antimondialiste

[ louvoyer : naviguer en zigzag à contre vent ]

31/01/2009

Zeitgeist Addendum

Zeitgeist : The Movie est un film documentaire américain réalisé en 2007 par Peter Joseph, libre de droit. Le but central du documentaire est de dénoncer la création des mythes et leur exploitation par une minorité dominante pour contrôler les peuples. Il met en garde contre tous ceux qui pratiquent la pensée unique, contre les mensonges, les débats non contradictoires, les visions manichéennes, ceux qui utilisent les émotions, la peur, la haine, le repli sur soi défensif, contre les simplifications, contre ceux qui veulent imposer une vérité plutôt que laisser les gens la construire…

Depuis début décembre 2008, la suite du documentaire, titrée Zeitgeist Addendum, est disponible sur Internet et propose un système alternatif à la société actuelle.

Le site officiel du film : www.zeitgeistmovie.com

L’article sur Wikipedia : fr.wikipedia.org/wiki/Zeitgeist,_the_Movie

Et le premier documentaire, Zeitgeist : The Movie, sous-titrée en français à voir sur google video : video.google.com/

posté par Mano.


Nous y sommes, de Fred Vargas

Classé dans : désintoxicant, politics, écologie @ 17:42

Nous y voilà, nous y sommes.
Depuis cinquante ans que cette tourmente menace dans les hauts-fourneaux de l’incurie de l’humanité, nous y sommes. Dans le mur, au bord du gouffre, comme seul l’homme sait le faire avec brio, qui ne perçoit la réalité que lorsqu’elle lui fait mal. Telle notre bonne vieille cigale à qui nous prêtons nos qualités d’insouciance. Nous avons chanté, dansé. Quand je dis « nous », entendons un quart de l’humanité tandis que le reste était à la peine.

Nous avons construit la vie meilleure, nous avons jeté nos pesticides à l’eau, nos fumées dans l’air,
nous avons conduit trois voitures, nous avons vidé les mines, nous avons mangé des fraises du bout monde, nous avons voyagé en tous sens, nous avons éclairé les nuits, nous avons chaussé des tennis qui clignotent quand on marche, nous avons grossi, nous avons mouillé le désert, acidifié la pluie, créé des clones, franchement on peut dire qu’on s’est bien amusés. On a réussi des trucs carrément épatants, très difficiles, comme faire fondre la banquise, glisser des bestioles génétiquement modifiées sous la terre, déplacer le Gulf Stream, détruire un tiers des espèces vivantes, faire péter l’atome, enfoncer des déchets radioactifs dans le sol, ni vu ni connu.
Franchement on s’est marrés. Franchement on a bien profité. Et on aimerait bien continuer, tant il va de soi qu’il est plus rigolo de sauter dans un avion avec des tennis lumineuses que de biner des pommes de terre.

Certes. Mais nous y sommes. A la Troisième Révolution. Qui a ceci de très différent des deux premières (la Révolution néolithique et la Révolution industrielle, pour mémoire) qu’on ne l’a pas choisie. « On est obligés de la faire, la Troisième Révolution ? » demanderont quelques esprits réticents et chagrins. Oui. On n’a pas le choix, elle a déjà commencé, elle ne nous a pas demandé notre avis. C’est la mère Nature qui l’a décidé, après nous avoir aimablement laissé jouer avec elle depuis des décennies. La mère Nature, épuisée, souillée, exsangue, nous ferme les robinets. De pétrole, de gaz, d’uranium, d’air, d’eau. Son ultimatum est clair et sans pitié : Sauvez-moi, ou crevez avec moi (à l’exception des fourmis et des araignées qui nous survivront, car très résistantes, et d’ailleurs peu portées sur la danse). Sauvez-moi, ou crevez avec moi. Evidemment, dit comme ça, on comprend qu’on n’a pas le choix, on s’exécute illico et, même, si on a le temps, on s’excuse, affolés et honteux. D’aucuns, un brin rêveurs, tentent d’obtenir un délai, de s’amuser encore avec la croissance. Peine perdue. Il y a du boulot, plus que l’humanité n’en eut jamais.
Nettoyer le ciel, laver l’eau, décrasser la terre, abandonner sa voiture, figer le nucléaire, ramasser les ours blancs, éteindre en partant, veiller à la paix, contenir l’avidité, trouver des fraises à côté de chez soi, ne pas sortir la nuit pour les cueillir toutes, en laisser au voisin, relancer la marine à voile, laisser le charbon là où il est, récupérer le crottin, pisser dans les champs (pour le phosphore, on n’en a plus, on a tout pris dans les mines, on s’est quand même bien marrés).

S’efforcer. Réfléchir, même. Et, sans vouloir offenser avec un terme tombé en désuétude, être solidaire. Avec le voisin, avec l’Europe, avec le monde. Colossal programme que celui de la Troisième Révolution. Pas d’échappatoire, allons-y. Encore qu’il faut noter que récupérer du crottin, et tous ceux qui l’ont fait le savent, est une activité foncièrement satisfaisante. Qui n’empêche en rien de danser le soir venu, ce n’est pas incompatible. A condition que la paix soit là, à condition que nous contenions le retour de la barbarie une autre des grandes spécialités de l’homme, sa plus aboutie peut-être. A ce prix, nous réussirons la Troisième révolution.
A ce prix nous danserons, autrement sans doute, mais nous danserons encore.

Fred Vargas
archéologue et écrivaine

Posté par Sandrine.


30/01/2009

annonce d’un nouvel EPR, le Réseau « Sortir du nucléaire » prépare la résistance citoyenne

Classé dans : désintoxicant, politics, santé, écologie, énergies @ 18:44

- Le 1er EPR devait apporter « une solide expérience d’exploitation ». Or… il est encore en chantier !
- « Sortir du nucléaire » exige un nouveau Débat public à égalité de temps de parole avec EDF
- Un nouvel EPR détournera la France de son engagement de 20% de renouvelables en 2020
- « Sortir du nucléaire » attaquera en justice les autorisations de construction de l’EPR à Penly
- Comme aucun pays ne veut d’EPR, la France… se les vend à elle même ! C’est ridicule.

L’Elysée annonce ce vendredi 30 janvier la construction en France d’un nouveau réacteur EPR, à Penly (Seine-Maritime), et peut-être bientôt d’encore un autre EPR. Le Réseau « Sortir du nucléaire » se réunit en Assemblée générale nationale dès ce week-end à La Rochelle (17) et va à cette occasion organiser la résistance citoyenne.

Le Réseau « Sortir du nucléaire » tient à faire savoir que l’annonce d’un nouvel EPR bafoue les engagements officiels pris lors du Débat public (Novembre 2005 – Février 2006) sur le premier EPR français, actuellement en construction à Flamanville (Manche). En effet, dans les documents officiels diffusés pour ce Débat public, il était explicitement écrit que le premier EPR devait permettre « d’acquérir une solide expérience de construction et d’exploitation de ces réacteurs de nouvelle génération et d’être prêt le moment venu pour le renouvellement des centrales » (*).

En clair, il s’agissait de faire fonctionner ce réacteur avant de décider d’en faire ou non d’autres. Or, la construction du premier EPR n’en est qu’au début et doit se poursuivre encore pendant des années (EDF parle d’une mise en service en 2012). Qui peut donc sérieusement prétendre avoir à ce jour une « solide expérience de construction et d’exploitation » de l’EPR ?

Lire le communiqué de presse du réseau Sortir du nucléaire : www.sortirdunucleaire.org/actualites/communiques/affiche.php?aff=510


Il faut taxer fortement les très hauts revenus

Classé dans : désintoxicant, politics, précarités @ 10:06

Les trente dernières années ont été marquées par une fantastique explosion des rémunérations des PDG et des acteurs de la finance. Cette évolution a joué un rôle majeur dans la crise que nous traversons actuellement. Pour l’économiste Thomas Piketty, les très hautes rémunérations sont économiquement inefficaces et socialement injustes; elles menacent la démocratie. Pour les faire reculer, il faut les imposer lourdement.

Les revenus des dirigeants des grands groupes et autres traders ont atteint des niveaux très élevés. N’est-on pas en droit de s’interroger sur la légitimité de telles rémunérations?

Les rémunérations observées en haut de la distribution des revenus ont effectivement atteint un niveau extravagant. C’est un gros problème, pour l’économie, pour la démocratie, et je pense malheureusement qu’on n’est pas près d’en venir à bout.
[...]
En France, nous sommes complètement à contre-courant et à contretemps. Non seulement, nous rattrapons à vive allure les sommets atteints aux Etats-Unis en termes d’explosion des revenus primaires, comme l’ont démontré les recherches de Camille Landais, mais nous affirmons parallèlement, à travers les réformes fiscales introduites par Dominique de Villepin puis Nicolas Sarkozy, que la priorité absolue est de réduire la progressivité de l’impôt.

Tout cela aboutit à une situation totalement insupportable du point de vue de la justice sociale. Comment pouvez-vous oser expliquer aux gens qu’il faut introduire des franchises médicales afin de faire des économies de quelques euros sur les remboursements de Sécurité sociale et, dans le même temps, dire qu’il faut absolument laisser la moitié de leurs revenus aux personnes qui gagnent des dizaines de millions d’euros? C’est évidemment totalement impossible à comprendre, et même si cela ne concerne qu’un nombre relativement réduit de personnes, c’est clairement une menace pour le fonctionnement de la démocratie.

Lire l’entretien avec Thomas Piketty : directeur d’études à l’EHESS, professeur à l’Ecole d’économie de Paris, conduit par Philippe Frémeaux – issu de Plan de relance : pourquoi ça ne suffira pas n°276 Janvier 2009 sur Alternatives Economiques : www.alternatives-economiques.fr/thomas-piketty—-il-faut-taxer-fortement-les-tres-hauts-revenus-_fr_art_809_41525.html


Un précaire du travail social en lutte contre le fichage-flicage des Rmistes

Classé dans : désintoxicant, précarités, vie privée en danger @ 09:48

En tant qu’assistant socio-éducatif, j’ai exercé pendant un an en CDD (d’octobre 2005 à septembre 2006) pour une Collectivité Territoriale, la mairie de Colmar (Haut-Rhin) Dans le cadre du Service Action Sociale et Aînés de cette ville, mon intervention portait entre autre sur l’instruction des contrats d’insertion des allocataires du RMI. J’exerçais au Centre Communal d’Action Sociale (CCAS)

C’est lors de ces interventions d’instructions de contrats que je me suis retrouvé face à la problématique du fichage des bénéficiaires du RMI par le service RMI du CCAS.

Cela au moyen de fiches dites « fiches RMI », nominatives, et classées par ordre alphabétique.
Le parcours de chaque allocataire sous contrat d’insertion peut être répertorié chronologiquement tout au long du suivi administratif. Je n’emploie pas à dessein l’expression « accompagnement social » Les méthodes et procédures usitées au niveau du dispositif RMI depuis le premier contrat, jusqu’à ce que la personne sorte du dispositif ne sont pas dignes d’être considérées comme relevant d’un travail social digne et respectueux de la personne. Les instructeurs des contrats sont des travailleurs sociaux diplômés. À la période où je m‘y trouvais nous étions deux assistants sociaux (AS) et une conseillère en économie sociale et familiale (CESF)…

A lire sur le site du Collectif RTO : www.collectif-rto.org/spip.php?article749


Le Sarkothon 2009 – Envoyez un livre au président de la République!

Classé dans : culture, désintoxicant, politics @ 09:34

Le 28 janvier, Nicolas Sarkozy [a eu] 54 ans, et il souffre d’une maladie, l’allergie à la littérature. C’est pourquoi nous lançons une grande opération thérapeutique: redonner le goût de la lecture à l’ennemi personnel de Mme de La Fayette.

VOUS AUSSI, donnez au SARKOTHON

VOUS AVEZ DES LIVRES, Nicolas Sarkozy n’en a pas.
Vous les avez lus, pas lui. Soyez solidaires et citoyens: offrez un livre à notre président!
AGISSEZ maintenant pour vivre mieux demain.
Faites un choix judicieux et utile. Et un beau paquet.
N’OUBLIEZ PAS d’inscrire sur votre envoi:
«Sarkothon 2009 du Nouvel Observateur».
Adressez-le à: Monsieur le Président de la République, 55, rue du Faubourg-Saint-Honoré, 75008 Paris.
Un petit mot d’accompagnement n’est pas superflu. L’anniversaire du président ne se fête qu’une fois par an.
            NB. Inutile de timbrer votre envoi: l’article D73 du code des Postes et Télécommunications permet la franchise postale pour toute correspondance ordinaire adressée au Président de la République.

Sur le site du Nouvel Obs : bibliobs.nouvelobs.com/20090121/10082/le-sarkothon-2009


Sarkozy défie l’intelligence

Classé dans : culture, désintoxicant, politics @ 09:28

Sentant monter la colère des universités, Valérie Pécresse a jugé utile de publier un éloge de la concertation et du dialogue. Mais dans ce pays gouverné d’une main de fer, les Français savent que l’avis dun ministre ne vaut pas grand chose. Jeudi dernier, à l’occasion de la présentation du comité de pilotage stratégique qualifié de «Grenelle de la recherche et de l’innovation», c’est le président de la République lui-même qui a pris le soin d’indiquer aux universitaires quelle est sa conception du dialogue.

Il y a plusieurs styles Sarkozy. Pendant la campagne présidentielle, les Français ont entendu des discours remarquablement construits, tissés de références historiques, vibrants démotion. Il est vrai qu’il s’agissait alors de convaincre l’électorat. En septembre 2007, pour la « Lettre aux Educateurs », le président confiait encore à Henri Guaino la rédaction d’un texte dont on pouvait discuter le contenu, mais certainement pas nier qu’il était écrit dans un français charpenté, inspiré du robuste modèle troisième-République qui caractérise le conseiller spécial.

Pour le discours du 22 janvier, le chef de l’Etat a choisi une autre posture. Découvrant un texte composé de «phrases agrammaticales, tournures d’une vulgarité confondante, raisonnements circulaires, interjections, interpellations grossières de l’auditoire», un lecteur attentif a cru à une manipulation. Il a fallu qu’il vérifie que ce document provenait bien du site de l’Elysée pour admettre qu’il avait en face de lui une déclaration du plus haut personnage de la fonction publique…

Lire la suite sur Recherche en histoire visuelle : www.arhv.lhivic.org/index.php/2009/01/28/927-sarkozy-defie-l-intelligence


28/01/2009

Alerte Rouge : avis de tempête sociale

La France se prépare dans l’inquiétude à la tempête sociale annoncée par Météo France pour le jeudi 29 janvier. L’alerte rouge a dores et déjà été décrétée sur l’ensemble du territoire. Face à l’imminence de la catastrophe, le gouvernement français entend rassurer la population et minimiser les risques. Ainsi, Nicolas Sarkozy affichait hier soir sa sérénité : « Les leçons de décembre 1995 ont été tirées : les services de l’état bénéficient de moyens pour contrer cette tempête avec plus d’efficacité et de réactivité ».

Avis de tempête : le drapeau rouge est hissé

En effet, dans la tête des Français résonnent encore le traumatisme de la tempête de 1995 qui avait balayé les réformes structurelles courageuses du gouvernement Juppé sur la sécurité sociale. A cette « tempête du siècle » avait succédé des années de chaos, qui avaient vu la France s’enfoncer dans le marasme des 35 heures. Alain Juppé se souvient : « La catastrophe de 1995 a fait prendre 10 ans de retard à la France. Il a fallu attendre toutes ces années avant de reconstruire, sur les ruines des RTT, un système social adapté au monde moderne ». Alors, La France peut-elle de nouveau sombrer dans le chaos gauchiste? Nos structures sont-elles assez solides pour résister à ce vent rouge-noir? « Assurément oui » répond Alain Juppé. « Les réformes menées par Nicolas Sarkozy et son gouvernement sont devenues incontournables. Tout retour en arrière est impossible. Le pacte social est définitivement brisé, et les services publics agonisent ». La sécurité sociale, les retraites, les salaires, le dialogue social paraissent en effet suffisamment en miettes pour éviter toute résurrection. Mais sait-on jamais?

A lire sur le blog de Jean-Pierre Martin, un petit cadre dans une grosse boiboite : onsefechier-anatic6.blogspot.com/2009/01/alerte-rouge-avis-de-tempte-sociale.html


A propos de l’antiterrorisme, éléments de contexte

Il y a Tarnac, neuf jeunes gens interpellés pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ». Ou le cas de cette avocate et de son petit ami qui auraient récemment tenté de mettre le feu à deux véhicules, eux aussi accusés « d’association de malfaiteur en relation avec une entreprise terroriste » parce que, explique benoîtement Le Figaro, « leur supposée sympathie avec la mouvance autonome et les personnes poursuivies pour les sabotages commis le 7 novembre contre les caténaires de la SNCF » le justifiait. Diantre, n’est-ce pas ?

Avant, il y en avait pourtant eu des centaines d’autres, supposés islamistes interpellés et placés en détention pour cette incrimination aussi vague que large, avec des preuves quelquefois inexistante. Ce fut l’opération Chrysanthème : 87 personnes placées d’un coup en garde à vue en 1993, mais trois d’entre elles seulement qui ont fait l’objet d’une instruction officielle. Ou encore, le coup de filet du pseudo réseau Chalabi : 138 personnes interpellées de 1994 à 1998 et 51 d’entre elles qui seront innocentées après une détention longue de trois ans. A chaque fois, cette même incrimination « d’association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ». Laquelle mérite qu’on revienne dessus, pour essayer de comprendre comment elle fonctionne et de quelle façon elle est instrumentalisée…

Lire la suite sur Article11 : www.article11.info/spip/spip.php?article269


Un rapport commandé par le gouvernement Hollandais conclu à un impact « très positif » du peer to peer sur l’économie

La Hollande, l’autre pays du “piratage”, voit aujourd’hui 30% de sa population utiliser les réseaux peer to peer pour échanger de la musique, des films, ou des jeux vidéo (près de 90% de sa population est connectée, contre un peu plus de 50% en France).
En rendant public ce rapport, à quelques semaines de l’adoption en France de la loi “Création et internet”, et un mois seulement après que la loi se soit vu infligé un sévère camouflet à Bruxelles, le gouvernement Hollandais semble désormais considérer que le “piratage” soit une bonne chose, car son impact sur l’économie et la culture se révèle… positif.
[...]
Bien qu’il reconnaisse que l’industrie de la Culture connaisse une chute de son chiffre d’affaire, les effets positifs semblent plus que compenser ces pertes. Le rapport conclue en effet que les “pirates” donnent, de par leurs activités, accès à un très large catalogue de biens culturels, souvent utilisés pour voir ou écouter un contenu qui sera acheté par la suite. La plupart des “pirates” n’auraient jamais acheté les contenus qu’ils téléchargent mais le simple fait d’avoir accès à un tel catalogue augmente considérablement le bien-être (welfare) des citoyens Hollandais, notent les chercheurs. Patrick Waelbroeck (qui n’a pas participé à cette étude, et qui se limite strictement à l’étude de l’impact économique) arrive a des conclusions similaires…

A lire sur ReadWriteWeb France : fr.readwriteweb.com/2009/01/20/a-la-une/rapport-gouvernement-hollandais-conclu-impact-positif-p2p-economie/


En 2008, la CNIL a constaté 83% d’erreurs dans les fichiers policiers

Les gens ont souvent du mal à comprendre en quoi ils seraient concernés par le fichage policier. C’est pourtant simple : le STIC (système de traitement des infractions constatées), sorte de “casier judiciaire bis”, recense plus de la moitié des Français.

Plus de 100 000 policiers (sur les 146 116 fonctionnaires du ministère de l’Intérieur) y ont ainsi accès à des données sensibles concernant plus de 28 millions de victimes, et plus de 5,5 millions de personnes mises en cause (“suspects”). Et plus d’un million de salariés peuvent perdre leur travail, ou ne pas être embauchés, s’ils y sont fichés [...].

Le problème se double du fait que ce fichier est truffé d’erreurs (voir “Victimes du STIC“, un excellent article de l’Express), et que des personnes se voient ainsi licenciées parce qu’elles étaient répertoriées comme suspectes -alors qu’elles étaient en réalité les victimes des affaires en question- ou bien encore parce que la décision de non-lieu, de relaxe ou de classement sans suite n’a pas été inscrite dans leur fichier…

Lire la suite sur BUG BROTHER : bugbrother.blog.lemonde.fr/2009/01/21/en-2008-la-cnil-a-constate-83-derreurs-dans-les-fichiers-policiers/


Google private Life : The Wall.

Des photos et des hommes …
Google a mis depuis quelques temps en ligne l’intégrale des photos du magazine Life, y compris les clichés non publiés par le célèbre magazine. Un appétit insatiable, un fonds documentaire qui semble inépuisable et … un mur de fortification du « GoogleNet » qui se construit pierre après pierre. Lesdites photos par exemple ne sont pas indexables par d’autres moteurs de recherche comme le signale Philip Lenssen. On pourra m’objecter que puisque les frais incombent à Google et que l’initiative de la mise en ligne lui revient, il n’est pas aberrant que celui-ci s’arroge certains droits. Sauf que. Sauf que ces photos relèvent d’une dimension clairement patrimoniale. Elles sont un bien commun. Et à ne pas y prendre garde, en ce domaine documentaire comme en d’autres, on risque de se retrouver avec un acteur privé en situation de diffusion et d’exploitation exclusive de tout un tas de biens communs de l’humanité. On constatera que c’est dommage. Mais il sera déjà trop tard. Il existe pourtant bien d’autres approches … Mais encore faut-il que les bibliothèques pourvoyeuses aient les moyens d’en être à l’initiative …

Sur affordance.info : affordance.typepad.com/mon_weblog/2009/01/google-private-life-the-wall.html


Vague de filtrage sur l’Internet mondial

Quel point commun réunit la Roumanie, le Danemark, l’Allemagne, l’Australie, la Grande-Bretagne ? Tous ces pays s’apprêtent à filtrer l’accès du public à Internet au niveau des fournisseurs d’accès dans le but d’empêcher l’accès à des contenus illégaux. Ce faisant, ils rejoindront d’autres pays qui, comme la Chine, la Syrie, l’Arabie Saoudite ou la Tunisie, le font depuis longtemps.

A lire sur Homo Numericus : www.homo-numericus.net/spip.php?breve993


27/01/2009

Télésurveillance

Il est maintenant acquis que la vidéosurveillance n’a qu’un effet marginal sur la criminalité – voire un effet négatif, si on la compare, en termes d’investissement financier, à d’autres mesures telles que l’amélioration de l’éclairage public ou le recrutement et l’équipement des forces de police. Le 6 mai dernier, le responsable du bureau des images, identifications et détections visuelles (Viido) de la police métropolitaine de Londres (Scotland Yard) qualifiait d’ailleurs publiquement la vidéosurveillance au Royaume-Uni – leader mondial en la matière avec plus de 4,2 millions de caméras – de “véritable fiasco” .

Cette incapacité complète à remplir la fonction qu’on leur assigne fait des caméras de bien étranges objets. Ne sont-elles que des boîtes noires inertes, aveugles ? La croissance à deux chiffres du marché de la vidéosurveillance depuis quinze ans suggère pourtant que cette technologie encore relativement nouvelle suscite l’enthousiasme. C’est même principalement – et paradoxalement – la croyance fanatique en la toute-puissance des caméras qui explique que celles-ci soient aussi inefficaces.

C’est en effet parce que l’on conçoit les caméras comme un “remède miracle” à la délinquance que l’on procède massivement à leur installation en s’abstenant de s’interroger sur les mécanismes précis grâce auxquels ce miracle doit opérer. Au lieu de réfléchir à la manière dont les caméras vont prévenir des délits aussi divers que le cambriolage, le trafic de stupéfiants ou le vandalisme, on leur suppose un pouvoir parfaitement décontextualisé, ou trans-contextuel, magique : celui de “réduire la criminalité”. Le résultat est que, plutôt que d’avoir un effet homogène sur l’ensemble des actes criminels, la vidéosurveillance n’est utile contre aucun désordre en particulier…

Lire la suite de l’article de Noé Le Blanc sur la Revue du Mauss permanente : journaldumauss.net/spip.php?article441

Sur ce sujet le loup voyou vous conseille d’écouter Les Amis d’Orwell, l’émission de Souriez, diffusée sur Radio libertaire, 89.4 :
Pourquoi la vidéosurveillance a-t-elle tant de succès aujourd’hui ? Les Amis d’Orwell tentent de répondre à cette question avec Noé Le Blanc, journaliste, auteur notamment de l’article Sous l’œil myope des caméras, Le Monde diplomatique, septembre 2008 et de l’article Télésurveillance, Revue du Mauss permanente, 14 décembre 2008. Noé Le Blanc démontre l’inefficacité des caméras de surveillance en s’appuyant sur plusieurs études britanniques dont celle du ministère de l’Intérieur publiée en février 2005. La vidéosurveillance, qui rate son objectif avoué, dissuader et détecter les délits, est surtout un marché lucratif de normalisation et de contrôle des pauvres.

sur Souriez vous êtes filmés : souriez.info/La-videosurveillance-un-business


26/01/2009

Marc L*** : un débat mal posé

Comme beaucoup, j’ai été subjugué à la lecture de l’article Marc L*** du « curieux magazine curieux » Le Tigre. L’article reconstitue la vie (quotidienne, professionnelle, amoureuse aussi) d’un internaute lambda à partir des informations qu’il publie sur des réseaux sociaux comme Facebook ou Flickr mais aussi des « traces » qu’il a pu laisser, sans vraiment le vouloir, dans des articles de la presse papier mis en ligne.

La lecture de l’article Marc L*** vaut le détour parce que, d’abord, c’est très bien écrit. Et c’est pas si fréquent. Ensuite, c’est un formidable travail d’enquête. Pour préparer son article, l’auteur a du se livrer à un inventaire des données : identifier les proches, les lieux, la chronologie des événements. Des heures de travail auxquelles il faut bien rendre hommage, entre fouille archéologique et scène de crime. Il faut aussi préciser qu’il est tombé sur un bon client, un de ceux qui donnent des détails, des noms, pour qui tout colle bien, très bien, si bien même, que certains s’interrogent sur la réalité de ce Marc L*** un peu trop beau pour être vrai.

Les réactions ne tardent pas. L’article est efficace, bien ficelé et ne passe pas inaperçu sur le web (il est repris à peu près partout, fait l’objet de reportages télé, de pastiches… bref, tous les signes extérieurs de la popularité). Les « risques de confusion vie privée/vie publique » sur le web, voilà donc le débat que semble avoir voulu poser Le Tigre. Mais en y participant sous la forme d’une lettre amicale et menaçante à la fois ( »Tu permets qu’on se tutoie, Marc ? Tu ne me connais pas, c’est vrai. Mais moi, je te connais très bien »), le magazine joue la provocation – la caricature ? – en rappellant / informant le lecteur / internaute qu’en publiant des informations personnelles sur le web, il peut très bien être la cible d’une telle enquête, qu’on peut très bien savoir où il habite, quelles sont ses habitudes, ses fréquentations, ses goûts, sa couleur. Et être menacé…

A lire sur le Live Journal de MMartin : www.mmartin.fr/marc-l-un-debat-mal-pose

Sur cette affaire de Marc L*** voici quelques articles et réactions :

Sa vie dévoilée sur le Net: « Je n’ai encore pas dormi de la nuit » sur LePost.fr : www.lepost.fr/article/2009/01/15/1387716_sa-vie-devoilee-sur-le-net-je-n-ai-encore-pas-dormi-de-la-nuit.html

Mis à nu par Internet sur Presse Océan : www.presseocean.fr/actu/actu_detail_-Mis-a-nu-sur-le-net-_11425-796456_actu.Htm

L’édifiant portrait de Marc L, fruit de ses traces numériques sur le Monde informatique : www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-l-edifiant-portrait-de-marc-l-fruit-de-ses-traces-numeriques-27853.html

et Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur moi mais que vous aviez la flemme d’aller chercher sur l’internet… sur Bug Brother : bugbrother.blog.lemonde.fr/2009/01/16/tout-ce-que-vous-avez-toujours-voulu-savoir-sur-moi-mais-que-vous-aviez-la-flemme-daller-chercher-sur-linternet/


20/01/2009

Etienne Klein accuse un documentaire d’Arte de déformer ses propos sur le risque de trous noirs au LHC

[Ce soir] Arte propose un documentaire « Le monde vu par Paul Virilio : penser la vitesse ». Il comprend une interview du physicien Etienne Klein qui fait aujourd’hui polémique. Selon Etienne Klein, la coupe de ses propos aboutit tout simplement à en inverser le sens… et sans que l’on puisse invoquer un malentendu. Circonstance agravante : il s’agit ni plus ni moins que d’une menace de destruction de la Terre entière par une expérience de physique.

L’affaire commence sous la forme d’un interview de cinq minutes d’Etienne Klein, par l’auteur du documentaire, Stéphane Paoli. Il y critique la notion « d’accélération de la vitesse » de Virilio. Puis, brusquement, le journaliste lui demande son avis sur le risque de destruction de la Terre par des mini-trous noirs qui se formeraient au Large Hadron Collider. Cet accélérateur de protons, le plus puissant du monde, a connu une gloire fugace lors de son démarrage, à l’automne dernier. Puis un certain désenchantement, lorsqu’un accident et les réparations nécessaires ont repoussé dans un premiet temps à la fin du printemps prochain sa mise en service réelle puis au début de l’été 2009.

Cet automne, parmi les flons-flons de son inauguration, il a fallu traiter d’une rumeur déjà ancienne, abondamment développée sur le Net et supportée par quelques activistes : ces expériences comportent le risque de détruire la Terre en produisant des mini-trous noirs qui finiraient par l’engloutir…

Sur {sciences²} : sciences.blogs.liberation.fr/home/2009/01/etienne-klein-a.html

Posté par Cyrille.


18/01/2009

Scandale de très grande ampleur dans le nucléaire français : les laboratoires de toutes les centrales nucléaires EDF ont perdu leurs agréments !

Défaillance généralisée des mesures de rejets radioactifs dans l’environnement : les laboratoires de toutes les centrales nucléaires EDF ont perdu leurs agréments !

Le Réseau « Sortir du nucléaire » demande à M Borloo des explications immédiates

Le Réseau « Sortir du nucléaire » rend publique aujourd’hui une information de la plus grande importance et qui doit interpeller la totalité des citoyens français, menacés de façon chronique par les rejets radioactifs liquides et gazeux opérés dans l’environnement par les installations nucléaires.

Les laboratoires de toutes les centrales nucléaires françaises, censés faire en continu des mesures autour des installations en question, sont défaillants : leurs agréments sont actuellement suspendus ou refusés par le biais de quatre Décisions de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), datées du 16 décembre 2008.

On ne peut d’ailleurs qu’être stupéfait du silence total de l’ASN à propos de ses propres décisions qui, de par leur importance, méritent au contraire la plus grande publicité. Et ce d’autant que des questions graves se posent. Les autorités françaises doivent y répondre de toute urgence et le Réseau « Sortir du nucléaire » interpelle aujourd’hui même par courrier à M Borloo (voir ci-dessous), ministre en charge de l’énergie :

- alors que les laboratoires des centrales nucléaires EDF ne sont plus agréés, qui réalise actuellement les mesures exigées par les arrêtés autorisant EDF à exploiter ces centrales ? Si ces mesures ne sont pas faites, les centrales doivent être immédiatement arrêtées.

- quelles sont précisément les défaillances des laboratoires des centrales nucléaires EDF, et depuis quand ces défaillances existent-elles ?

- quelle peut être l’ampleur des rejets effectués depuis des années par les centrales nucléaires au-delà des limites légales (qui, pourtant, sont déjà fort laxistes) ?

- comment les citoyens peuvent-ils faire confiance aux « responsables » d’une industrie aussi dangereuses et qui s’avèrent incapables de mesurer leurs rejets radioactifs opérés l’environnement ?

Il est déjà choquant que, en France, ce soient les exploitants, en l’occurrence EDF, qui effectuent eux-mêmes la surveillance de l’environnement autour de leurs installations nucléaires : il est légitime de se méfier de l’industrie nucléaire qui est habituée à cacher ou travestir la vérité.

Mais la situation est en réalité encore plus intolérable puisque les contrôles opérés par EDF sont défaillants et permettent très probablement des rejets radioactifs supérieurs aux limites légales, pourtant déjà fort laxistes.

Le Réseau « Sortir du nucléaire » rappelle que, fin 2007, une étude de l’université de Mayence (Allemagne) a montré que, parmi les enfants de moins de cinq ans grandissant à moins de cinq kilomètres d’une centrale nucléaire, les cas de leucémie sont deux fois plus fréquents que dans d’autres régions.

Une fois de plus, l’industrie nucléaire montre qu’elle est très loin d’être irréprochable alors que les conséquences et les risques qu’elle fait peser sur l’environnement et la santé des populations sont incommensurables et incomparables à tous les autres. Il est plus que temps de sortir du nucléaire…

Lire le communiqué de presse du réseau Sortir du nucléaire : www.sortirdunucleaire.org/actualites/communiques/affiche.php?aff=503


Et encore bananier…

Classé dans : culture, désintoxicant @ 23:06

Via Vu sur le www de Ecrans.fr : www.ecrans.fr/+-Ecran-Total-+.html


Web 2.0, ransomware, clonage de puces… : Bilan 2008 de la cybercriminalité

Classé dans : désintoxicant, sciences et technologies @ 23:02

La huitième édition du panorama de la cybercriminalité, présenté par le CLUSIF (Club de la Sécurité de l’Information Français), s’est déroulée le 15 janvier au Cercle National des Armées à Paris. Au programme : anecdotes, cas d’école et messages de prudence.

Le CLUSIF, qui regroupe plus de 600 membres, s’est penché cette année sur le Web 2.0 et les réseaux sociaux.
[...]
De la contrefaçon d’antivirus à celle de matériel, en passant par les fausses loteries, l’année 2008 a eu son lot d’escrocs numériques. Le ransomware, où le pirate bloque votre téléphone et vous demande une rançon mérite quand même d’être expliqué. Pour l’instant, on ne le trouve qu’en Chine. Mais, selon Lieutenant Colonel Eric Freyssinet de la gendarmerie nationale, il est tout à fait applicable en Europe. Le matériel permettant de prendre en otage un téléphone étant un simple kit, relativement simple à utiliser. Le principe : des messages s’affichent sur votre téléphone, qui vous expliquent que votre mobile ne marche plus, à moins de payer. Le malware se propage par MMS et Bluetooth.

La sécurité Hardware est aujourd’hui, plus que jamais un enjeu important. En effet, il est possible de trafiquer l’électronique pour faire sauter des verrous informatique. Dans ce domaine, cette année a été marquée par la démonstration de la fragilité des puces RFID. La Radio Frequently Identification, ou radio identification, sont des étiquettes qui peuvent être associées à des puces électroniques, et qui fonctionnent comme des antennes. Il s’agit d’une technologie d’identification, utilisée sur les cartes d’accès. Pirater ce genre de puce, revient à pirater des badges, des cartes de métro, bref, permet d’ouvrir des portes. Il s’agit d’une forme de cybercriminalité qui permet d’agir physiquement…

Lire l’article en entier sur Ecrans : www.ecrans.fr/Cybercriminalite-bilan-2008,6163.html

Posté par Cyrille.


Ecologie : pour sauver la planète, les petits gestes ne suffisent pas

Sortir du capitalisme pour sauver la planète, c’est dans l’air des deux côtés de l’Atlantique. Mais là où les Américains prennent des précautions de sioux pour ne pas être accusés de communisme, les Français n’ont pas ces pudeurs: ils osent volontiers les mots « utopie », « coopérative » et autres « rapports de classe ».

Deux auteurs, l’un français, l’autre états-unien, représentent ce courant qui a pris une ampleur inattendue avec l’emballement de la crise actuelle. Tous deux théorisent les fondations du nouveau monde nécessaire, qui ferait presque totalement table rase de l’actuel. Encore que l’Américain soit un peu moins radical, question de contexte historique sans doute.

James Gustav Speth, doyen à l’université Yale de la School of Forestry and Environmental Studies, a publié en 2008 « The Bridge at The Edge of The World: capitalism, the environment, and crossing from crisis to sustainability ». Traduction approximative: « Le Pont du bout du monde: le capitalisme, l’environnement, et le passage de la crise vers la durabilité. »

Gus Speth y pose notamment la question suivante:
« Comment expliquer ce paradoxe? La communauté de ceux qui se soucient de l’environnement -à laquelle j’ai appartenu toute ma vie- ne cesse de grandir, de se sophistiquer et d’accroître son influence, elle lève des fonds considérables, et pourtant, les choses vont de pire en pire. »

« Pour sauver la planète, il faut sortir du capitalisme »
Hervé Kempf, dont j’ai déjà évoqué l’ouvrage « Comment les riches détruisent la planète » (2007), publie cette semaine une suite à ce premier opus déjà traduit en quatre langues « Pour sauver la planète, sortez du capitalisme ».

Kempf y reprend des éléments de sa démonstration initiale, et expose sa méthode, analogue à celle de son confrère américain, mais en tournant moins autour du pot:

« Pour sauver la planète, il faut sortir du capitalisme, en reconstruisant une société où l’économie n’est pas reine mais outil, où la coopération l’emporte sur la compétition, où le bien commun prévaut sur le profit. »

A lire sur Rue89 : www.rue89.com/american-ecolo/2009/01/08/ecologie-pour-sauver-la-planete-les-petits-gestes-ne-suffisent-pas

Ecouter aussi l’entretien de Daniel Mermet avec le journaliste Hervé Kempf autour de son dernier ouvrage sur la-bas.org : www.la-bas.org/article.php3?id_article=1594

Keny Arkana : Ordre mondial


Gaza : phosphore blanc, le nouveau napalm ?

Classé dans : culture de la peur, désintoxicant, paix, santé @ 22:30

« Israël utilise des bombes incandescentes contre la population civile de Gaza » dénonce le Centre palestinien pour les droits de l’homme, ONG basée à Ramallah. « Au seizième jour de l’offensive israélienne, au moins une centaine de civils de la région de Khan Younis souffraient de brûlures de la peau, spasmes et sérieuses difficultés respiratoires imputables à ces bombes. Le Centre est en train de mener une enquête sur l’utilisation et les composantes de ces armes létales par la force d’occupation israélienne. »

S’agit-il du phosphore blanc, reconnaissable aux nuages de fumée qu’il provoque et à l’odeur d’ail qu’il dégage? « Oui », assure Raji Sourani, directeur de l’organisation, de passage à Genève pour la session spéciale du Conseil des droits de l’homme sur Gaza. L’utilisation de phosphore blanc contre des civils, dans des zones d’habitation très peuplées, est interdite par le droit international…

Israël est accusé d’utiliser des armes au phosphore blanc sur les civils palestiniens. Le point de vue d’experts sur un agent chimique controversé et la légalité de son utilisation, sur la Tribune de droits humains : www.droitshumains-geneve.info/Gaza-phosphore-blanc-le-nouveau,4021


Gaza sous les bombes : La négation de l’holocauste et le silence de ceux qui savent.


Dans un article du New Statesman, John Pilger, fort de son expérience après les 40 années passées à faire des reportages au Moyen Orient, décrit le « pourquoi » de l’attaque sanglante perpétrée par Israël sur les populations assiégées de Gaza – une attaque qui a peu à voir avec le Hamas et le droit d’Israël à exister.

« Lorsque la vérité est remplacée par le silence » a déclaré le dissident soviétique Yevgeny Yevtushenko, « le silence devient un mensonge« .

Peut-être le silence est-il rompu sur Gaza. Les linges dans lesquels sont enveloppés les enfants assassinés, recouverts de vert, ainsi que les caisses contenant leurs parents disloqués et les cris de douleur et de rage de la population dans ce camp de la mort au bord de la mer, sont largement diffusés sur Al-Jazeera et YouTube, et peuvent même être entraperçus sur la BBC. Mais l’incorrigible poète russe ne parlait pas de ces événements éphémères que nous appelons « informations » ; il demandait pourquoi ceux qui connaissaient le pourquoi n’en ont jamais parlé et, de fait, l’ont nié. Parmi les intellectuels anglo-saxons, cette attitude est particulièrement frappante. Ce sont eux qui détiennent les clés de ces grands entrepôts de la connaissance : ces historiographies et ces archives qui nous amènent au pourquoi des choses…

Sur le grand soir : www.legrandsoir.info/spip.php?article7826


14/01/2009

Un chiffre un Homme, une vidéo de sos-racisme.

Vidéo de lancement de la campagne « 30 000 expulsions par ans c’est la honte » de SOS-Racisme sur Dailymotion : www.dailymotion.com/video/x80llr_un-chiffre-un-homme_news

sur le site de SOS racisme : www.sos-racisme.org/

Posté par miss xmx.


Une recherche Google a un coût… énergétique

Les internautes en sont rarement conscients, mais leurs pérégrinations dans le monde virtuel ont un coût énergétique bien réel. Selon Alex Wissner-Gross, physicien à l’Université de Harvard, deux requêtes sur Google consommeraient autant de carbone qu’une tasse de thé bien chaud. Selon les travaux de ce scientifique, deux requêtes sur Google généreraient 14 grammes d’émission de carbone, soit quasiment l’empreinte d’une bouilloire électrique (15 g).
[...]
Plus surprenant : maintenir en vie un avatar dans le jeu de réalité virtuelle Second Life pendant un an consommerait autant d’énergie qu’un Brésilien moyen, soit 1 752 kilowatts-heure. C’est en tout cas ce qu’affirme Nicholas Carr, auteur de The Big Switch, Rewiring the World. « Cette comparaison n’est pas déraisonnable, explique au Times Liam Newcombe, expert en centre de calcul à la British Computer Society. Cela nous montre combien les Occidentaux utilisent d’énergie pour se distraire au regard de la pauvreté énergétique de certains pays. »

Ces études sont cependant loin de faire l’unanimité. Le blog fluctuat.net s’interroge ainsi sur le profil de leurs auteurs, et rappelle qu’Alex Wissner-Gross est l’initiateur du projet CO2stats, « dont le business est justement d’auditer et de limiter l’empreinte écologique des firmes informatiques et des sites Web ». Prenant la défense du Réseau, Fluctuat.net suggère également de comparer les services rendus par Internet et son coût énergétique avec « les autres médias et services auxquels il se substitue en partie, comme le courrier postal, presse et produits imprimés, VPC… »

Sur Le Monde.fr : www.lemonde.fr/

Posté par Cyrille.

Photo des des hangars de Google dans l’Oregon postée par Juanpablo.


09/01/2009

Bonne Année 2009 à tous

Classé dans : désintoxicant @ 19:53



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