Le programme d’action intitulé Culture Pour Chacun CPC publié en novembre par le ministère de la Culture et de la communication propose des dispositifs « dont la portée structurante restera inscrite dans la longue durée, bien au delà de 2013 ». C’est dire son ambition.
Sa publication a suscité une volée de réactions indignées – plus ou moins pertinentes ou lucides – de la part des acteurs de la culture. Devant le tollé provoqué par ce programme d’action et de perspective le ministre a publié un second document démentant piteusement et le constat, et les solutions proposés par M. Lacloche, auteur de la Culture Pour Chacun, devenu donc « Culture pour tous, culture pour chacun, culture partagée ».
Le but de ce tête à queue est de faire en sorte qu’une grande messe médiatique prévue pour présenter ce programme le 4 février prochain à la Villette se déroule devant un parterre apaisé.
La Coordination des Intermittents et Précaires d’Ile-de-France souhaite qu’il n’en soit rien et appelle chacun à agir pour que cette réunion sonnant le glas de la culture ne puisse pas avoir lieu comme prévu par ses organisateurs…
A lire sur le site de CIP-IDF : Appel au blocage du forum Culture Pour Chacun
Certains signes indiquent pourtant que les choses pourraient changer. Un expert des Nations unies a proposé des principes directeurs internationaux encourageant les États et les entreprises à adopter des politiques et des pratiques respectueuses des droits humains. On prend de plus en plus conscience qu’il est important de veiller à impliquer de manière active les personnes affectées par la croissance.
Cependant, ce projet de lignes directrices de l’ONU repose largement sur la bonne volonté. Il compte trop sur les entreprises disposées à coopérer et ne se penche guère sur toutes celles qui sont obnubilées par les profits. Pour assister à un réel changement, il faut substituer aux normes librement consenties des normes contraignantes – c’est fondamental…
Sur le site de Amnesty International : Davos et la mesure du succès
Contrairement à ce que prétendent ses promoteurs, l’HADOPI n’a eu aucun effet sur le marché de la copie numérique, qui est pourtant le critère retenu pour évaluer son efficacité. Début mai 2010, avant même l’application de la loi HADOPI, le SNEP indiquait que le marché des ventes numériques décollait enfin et en attribuait la cause à l’effet dissuasif du dispositif HADOPI. Or, comme le montre l’UFC-Que Choisir dans une note 1, les chiffres pour les neuf premiers mois de 2010 montrent même une progression du marché plus faible que les années précédentes (34,4% contre 46% l’année précédente). Quant aux effets d’HADOPI depuis l’envoi des premiers mails, début octobre, il est à parier qu’ils sont également nuls ou en tous cas non pérennes, compte tenu de la popularité croissante des moyens de contournement du dispositif. Tout porte donc à croire qu’il n’y a aucun « effet HADOPI » sur l’économie de la culture.
Il y a par contre un effet de la guerre répétée conduite depuis 10 ans contre le partage entre individus sans but de profit des œuvres numériques. La dizaine de dispositifs législatifs, politiques ou contractuels mis en place contre le partage ont dans une certaine mesure réussi à influer sur les modalités d’accès, en encourageant les plus nuisibles. En effet, les échanges pair à pair ont été la cible principale de la guerre au partage, alors que leurs effets positifs sur la diversité culturelle, l’économie de la culture et les capacités des individus sont pourtant démontrés2. Ils ont été remplacés par des dispositifs de streaming et de téléchargement sur des sites centralisés le plus souvent localisés hors de l’Union européenne. Ces sites maintiennent leurs usagers dans des situations de réception passive ou de pur accès. Ils ne sont producteurs de pratiquement aucun revenu pour les créateurs mais ont néanmoins un caractère commercial et multiplient la pollution publicitaire. En outre, la centralisation des sites crée des tensions dans le fonctionnement des réseaux alors que les réseaux peer-to-peer s’adaptent naturellement à leur conception…
Sur La Quadrature du Net : HADOPI: Point d’étape
En se plongeant dans les archives de l’Assemblée, du Sénat, ainsi que dans les dossiers, très complets, de vie-publique.fr, l’équipe d’OWNI en a pour sa part recensé 41 depuis la Loi d’orientation et de programmation pour la sécurité intérieure dite “loi LOPSI 1“, première mesure phare de la législature élue en juin 2002, et donc de la décennie sécuritaire incarnée par Nicolas Sarkozy.
Le Parlement ayant adopté 402 lois depuis juin 2002, la politique sécuritaire a donc monopolisé 10% de la production législative française, le Parlement votant, en moyenne une nouvelle loi sécuritaire tous les deux mois et demi. Et encore, cette estimation ne mesure que le nombre de lois, pas leur importance en terme de poids politique, symbolique, de temps d’antenne, ni le nombre des articles qu’elles ont créé, ou modifié…
A lire sur OWNI, Digital Journalism : Lois sécuritaires: 42, v’la les flics!
Triste horizon et sombres nuages, tout bloqué, espoir mort ? Oh que non. En se révoltant et en mettant bas un pouvoir autocratique, les Tunisiens rappellent à tous combien il n’est rien de plus actuel que la juste rage et la saine colère. Ils sont nos frères, nos semblables, et ils montrent la voie, celle des résistances populaires à l’empire. La Tunisie est l’avenir du monde…
Lire l’article sur Article11 : La Tunisie est l’avenir du monde
Bonne nouvelle ! La Chambre Correctionnelle de la Cour d’Appel de Rouen, ce 12 janvier 2011, a condamné à 1 € d’amende François Vaillant qui fut jugé en appel pour son refus de donner ses empreintes ADN à la police. Ce déboulonneur de publicité avait été condamné en première instance le 07 décembre 2009 à 300 € d’amende. Il avait fait appel.
Cette amende à 1 € symbolique est une bonne nouvelle. La Cour n’a pas suivi la réquisition du Parquet. L’originalité du procès en appel de François Vaillant, le 17 novembre 2010, tient à ce qu’une généticienne à l’Inserm, Catherine Bourgain, a témoigné du fait que les segments non-codants enregistrés dans le Fnaeg (Fichier national automatisé des empreintes génétiques) sont, au regard de découvertes scientifiques récentes, capables de discriminer les individus en fonction de caractéristiques génétiques (couleur de la peau, maladie…)…
lire la suite sur le site de Soutien aux déboulonneurs : Bonne nouvelle contre le fichage ADN
Le code du travail est issu de la loi de codification du 28 décembre 1910.
Il a vocation à rassembler l’ensemble des règles régissant les rapports, inégaux par nature, entre employeur et salariés.
Nous constatons, chaque jour, combien il est maltraité, par un patronat qui ne rêve que de liberté contractuelle comme en Suisse les rapports patron-employé sont régis par le contrat de travail dont on se doute que le salarié ne peut qu’accepter les conditions de l’employeur.
La maltraitance s’est accélérée dès l’élection du ‘Guide de la Nation’ et ‘Grand Refondateur du Capitalisme mondial’ en 2007 avec la loi TEPA Travail, Emploi et Pouvoir d’Achat, ah ah qui, outre la mise en place du bouclier fiscal, a permis de court-circuiter les 35 heures en défiscalisant les heures sup’ et par la même occasion encourager la non-embauche en pleine période de début de crise, puis a continué avec le repos dominical, le droit de grève service minimum, la rupture conventionnelle,…
A lire sur le site de Sud-travail-affaires-sociales : www.sud-travail-affaires-sociales.org/spip.php?article417
via Indymedia Paris-île-de-france : paris.indymedia.org/
La liberté de réunion, oui, mais, désormais, à géométrie variable, selon l’intime conviction d’un préfet de la république dont la stabilité sur le poste envié dépend de sa docilité et de son zèle envers le pouvoir politique en place.
On constate finalement qu’en France, aujourd’hui, la condamnation des propos ne s’applique pas à ceux qui appellent à la haine et à l’exclusion doctrinaire d’une partie de la population, mais à ceux qui défendent la paix et le respect des lois internationales…
A lire sur Des bassines et du zèle : Les résistants d’hier sont aussi les résistants d’aujourd’hui
Mener une vie « soutenable » : c’est le choix fait par les habitants de l’écovillage de Gaia, en Argentine. Respecter la biodiversité, inventer des échanges économiques alternatifs, créer l’autosuffisance énergétique, repenser l’architecture… Les membres de la communauté de Gaia expérimentent une vie différente, fondée sur une simplicité volontaire.
Reportage sur Basta ! : www.bastamag.net/article1370.html
La nature des évènements en cours en Islande est sidérante : un Peuple qui chasse la droite au pouvoir en assiégeant pacifiquement le palais présidentiel, une « gauche » libérale de remplacement elle aussi évincée des « responsabilités » parce qu’elle entendait mener la même politique que la droite, un référendum imposé par le Peuple pour déterminer s’il fallait rembourser ou pas les banques capitalistes qui ont plongé par leur irresponsabilité le pays dans la crise, une victoire à 93% imposant le non-remboursement des banques, une nationalisation des banques, et, point d’orgue de ce processus par bien des aspects « révolutionnaire » : l’élection d’une assemblée constituante le 27 novembre 2010, chargée d’écrire les nouvelles lois fondamentales qui traduiront dorénavant la colère populaire contre le capitalisme, et les aspirations du Peuple à une autre société…
A lire sur NBiou : Révolution : quand l’Islande réinvente la démocratie
Envoyé par xmx.