats dans les années 70 du siècle passé. En 1980, l’UFC avait lancé un retentissant boycott du veau aux hormones, qui avait fait plier l’industrie de la viande. Et puis de moins en moins d’actions authentiques. Et puis à peu près rien. Je reconnais que cette involution a été parallèle à celle de la société tout entière, passée sans transition des bagarres de l’après-68 au calme plat des années mitterrandiennes …
Lire la suite sur Planète sans visa : Je n’ai (presque) rien contre l’UFC-Que Choisir
Tondre les moutons et leur vendre la laine. Telle est la devise de GAFA. GAFA c’est 300 milliards de chiffre d’affaires annuel, c’est plus de 800 milliards cumulés en Bourse, GAFA c’est la bande des quatre: Google, Apple, Facebook, Amazon. Leur boulot ? Butiner les informations numériques laissées dans notre sillage pour en faire un miel vendu aux annonceurs. C’est le principe DATA TO VALUE.
Connaissez-vous ACXIOM, géant de la publicité ciblée et de la gestion des bases de données ? Connaissez-vous CRITEO, cette « start up high tech » avec son siège social de 10.000m2 en plein Paris ? Jamais le marketing n’a été aussi intrusif et manipulateur car tout se fait non seulement avec notre consentement mais c’est nous qui, chaque jour, donnons gentiment notre laine à ceux qui nous la vendent…
A écouter sur France Inter : Si c’est gratuit, c’est vous le produit !
Que se passe-t-il vraiment dans l’univers de la viande industrielle ? Et que nous fait-on manger, de gré ou de force ? Avant d’essayer de répondre, il est bon d’avoir en tête deux études récentes.
La première, publiée en 2011, montre la présence dans le lait – de vache, de chèvre ou d’humain – d’anti-inflammatoires, de bêtabloquants, d’hormones et bien sûr d’antibiotiques. Le lait de vache contient le plus grand nombre de molécules.
La seconde, qui date de 2012, est encore plus saisissante. Une équipe de chercheurs a mis au point une technique de détection des résidus dans l’alimentation, en s’appuyant sur la chromatographie et la spectrométrie de masse.
Analysant des petits pots pour bébés contenant de la viande, ils y ont découvert des antibiotiques destinés aux animaux, comme la tilmicosine ou la spiramycine, mais aussi des antiparasitaires, comme le levamisole, ou encore des fongicides.
Certes à des doses très faibles – en général –, mais, comme on le verra, la question se pose aujourd’hui dans des termes neufs…
Lire la suite de l’article sur Le Monde : Le scandale alimentaire qui s’annonce
Or, argent, bronze, ronde, triangulaire… Des milliers de médailles jouent des coudes dans les rayons de la grande distribution. Issues de centaines de concours régionaux, nationaux ou internationaux, ces médailles assurent aux vins primés une vente plus rapide, et un prix plus élevé à hauteur de 30%.
Lire l’article sur No wine is innocent : Vins médaillés : ces attrape-gogos de la grande distribution
Les initiatives se sont multipliées : jardins partagés comme à Paris ou à Montréal, circuits courts et paniers paysans qui font le bonheur des urbains, productions urbaines : de vin, comme le Bellet sur les hauteurs de Nice, ou de miel « béton ». Mais ces « innovations » sont-elles de véritables alternatives pour l’avenir ou ne sont-elles que de simples caprices de « bobos » ? Cette agriculture urbaine est-elle réellement nourricière, induite par une contrainte économique, ou n’est-elle pas plutôt porteuse de valeurs sociales et d’esthétique, par ses qualités paysagères et les opportunités qu’elle offre en matière de vivre-ensemble ?
A lire sur Métropolitiques : Quand l’agriculture s’installe en ville…
Pour que chaque année des milliards d’animaux ne soient plus élevés et tués dans des conditions abominables, il est nécessaire de diminuer fortement notre consommation de viande. Faut-il pour autant devenir végétarien ?
Demandez à vos amis s’ils accepteraient que l’on fasse souffrir des animaux pour leur plaisir. Très probablement, offusqués par la question, ils vous répondront « bien sûr que non ». Pourtant, s’ils mangent régulièrement de la viande pour se faire plaisir, ils savent bien qu’ils entretiennent une industrie qui inflige chaque année des souffrances effroyables à des milliards d’animaux.
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Lire l’article sur : Faut-il encore manger de la viande ?
Combien de molécules chimiques dans votre pull, pantalon ou tee-shirt ? Combien de substances interdites ou jugées dangereuses pour la santé ? Les 80 milliards de vêtements fabriqués dans le monde chaque année regorgent de produits chimiques. Pour les rendre si colorés, si brillants, si faciles à repasser et si bon marché : des perturbateurs endocriniens, métaux lourds ou nano-matériaux, qui empoisonnent travailleurs du textile et consommateurs, et se diffusent dans l’environnement. Enquête sur ces vêtements qui nous rendent malades…
A lire sur Basta ! : Textile : ces vêtements qui nous intoxiquent
Cette année, pas moins d’un message électronique sur 10 (allez, sur 20, j’exagère toujours un peu…) était une demande de participation financière à un « projet ». Entre les médias en quête d’autonomie financière (Nation of change, cqfd, l’impossible et d’autres…), les critiqueurs de médias en quête de la même chose (acrimed…), les groupes activistes qui veulent passer la vitesse supérieure (yes men, amazon watch, April entre beaucoup d’autres…), les films en quête d’un bouclage budgétaire (roadmap to apartheid entre autres…), les groupes de musique, les théâtreux, les photographes, les copains, les amis même… tout le monde y va de son projet ultra-important qui mérite quand même qu’on y prête attention et qu’on y file un peu de pognon…
A lire sur Le Chaotidien Crowdfunding; la dernière phase de transformation de l’être humain en capital
Il y a quelques semaines, le Club de Rome célébrait le quarantième anniversaire de son célèbre rapport (surnommé «Halte à la croissance?»), dit aussi Rapport Meadows, du nom de son principal rédacteur. Ce rapport avait été présenté au public le 1er mars 1972, à partir d’une commande faite par le même Club de Rome (créé en 1968) au Massachusetts Institute of Technology (MIT) en 1970.
Cette célébration a donné lieu à un symposium le 1er mars 2012, dont les conclusions sont présentées sur le site du Club de Rome. Dans le même temps, un des organisme en charge du rapport, le Smithsonian Institution, rend public une version actualisée pour 2012 du rapport de 1972. Il s’agit, en fait d’un second rapport, utilisant la même méthodologie que le premier, avec les mêmes acteurs, le Club de Rome commanditaire et le MIT exécutant. Les instruments d’analyse ont cependant été modernisés, pour tenir compte des importants progrès accomplis dans les méthodes d’observation et de prévision.
Le point essentiel, que tous les gouvernements, que toutes les entreprises, tout les média auraient du noter, est que le rapport de 2012 confirme celui de 1972. Celui-ci donnait soixante ans au système économique mondial pour s’effondrer, confronté à la diminution des ressources et à la dégradation de l’environnement. La situation est confirmée par la formule du Smithsonian Magazine, «The world is on track for disaster…», autrement dit, “tout se déroule comme prévu pour que survienne le désastre”…
Lire l’article sur mediapart : 1972-2012 : le Club de Rome confirme la date de la catastrophe
Lire aussi l’article de Elodie Vieille-Blanchard sur Reporterre.net : Le rapport au Club de Rome : stopper la croissance, mais pourquoi ?
Les produits biologiques ont envahi les rayons des supermarchés. Mais derrière l’étiquette « bio », on trouve aussi des gigantesques fermes, une main d’œuvre sous-payée et sans droits, des aliments importés de l’autre bout du monde. Les produits chimiques en moins, le label bio en plus. Des dérives de « l’industrie du bio » dénoncées par le journaliste Philippe Baqué dans son ouvrage La Bio entre business et projet de société. Entrez dans les coulisses du nouveau business mondial.
Lire l’article sur Basta ! : L’agriculture biologique prise au piège de la grande distribution
Depuis un an et demi que le grand public a appris la difficile expression « obsolescence programmée », il ne se passe pas un jour sans qu’un journaliste, un blogueur ou des citoyens dénoncent l’affreux complot des industriels.
On nous vole ! La désuétude planifiée de nos appareils serait le résultat d’une machiavélique machination ourdie dans les années 20 par une société secrète au nom déjà lourd de menaces : le cartel Phœbus (entente entre les fabricants d’ampoules pour limiter leur durée de vie à 1000 heures au lieu de 2000 ou plus). Depuis les industriels auraient systématisé le procédé en truffant les appareils électroniques de bombes à retardement, telle cette imprimante qui refuse de fonctionner en annonçant que sa cartouche est vide alors qu’elle contient encore de l’encre.
D’ailleurs, tout le monde a pu le constater : les appareils électroménagers d’aujourd’hui durent beaucoup moins longtemps qu’ à l’époque de nos grands-parents. Une télé pouvait durer 30 ans, maintenant c’est plutôt 5 avant qu’un condensateur défectueux ne la rende prématurément inutilisable. Mais c’est pas très grave parce qu’on est content de racheter un modèle plus grand, plus beau, plus coloré. Mais le pire c’est qu’il faut aussi remplacer son frigo, sa machine à laver, son four (tous ces trucs ennuyeux) tous les 8 ans alors qu’avant ça durait des décennies. Et ne parlons pas des bouilloires et autres radio-réveils qui tombent toujours en panne le lendemain de la fin de la garantie, c’est systématique.
Bref, tout le monde peut être témoin de cette arnaque généralisée qu’est l’obsolescence programmée, sciemment mise en oeuvre par les industriels qui nous prennent pour des vaches à lait.
Oui mais… si la thèse du complot est simple à comprendre, elle est plutôt compliquée à justifier. Elle pose pas mal de problèmes…
A lire sur CommentReparer.com : Obsolescence programmée : un complot ?
Le futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, est-il vraiment utile, à l’heure où le trafic aérien est en berne ? Basta ! s’est penché sur le cas de ces aéroports français qui sont aujourd’hui largement sous-utilisés, grèvent les finances publiques et ne vivent que grâce aux compagnies low-cost, elles-mêmes sponsorisées par le contribuable. L’aéroport voulu par Jean-Marc Ayrault ressemblera-t-il demain à ces zones d’embarquement quasi désertes ?
lire l’article sur Basta ! : Ces aéroports qui coûtent cher et ne servent presque à rien – Notre-Dame-des-Landes
Hamburgers in vitro, fromages de synthèse, glu de porc, vache ou poisson transgénique… Le tout agrémenté d’une bonne pincée de chimie. L’industrie agroalimentaire multiplie les expérimentations, et commence à inonder le marché de ces nouveaux produits, davantage fabriqués en usines ou en labos que dans les champs. Objectif : nourrir la planète au moindre coût. Sans trop s’attarder sur les conséquences sanitaires et écologiques. Et sans pitié pour les cobayes que nous sommes. Basta ! vous présente le menu agro-industriel de demain. Miam !
Sur Basta ! : La nourriture du futur que nous concocte l’industrie agroalimentaire – Menu de synthèse
Pour la première fois, les députés européens seront invités à voter la réforme de la Politique agricole commune (PAC) : un budget de 56 milliards d’euros destiné à soutenir l’agriculture européenne. Mais quelle agriculture ? Celle qui crée ou détruit des emplois ? Celle qui évite les pollutions ou les encourage ? Celle qui freine la spéculation ou l’aggrave ? Celle qui rémunère correctement les producteurs ou qui favorise les gaspillages ? Les citoyens ont cette fois aussi leur mot à dire, alors qu’une « Good Food March » arrive à Bruxelles…
Lire l’article sur Basta ! : L’avenir de notre alimentation se joue en ce moment à Bruxelles – Politique agricole –
Depuis 2005, les surfaces cultivées de quinoa ont doublé en Bolivie, l’un des principaux producteurs de cette graine andine, dont la demande mondiale et le prix sont en augmentation constante. D’après le directeur de l’Institut national d’innovation agricole et forestière (Iniaf), Lucio Villca, la culture de cette plante – qui appartient à la même famille que la betterave ou l’épinard, mais est considérée comme une « pseudo-céréale » – occupe désormais 70 000 hectares, pour une production estimée à 44 000 tonnes.
La valeur nutritionnelle de cette graine, riche en protéines et cultivée depuis plus de 7 000 ans sur les hauts plateaux andins, a été soulignée par les Nations unies, qui ont décrété 2013 « Année mondiale du quinoa ». Et lundi 11 juin, le président bolivien, Evo Morales, a été désigné « ambassadeur spécial » de la FAO (Food and Agriculture Organization), l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation, dont le siège est à Rome, pour promouvoir ce « super aliment » dans le cadre d’un programme sur trois ans (programme qui coûterait environ 12 millions de dollars)…
Lire la suite sur Le Monde.fr : Le succès du quinoa, trésor ou calamité pour les Andes ?
L’entreprise de restauration collective Sodexo s’est attirée les foudres de la FNSEA, premier syndicat agricole. En cause : une affiche alertant les consommateurs sur l’impact de l’élevage intensif sur l’environnement, et pouvant les inciter à manger un peu moins de viande. L’affiche a été prestement retirée et Sodexo s’est excusé…
A lire surBasta ! : La FNSEA fait censurer une campagne un peu trop végétarienne à son goût
Sur la musique de Couperin et avec des photographies de Paris vues d’avion, Debord décide d’abandonner les spectateurs de cinéma pour passer à l’examen d’un sujet plus important : lui-même. La société du spectacle est abandonnée pour la description du Paris qui accueilli Debord en 1959.
« Voici par exemple un film où je ne dis que des vérités sur des images qui, toutes, sont insignifiantes ou fausses ; un film qui méprise cette poussière d’images qui le composent (…). Oui, je me flatte de faire un film avec n’importe quoi ; et je trouve plaisant que s’en plaignent ceux qui ont laissé faire de toute leur vie n’importe quoi. »
Réfutation de tous les jugements…, oeuvres cinématographiques complètes, p. 212).
« Ceux qui disent qu’ils aiment ce film ont aimé trop d’autres choses pour pouvoir l’aimer ; et ceux qui disent ne pas l’aimer ont, eux aussi, accepté trop d’autres choses pour que leur jugement ait le moindre poids », Ibid., p. 163-164.
« Ils cherchent à déguiser en un simple désaccord sur une conception du cinéma ce qui est, en vérité, un conflit sur une conception de la société ; et une guerre ouverte dans la société réelle », Ibid., p. 169.
A voir et à lire sur La RdR – La Revue des Ressources : In girum imus nocte et consumimur igni (1978)
Nous consommons toujours plus d’énergie. Comme si nous n’avions toujours rien compris à la nécessité absolue de devenir économes, soigneux, attentifs. Nous continuons à balancer l’énergie par les fenêtres, comme si elle était toujours disponible à volonté, à tout jamais. Par exemple, vous êtes persuadé qu’envoyer un mail est gratuit ? Pas du tout ! Chaque clic dévore de l’énergie. Nous allons voir le fonctionnement des data centers, ces immeubles numériques, véritables gouffres énergétiques, qui consomment autant d’électricité qu’une grande ville. L’informatique émet aujourd’hui autant de gaz à effet de serre à elle toute seule que tous les avions de la planète !
la planète bleue 706 – Yves Blanc
A écouter et à podcaster sur Couleur 3 : www.rsr.ch/#/couleur3/programmes/la-planete-bleue/podcast/
La semaine dernière, Creative Commons International a publié un eBook fascinant – The Power of Open – racontant les histoires de plus d’une trentaine de créateurs, issus des quatre coins du monde, ayant trouvé le chemin de la réussite en plaçant leurs contenus sous licence Creative Commons et en les partageant dans le cadre de projets innovants.
Cinéma, musique, édition, journalisme, éducation, design et plus encore : c’est un plaisir de constater la variété des champs d’application des licences libres et la manière dont cette infrastructure juridique ouverte permet d’explorer de nouvelles pistes pour créer, en utilisant le plein potentiel d’Internet.
Le livre, lui-même placé sous licence CC-BY, est téléchargeable librement ici en français et une célébration est organisée à l’occasion de son lancement mondial, mercredi prochain 6 juillet au Lieu du design à Paris.
Il me paraît particulièrement important que ce livre soit diffusé en France, où les licences Creative Commons sont encore relativement peu connues, quand elles ne font pas l’objet d’une forme d’ostracisme. En mai dernier, Lawrence Lessig, le père des licences Creative Commons, n’a ainsi même pas été invité lors de l’eG8 à Paris et le Ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, a explicitement refusé de lui parler. Mais ces tentatives d’oblitération sont vaines, car l’usage des licences Creative Commons progresse de façon impressionnante, comme le montre le schéma ci-dessous issu du livre : près de 500 millions d’oeuvres ont été placées par leurs auteurs sous CC depuis 2003. Même au pays de Beaumarchais (et d’Hadopi…), on ne peut plus passer sous silence un phénomène de cette ampleur…
A lire sur :: S.I.Lex :: : The Power of Open : innover et réussir avec les licences Creative Commons 1/2
« Un jour, nous regarderons le XXe siècle et nous nous demanderons pourquoi nous possédions autant de choses » affirmait récemment Bryan Walsh dans TIME Magazine qui consacrait la Consommation Collaborative comme l’une des dix idées amenées à changer le monde.
L’économie du partage se propage : du transport aux voyages en passant par l’alimentation, le financement de projets et la distribution, tous les secteurs ou presque voient cette nouvelle économie émerger. Pourquoi acheter et posséder alors que l’on peut partager semblent dire des millions d’individus. Les statistiques sont éloquentes, nous explique Danielle Sacks dans l’un des articles les plus complets sur l’émergence de l’économie du partage :
« Alors que plus de 3 millions de personnes dans 235 pays ont déjà « couchsurfé », ce sont plus de 2,2 millions de trajets en vélo libre-service tels que le Velib’ à Paris qui sont effectués chaque mois dans le monde. »
Lire l’article sur le blog de la Consommation Collaborative : Consommation collaborative et contagion du partage