antimondialiste

[ louvoyer : naviguer en zigzag à contre vent ]

30/06/2013

Chers nayantsdroits, les meilleures choses n’ont pas de fin.

Madame la ministre de la culture et du téléchargement c’est du vol, tu aurais (tu permets que je te tutoie ? c’est plus sympa), tu aurais, ainsi que vous mesdames et messieurs les nayantsdroits, tout intérêt à aller lire les 800 commentaires postés sour le billet annonçant la fermeture du site Redlist. Plutôt que de cramer des millions d’euros du contribuable en financement d’Hadopi-qui-sert-a-rien ou en études diverses sur les attentes des usagers sur les pratiques culturelles à l’heure du numérique, ces 800 commentaires te diront TOUT sur lesdites attentes et te fourniront en outre un précieux, légal et gratuit cahier des charges pour ce que toi et tes prédécesseurs auraient dû mettre en place il y a déjà 10 ans. Et oui. Mais comme tu ne vas pas prendre le temps de le faire (je te connais un peu) et que je suis sympa, je vais le faire pour toi. J’ai donc lu (si, si) et analysé (si, si) les 800 premiers commentaires et voici ce qu’il en ressort…

Lire l’article sur affordance.info : Chers nayantsdroits, les meilleures choses n’ont pas de fin.


Ivre, Hadopi adopte le label PUR foutage de gueule

Alors voilà. L’autre jour, je fus prise d’une envie complètement pas inhabituelle : mater tranquillou des séries télévisées de qualité tout en niant de toutes mes forces l’existence du soleil, du printemps, et des gens qui cassent les couilles à vouloir absolument aller bouffer des tomates cerises sans se laver les mains au parc sous prétexte qu’il fait beau, qu’on a retrouvé ses havaianas et que c’est bien connu le rosé c’est meilleur chaud dans un gobelet fendu avec de la pastèque qui attire les moucherons. Bon, bref, j’étais de bonne humeur et j’ignore si c’était ma journée annuelle Mère Teresa ou quoi, mais d’un coup, comme ça, ça m’a pris, j’ai eu envie de télécharger LÉGALEMENT des séries…

A lire sur Klaire fait grr : Ivre, Hadopi adopte le label PUR foutage de gueule


01/06/2013

L’Internet caché du monde de l’ombre

On pourrait, pour commencer, rappeler que c’est l’imbécile Hadopi qui a, en France, poussé une bonne partie de la jeune génération vers des techniques d’anonymisation qu’elle ignorerait toujours sans le lobbying de l’industrie culturelle. Grâce à sa très coûteuse existence, elle a appris à vos enfants des notions telles que VPN, proxys, ou « Web profond ». Grâce à son action si peu efficace de milice privée financée par des fonds publics, elle aura aussi poussé les plus curieux d’entre eux vers les réseaux chiffrés de pair à pair (TOR, Freenet et autres avatars) et les plus motivés par l’argent vers la création de « trackers » pirates, pièges à pub rémunérateurs qui vendent ce qui devrait être gratuit (le partage).

Il serait pourtant dommage que le gouvernement néglige cette (incontestable) réussite lorsqu’il fera le (maigre) bilan de cette expérience (ridicule)…

Lire l’article sur Ecrans : [BBS] L’Internet caché du monde de l’ombre


02/07/2012

Laurent Chemla : ils sont trop forts ces voleurs 2.0…

C’est long 16 ans. Au début tu peux te dire: « ok, c’est nouveau, les politiques n’y comprennent encore rien, on va leur expliquer et avancer  » . Au bout de 3 ou 4 ans et après un 1er changement de législature, tu recommences en te disant « ok eux on les a pas encore formés on recommence« . Mais 16 ans?

Au bout de 16 ans des mêmes combats, il faut encore que de simples citoyens soient forcés d’aller expliquer à leurs députés que ACTA c’est mal ? Ils ont besoin de nous pour le comprendre au bout de 16 ans de généralisation d’Internet dans toute la société ? Dans quel monde vivent-ils ?

Lire la transcription de la conférence de Laurent Chemla sur Reflets : ils sont trop forts ces voleurs 2.0…


08/07/2011

Le gouvernement Sarkozy veut censurer internet

Avaaz ( « voix » dans plusieurs langues d’Asie, du Moyen-Orient et de l’Europe de l’Est), créé en 2007 afin de « fédérer les citoyen(ne)s de toutes les nations pour réduire l’écart entre le monde tel qu’il est et le monde voulu par la grande majorité d’entre nous », et qui fédère aujourd’hui près de 10 millions de citoyen(ne)s, dans le monde entier, vient de lancer une pétition « à l’attention du Président Nicolas Sarkozy » :

Nous vous appelons à retirer immédiatement le projet de décret qui permettrait au gouvernement d’être juge et partie pour définir les contenus en ligne et les services de l’internet auxquels nous pouvons accéder. Ce décret disproportionné menace nos droits et nos libertés démocratiques ainsi que la liberté d’expression garantie par la Constitution française.

Lancée ce jeudi 30 juin, elle a déjà recueillie plus de 40 000 signatures. (MaJ: le 7 juillet, plus de 146 000 personnes l’avaient signée)…

sur BUG BROTHER : Le gouvernement Sarkozy veut censurer internet

La pétition sur le site d’Avaaz : www.avaaz.org/fr/france_sauvons_internet/97.php

Levée de boucliers contre un projet gouvernemental pour filtrer internet, AFP:
http://www.google.com/hostednews/afp/

Décret LCEN fustigé : le gouvernement suivra-t-il l’avis du CNN?, Numérama:
http://www.numerama.com/magazine/19110-decret-lcen-fustige-le-gouvernement-suivra-t-il-l-avis-du-cnn.html

La France, “pays sous surveillance” selon Reporters sans Frontières:
http://fr.rsf.org/surveillance-france,39712.html

L’ONU fustige la France et son Hadopi, Maxisciences:
http://www.maxisciences.com/hadopi/l-039-onu-fustige-la-france-et-son-hadopi_art15069.html

Nouveau rapport parlementaire dénonçant les mesures de blocage d’internet, OWNI:
http://owni.fr/2011/04/14/neutralite-internet-rapport-de-la-raudiere-neutre-universel/

Le filtrage d’Internet, une mesure contestée en Europe, Le Figaro:
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/politique/20110523.OBS3774/eg8-le-coup-de-com-numerique-de-nicolas-sarkozy.html

Communiqué du Conseil National du Numérique présentant son avis négatif:
http://j.mp/iMsj8K


28/05/2011

Consommation collaborative et contagion du partage

« Un jour, nous regarderons le XXe siècle et nous nous demanderons pourquoi nous possédions autant de choses » affirmait récemment Bryan Walsh dans TIME Magazine qui consacrait la Consommation Collaborative comme l’une des dix idées amenées à changer le monde.

L’économie du partage se propage : du transport aux voyages en passant par l’alimentation, le financement de projets et la distribution, tous les secteurs ou presque voient cette nouvelle économie émerger. Pourquoi acheter et posséder alors que l’on peut partager semblent dire des millions d’individus. Les statistiques sont éloquentes, nous explique Danielle Sacks dans l’un des articles les plus complets sur l’émergence de l’économie du partage :
« Alors que plus de 3 millions de personnes dans 235 pays ont déjà « couchsurfé », ce sont plus de 2,2 millions de trajets en vélo libre-service tels que le Velib’ à Paris qui sont effectués chaque mois dans le monde. »

Lire l’article sur le blog de la Consommation Collaborative : Consommation collaborative et contagion du partage


28/03/2011

Citoyens ! ONG ! Contrez les plans de la Commission contre nos libertés

La Commission Européenne a initié un processus de modification de l’application des droits d’auteur, brevets et marques, avec la révision de la directive « anti-partage » IPRED. En renforçant la répression dans l’esprit de l’accord ACTA, la Commission veut transformer les acteurs d’Internet en une police du droit d’auteur, ce qui aurait des conséquences désastreuses sur la liberté d’expression en ligne, le respect de la vie privée et le droit au procès équitable. Tous les citoyens et ONG européens sont invités à participer au processus de consultation afin de défendre les droits fondamentaux et exprimer leur opinion sur des solutions alternatives à une répression aussi aveugle que dangereuse. La Quadrature a publié une ébauche de réponse et un guide Wiki afin d’aider tout le monde à participer.

Sur La Quadrature du Net : Citoyens ! ONG ! Contrez les plans de la Commission contre nos libertés


26/01/2011

HADOPI: Point d’étape

Contrairement à ce que prétendent ses promoteurs, l’HADOPI n’a eu aucun effet sur le marché de la copie numérique, qui est pourtant le critère retenu pour évaluer son efficacité. Début mai 2010, avant même l’application de la loi HADOPI, le SNEP indiquait que le marché des ventes numériques décollait enfin et en attribuait la cause à l’effet dissuasif du dispositif HADOPI. Or, comme le montre l’UFC-Que Choisir dans une note 1, les chiffres pour les neuf premiers mois de 2010 montrent même une progression du marché plus faible que les années précédentes (34,4% contre 46% l’année précédente). Quant aux effets d’HADOPI depuis l’envoi des premiers mails, début octobre, il est à parier qu’ils sont également nuls ou en tous cas non pérennes, compte tenu de la popularité croissante des moyens de contournement du dispositif. Tout porte donc à croire qu’il n’y a aucun « effet HADOPI » sur l’économie de la culture.

Il y a par contre un effet de la guerre répétée conduite depuis 10 ans contre le partage entre individus sans but de profit des œuvres numériques. La dizaine de dispositifs législatifs, politiques ou contractuels mis en place contre le partage ont dans une certaine mesure réussi à influer sur les modalités d’accès, en encourageant les plus nuisibles. En effet, les échanges pair à pair ont été la cible principale de la guerre au partage, alors que leurs effets positifs sur la diversité culturelle, l’économie de la culture et les capacités des individus sont pourtant démontrés2. Ils ont été remplacés par des dispositifs de streaming et de téléchargement sur des sites centralisés le plus souvent localisés hors de l’Union européenne. Ces sites maintiennent leurs usagers dans des situations de réception passive ou de pur accès. Ils ne sont producteurs de pratiquement aucun revenu pour les créateurs mais ont néanmoins un caractère commercial et multiplient la pollution publicitaire. En outre, la centralisation des sites crée des tensions dans le fonctionnement des réseaux alors que les réseaux peer-to-peer s’adaptent naturellement à leur conception…

Sur La Quadrature du Net : HADOPI: Point d’étape


02/10/2010

Hadopi-Data.fr : contrôlons ensemble l’activité de l’Hadopi

L’Hadopi doit envoyer ses premiers e-mails dans les 48 heures qui viennent. Pour les accueillir comme il se doit, Numerama lance Hadopi-Data.fr, un outil collaboratif qui permettra de contrôler ensemble l’activité de la Haute autorité. Si la transparence ne se fait pas d’en haut, elle s’imposera par le bas.

Hadopi-Data.fr

A lire sur Numerama : www.numerama.com/magazine/16921-hadopi-datafr-controlons-ensemble-l-activite-de-l-hadopi.html


29/08/2010

La démocratie 2.0 à l’œuvre en France pour défendre la neutralité du réseau

Sujet récurrent depuis maintenant de nombreuses années, la Neutralité du Net, principe pourtant fondateur de l’Internet, est de plus en plus menacée. En France, plusieurs lois récentes l’attaquent, comme la Hadopi, la Loppsi ou l’Arjel. Mais c’est le cas partout en Europe, comme au Royaume Uni, en Allemagne ou en Italie. Et finalement, le reste du monde n’est pas non plus dans une ère favorable aux libertés comme on le constate en Australie ou en Nouvelle-Zélande, ainsi que dans beaucoup d’autres démocraties et de non-démocraties. La Neutralité du Net n’existe tout simplement plus en Chine ou en Iran ainsi que dans d’autres pays qui tentent ouvertement de contrôler l’opinion publique.

Les enjeux de cette Neutralité sont considérables, tant sur un plan économique, que politique et culturel. C’est l’existence même du réseau qui est en cause, car la Neutralité du Net c’est la prévention des discriminations à l’égard de la source, de la destination et du contenu de l’information transmise via le réseau…

Lire l’article sur Framablog : www.framablog.org/index.php/post/2010/08/18/neutralite-du-net-christian-paul


07/06/2010

Aidez à faire signer la déclaration écrite 12/2010 sur ACTA

La Déclaration écrite 12/2010 à l’initiative des eurodéputés Françoise Castex (S&D, FR), Alexander Alvaro (ALDE, DE), Stavros Lambrinidis (S&D, GR) et Zuzana Roithová (PPE, CZ). Elle exprime des inquiétudes au sujet de l’ACTA en déclarant que l’accord négocié doit respecter la liberté d’expression, la vie privée et la neutralité du Net (en protégeant les acteurs d’Internet contre une responsabilité légale excessive). Elle appelle la Commission à publier tous les textes en cours de négociation.

La tâche est immense. Nous avons jusqu’au 8 juillet pour collecter physiquement les signatures de plus de la moitié des eurodéputés. Si on y arrive, la déclaration deviendra une position officielle du Parlement européen. Plus on obtient de signatures, plus le message politique de la déclaration sera fort.

À l’intérieur ou à l’extérieur du Parlement, chaque citoyen peut participer à cet effort !

Quand ?

La collecte de signatures se termine le 08 juillet 2010.

Ce délai pendant lequel les eurodéputés peuvent signer des déclarations écrites (les eurodéputés doivent signer sur une table devant l’hémicycle) comprend 4 sessions plénières, quand tous les eurodéputés sont présents à Strasbourg :

* Semaine du 14 au 17 juin
* Semaine du 5 au 8 Juillet

Tous les eurodéputés peuvent signer cette déclaration. Plus il y en a, mieux c’est.
Vous trouverez les numéros de téléphone de leurs bureaux de Strasbourg et de Bruxelles sur la liste des non signataires..

A lire sur le wiki de La Quadrature du Net : www.laquadrature.net/wiki/Aidez_a_faire_signer_la_declaration_%C3%A9crite_12/2010_sur_ACTA


30/04/2010

Guide d’autodéfense numérique

Les technologies numériques, auxquelles il est devenu très difficile d’échapper, offrent des possibilités de contrôle et de surveillance inédites. S’ils semblent souvent très pratiques, ces outils sont également de puissants supports dans les processus de surveillance et de répression. C’est à partir de ce constat, et de la détermination à ne pas se laisser contrôler par quelque Big Brother que ce soit, qu’un collectif s’est attelé depuis plusieurs mois à la rédaction du « Guide d’autodéfense numérique » ; le premier tome vient tout juste d’être publié sur Internet.

Comprendre quelques bases de fonctionnement des ordinateurs, connaître certaines possibilités de surveillance et de piratage, prendre connaissance de quelques failles permettant de faire de l’outil numérique un mouchard surpuissant… et apprendre, en conséquence, des techniques d’autodéfense. Le « guide » se veut une tentative de décrire dans des termes compréhensibles « l’absence d’intimité dans le monde numérique », puis de donner quelques clés pour trouver des usages et des outils appropriés à chaque situation.

Centrés dans un premier temps sur un usage des ordinateurs « hors connexions », les auteurs espèrent faire paraître l’an prochain un deuxième tome, axé sur les problématiques d’Internet et des réseaux.

A lire sur Guide d’autodéfense numérique : guide.boum.org/


26/03/2010

Traité secret sur l’immatériel

La propriété intellectuelle est-elle le pétrole du XXIe siècle ? Le renforcement continu des marques et brevets se révèle à l’occasion hostile aux libertés individuelles ou aux besoins sanitaires du Sud. Après trois ans de négociations secrètes, un projet de traité anticontrefaçon, l’ACTA, vise à consacrer mondialement un régime commercial tyrannique.

Par Florent Latrive, sur Le Monde diplomatique : www.monde-diplomatique.fr/2010/03/LATRIVE/18881


ACTA : chapitre deux

Le Monde diplomatique vient d’obtenir une copie de la section 2 du projet de traité ACTA, intitulée « Mesures aux frontières » (Border Measures). Soit une dizaine de pages qui exposent, dans un grand luxe de détails pratiques, le futur fonctionnement des douanes au regard de tous les « biens contrefaisant des droits de propriétés intellectuelle ».

Après trois ans de négociations si secrètes qu’on ignorait jusqu’au nom des négociateurs, le public commence enfin à pouvoir prendre connaissance, « fuite » après « fuite », du contenu de l’Accord commercial anti-contrefaçon (ACAC — plus connu sous l’acronyme anglais ACTA : Anti-Counterfeiting Trade Agreement).

Sur une cinquantaine de pages, cet accord — discuté par l’Australie, le Canada, les Etats-Unis, l’Union européenne (UE), le Japon, la Corée, le Mexique, le Maroc, la Nouvelle-Zélande, Singapour et la Suisse — établit une liste de dispositions légales que les futurs pays signataires s’engageront à adopter dans leur droit national (et communautaire, pour ce qui concerne l’UE)…

Sur Information 2.0 : blog.mondediplo.net/2010-03-20-ACTA-chapitre-deux


17/03/2010

Internet: un séisme dans la culture ?

La révolution introduite par les usages d’internet ne se limite pas aux effets du téléchargement dit illégal : ébranlement des bases du capitalisme de la rente par une technique et non par une idéologie ; dissolution de la notion de propriété privée et de toutes les notions connexes : auteur, œuvre, créateur, producteur, diffuseur, culture de masse, culture de distinction ; émergence de connivences entre artistes et amateurs ; émergence de nouvelles proximités sur la Toile et sur le territoire ; émergence d’une économie du don et non du profit…
Les pratiques des internautes, avec plus ou moins de maturité, de maîtrise, d’inventivité, de créativité, modifient nos rapports à la connaissance et à l’information : on les cherche, on les produit, on les critique, on les échange, on les partage. Un internaute juge, évalue, compare, confronte, toutes attitudes actives à l’opposé du conditionnement des esprits voulu par les industriels et les communicants.

Les pratiques des internautes renouvellent aussi les circuits de la diffusion culturelle : du haut vers le bas, du un vers tous proposé par l’industrie culturelle comme par la culture de distinction, on passe à une diffusion par réseaux où les extrémités prennent le pas sur le centre. Le système de pair à pair (P2P) est un système de mutualisation et non un système de consommation puisque ce sont les internautes qui téléchargent, échangent les fichiers, les font connaître, les accompagnent de commentaires, en font la critique. Ont été remis en circulation des films, des œuvres, des livres « oubliés » par les industriels. Plus : les internautes interviennent sur les œuvres proposées, les mixent, les revisitent comme le faisaient les créateurs qui n’ont jamais créé ex-nihilo mais à partir d’œuvres antérieures. Plus : des internautes, de nouveaux créateurs proposent des œuvres spécifiques pour le net, le net art…

Lire l’article sur le Blog de Jean-Claude Grosse : les4saisons.over-blog.com/article-12530969.html

Internet: un séisme dans la culture ? de Marc Le Glatin, aux Editions de l’Attribut : www.editions-attribut.fr/Internet-un-seisme-dans-la-culture

Envoyé par Xmx.


11/03/2010

Rêve de Geek, théorie du complot ou réalité : choisir tu devras

Ça a commencé par une petite loi, répercutée en Suède ou au Royaume-Uni, qui n’a pas ému grand monde. Après tout, que les gamins se remettent à consommer légalement la daube packagée par Pascalou et ses amis n’est pas un sujet de prime importance dans un monde soumis au diktat des crises économiques et écologiques. Sauf que. Sauf que personne ne s’est réellement indigné, dans l’opposition ni l’opinion publique qu’une industrie culturelle s’interdise, et fasse interdire le mouvement vers le renouveau et rende pirate toute réflexion autour d’une alter-consommation.

Un peu comme si la filière charbon au milieu du xxe siècle s’était mise à imposer un produit salissant et économiquement non neutre contre la technologie électrique…

Lire la suite sur Owni.fr : owni.fr/2010/03/02/reve-de-geek-theorie-du-complot-ou-realite-choisir-tu-devras/


09/03/2010

Ipredator : le VPN de The Pirate Bay !

Classé dans : P2P faut il avoir peur?, désintoxicant @ 23:56

Dans une actualité juridique riche en rebondissements où se joue l’avenir de l’Internet, les solutions permettant de contourner les mesures de filtrages et de surveillances des réseaux se multiplient. Aujourd’hui Clubic vous propose de découvrir Ipredator, la solution tout-en-un et légale des créateurs de The Pirate Bay offrant la possibilité d’obtenir une IP anonyme avec un proxy et de sécuriser ses échanges avec une connexion VPN. Quel est l’intérêt d’une telle solution ? Est-elle efficace ? Cette course guerrière aux équipements techniques est elle viable ? La réponse dans notre dossier.

sur Clubic : www.clubic.com/article-326558-1-ipredator-clubic-teste-vpn-pirate-bay.html


04/03/2010

L’autorité européenne de protection des données condamne ACTA

Le Contrôleur européen de la protection des données (CEPD) a aujourd’hui publié un avis critique sur l’Accord commercial anti-contrefaçon, toujours en cours de négociation. Ce document est un véritable coup de semonce pour les négociateurs de l’ACTA, qui doivent maintenant s’opposer publiquement à l’insertion de dispositions liberticides dans l’accord.

Le CEPD, autorité de contrôle indépendante chargée de protéger les données à caractère personnel et la vie privée, critique fermement le secret qui entoure les négociations. Il exprime également ses inquiétudes quant aux mesures de « riposte graduée » et de filtrage d’Internet, qui feraient partie de la proposition des États-Unis sur le chapitre Internet de l’ACTA. Selon l’analyse du CEPD, ces mesures ayant pour but de s’attaquer aux échanges non commerciaux d’œuvres protégées par le droit d’auteur enfreindraient les droits fondamentaux des citoyens tels que garantis par la législation européenne…

Sur La Quadrature du Net : www.laquadrature.net/fr/european-privacy-protection-authority-condemns-acta


13/02/2010

Streaming, direct download : le téléchargement illégal évolue

Classé dans : P2P faut il avoir peur?, consommation, désintoxicant @ 10:24

Devant les risques de virus et de sanctions légales, de plus en plus d’internautes préfèrent abandonner l’échange de fichiers sur les réseaux peer to peer (type Napster, Kazaa, eMule) quand ils veulent découvrir leurs séries préférées avant leur diffusion en France.

« Moi, les séries, je les regarde en streaming… », entend-on de plus en plus. « Je ne télécharge plus depuis longtemps, mais quand je veux regarder une série, je tape simplement son nom suivi de “streaming” dans Google », m’explique un ami. Explications.

sur Rue89 : www.rue89.com/2009/02/19/streaming-direct-download-le-telechargement-illegal-evolue


08/02/2010

la culture en communs

Si la gratuité ne vient pas à vous, allez à elle : tel semble être le principe des réseaux « de pair à pair ». Ces nouvelles formes de partage et de gestion de domaines communs, si elles défient la logique capitaliste, sont aussi source d’inquiétude pour les producteurs de ces biens, souvent très peu fortunés. De là deux attitudes : soit ajouter des lois aux lois pour protéger la propriété, soit prendre appui sur les pratiques qui s’inventent pour imaginer d’autres manières de rémunérer la création.

Lire l’entretien avec Philippe Aigrain sur Vacarme : www.vacarme.org/article1853.htm


03/02/2010

ACTA : le traité secret qui pourrait changer la face d’internet

Si le traité ACTA venait à être appliqué, l’internet tel qu’on le connait aujourd’hui serait radicalement changé. Le traité renforce de façon démesurée le pouvoir du copyright (ou du droit d’auteur, en l’occurrence la différence est insignifiante), forcera les fournisseurs de services sur internet à faire la police du copyright, rendant du même coup l’hébergement de contenus générés par les utilisateurs impossible à assumer financièrement, il mettra en place des sanctions pour les utilisateurs violant le copyright, comme de leur couper l’accès à l’internet après trois avertissements, et exigera que les supports informatiques soient inspectés aux frontières (disques dur, lecteurs mp3, etc.). Ceux qui contiendraient des fichiers copyrightés téléchargés de façon illégale seraient détruits, et leur possesseurs se verraient infliger une amende.

Parmi les informations qui ont fuité du traité ACTA – toujours en négociation -, on trouve aussi la possibilité pour les ayants droits d’accéder aux informations personnelles d’un internaute, suspecté d’avoir téléchargé un contenu copyrighté, sans avoir besoin de recourir à un juge. En bref, Hadopi, à coté, ce n’est pas grand chose, mais c’est un bon début.

Les négociations autour du traité ACTA se font en dehors de tout cadre, aucune organisation internationale comme l’OMC ne les supervise. Elles ont commencé en 2006 entre les USA, la Commission Européenne, la Suisse et le Japon. Depuis, l’Australie, le Canada, l’Union Européenne, la Jordanie, le Mexique, le Maroc, la Nouvelle Zélande, la Corée, Singapour et les Emirats Arabes Unis se sont joints aux négociations…

Lire la suite sur ReadWriteWeb France : fr.readwriteweb.com/2010/01/20/a-la-une/traite-acta-censure-loppsi-hadopi/


22/01/2010

Rions un peu avec l’Hadopi

Faut-il surveiller, filtrer et censurer le Net comme le fait la Chine, et comme le prônait récemment le chanteur Bono ? Les droits d’auteur sont-ils plus importants que les droits de l’homme ?

Comment se fait-il que ceux qui luttent contre le piratage soient les premiers à vouloir pirater nos ordinateurs ? Comment interpréter le fait que l’UMP, Frédéric Lefebvre, et l’Hadopi elle-même ont, tous, été pris la main dans le pot de confiture en train de “pirater” des contenus protégés dont il ne détenaient pas les droits… pendant, ou depuis l’adoption de la loi ?

Associations de consommateurs, de défense des droits de l’homme, de professionnels de l’Internet, de promotion des logiciels libres, parlementaires européens… les opposants à l’Hadopi n’ont eu de cesse de répéter que cette loi serait techniquement inapplicable, et politiquement liberticide.

Alors que vient de paraître le décret portant création de cette “Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet“, j’ai proposé à Rebecca Manzoni de revenir sur son histoire, et de dresser pour eclectik, ce samedi 23 janvier à 10h sur France Inter, la chronologie des plus beaux plantages (#fail, en mode internet) de cette longue saga de “piratages gradués“.

A lire pour se poiler un bon coup sur BUG BROTHER – Blog LeMonde.fr : http://bugbrother.blog.lemonde.fr/2010/01/22/rions-un-peu-avec-lhadopi/


14/01/2010

L’avenir d’Internet selon Laurent Chemla

Les lois changent. Elles naissent, vivent, et meurent. Elles suivent l’évolution des pratiques sociales et des connaissances scientifiques. L’esclavage a existé pendant des millénaires, et le statut de l’esclave a fait l’objet de bien des lois, mais personne, aujourd’hui, n’oserait s’attribuer la propriété d’un autre être humain. Le droit d’auteur n’existe comparativement que depuis peu, mais les tenants de l’ordre établi semblent vouloir absolument qu’il n’évolue que dans le sens où l’auteur aurait toujours plus de droits sur son œuvre et la société toujours moins. Est-ce bien raisonnable ?

À première vue ça semble une évidence : l’auteur est le propriétaire de ce qu’il crée. Mais si on creuse un peu ?

Sans tous ceux qui l’ont précédée et inspirée, une œuvre pourrait-elle exister ? Et sans la société qui l’entoure, ses modes, ses espérances et ses souffrances, l’auteur pourrait-il puiser dans sa seule expérience ce qui fera que son émotion sera partagée par le plus grand nombre ? Bien sûr que non, et c’est la raison pour laquelle les premières lois encadrant le droit d’auteur, à commencer par le statut d’Anne en 1710, étaient des lois d’équilibre entre les intérêts de l’auteur et ceux de la société.

Depuis, loi après loi, siècle après siècle, cet équilibre a largement été rompu au profit non seulement des auteurs mais aussi de tous leurs représentants, au point peut-être de nuire – bien plus que le piratage – à la diffusion de la culture. Que penser par exemple de la durée de protection des œuvres après la mort de l’auteur : passée de 5 ans à l’époque de Mirabeau, 50 ans au 19ème siècle et dans la convention de Berne, puis 70 ans en Europe aujourd’hui, ces durées excessives créent des rentes de situation pour des éditeurs qui ont, du coup, bien d’avantage intérêt à rééditer des ouvrages déjà rentabilisés que de risquer la publication d’œuvres nouvelles. Elle est loin l’époque du Front Populaire où Jean Zay prévoyait – avant d’être assassiné par la milice de Vichy – de limiter de nouveau à 10 ans cette durée avant laquelle un livre pouvait être diffusé par n’importe qui.

Il semble pourtant qu’un tel rééquilibrage soit non seulement devenu nécessaire, mais surtout résolument inévitable…

Lire le texte de Laurent Chemla sur Framablog : www.framablog.org/index.php/post/2010/01/07/laurent-chemla-analyse-synthese-prospective

Écrivain, informaticien et cofondateur du registrar français Gandi, Laurent Chemla est l’une des rares personnes en France capables de véritablement « penser l’Internet », et ce depuis ses origines ou presque.


10/11/2009

Vous avez aimé Hadopi ? Vous allez adorer l’ACTA

En matière de contrôle des usages et des libertés sur Internet, l’intervention à l’échelle nationale a le piètre inconvénient de se confronter aux citoyens et aux médias. Il n’est guère nécessaire de chercher bien loin : les débats autour d’Hadopi auront été ainsi un Vietnam pour le ministère de la Culture, sacrifiant même Christine Albanel, celle qui voyait des pare-feu partout, même dans Open Office.

L’intervention à l’échelle supranationale gomme ces défauts et déroule ses mérites : les débats y sont toujours très juridiques – il suffit de se pencher sur les négociations autour de l’amendement 138 – mais sont surtout éloignés des sphères de contrôle dont on faisait référence ci-dessus. C’est dans ce chapitre qu’on doit évoquer l’ACTA ou Anti-Counterfeiting Trade Agreement, accord commercial plurilatéral de lutte contre la contrefaçon.

En phase de négociation, cet accord architecturé et pressé par les gros de l’industrie vise à harmoniser les réponses d’un grand nombre de pays (États Unis, états membres de l’Union européenne, etc.) face au thème de la défense des droits d’auteur. Plutôt que d’opter pour la transparence absolue, ces instigateurs cultivent le secret et ce n’est qu’avec l’aide de fuite qu’on parvient à obtenir quelques détails sur les trames de ce document.;;

Lire la suite sur PC INpact : www.pcinpact.com/actu/news/54030-acta-hadopi-riposte-surveillance-internet.htm

Posté par Cyrille.


07/10/2009

L’Élysée effectue 400 copies pirates d’un DVD sur Sarkozy

Le respect des droits d’auteur avait déjà piégé l’UMP pour la diffusion d’une musique du groupe MGMT lors d’un meeting. Cette fois-ci c’est le service audiovisuel de l’Élysée qui a commis une boulette coupable. Selon une information révélée par Le Canard Enchaîné, l’Élysée s’est transformé en l’une de ces fabriques chinoises de DVD pirates.

Diffusé en juillet 2009 sur France 5, le documentaire intitulé  » À visage découvert  » et consacré à Nicolas Sarkozy a tapé dans l’œil de l’Élysée. Ce documentaire a tellement plus que quelque 400 copies de DVD ont été réalisées et distribuées lors de la 17e Conférence des ambassadeurs qui s’est déroulée fin août. Le petit problème est qu’il s’agissait de copies pirates.

Le producteur du documentaire, Galaxie Presse, a indiqué ne pas avoir été prévenu de ce tirage en plusieurs exemplaires mais a tout de même précisé avoir envoyé gratuitement une cinquantaine de DVD à l’Élysée. Au sommet de l’État, on se retranche derrière cet envoi et l’obtention d’une autorisation de duplicata.

Galaxie Presse qui a visiblement l’intention de ne pas porter plus loin cette affaire, a cependant de quoi exprimer une certaine frustration puisque sur la jaquette des DVD litigieux avec logo de la présidence de la République, son nom a été rayé et remplacé par un copyright tout de même assez audacieux :  » Service audiovisuel de la présidence de la République -Unité photos- Tous droits réservés photos et vidéos.  »

Sur Génération Nouvelles Technologies : www.generation-nt.com/elysee-dvd-pirate-visage-decouvert-sarkozy-galaxie-presse-actualite-884461.html

Posté par Cyrille.


27/09/2009

La guerre contre le partage doit cesser, nous dit Richard Stallman

Il n’y a aucune justification à la guerre actuelle menée contre le partage en général et celui de la musique en particulier, nous dit ici Richard Stallman, non sans proposer au passage quelques pistes pour sortir de cette inacceptable situation.

En finir avec la guerre au partage

Quand les maisons de disques font toute une histoire autour du danger du « piratage », elles ne parlent pas d’attaques violentes de navires. Elles se plaignent du partage de copies de musique, une activité à laquelle participent des millions de personnes dans un esprit de coopération. Le terme « piratage » est utilisé par les maisons de disques pour diaboliser le partage et la coopération en les comparant à un enlèvement,un meurtre ou un vol.

Le copyright (NdT : Pour des questions de non correspondance juridique nous avons choisi de ne pas traduire copyright par droit d’auteur) a été mis en place lorsque la presse imprimée a fait de la copie un produit de masse, le plus souvent à des fins commerciales. Le copyright était acceptable dans ce contexte technologique car il servait à réguler la production industrielle, ne restreignant pas les lecteurs ou (plus tard) les auditeurs de musique.

Dans les années 1890, les maisons de disques commencèrent à vendre des enregistrements musicaux produits en série. Ceux-ci facilitèrent le plaisir de la musique et ne furent pas un obstacle à son écoute. Le copyright sur ces enregistrements était en général peu sujet à controverse dans la mesure où il ne restreignait que les maisons de disques mais pas les auditeurs.

La technique numérique d’aujourd’hui permet à chacun de faire et partager des copies. Les maisons de disques cherchent maintenant à utiliser les lois sur le copyright pour nous refuser l’utilisation de cette avancée technologique. La loi, acceptable quand elle ne restreignait que les éditeurs, est maintenant une injustice car elle interdit la coopération entre citoyens…

A lire sur Framablog : http://www.framablog.org/index.php/post/2009/09/08/stallman-guerre-partage


10/07/2009

Généralisation du cryptage sur internet

On parlait de la manière de contourner le contrôle de l’Etat sur les contenus circulant sur Internet : par exemple le cryptage.

Malheureusement différentes lois limitent l’usage des systèmes de chiffrement. La loi du 19 mars 1999 et du 27 février 2003 limiteraient les clés à 128 bits et imposeraient à tous professionnels la déclaration du logiciel de cryptage utilisé (déclaration et non autorisation !?). Qu’en est-il réellement ?

Avant le cryptage était interdit et la loi de 1999 l’autorise :

M. Jospin justifiait ainsi la nouvelle liberté de crypter : « Alors que se développent les moyens d’espionnage électronique, la cryptologie apparaît comme un moyen essentiel pour protéger la confidentialité des échanges et la protection de la vie privée… Pour changer l’orientation de notre législation, le Gouvernement a donc retenu les orientations suivantes dont je me suis entretenu avec le Président de la République :

  • offrir une liberté complète dans l’utilisation de la cryptologie
  • supprimer le caractère obligatoire du recours au tiers de confiance pour le dépôt des clefs de chiffrement
  • compléter le dispositif juridique actuel par l’instauration d’obligations, assorties de sanctions pénales, concernant la remise aux autorités judiciaires, lorsque celles-ci la demandent, de la transcription en clair des documents chiffrés.»

En fait elle autorise l’usage d’une clé de 128 bits, ce qui est malgré tout plus difficile à ‘’casser’’ qu’une clé de 40 bits, autorisée par la réglementation de 1996.

De plus le régime juridique actuel abandonne l’interdiction pure et simple de tout moyen de cryptage au profit d’un régime de contrôle étroitement surveillé et qui laisse l’apparence de la liberté pour la plupart des utilisateurs. Mais ce que les consommateurs peuvent désormais acheter et utiliser librement aura fait l’objet d’un contrôle technique et juridique du S.C.S.S.I. (Service central de la sécurité des systèmes d’information, placé sous l’autorité du Premier ministre).

Afin de lutter contre la cybercriminalité, la L.E.N. (loi pour la confiance dans l’économie numérique) de juin 2004 instaure des dispositions libéralisant le recours et l’usage aux logiciels de chiffrement, et ce sans limitation de puissance. Il n’y aura donc plus de « verrou » des 128 bits, taille de clé au-delà de laquelle un simple usage devait être déclaré. En revanche, la fourniture de moyen de chiffrement reste sujette à déclaration. Or, le simple usager d’un système libre GNU/Linux doté d’un module de chiffrement et voulant le partager pourra être assimilé à un « fournisseur ».

En bref, pas de limite pour un usage particulier d’un logiciel dont l’éditeur aura l’obligation de fournir les clés de déchiffrement à l’autorité qui le demandera.

Toutefois la nouvelle loi « Création et Internet » relance l’intérêt pour les réseaux de p2p cryptés. Freenet, Share, Mute, ANts et les autres ne préoccupent cependant pas encore les ayants droit. Ces réseaux ne sont en effet pas encore très fréquentés. « Le cryptage c’est compliqué, ça ne marche pas », a lancé fin mai Pascal Nègre, président d’Universal Music France. Marc Guez, directeur général de la SCPP, syndicat de producteurs de musique, s’est fait plus précis. « Si le peer-to-peer devient vraiment underground, alors on aura gagné une bataille ; pour l’instant, c’est trop grand public », a-t-il expliqué.

Conclusion : le cryptage étant un peu plus complexe d’utilisation, il ne sera pas « grand public » et c’est peut-être suffisant pour les pouvoirs publics … »

Par Juan-Pablo.


23/06/2009

Emergence du pouvoir pirate

Avec 7,1 % des suffrages, le tout jeune Parti pirate de Suède a fait une entrée remarquée au Parlement européen, le 7 juin 2009. Il envoie à Strasbourg un député, M. Lars Christian Engström, entrepreneur en informatique de 49 ans. Deuxième candidate de la liste pirate, Mme Amelia Andersdotter, étudiante en économie à l’université de Lund, pourrait obtenir, à terme, un siège.

Il faut prendre au sérieux l’émergence de cette nouvelle offre politique. Après seulement trois ans d’existence, le Piratpartiet rassemble près de cinquante mille adhérents, ce qui en fait la troisième force militante de la politique suédoise, juste derrière les Modérés. (Ses adversaires soulignent que l’adhésion y est gratuite.) Avec son programme fondé sur la légalisation du partage de fichiers, les jeunes de 18 à 30 ans — très majoritairement des hommes — ont adhéré en masse en 2009. Principal déclencheur de ce mouvement : le procès de « The Pirate Bay », un site Internet suédois proposant un moteur de recherche spécialisé dans les « torrents », ces fichiers qui permettent de télécharger en pair à pair des films, de la musique, des logiciels, etc…

Les blogs du Diplo : blog.mondediplo.net/2009-06-12-Emergence-du-pouvoir-pirate


22/05/2009

Décryptage : Sarkozy et son oeuvre de contrôle du net

« Le président de la République actuel a un plan« . C’est la première phrase du livre de François Bayrou, Abus de Pouvoir, et l’on peut la vérifier au moins en ce qui concerne le contrôle du net. Depuis la loi DADVSI où il était président de l’UMP et ministre de l’intérieur, Nicolas Sarkozy a déployé son plan pour contrôler le net. Il a commencé à l’appliquer avant-même la loi Hadopi, et prévoit de le parachever avec la Loppsi. Dans cet article exceptionnellement long, Numerama tente un décryptage du net selon Sarkozy.

Petit à petit, les pièces du puzzle s’assemblent et l’image se révèle sous nos yeux. Le projet de loi Création et Internet n’a pas encore été promulgué que déjà le morceau suivant s’apprête à faire son apparition. Projet de loi après projet de loi, décret après décret, nomination après nomination, Nicolas Sarkozy prépare méthodiquement les moyens pour le gouvernement de contrôler Internet… et les internautes.

Lundi, Le Monde a publié un excellent article sur la prochaine loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure (Loppsi, ou Lopsi 2), qui montre ce que prévoit le nouveau texte commandé par Nicolas Sarkozy : installation de mouchards électroniques sans vérification de leur légalité par les services de l’Etat, légalisation des chevaux de Troie comme mode d’écoute à distance, création d’un super-fichier « Périclès » regroupant de nombreuses données personnelles (numéros de carte grise, permis de conduire, numéros IMEI des téléphones mobiles, factures…), création d’un délit d’usurpation d’identité, pouvoir de géolocaliser les internautes, …

Sans cesse repoussée, la loi est attendue de pieds fermes par Nicolas Sarkozy. C’est d’ailleurs en partie elle qui a justifié l’obsession du Président à maintenir contre vents et marée la loi Hadopi. Car « le président de la République actuel a un plan ». Pour le comprendre, il nous faut accumuler les pièces à conviction. Certaines relèvent très certainement de la paranoïa, d’autres sont véritablement réfléchies par le Président.

Mises bout à bout, elles laissent peu de doute sur la volonté de Nicolas Sarkozy de contrôler le net, aussi bien dans son contenu que dans son infrastructure…

Lire la suite sur Numerama : www.numerama.com/magazine/12948-Decryptage-Sarkozy-et-son-oeuvre-de-controle-du-net.html


HADOPI : 11 points soulevés devant le Conseil Constitutionnel

Comme prévu, au moins 60 députés socialistes ont saisi le Conseil constitutionnel afin de faire examiner le projet de loi Création et Internet au regard des textes fondateurs.

« Le juge de la loi » va ainsi examiner la pureté et la constitutionnalité du mécanisme du projet Hadopi au regard de la Constitution de 1958, du préambule de la Constitution de 1946, de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 et des Principes fondamentaux reconnus par les lois de la République, bref, ce que l’on nomme le bloc de constitutionnalité. Chaque texte de rang inférieur, comme la loi, se doit d’être conforme à ces dispositions de rang supérieur.
[...]
« Onze points d’inconstitutionnalité d’importance variable » ont été soulevés, a expliqué Patrick Bloche à l’Afp. Le caractère manifestement disproportionné de la peine et la double sanction (coupure et paiement de l’abonnement), l’atteinte au principe de l’égalité du fait de l’arbitraire des sanctions (aucun critère ne permet de savoir si l’Hadopi choisira la coupure plutôt que l’injonction de mettre un logiciel mouchard), mais aussi la présomption de culpabilité (l’internaute qui n’aura pas mis de logiciel mouchard n’aura aucun moyen d’échapper à la claque Hadopienne), etc…

A lire sur PC INpact : www.pcinpact.com/actu/news/50955-hadopi-conseil-constitutionnel-cnil-constitution.htm


19/05/2009

Enterrement solennel de l’HADOPI à l’Assemblée.

La loi HADOPI vient d’être adoptée par une petite majorité à l’Assemblée nationale. Des députés de la majorité sous haute pression ont voté ce texte totalement ringard, massivement rejeté par l’opinion publique et frontalement rejeté par l’Europe. La débâcle de ce processus législatif, sur fond d’« Hadopigate », ouvre grand la voie à des solutions crédibles de financement de la création à l’ère numérique, qui devront nécessairement être compatibles avec les libertés individuelles2. L’HADOPI est mort-née, le débat commence !

La ministre Albanel doit être soulagée. Son monstre législatif vient, au terme d’un pénible chemin de croix, d’être voté par une petite majorité (296 voix contre 233) par un parlement verrouillé et une majorité aux ordres. Las, avant même d’entrer en application après un passage par le Conseil Constitutionnel qui s’annonce pénible, l’HADOPI est déja morte et enterrée…

la suite sur La Quadrature du Net : www.laquadrature.net/fr/enterrement-solennel-de-lhadopi-a-lassemblee


16/05/2009

Hadopi sera dangereux pour le gouvernement

le P2P tel que nous le connaissons aujourd’hui va progressivement disparaître, mais pas l’échange de fichiers illégaux, la nuance est importante. Le fait de chiffrer ses communications va favoriser l’explosion (pour les puristes cela existe déjà) de nouvelles (ou anciennes) formes de communications. En ce qui concerne, par exemple l’échange de fichier, des logiciels d’échange travaillant sur SSL, des serveurs de fichiers centraux type rapidshare ou megaupload offrant une option HTTPS à leurs clients, des fournisseurs de news offrant une connexion SSL (pour la plupart c’est déjà fait) ». Voilà ce que va générer Hadopi et qu’ont plusieurs fois souligné les acteurs du web opposés au texte (et pourtant favorables à la création).

Car ce spécialiste d’Orange le devine sans mal : « Le bon père de famille va prendre l’habitude de chiffrer toutes ces données même de messagerie grâce à des logiciels toujours plus puissants et de plus en plus faciles à utiliser, avec en plus une recherche d’anonymisation plus forte grâce à des réseaux de type TOR ou I2P encore plus faciles d’accès ». Moralité ? « Le danger, en fait sera pour … le gouvernement lui même, et dans une moindre mesure pour les fournisseurs d’accès Internet, et les entreprises. Pourquoi cela ? Les communications très majoritairement chiffrées vont faire passer l’état d’Internet de difficilement contrôlable à totalement incontrôlable, apprécier la nuance ». Une nuance à la hache.

Les spécialistes contre le terrorisme ou la pédophilie ne servent plus à rien

L’intéressé évoque des choses moins triviales que le download de MP3 ou de film. « Tous les spécialistes de contre terrorisme cybernétique ou contre pédophilie cybernétique peuvent commencer à chercher un nouveau travail, ils ne servent plus à rien. Avant, comme nous l’avons vu seuls certains chiffraient leur communication, après que l’on ait écarté les entreprises, les sites bancaires et e-marchand, il ne restait pas «grand monde » à vérifier, maintenant que toutes les communications sont cryptées, comment séparer le bon grain de l’ivraie ? Impossible ». Merci Hadopi.

Pour explorer un peu d’autres continents et faire du droit comparé, ce spécialiste d’Orange explique que « chaque pays a en projet une loi similaire à Hadopi ». Une mesure qu’a scandée Albanel pour inciter les députés et sénateurs à voter, et les artistes à signer des kilomètres de pétition. Sauf que… « Les Etats-Unis en sont un exemple, mais à cet instant ce type de projet est écarté, ni par des associations de consommateurs en furie, ni par les artistes…. Non, non…. Par la NSA tout simplement, qui a tout de suite vu le danger de dérapage du tout chiffré (ils avaient déjà des problèmes avec Skype pour la même raison, alors généraliser le chiffrement pas question) pour les problèmes de sécurité intérieure non maitrisée. A méditer…

sur PC INpact : www.pcinpact.com/actu/news/50872-hadopi-orange-chiffrement-albanel-ssl.htm

posté par Cyrille.


10 antidotes anti-Hadopi

Alerte rouge :

Alors que le pays sombre dans une très grave crise économique, la priorité de nos gouvernants …. c’est HADOPI :

> Répression massive des internautes.

> Sans intervention de l’institution judiciaire.

> Sans surveillance de la CNIL.

> Sur la base de dénonciations massives d’officines privées, sans preuves.

> 300.000 emails d’accusation par mois sans contestation possible.

> 90.000 lettres recommandées par mois sans contestation possible.

> 30.000 coupures par mois de l’accès à internet, pour une durée de 1 an, avec des possibilités de contestation totalement délirantes.

> La présomption d’innocence ne s’applique pas. La charge de la preuve est renversée : c’est à vous de prouver que vous êtes innocent.

> Quasi obligation de mettre sur son PC un logiciel (payant) espionnant vos communications y compris vos emails. Il est déjà annoncé que ce mouchard sera relié en temps réel à un serveur central.

> Adoption du principe du sur-référencement : l’ordre d’apparition des sites Web, sur les moteurs de recherche, sera décidé par l’Etat.

> Adoption du principe de filtrage du Web : on va décider pour vous ce que vous pourrez consulter ou non.

Toutes les lignes rouges sont franchies.

Afin de vous préparer à la riposte et à la résistance totale face à ce venin totalitaire nommé HADOPI, vous trouverez ci-dessous les 10 premiers antidotes. D’autres suivront.

Antidote n°1 : Ne pas avoir peur

Antidote n°2 : Contester systématiquement

Antidote n°3 : Voter

Antidote n°4 : Le Streaming Vidéo

Antidote n°5 : La Musique en ligne

Antidote n°6 : Le Téléchargement Direct

Antidote n°7 : Le P2P sécurisé

Antidote n°8 : Masquer votre réelle adresse IP

Antidote n°9 : Neutralisation du Logiciel Espion d’HADOPI

Antidote n°10 : Propagez massivement ces antidotes.

A lire sur Linux Manua : linuxmanua.blogspot.com/2009/04/10-antidotes-anti-hadopi.html

Posté par Cyrille.


01/05/2009

Après l’Hadopi, la Loppsi : l’an I de l’internet sans majuscule

Et maintenant, 27 Avril 2009, 17 heures et des poussières, l’an I de l’Internet nouvelle génération a sonné : j’ai nommé : LA LOPPSI : la loi pour la performance de la sécurité intérieure !!!
Ou plus exactement l’article 6 de la LOPPSI qui doit modifier la loi n°2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique.
De quoi s’agit il ? et bien tout simplement de prévoir un dispositif qui (et je cite l’un des commanditaires qui signe par délégation pour le Ministre (de l’Intérieur, de l’Outre Mer et des collectivités territoriales), « impose(r) aux fournisseurs d’accès à Internet l’obligation d’empêcher sans délai l’accès aux contenus illicites dont les adresses électroniques sont désignées par arrêté du ministre de l’intérieur sous peine d’un an d’emprisonnement et de 75.000 euros d’amende

Je ne sais pas si vous saisissez très bien la portée du sujet … mais il s’agit ni plus ni moins de l’enterrement en première classe de la notion de Neutralité d’Internet, d’ouverture et tout ce qui faisait la valeur intrinsèque de cette formidable aventure…

A lire sur Never give up : www.jmp.net/index.php/internet/dangers/257-apres-lhadopi-la-loppsi–lan-i-de-linternet-sans-majuscule


30/04/2009

Hadopi : le pire du pire de l’Assemblée

Pas de surprise en vue, la loi Création et Internet va passer. mais nos députés savent-ils de quoi ils parlent ? On les a questionnés sur le Peer to Peer et les réponses vont du pire au pire…

Peer to peer ou systèmes pair-à-pair permettent à plusieurs ordinateurs de communiquer via un réseau. On peut donc télécharger par exemple des fichiers musicaux ou vidéos d’utilisateur à utilisateur. C’est particulièrement cette technique de téléchargement qui est utilisé par les « pirates » sur les plateformes de E-mule ou Torrent par exemple.

Voir les deux vidéos d’interview des députés où on les voit s’emmêler les pinceaux sur Bakchich : www.bakchich.info/Hadopi-le-pire-du-pire-de-l,07562.html

Posté par Cyrille.


29/04/2009

La surveillance des e-mails, invitée-surprise du projet Hadopi

Hier en commission des lois, où l’ambiance fut, dit-on de multiples sources, très tendue, le projet Création et Internet a révélé une facette encore méconnue. Celle du filtrage des e-mails. Voire plus en raison du caractère extrêmement vaste des termes employés. dans le texte que doivent voter les parlementaires Une pièce de plus à rajouter à la liste des points noirs de ce fameux projet de loi.

Subrepticement glissée dans le texte au fil des discussions, est apparue la mention de « communication électronique » lors des débats parlementaires. Dans plusieurs endroits du texte qui a été confirmé hier en Commission des lois, on retrouve cette fameuse mention…

A lire sur PC INpact : www.pcinpact.com/actu/news/50590-filtrage-email-messagerie-hadopi-communication.htm

Posté par Cyrille.


23/04/2009

La liste des 10 000 signataires pro-Hadopi très critiquée

Afin de faire comprendre plus encore aux Internautes l’importance de la loi Création et Internet, le fameux site JaimeLesArtistes.fr a récemment publié une liste de 10 000 signataires favorables à la loi. Il ne s’agit cependant pas d’une liste de 10 000 artistes, mais, comme le précise le document, de 10 000 auteurs, compositeurs, éditeurs, artistes, producteurs, réalisateurs, et acteurs du monde de la musique. Résumer l’intégralité de cette liste à « 10 000 artistes » serait donc fallacieux.

Seul problème, selon La Quadrature du Net, la liste intègre des centaines de salariés des maisons de disque (Universal, Warner, EMI et Sony) et de leurs représentants (SNEP, SCPP, SACEM). On retrouve ainsi Pascal Nègre, Hervé Rony et Laurent Petitgirard, ce qui n’a rien d’étonnant, mais aussi de simples assistants, des responsables (financiers, marketing, etc.) sans rapport direct avec les artistes. En somme, alors que la fameuse liste n’a pas encore été décortiquée dans son intégralité, on remarque qu’Universal et surtout la SACEM sont incroyablement représentés.

Autre point troublant, de nombreux artistes s’étant plus ou moins élevés contre la loi font partie de la liste. On notera notamment la présence de Marc Cerrone et de Gilbert Montagné. Nicola Sirkis (Indochine), s’est pour sa part étonné de sa présence sur ce document, alors qu’il n’a selon lui rien signé.

Ce n’est cependant pas fini. Jérémie Zimmermann, le créateur de La Quadrature du Net nous confie son étonnement de voir qu’une part incroyable des artistes pour l’instant repérés sont de simples inconnus. 90 % n’ont pas un de leur morceau sur eMule, et 60 % sont introuvables sur Google nous précise Jérémie.

Sur PC INpact : www.pcinpact.com/actu/news/50333-liste-10000-signataires-creation-internet.htm

Posté par Cyrille.


06/04/2009

HADOPI: TF1 ment

Alors que seulement 16 députés étaient présents dans l’hémicycle pour voter la Loi Internet et Réaction… euh, Création (alias HADOPI), permettant la mise en place d’un tribunal d’exception pouvant suspendre sans jugement, sans présomption d’innocence et sans recours a priori la connexion d’un internaute suspecté de téléchargement illégal, la chaîne de désinformation nationale de majorité présidentielle (Tout Faux 1) montre un hémicycle bondé applaudissant l’adoption de cette loi inique qui ouvre la porte à tous les abus gouvernementaux pour soi-disant tenter de soustraire l’industrie soi-disant morbide des médias à un piratage qui soi-disant la mènerait à sa perte.

La démocratie française va mal, très mal.

http://www.pcinpact.com/actu/news/50180-loi-hadopi-vote-deputes-tf1.htm

Les Pays-Bas, eux, viennent de publier les résultats d’une recherche commandée par le gouvernement sur les conséquences économiques et culturelles du “piratage” sur l’industrie de la musique, du film, et du jeu vidéo. Conclusion : le P2P a un impact « très positif ». (via Read Write Web)

Lire notamment les explications de vote de madame Martine Billard sur le site de l’Assemblée Nationale.

Mais en fait, ce qui est le plus hideux dans cette loi, outre les attaques évidentes aux principes de la Justice, de la vie privée, des libertés individuelles, c’est que cette Haute Autorité pour la Diffusion des Œuvres et la Protection Intellectuelle est financée non pas par les ayant-droits mais par l’argent public : oui, nous payons pour que la police privée des intérêts privés des industries phonographique et cinématographique s’immiscent dans la vie privée des gens ordinaires dont la seule faute est d’avoir commis « un défaut de sécurisation de la connexion à l’Internet ». Hideux mais classique : l’esclave paie pour que son bourreau fasse son office. La République McDonald’s, où l’on doit payer pour se faire tailler un costume ? Désolé, je n’ai pas pu résisté à une page de pub, service privé oblige.

Voir aussi http://delicious.com/hellekin/hadopi

C’est infantile ! (mais ça marche)

Une mise à jour en forme de farce : après le vote en loucedé par 16 députés un soir, le texte est revenu à l’Assemblée où il a été rejeté par 21 voix (PS) contre 15 (UMP). Les députés PS s’étaient cachés derrière l’hémicycle selon un député UMP qui qualifiait ce comportement d’infantile. Les députés de l’opposition se seraient révélés juste avant le vote, histoire de surpasser en nombre les députés de la majorité, selon une tactique bien envoyée, répondant parfaitement à la tentative pitoyable de passer cette loi en force. Et pan ! Pas volé. Ca fait mal, hein, messieurs de l’UMP.

Malgré tout, la sinistre Albanel entend bien ne pas déroger à la règle de son Parti et forcer tout de même le passage « démocratique » de cette loi. Va-t-on la voir faire du porte à porte pour convaincre les députés UMP de se rendre dans l’hémicycle pour s’assurer une majorité « légitime » ? On rigole, on rigole… Mais comment faire autrement ? L’Assemblée Nationale ressemble de plus en plus à un cirque, il serait dommage de se priver. Tant que le rire n’est pas illégal, plions-nous en quatre (pour se cacher derrière les sièges de l’AN).

Par Hellekin.


03/04/2009

La loi Hadopi votée à la sauvette par 16 députés !


Alors que le vote n’était pas prévu avant la semaine prochaine, les quelques députés présents à l’hémicycle à la fin de la discussion sur la loi Création et Internet ont été priés de passer immédiatement au vote, contrairement à l’usage. La loi a été adoptée, en attendant son passage en CMP puis au Conseil Constitutionnel.

On peine à en croire la démocratie dans laquelle on prétend vivre et écrire. Après 41 heures et 40 minutes d’une discussion passionnée sur le texte, il ne restait qu’une poignée de courageux députés autour de 22H45 jeudi soir lorsque l’Assemblée Nationale a décidé, sur instruction du secrétaire d’Etat Roger Karoutchi, de passer immédiatement au vote de la loi Création et Internet, qui n’était pas attendu avant la semaine prochaine. Un fait exceptionnel, qui permet de masquer le nombre important de députés UMP qui se seraient abstenus si le vote s’était fait, comme le veut la tradition, après les questions au gouvernment mardi soir. Ainsi l’a voulu Nicolas Sarkozy…

Sur Numerama : www.numerama.com/magazine/12527-La-loi-Hadopi-votee-a-la-sauvette-par-une-poignee-de-deputes.html


Les hackers contre Hadopi : chronique d’une guerilla à venir


Hackers et Pirates, il ne faut pas tout confondre. Un hacker est quelqu’un de doué avec l’informatique qui cherche à détourner l’usage d’une technologie pour en faire autre chose. Le but recherché n’est pas nécessairement illégal, il s’agit de maîtriser une technologie, d’en faire un usage ludique, étonnant, ou pourquoi pas artistique.

Dans ce petit clan, il y a – c’est caricatural – les bons (qui ne pensent qu’à s’amuser) et les méchants (qui pénètrent un système eCommerce pour récupérer des cordonnées bancaires), mais le propos de ce billet n’est pas là, et les frontières ne sont pas aussi manichéennes qu’on aimerai le faire croire.

Les Hackers sont contre Hadopi (à ma connaissance), mais leur lutte est plus… rigolote, créative… appelez cela comme vous voulez. Toujours est-il que notre position privilégiée chez RWW nous a permi d’avoir vent de plusieurs contres attaques en préparation qui risquent de faire de l’après Hadopi un joyeux bordel…

A lire sur ReadWriteWeb France : fr.readwriteweb.com/2009/03/31/prospective/hackers-contre-hadopi-chronique-guerilla/


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