Le Chat domestique est l’animal préféré des français, avec plus de 12 millions de représentants dans les foyers. Apprécié pour son autonomie et son indépendance, le Chat est également de plus en plus présent dans les milieux naturels. Ses instincts de chasse en font un prédateur éclectique de la petite faune sauvage, et doivent nous interroger sur la place qu’il occupe dans des habitats en pleine évolution et sur son rôle dans le fragile équilibre entre proies et prédateurs.
pour prendre connaissance du projet et y participer avec votre chat : Chat et biodiversité – Un projet de recherche sur le Chat domestique et la biodiversité
Après une pollution à l’américium, une substance radioactive, sur des terrains autour du site d’Areva La Hague Manche, du plutonium a été détecté par l’Association pour le contrôle de la radioactivité dans l’Ouest ACRO, qui vient de le révéler jeudi 2 mars 2017.
[...]
L’Acro indique avoir détecté jusqu’à 492 becquerels (Bq) par kilo de matière sèche de plutonium dans ces échantillons. Un niveau 350 fois supérieur à « la concentration la plus élevée répertoriée en France ». L’association évoque également une pollution de ces terres au strontium 90 avec des valeurs 200 fois plus élevées que la valeur moyenne trouvée dans les sols français.
A lire sur La Manche Libre : Manche : une pollution au plutonium autour du site nucléaire d’Areva La Hague
Pour la première fois, une forêt tropicale va naître sous nos yeux. De la première pousse à l’épanouissement des arbres géants, de la canopée en passant par le développement des liens cachés entre plantes et animaux, ce ne sont pas moins de sept siècles qui vont s’écouler sous nos yeux. Depuis des années, Luc Jacquet filme la nature, pour émouvoir et émerveiller les spectateurs à travers des histoires uniques et passionnantes. Sa rencontre avec le botaniste Francis Hallé a donné naissance à ce film patrimonial sur les ultimes grandes forêts primaires des tropiques, au confluent de la transmission, de la poésie et de la magie visuelle. « Il était une forêt » offre une plongée exceptionnelle dans ce monde sauvage resté dans son état originel, en parfait équilibre, où chaque organisme – du plus petit au plus grand — connecté à tous les autres, joue un rôle essentiel.
A voir sur YouTube : Il était une forêt
Francis Hallé, spécialiste des arbres a fait une conférence à l’Agora des savoirs, à Montpellier, il y a quelques années que vous pouvez regarder aussi, ce coup-ci sur Dailymotion : Agora des savoirs – A comme Arbre, par Francis Hallé
Depuis des millénaires, c’est elle qui nous nourrit. Elle a même longtemps rythmé les vies d’une grande partie de nos aïeux. Et voilà que depuis une soixantaine d’années, l’agriculture prend un nouveau visage : celui d’une machine industrielle de toujours plus tournée vers l’efficacité immédiate, la production de masse et les rendements sur le court terme. Au passage, elle s’est délestée d’une partie pourtant essentielle de son activité : la préservation de la terre. Saurons-nous réinventer une agriculture pour les siècles à venir ?
A visualiser sur YouTube : Agriculture industrielle : produire à mort #DATAGUEULE 69
Hervé Coves, ingénieur agronome, dans cette vidéo, nous éclaire sur l’importance des champignons et leur interaction dans le sol.
A regarder sur YouTube : L’interaction des champignons dans le sol – Hervé Coves
Ce gars m’inspire beaucoup, ses autres conférences sont aussi passionnantes notamment sur la gestion holistique des limaces, pucerons et autres campagnols ou le cycle du phosphore :
Sélection youtube Hervé Coves
Produire plus en respectant le minimum réglementaire européen, ou préserver ses fondamentaux… Avec l’envolée du marché de l’agriculture biologique, deux visions s’affrontent.
[...]
Nombre de producteurs perçoivent le règlement européen de l’agriculture bio comme un socle commun utile, mais insuffisant. Pour afficher leur différence, certains arborent ces labels bio alternatifs – les trois principaux, Nature & Progrès, Bio-Cohérence et Demeter, regroupent au total quelque 2 300 professionnels, soit 5 % des 46 000 opérateurs bio.
Sur le Monde : Vers une agriculture bio « à deux vitesses »
La permaculture est parfois présentée comme une solution pour réinventer l’agriculture. Nourrir les hommes tout en « guérissant » la terre. Force est de constater que si l’on en parle de plus en plus, je ne connais pas de ferme permaculturelle qui soit principalement un lieu de production. La vente de formations et de livres, la location de gîtes, … sur le thème de la permaculture semblent des sources de revenus plus fréquentes pour les permaculteurs. On peut légitimement se demander quelles en sont les raisons ?
Article critique de la permaculture, le reflets de plusieurs discussion que j’ai eu dans la région avec des gens qui y croyaient pourtant, à lire sur Barricade asbl : la permaculture, le nouveau graal agricole ? ou la permaculture peut-elle nourrir l’humanité ?
Lire aussi sur le même site un autre article de Catherine Stevens où elle critique point par point l’étude de la Ferme du Bec Hellouin : Permaculture et maraîchage biologique, un choix économiquement intéressant ?
Plus de neuf millions de logements français sont chauffés à l’électricité, soit autant que dans tout le reste de l’Europe ! Engagée pour absorber la production du parc nucléaire français, la systématisation du chauffage électrique affiche un bilan catastrophique. Radiateurs et convecteurs, peu onéreux à l’installation, s’avèrent très chers à l’usage. Les factures flambent, la précarité énergétique aussi, sans compter les tensions provoquées sur le réseau électrique et un bilan carbone déplorable. Nous sommes à un point de rupture : pour éviter les blackouts, faut-il construire de nouveaux réacteurs nucléaires ou investir massivement dans la rénovation thermique des logements ?
[...]
10% des ménages français, soit 5,5 millions de personnes sont en situation de précarité énergétique : elles peinent à payer leurs factures et ont froid chez elles. L’augmentation annoncée du coût de l’électricité risque de rendre leur situation encore plus compliquée…
A lire sur Basta ! : Très coûteux, polluant et inefficace : l’absurdité française du chauffage électrique
Dans un rapport remis le 25 novembre au ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, l’Institut technique d’agriculture biologique montre que l’agriculture biologique est plus bénéfique pour la société que l’agriculture conventionnelle. Certains de ces bénéfices ont été quantifiés et leur valeur chiffrée économiquement. Des arguments de poids pour les négociations de la politique agricole commune post-2020.
[...]
Pour rappel, une externalité, c’est l’influence non marchande de l’activité d’un agent (individu, groupe, entreprise…) sur le bien-être d’un autre, sans qu’aucun ne reçoive ou ne paye une compensation. C’est donc un impact qui n’est ni visible ni mesurable directement par le consommateur…qui, bien souvent, ne se fait une idée du coût d’un produit qu’en considérant le prix indiqué sur l’étiquette…
Lire l’article sur BIO CONSOM’ACTEURS : L’agriculture biologique coûte moins cher à la société que l’agriculture conventionnelle
Nous allons voir que les soi-disant bio-carburants, qui avaient déjà mauvaise réputation, sont en fait pires que ce qu’on croyait. Vous faites partie des gens qui veillent à éviter l’huile de palme ? Si vous roulez au diésel, sans le savoir, vous en consommez beaucoup, car il y a de l’huile de palme dans le gasoil… et personne ne nous l’avait dit !
A écouter sur en podcast sur La planète bleue : la planète bleue 919 – Yves Blanc
Jean-Luc Mélenchon explique que plus de la moitié des espèces vertébrées ont disparu en 40 ans. En cause principalement : notre alimentation et l’agriculture productiviste qui va avec. Un autre modèle est possible.
A regarder sur YouTube : MÉLENCHON – L’ÉCOSYSTÈME SERA DÉTRUIT SI NOUS NE FAISONS RIEN
Gaspard d’Allens et Lucile Leclair sont partis un an sur les routes de France à la rencontre des néo-paysans. Ces femmes et ces hommes ont décidé de cultiver leur rêve ailleurs que sur le bitume, en changeant de vie pour devenir maraîcher, éleveur, apiculteur, arboriculteur… En Ardèche, 70 % des paysans ne sont pas issus du milieu agricole. C’est le cas de Nono, Monique, Jo, Valère et Emeline. Trois générations qui, tour à tour, ont décidé de revenir à la terre et de se lancer dans l’élevage de chèvres. Des parcours semés d’embûches et d’espoirs.
A lire sur Basta ! : Néopaysans : « A défaut d’avoir changé le monde, nous avons au moins pris en main notre existence »
À Champagné Saint Hilaire, un village dans le sud de la Vienne, 20 familles se sont regroupées pour acheter en gros des produits biologiques. Coup double : en achetant à plusieurs et en direct, ils réduisent les prix et soutiennent les producteurs locaux.
Comme chaque troisième vendredi du mois depuis sept ans, les membres du groupement d’achat de Champagné Saint-Hilaire se sont réunis à 20h30 pour partager les denrées qu’ils ont récupérées chez leurs producteurs. Cette fois-ci ça se passe chez Gisèle, au lieu-dit Le Courtioux. Elle accueille tout le monde dans son salon. « Quand il y a du fromage à découper, on vient un peu avant ! Découper, peser, ça prend plus de temps ». Mais pas de meules à partager ce mois-ci…
Lire la suite sur We Demain : « On mange 100 % bio… au prix du non-bio » : comment 20 familles ont créé leur groupement d’achat
En Isère, le Domaine de la terre est un quartier d’habitat social unique en France. Les 70 logements y sont tous construits en terre crue, une ressource naturelle et locale, 100% recyclable et non polluante. Trente ans après avoir été bâti, ce quartier apporte la preuve qu’il est possible d’édifier à moindre coût une architecture de terre avec une faible consommation énergétique et un vrai confort thermique. Pourtant, l’opération n’a jamais été réitérée en France. Pression des lobbies cimentiers, absence de suivi des pouvoirs publics, réglementation… En dépit de ces freins, la filière terre connait un renouveau. Reportage et enquête sur une solution d’avenir.
A lire sur Basta ! : La construction en terre, une technique performante et écologique entravée par les lobbies du ciment
L’acteur américain Leonardo DiCaprio s’engage pour la planète. Pendant trois ans, il a parcouru le monde afin d’en apprendre plus sur les conséquences dramatiques du réchauffement climatique. De ce périple, National Geographic en a fait un documentaire, intitulé “Before The Flood”, traduit par “Avant le déluge”. L’acteur américain vient d’annoncer que ce documentaire, réalisé par Fisher Stevens, sera disponible gratuitement sur à peu près toutes les plateformes vidéos du web, comme Dailymotion (rendez-vous sur la chaine officielle de National Geographic) ou iTunes, pendant une semaine. Le but est clair : propager ce message écolo au plus grand nombre.
Before The Flood sera dispo gratuitement sur internet à partir du 30 octobre, jusqu’au 6 novembre prochain.
Leonardo DiCaprio has chosen National Geographic for his new documentary. It’s a look at how climate change affects our environment and what society can do prevent the demise …
A voir sur Dailymotion : National Geographic Channel –
dailygeekshow.com/leonardo-dicaprio-documentaire-gratuit/
La série noire continue pour EDF. Et chaque nouvel épisode renforce les inquiétudes. L’Autorité de sûreté nucléaire ASN a révélé, dans une note publiée jeudi 23 juin, que « certains générateurs de vapeur de réacteurs d’EDF pourraient présenter une anomalie similaire à celle de la cuve de l’EPR de Flamanville ». Concrètement, ont été décelées des zones de concentration importante en carbone, « pouvant conduire à des propriétés mécaniques plus faibles qu’attendues ». Pas moins de dix-huit réacteurs sont concernés, sur les cinquante-huit du parc électronucléaire français. Or, à la différence de l’EPR normand encore en chantier, ceux-ci sont en activité…
A lire sur Le Monde : Soupçons sur la sûreté de 18 réacteurs nucléaires français
Pour Grégory Lamotte, fondateur de Comwatt, le coût des énergies renouvelables électriques a tant baissé qu’il ne sera bientôt plus utile de les subventionner. Cette révolution énergétique, économique et technologique, comme l’incarnent les systèmes d’auto-consommation en fort développement, devrait nous amener, selon lui, à questionner l’organisation du réseau actuel.
A lire sur La Tribune : Énergie potagère, l’énergie en circuit court
Voici une expérience qui m’inspire beaucoup de par sa dimension d’éducation populaire gratuite ainsi que par sa présentation des principes de la permaculture. Les Fraternités Ouvrières c’est une association créée par Josine et Gilbert Cardon en 1969 à Mouscron en Belgique.
Vous trouverez la liste des cours audios de jardinage sur cette page de leur site : http://fraternitesouvrieres.over-blog.com/…/cours-jardinage…
Voir le film sur les fraternités ouvrières sur Vimeo : LA JUNGLE ETROITE
Culturellement, nous avons envie de tout contrôler, tout comprendre, tout savoir. Ce n’est pas grave de ne pas tout comprendre, tout contrôler. L’agriculture nécessite une certaine humilité que la puissance des tracteurs ou des produits chimiques nous a fait perdre de vue. Malheureusement ou heureusement d’ailleurs, on ne peut s’extraire complètement des rythmes naturels. Il faut abandonner cette volonté de contrôle de la nature dont les OGM sont la caricature. Les paysans en transition essayent de comprendre la nature, de s’y adapter et d’en tirer le meilleur. Et c’est une tache passionnante. Parfois une association de plantes, une technique marche ici et pas là. On n’est pas obligé de comprendre pourquoi pour le constater et continuer de le faire.
A écouter et à lire sur Debout Education Populaire : Mathieu nous a parlé de la transition en agriculture
À La Ferme des Quatre-Temps, on ne fait pas de monoculture. On fait pousser de tout sur de petites surfaces en respectant le modèle d’agriculture bio-intensive popularisé par Jean-Martin. On y trouve quatre acres de production maraîchère; soixante acres de pâturage animal en rotation (bœuf wagyu et bientôt des porcs); dix acres de vergers, un laboratoire culinaire pour la transformation et la création de produits originaux et une immense serre pour produire des légumes toute l’année.
Sur Le Journal de Montréal : Des légumes porteurs de changement
Ils fabriquent des machines libres de droits, sans brevet. Des engins à construire soi-même, sorte de meccano géant, écologique et à moindre coût. Pour bâtir des maisons, produire de l’énergie, faire cuire des aliments, extraire des matériaux ou cultiver la terre. De quoi construire un village. Ou une civilisation. Leur objectif : éditer plans et modes d’emploi, construire des prototypes, expérimenter, partager et diffuser à tous, pour faire vivre cette révolution industrielle d’un nouveau genre. Des États-Unis à l’Isère, bienvenue dans l’univers des pionniers de « l’écologie open source ».
Lire l’article sur Basta ! : Ces agriculteurs et ingénieurs qui veulent libérer les machines
On ne naît plus paysan, on le devient. Après avoir été informaticien, ouvrier, juriste ou fonctionnaire, des femmes et des hommes plaquent tout pour oser le grand bond en avant. Embrasser le vert clair des bocages, le grand air des alpages. Ces citadins ne connaissent presque rien à l’agriculture, qu’importe, ils y voient leur avenir.
Changer de vie, on y avait pensé à la sortie du bureau, au retour des vacances comme une petite musique entraînante. Chez certains, le refrain est devenu entêtant. Ils ont déserté le marché du travail, lâché leur appartement pour se réapproprier les gestes essentiels : se nourrir, renouer avec les saisons, travailler le vivant…
Sur Reporterre : Les néo-paysans
Thermique, photovoltaïque, thermodynamique : il existe plusieurs techniques pour exploiter le rayonnement solaire. Quelques mois après la COP21, « Le dessous des cartes » consacre un numéro à l’énergie solaire afin de mieux comprendre ce renouvelable qui pourrait transformer le paysage énergétique mondial.
A voir sur ARTE : Le dessous des cartes
Plomb, zinc, cadmium… Les sols n’ont pas été épargnés par des décennies d’industrialisation. Les adeptes de l’agriculture urbaine lorgnent sur les friches aux abords des villes. Mais comment rendre ces terrains à nouveau cultivables ? Des expérimentations révèlent la capacité de certaines plantes à immobiliser ou extraire partiellement les polluants. Des travaux sont également menés pour recycler les métaux accumulés dans les végétaux. Ces techniques de dépollution, basées sur les plantes, sont-elles efficaces et suffisantes ? Tour d’horizon des possibles.
Sur Basta ! : Dépolluer les sols contaminés aux métaux lourds avec des plantes : intox ou réalité ?
“Il est temps de faire de toutes petites choses multipliées par des milliards de toutes petites.”
Voir Mon Climat, discours de Jacques Gamblin au Parlement sensible des écrivains, lors de la Cop 21, sur My Little Paris : Mon Climat – Vidéo
Cette semaine, La Planète Bleue vous présente un livre choc, qui fait l’effet d’une bombe dans le monde policé et verrouillé du nucléaire, La Comédie atomique, signé Yves Lenoir, grand spécialiste du nucléaire. Il raconte comment, depuis des décennies, les risques atomiques sont systématiquement minorés par les autorités…
Dans les années 80, on a vu surgir un peu partout des caissons à isolation sensorielle, un truc génial dans lequel vous flottez dans le noir, dans le silence et dans l’eau tiède et salée. Parfois, on s’y endort, et on connaît un sommeil profond, très réparateur. D’autres fois, notre cerveau se met à fonctionner à 2.000 à l’heure, et c’est passionnant, on voyage à travers l’espace et le temps. Les caissons à isolation sensorielle avaient disparu depuis des années. Une startup parisienne a la bonne idée de les relancer, aujourd’hui ça s’appelle des cocons de flottaison, et le succès est au rendez-vous…
Contre toute attente, nous allons voir que les ventes mondiales de musique ont renoué avec la croissance. C’est une première depuis près de 20 ans. Et les ventes de disques physiques se stabilisent. Etonnant, non ?
A écouter la planète bleue 896 – Yves Blanc sur laplanetebleue.com/podcast
Des centaines de témoignages bouleversants de riverains, professionnels et collectifs luttant contre l’exposition aux pesticides ont été recueillis par Générations futures et géolocalisés sur une carte interactive. L’ONG travaille sur la question depuis le début des années 2000 et constate que le sujet est toujours d’actualité. Leur objectif est de « rendre visible les victimes des pesticides » qui les contactent tout au long de l’année pour raconter leur expérience, s’informer ou demander de l’aide pour aller en justice. Ce sont donc 200 témoignages qui ont été certifiés, mais 200 autres sont en cours de validation et 150 attendent d’être saisis…
A lire sur Politis : Pesticides : la carte de France qui pique les yeux par Vanina Delmas
consulter la carte interactive sur victimes-pesticides.fr : http://victimes-pesticides.fr/
« Cette substance est dangereuse. » Lorsque Elise Lucet interroge Stéphane Le Foll sur le chlorpyriphos-éthyl lors de « Cash Investigation », mardi 2 février, le ministre de l’Agriculture promet que « ce produit verra ses usages, au mieux, réduits, et pour certains, complètement arrêtés ». Une décision sera prise après la remise d’un rapport de l’Agence nationale de sécurité alimentaire et sanitaire (Anses), qui devrait être publié à la fin février ou au début mars.
Cette molécule devrait effectivement être interdite ou limitée du fait de « la baisse des valeurs toxiques de référence au niveau européen », selon le directeur général adjoint des affaires scientifiques de l’Anses, le professeur Gérard Lafargues.
voir la carte sur CARTE. Le chlorpyriphos-éthyl, pesticide dans le viseur du ministère de l’Agriculture, est-il utilisé près de chez vous ?
En 2014, le ministre de l’agriculture a fait voter une « loi d’avenir » dont le but affiché était de promouvoir l’agroécologie, laquelle doit favoriser des pratiques vertueuses permettant de réduire les intrants chimiques et la consommation d’énergies fossiles. Mais cela implique de profonds changements d’approche, qui, pour le moment, ne sont mis en œuvre que par une petite minorité de paysans et oubliés dans les solutions de crise. Cela suppose aussi de rompre avec la logique du libre-échange et du productivisme.
A lire sur Le Monde diplomatique : Et si les vaches mangeaient de l’herbe…, par Gérard Le Puill (décembre 2015)
François Hollande veut faire de cette grand-messe contre le réchauffement climatique un temps fort de son quinquennat et la preuve de son engagement écologique.
Au même moment, en région, des militants se battent contre plusieurs grands projets, soutenus par le gouvernement, jugés polluants ou destructeurs d’environnement barrage de Sivens dans le Tarn, nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes, etc….
A la demande des préfets, les CRS interviennent régulièrement pour déloger les « zadistes », installés sur les sites à construire. Depuis quelques mois, les confrontations ont fait plusieurs blessés graves et un mort Rémi Fraisse.
Affrontements physiques, guerre médiatique, bras de fer judiciaire, la rupture est consommée entre l’Etat et les écolos radicaux. Dans la dernière loi sur la Sécurité, ils sont désormais soumis aux mêmes procédures… que les djihadistes islamistes.
A voir sur YouTube : Spécial Investigation – Ecolos : Ennemis D’Etat – Émission du 30 Novembre 2015
Le magazine « 13h15 le dimanche » diffusé sur France 2 a rencontré les « médecins des sols » Claude et Lydia Bourguignon. Ces biologistes affirment que « l’agriculture conventionnelle est un massacre pour les sols… Elle anéantit leur fertilité ». Ils trouvent des remèdes pour soigner les terres exsangues. Jean-Christophe Bady, « repenti » de l’agriculture intensive, n’utilise ni engrais ni pesticides pour des raisons de santé et fait le choix de l’agro-écologie… sans recevoir d’aide de l’Etat.
Sur YouTube : Soigneurs de terres France 2 2016 01 31
Dans l’actualité des luttes,il a était question de Notre-Dames des landes.C’est avec Marcel Thébault paysan et membre du collectif de lutte de la zad- zone a défendre- contre l’aéroport, avec lequel nous avons parlé des menaces d’expropriation.En effet, les habitants et paysans dits « historiques », qui étaient propriétaires ou locataires avant la déclaration d’utilité publique DUP, ont été assignés en référé expulsion le 10 décembre. AGO-Vinci demandait l’expulsion immédiate des habitants, avec pour contrainte une astreinte financière de 200 à 1000€ par jour. Et mise sous séquestre des biens et cheptels.
Écouter l’émission sur Sons en luttes : NOTRE DAME DES LANDES : LUTTE CONTRE L’EXPROPRIATION D’HABITANT-E-S DE LA ZAD
Le Rawlemon a fait couler beaucoup d’encre l’année dernière et ce n’est pas surprenant. Cet appareil imaginé par un architecte allemand est effectivement capable de produire 70% d’énergie de plus qu’un panneau photovoltaïque classique. Prometteur, non ? Certes et le produit est désormais disponible sur le marché.
En plus c’est beau sur fredzone : Rawlemon, la sphère solaire qui ridiculise les panneaux photovoltaïques
Une rappeuse indienne a réalisé un clip contre les empoisonnements au mercure dans la région de Kodaikanal, dans l’Etat du Tamil Nadu, provoqués par le géant de l’agroalimentaire Unilever. La vidéo fait le buzz en Inde et dans le monde entier. Ce n’est pas la première fois que la jeune femme s’engage dans des causes écologiques…
Lire l’article et voir le clip sur Tv5 monde : Quand Sofia Ashraf, rappeuse indienne, fait vaciller la multinationale Unilever
« La croisière abuse » : deux ONG dénoncent la pollution provoquée dans les ports par les navires de croisière dont les moteurs fonctionnent en continu même lors des escales.
Même à l’escale, les navires de croisière ne stoppent jamais leurs énormes moteurs. L’association France Nature Environnement FNE a mesuré qu’un paquebot à l’arrêt polluait autant qu’un million de voitures, en termes d’émission de particules fines et de dioxyde d’azote.
Le 20 juillet, l’ONG a démarré une action de sensibilisation dans le port de Marseille pour alerter sur la pollution de l’air générée par les bateaux restés à quai.
25 restaurants, 4 piscines, 2 simulateurs de surf, 1 patinoire…
A lire sur ouest France : Pollution. Un paquebot à quai pollue comme un million de voitures
Il suffit d’arpenter les allées d’Auchan, d’Intermarché ou de Carrefour, comme je l’ai fait au cours des derniers jours, pour mesurer l’ampleur des mensonges de la grande distribution en ce qui concerne le « Made in France ». Dans tous les domaines, à commencer par celui de la viande. Non seulement, les grandes surfaces escroquent les agriculteurs sauf les « usines à viande ou à lait » qui semblent jouir d’un « statut » protégé car entre industriels on fait attention en écrasant les prix à leur seul profit, mais la syntaxe du « made in France » mérite le détour…
Lire l’article sur Politis : Crise de la viande:les mensonges et l’hyprocrisie de la grande distribution !
Des chercheurs français viennent de démontrer que les rendements des cultures sont plus élevés quand différentes plantes sont mélangées et qu’elles possèdent un patrimoine génétique diversifié. L’exact contraire de ce que fait l’agriculture depuis 60 ans…
A lire sur Sciencesetavenir.fr : 60 ans que l’agriculture a tout faux
Ségolène Royal vient d’annoncer l’interdiction, à partir du 1er janvier 2016, de la vente en libre-service aux particuliers des produits désherbants contenant du glyphosate, dont le fameux Roundup fabriqué par Monsanto. Un amendement à la loi de transition énergétique devrait être déposé au Sénat en juillet, a-t-elle précisé. Dans les faits, il ne s’agit pas vraiment d’une interdiction. Les particuliers pourront continuer à se fournir en pesticides contenant du glyphosate : les points de vente devront seulement limiter l’accès à ces produits qui devront être vendus non plus en rayon mais au comptoir.
A lire sur Basta ! : La vraie fausse interdiction du Roundup : le coup de com de Ségolène Royal
Barbara Unmüßig, co-présidente de la Fondation Heinrich-Böll-Stiftung : « La production industrielle de viande n’est pas seulement une torture pour les animaux, elle détruit aussi l’environnement et engloutit de grandes quantités de matières premières que nous importons du Sud pour nourrir nos animaux. L’Europe est, après la Chine, le plus grand importateur de soja. L’Argentine et le Brésil continuent d’accroître considérablement la culture du soja qui est essentiellement mangé par les animaux que nous abattons. En augmentant notre consommation de viande, nous faisons grimper les prix des terres. Les conséquences sont désastreuses : d’un côté, près d’un tiers des terres mondiales sont utilisées pour élever de la nourriture pour les animaux, de l’autre, les petits paysans perdent leurs terres, et leurs moyens de subsistance. Ce steak dans notre assiette est une menace pour la sécurité alimentaire de nombreux humains dans le Sud. »
Les Amis de la Terre Europe et la Fondation Heinrich-Böll-Stiftung publient la version française de « L’Atlas de la viande ». Son constat est sans appel : la production industrielle de viande et de produits laitiers a des effets de plus en plus destructeurs sur les sociétés humaines et l’environnement.
Sur les amis de la Terre : La production et la surconsommation de viande industrielle saccagent la planète
Basée sur l’idée des moulins à vent, la technologie éolienne est revue après quelques années de fonctionnement.
En effet, les techniciens ont remarqué que les pales des machines tuent les oiseaux et produisent des vibrations qui finissent par rendre malades toutes les personnes qui habitent dans son entourage…
Voici donc pourquoi, je suis ravie de relayer que la Tunisie a mis au point une éolienne sans pales nommée Saphon!
Capable, paraît-il, de surmonter la limite de Betz, cette turbine serait 2,3 fois plus efficace que les éoliennes avec pales. Saphon stocke l’énergie cinétique via un accumulateur hydraulique et sa fabrication est prévue pour être 50% moins onéreuse qu’une éolienne traditionnelle.
Sur Humanosphère : La Tunisie présente une éolienne sans pales qui ne tue pas les oiseaux!