Il va falloir s’y habituer et réagir en conséquence : non seulement les discours nationalistes, racistes et sexistes s’invitent désormais dès l’ouverture de tout nouvel espace politique, mais leur condamnation et l’éviction de celles et ceux qui les portent n’apparaissent plus ni comme une évidence, ni comme une nécessité. Le patient travail menée par l’extrême droite depuis 70 ans pour retrouver sa crédibilité et une certaine légitimité porte ses fruits : en redéfinissant pour servir ses propres fins les concepts de « liberté d’expression », de « dissidence » et d’ « antifascisme », elle est parvenue en l’espace d’une quinzaine d’années à faire son retour sur la scène politique, tout en laissant croire qu’elle n’existait plus et en disqualifiant celles et ceux qui continuaient à la dénoncer. Un tour de passe-passe dont il est urgent de révéler l’imposture, en appelant un chat un chat, et en rafraîchissant la mémoire à celles et ceux qui, frappéEs d’une candeur amnésique, laissent entrer le loup dans la bergerie.
A lire sur La Horde : Les nouveaux masques de l’extrême droite (les stratégies nationalistes dans les mouvements sociaux)
C’est le mot d’ordre qui revient régulièrement place de la République. Il est question de hashtags, de groupes Facebook ou de SMS viraux. Les Nuit debout insistent sur cet enjeu de la com’, confondue pour l’occasion avec l’usage des outils numériques[...]
Les grandes oreilles, en revanche, n’en manquent pas une. La police n’a plus à nous surveiller : nous publions toutes les infos nous concernant, lieux de rendez-vous, vidéos et photos non floutées. En Iran, une fois la première des révolutions dites « 2.0 » (les émeutes de juin-juillet 2009) écrasée, les traces que les manifestant.es ont laissées partout sur Facebook ont été bien utiles pour les réprimer. La Nuit debout, dans l’idée de rendre le mouvement accessible à tout.es, s’organise à l’aide d’un wiki ouvert sur une page web qu’on imagine dans les favoris des RG depuis la première heure…
Lire l’article sur la Brique : « À vos smartphones ! »
Cette semaine, La Planète Bleue vous présente un livre choc, qui fait l’effet d’une bombe dans le monde policé et verrouillé du nucléaire, La Comédie atomique, signé Yves Lenoir, grand spécialiste du nucléaire. Il raconte comment, depuis des décennies, les risques atomiques sont systématiquement minorés par les autorités…
Dans les années 80, on a vu surgir un peu partout des caissons à isolation sensorielle, un truc génial dans lequel vous flottez dans le noir, dans le silence et dans l’eau tiède et salée. Parfois, on s’y endort, et on connaît un sommeil profond, très réparateur. D’autres fois, notre cerveau se met à fonctionner à 2.000 à l’heure, et c’est passionnant, on voyage à travers l’espace et le temps. Les caissons à isolation sensorielle avaient disparu depuis des années. Une startup parisienne a la bonne idée de les relancer, aujourd’hui ça s’appelle des cocons de flottaison, et le succès est au rendez-vous…
Contre toute attente, nous allons voir que les ventes mondiales de musique ont renoué avec la croissance. C’est une première depuis près de 20 ans. Et les ventes de disques physiques se stabilisent. Etonnant, non ?
A écouter la planète bleue 896 – Yves Blanc sur laplanetebleue.com/podcast
Dans la grande salle de la Bourse du Travail à Paris, plus de 500 personnes écoutent les intervenants, dans une ambiance surchauffée. A l’appel du journal Fakir et du collectif Convergence des luttes était organisé le 20 avril un débat sur les perspectives du mouvement Nuit Debout, intitulé « L’étape d’après ». Quelles propositions concrètes, quelle stratégie, quel plan de bataille, pour amplifier le mouvement ? Au cœur de la discussion, la question – difficile et récurrente – de la jonction entre toutes les luttes sociales ; entre les syndicats opposés au projet de Loi Travail et les participants aux événements Nuit Debout dans toute la France ; entre les ouvriers des raffineries, les cheminots de la SNCF, les étudiants et lycéens, les chômeurs, les intermittents du spectacle, les dockers… Comment passer d’une bienveillance réciproque, voire d’un soutien, à une implication, à des combats communs ?
Lire l’article sur Basta ! : Nuit Debout : quelles perspectives ?
Mercredi 20 avril, ils étaient nombreux à la Bourse du Travail de Paris pour réfléchir à « l’étape d’après ». Alors que Nuit Debout se réunit avec succès depuis un mois tous les soirs place de la République, quels sont maintenant les objectifs ? quelle stratégie ? quel plan de bataille ? Mais aussi quels malentendus ? Extraits en images de la soirée.
A voir sur le site de Là-bas si j’y suis : Frédéric LORDON : « Il faut chasser les gardiens du cadre »
… Ou comment parler de casseurs pour tenter de casser le mouvement
Texte collectif distribué et lu lors de l’assemblée Nuit Debout le 19 avril sur la place de la République.
A lire sur Paris-luttes.info : Ça passe et ça casse…
Des centaines de témoignages bouleversants de riverains, professionnels et collectifs luttant contre l’exposition aux pesticides ont été recueillis par Générations futures et géolocalisés sur une carte interactive. L’ONG travaille sur la question depuis le début des années 2000 et constate que le sujet est toujours d’actualité. Leur objectif est de « rendre visible les victimes des pesticides » qui les contactent tout au long de l’année pour raconter leur expérience, s’informer ou demander de l’aide pour aller en justice. Ce sont donc 200 témoignages qui ont été certifiés, mais 200 autres sont en cours de validation et 150 attendent d’être saisis…
A lire sur Politis : Pesticides : la carte de France qui pique les yeux par Vanina Delmas
consulter la carte interactive sur victimes-pesticides.fr : http://victimes-pesticides.fr/
« Cette substance est dangereuse. » Lorsque Elise Lucet interroge Stéphane Le Foll sur le chlorpyriphos-éthyl lors de « Cash Investigation », mardi 2 février, le ministre de l’Agriculture promet que « ce produit verra ses usages, au mieux, réduits, et pour certains, complètement arrêtés ». Une décision sera prise après la remise d’un rapport de l’Agence nationale de sécurité alimentaire et sanitaire (Anses), qui devrait être publié à la fin février ou au début mars.
Cette molécule devrait effectivement être interdite ou limitée du fait de « la baisse des valeurs toxiques de référence au niveau européen », selon le directeur général adjoint des affaires scientifiques de l’Anses, le professeur Gérard Lafargues.
voir la carte sur CARTE. Le chlorpyriphos-éthyl, pesticide dans le viseur du ministère de l’Agriculture, est-il utilisé près de chez vous ?
Nous avons signalé, dans un précédent article, à quel point les mésaventures d’Alain Finkielkraut sur la place de la République ont indigné l’éditocratie qui, à l’unisson, a témoigné de sa bouleversante solidarité avec le philosophe pour médias. L’occasion rêvée pour jeter le discrédit sur une mobilisation qui n’a, selon eux, que trop duré.
Même si nous n’imaginions pas que « l’affaire » allait être rapidement enterrée, nous pensions toutefois que le pire était passé, a fortiori dans la mesure où la version unanimement reprise par les défenseurs d’Alain Finkielkraut dans les heures qui ont suivi l’incident a été depuis largement remise en cause. Mais c’était sans compter sur l’inénarrable Michel Onfray…
Lire l’article sur Acrimed | Action Critique Médias : Nuit debout : le crachat de Michel Onfray pour défendre Alain Finkielkraut
Ce qu’il faut expliquer, ce n’est pas qu’il y ait des débordements autour de la Nuit Debout à Paris, c’est qu’il y en ait si peu. Au fond, tout le monde comprend très bien pourquoi des gens qui se réunissent tous les soirs depuis deux semaines pour réfléchir à la fin du capitalisme en viennent à exploser les vitrines de la Société Générale (#PanamaPapers). C’est évidemment juste, ça tombe sous le sens. Là n’est pas le problème. C’est pourquoi l’apologie morale de la violence, la justification théorique ou idéologique de la « casse » n’amèneront jamais plus de gens à se battre contre la police ou à défoncer les vitrines des banques.
Il ne faut jamais oublier que si beaucoup de gens se tiennent à carreau en manifestation, ce n’est pas parce qu’ils sont viscéralement pacifistes, mais simplement parce qu’ils ont peur. Dépasser cette peur est une tâche collective, qui ne s’accomplira jamais mieux que dans la rue. En faisant attention à tout le monde, et pas seulement à ses amis ; en veillant les uns sur les autres, même dans les pires situations.
A lire sur Lundi Matin : Réflexions sur la violence
Depuis le 31 mars, le nuit n’est pas couchée. De la place de la République aux banlieues et aux villes de toute la France, le mouvement entamé il y a trois semaines se poursuit et s’organise, avec l’appui des Indignés espagnols, qui sont passés par là. Comment se fabrique cette démocratie spontanée qui est entrée dans un mois de mars sans fin, symbole des possibles politiques ?
A suivre sur le portail de Basta ! : Les nuits se lèvent partout
Je suis contre la violence des bandes casquées qui jettent des projectiles détonants. Chaque jour qui passe, elles agressent, tabassent, blessent, parfois grièvement. En bandes de voyous très mobiles, s’infiltrant jusque chez les manifestants les plus paisibles, elles apportent dans les cortèges un niveau de brutalité jamais vu depuis des décennies. Ces actes sont d’autant plus dangereux qu’ils sont coordonnés avec des groupes beaucoup plus nombreux et militarisés, suréquipés et surarmés. J’approuve donc vivement ceux qui débusquent et chassent ces nervis hors des manifestations, et qui tiennent à distance leurs acolytes en noir ou bleu, qui veulent interdire l’exercice du droit de grève et des libertés d’expression, de manifestation, de mouvement. Tous les moyens nécessaires doivent être déployés pour contrer la violence des BAC, des CRS et des gardes mobiles. Il y a encore des progrès à faire, en terme de coordination des déplacements ou en matière d’équipement (on ne comprend pas, par exemple, pourquoi l’usage des bombes lacrymogènes performantes devrait être réservé à la flicaille), mais il faut saluer le courage et la détermination des milliers de jeunes et de moins jeunes qui, à travers tout le pays, s’opposent à la violence policière.
Lire l’article sur Lundi Matin : Je suis contre la Violence
A plusieurs milliers de kilomètres de Paris. Une houle puissante, incroyablement belle, parfois encore souterraine, on ne la soupçonne pas mais elle est déjà là, s’est engouffrée dans les rues, un matin de février. Elle a avancé pendant des semaines, elle a accompagné le printemps, a déjà éclaboussé bien plus loin que la ville. Elle bouillonne, elle gronde aussi. Elle crie Liberté ! Elle est nationale, elle est anti-nationale, elle s’en fout. Sa jeunesse est vieille de mille ans. Elle a gonflé en son épicentre, le campus de la Jawaharlal Nehru University JNU, halo de verdure au sud de New Delhi où les fleurs et les slogans d’insoumission se sont mêlés en feu d’artifice, propulsant le raz-de-marée à la face du gouvernement et de sa police. Tant de joie, tant de rage. La tempête a submergé les gardiens de l’ordre national. Dégoulinants, ils ont desserré l’étau. Après 23 jours de détention, le 3 mars, le tribunal a laissé sortir le leader étudiant Kanhaiya Kumar, libéré sous caution…
A lire sur Planète Asie : Révolte étudiante à New Delhi, par Naïké Desquesnes Les blogs du Diplo, 17 avril 2016
Le monde, ou rien. Voilà quelques semaines que nous sommes plongés dans l’ébullition de la lutte, ses coups de folies et son euphorie. Qu’importe qu’elle triomphe de cette loi. Elle n’est qu’un déclencheur, qu’une occasion, rien de plus. Le statu quo est tout aussi immonde. Ce qui se passe un peu partout est plutôt une manifestation d’une rage diffuse, d’une colère montante, d’un dégoût qui se généralise vis-à-vis de ce monde et ses avocats qui nous martèlent sans cesse, que non, vraiment, il n’y a pas d’alternative.
A lire sur lundi matin : VIVRE, OU RIEN
#GreveGenerale
« On ne tient pas une population avec BFM, de la flicaille et du lexomil ! »
A voir sur YouTube : Frédéric Lordon – Grève Générale ?! #nuitdebout du 40 mars (9 avril)
Très régulièrement, politiques et médias « découvrent » d’un air effaré que les riches dépensent des trésors en avocats fiscalistes rien que pour s’assurer que leurs fortunes colossales ne ruissèleront jamais vers le bas, y compris au compte-goutte. Très régulièrement, tout le monde fait comme si on n’avait jamais entendu parler de paradis fiscaux, c’est à dire, concrètement, d’endroits où on planque l’argent loin de tout contrôle et en particulier loin du contrôle des États et de leur bras armé, le fisc.
Lire l’article sur Le Monolecte : Panama Papers for losers
Présentation de son livre « Pilleurs d’Etat » par Philippe Pascot, invité sur RMC par Jean-Jacques Bourdin à voir sur YouTube :
Philippe Pascot Pilleurs d’Etat Bourdin Direct RMC
Enregistrements des transmissions, depuis le 6 avril, de Radio Debout, webradio de la Nuit debout qui occupe la place de la République à Paris :
- extraits des assemblées générales ;
- reportages auto-produits ou de radios libres ;
- duplex avec les Nuit Debout et manifestations d’autres villes ;
- entretiens avec des personnes présentes dans le mouvement : activistes, sans-papiers, membres des différentes commissions, medias indépendants, représentant·e·s de Podemos ou d’Occupy Wall Street, le Collectif des 39, Marie-José Mondzain, Nicolas Philibert, Rodolphe Burger…
Transmission en direct chaque soir de 18h à minuit (et plus tôt le weekend) sur http://mixlr.com/radiodebout/.
Archives des émissions sur http://mixlr.com/radiodebout/showreel ou https://archive.org/details/@radiodebout ou https://soundcloud.com/radiodebout.
Des incidents ont éclaté en fin du parcours à Paris, place de la Nation, en marge des manifestations contre le projet de loi Travail. Aissatou Dabo, porte-parole de la coordination nationale étudiante, assure au micro d’iTELE que « cette violence pour nous ne vient que d’un seul côté ». Selon elle, « les jeunes qui sont en train de lancer des pierres sur les policiers, il faut penser aussi que ça ne les atteint pas vraiment. Mais quand ils lancent des bombes lacrymogènes ou leurs flash-ball sur nous, ça, c’est ce qui nous touche le plus. Il faut voir la violence entre les deux. »
A voir sur YouTube : Manif 9 avril : « On a décidé de ne pas se dissocier de ce que vous appelez les casseurs »
Les personnes victimes d’insulte, de menace ou de mauvais traitement de la part des forces de l’ordre doivent obtenir réparation.
Sur Noblog : Recensement des violences policières – #LoiTravail
Et puis, surtout, c’est l’espace de la critique qui est réduit à peau de chagrin. Nous devrions tous être Charlie, être Paris, corps et âme, sauf à être sommé.es de se justifier publiquement d’être contre la République, la Nation, la France telles que les pensent les élites politiques et médiatiques. Le drame se situe certainement au cœur de ce rouage : la peur justifie les politiques restrictives mais, pire encore, elle banalise des comportements exceptionnels. Elle rend difficile, voire impossible, tout débat politique serein sur ce qui nous unit ou nous divise en respect de nos différences. Les tenants et les aboutissants de ces injonctions gouvernementales nous obligent et nous incitent à incarner la figure du « bon citoyen » à la capacité de réflexion critique atrophiée.
A lire sur La Brique : La peur au cœur de la machine démocratique
Depuis quelques années, les militantEs du mouvement social sont régulièrement confrontéEs une nouvelle espèce de morbacs, les confusionnistes, pour qui la frontière droite-gauche est une chimère, et qui appellent à un front commun « antisystème », y compris avec l’extrême droite. Avec leur discours plein de naïveté abyssale et de contradictions, ils se baladent dans les manifs, les AG, tentant dès qu’ils le peuvent de monopoliser la parole, en quête d’une pseudo-légitimité auprès de l’ensemble du mouvement, dans le but de rameuter pour leur crémerie et son étalage d’idées réactionnaires. Discrets, passe-partout, les confusionnistes n’en sont pas moins dangereux car avançant masqués, ils sont passés maîtres dans l’art de tromper les gens.
A lire sur La Horde : Extrême droite et confusionnistes face au mouvement contre la loi Travail
La contestation contre le projet de loi travail entre dans sa cinquième semaine. Les confédérations syndicales opposés à la réforme du droit du travail – CGT, FO, Solidaires et FSU – ainsi que plusieurs organisations étudiantes et lycéennes – Unef, FIDL et UNL – ont appelé à « amplifier l’action » le samedi 9 avril. Objectif : élargir la mobilisation aux salariés qui n’osent pas débrayer en semaine. Le site loitravail.lol recense tous les rassemblements contre la loi travail prévus le 9 avril sur la carte.
Lire l’article sur Basta ! : Mobilisations du 9 avril : la carte des rassemblements contre la Loi travail et des Nuit Debout
NUIT DEBOUT – contribution spontanée / César Vayssié 34 mars 2016
#ContributionSpontanéeRépublique
A voir sur Vimeo : 34 mars #1 / F. LORDON / République / César Vayssié
Pincez moi, je crois rêver, les jours passent et le soleil ne se couche pas sur la Nuit debout. Ils ne voulaient pas rentrer chez eux après les manifestations du 31 mars contre la loi travail, et voilà qu’une brèche temporelle s’est ouverte : ce n’était pas un poisson d’Avril, nous voici déjà le 34 mars du calendrier lunatico-révolutionnaire. Le vieux temps politique, des divisions et polémiques stériles, s’est arrêté dans cet espace émancipé des contraintes d’une réalité devenue depuis trop longtemps synonyme de frustration. L’ambiance est désormais au « Rêve général », au désir puissant d’avenir, subversion terrible dans cette époque de peurs.
Lire l’article sur Le Club de Mediapart : Nuit debout, le rêve éveillé d’une convergence des luttes
Mais que peut faire un ministre, ou son directeur de cabinet, de tous ces gens qui en ont soupé de revendiquer ? Rien, absolument rien, ils le savent d’ailleurs, et c’est bien ce qui leur fait peur. C’est que, quand ils abandonnent le registre infantile de la revendication, les gens retrouvent aussitôt le goût du déploiement affirmatif — effroi de l’Etat qui s’est réservé le monopole de l’affirmation. Pour son malheur, la loi El Khomri aura peut-être été l’abus de trop, celui qui fait passer un point de scandale et produit dans l’esprit des gens un remaniement complet de la vision des choses, des places et des rôles. Nous n’avons aucune intention de nous battre pour des codicilles : nous voulons affirmer de nouvelles formes de l’activité et de la politique…
A lire sur La pompe à pyinance le blog de Frédéric Lordon : #NuitDebout : nous ne revendiquons rien, par Frédéric Lordon (Les blogs du Diplo, 29 mars 2016)