antimondialiste

[ louvoyer : naviguer en zigzag à contre vent ]

31/05/2011

spanishrevolution, frenchrevolution ? Et si, véritablement, nous réclamions une démocratie réelle ?


De la révolte à la révolution. Du pouvoir oligarchique au pouvoir du peuple…

La révolte qui agite l’Espagne depuis presque 10 jours maintenant a de quoi surprendre, et surtout, offre matière à réflexion. Surprenante, tout d’abord par sa spontanéité : de manifestation (le 15 mai), le mouvement s’est aussitôt mué en une occupation permanente de nombreuses places espagnoles, réunissant plusieurs milliers de personnes à Madrid et ailleurs. Surprenante aussi de par l’ambiguïté des revendications qui en ont émergé : entre aspirations réformistes sans grande originalité et critique radicale du système économique et du régime représentatif. Surprenante aussi, du moins pour certains, par les similarités que l’on peut observer avec les mouvements révolutionnaires arabes : mobilisation relayée et amplifiée principalement par les réseaux-sociaux du web (Twitter et facebook), occupations et campements plutôt que manifestations et défilés, absence d’affiliation à des partis politiques ou des syndicats… Ainsi, tous ceux qui estimaient que l’énergie déployée sur les places Tahrir de Tunisie et d’Égypte auraient des impacts bien au-delà du monde arabe ne semblent pas s’être trompés, puisqu’aujourd’hui ce mode de contestation paraît bel et bien inspirer les « indignés » d’autres pays, qui pourtant connaissent des situations bien plus enviables que celles des régimes dictatoriaux combattus de l’autre coté de la méditerrané…

Lire la suite sur HNS-info : spanishrevolution, frenchrevolution ? Et si, véritablement, nous réclamions une démocratie réelle ?


Manifeste voté à Bastille

Depuis le début de la crise financière en 2008, nos gouvernants ont décidé de mettre à genoux les peuples au lieu de faire payer les banques. Les démocraties européennes ont été séquestrées par les marchés financiers internationaux. Nous sommes pris à la gorge par les plans d’austérité qui se multiplient partout en Europe. Le chômage a explosé et plonge dans la précarité et la misère des millions de personnes. La crise touche tout le monde. En France, alors que les profits du CAC 40 ont doublé, le chômage des jeunes atteint 25 %. En Espagne, c’est 40 % des moins de 35 ans qui sont sans emploi.

Face à cela, le peuple espagnol s’est soulevé. Depuis le 15 Mai, ce sont des dizaines de milliers d’espagnols qui occupent les places jour et nuit. Le mouvement Democracia Real Ya ! (Une démocratie réelle maintenant !) s’organise autour de deux axes de revendications : régénération démocratique du système politique et défense d’une politique sociale. Il s’agit d’une véritable mobilisation citoyenne totalement indépendante et autogérée.

Suite aux rassemblement de solidarité organisés par les Espagnols résidant en France, nous citoyens nous reconnaissons dans les aspirations du peuple Espagnol. Nous appelons chacun à devenir acteur de cette dynamique de changement. La révolte des pays arabes a traversé la Méditerranée. Le réveil du peuple espagnol envoie un message clair à tous les européens, à nous de saisir cette opportunité.

Face à cette oligarchie politique qui détient tous les pouvoirs, revendiquons la convocation d’une Assemblée Constituante pour rappeler à nos gouvernants que le seul souverain, c’est le peuple!

Face à la poignée d’ultra riches qui parasitent notre société, exigeons une nouvelle répartition des richesses !
Nous appelons donc partout en France à l’organisation de rassemblements et d’occupations pacifiques des places publiques. C’est en nous réappropriant l’espace public que nous déciderons ensemble des revendications et des moyens d’action (culturels, artistiques, politiques et citoyens).

La seule limite à l’exploitation, c’est la résistance à l’exploitation !

Sur Réelle Démocratie où vous pourrez aussi suivre les rassemblements dans chaque ville : Manifeste voté à Bastille | – Reprenons la place


Une Suisse toute renouvelable

Classé dans : désintoxicant, politics, écologie, énergies @ 10:25

« La Suisse a jugé que l’énergie nucléaire allait perdre ses avantages concurrentiels sur le long terme par rapport aux énergies renouvelables »… C’est ainsi que le gouvernement fédéral a justifié, le 25 mai 2011, sa décision d’arrêter le programme nucléaire du pays. De l’autre côté de la frontière, la présidente du groupe Areva, Anne Lauvergeon, continue de soutenir exactement le contraire.

Les cinq centrales du pays devraient cesser de fonctionner à la fin de leur durée d’exploitation, entre 2019 et 2034. la Suisse est donc le deuxième pays – après l’Allemagne, qui a annoncé le 30 mai 2011 la fermeture de toutes ces centrales pour 2022 – à avoir pris la décision de sortir du nucléaire. Elle a maintenant quelques années pour renforcer ses capacités en force hydraulique et autres énergies renouvelables.

A lire sur Les blogs du Diplo : Une Suisse toute renouvelable –


30/05/2011

Le Réseau “Sortir du nucléaire“ salue la décision de l’Allemagne de sortir du nucléaire d’ici 2022

Classé dans : désintoxicant, politics, écologie, énergies @ 19:12

Le Réseau « Sortir du nucléaire » salue la décision raisonnable de l’Allemagne de sortir du nucléaire d’ici 2022. Elle fait preuve aujourd’hui d’une vraie ambition, non seulement en matière de politique énergétique, mais également en terme d’investissement pour l’avenir économique. L’Allemagne démontre également qu’elle a su tirer les leçons de Fukushima.

Ce choix politique va en effet entraîner une augmentation des investissements dans les énergies alternatives, investissements qui, nous le rappelons, ont déjà créé plus de 370 000 emplois pérennes et non délocalisables en moins de 10 ans dans ce pays. Ce développement des énergies renouvelables ne se fera pas sans un programme ambitieux d’efficacité énergétique et d’économies d’énergies.

Le gouvernement français et les artisans du nucléaire dont AREVA, en voulant sauver à tout prix le soi-disant « fleuron industriel » de la France, mènent une politique de plus en plus isolée, dangereuse et passéiste, en désaccord avec une majorité de Français réticents au nucléaire (1).

Quand la France se décidera-t-elle à prendre exemple sur ses voisins allemand et suisse ?

Le Réseau “Sortir du nucléaire“ salue la décision de l’Allemagne de sortir du nucléaire d’ici 2022

(1) : 70% des Français sont favorables à la sortie du nucléaire, selon un sondage IFOP réalisé du 15 au 17 mars 2011 et un sondage Opinion Way, réalisé les 16 et 17 mars 2011.


No, you can’t !…

Classé dans : photographie @ 18:08

NOYOUCANT

posted by hitch.


29/05/2011

« C dans l’air », un exemple de propagande

Classé dans : désintoxicant, politics @ 14:22

Qu’est-ce aujourd’hui que la propagande ? Le mot a en effet pris un caractère suranné, si étroitement associé aux pratiques des régimes totalitaires qu’on ne voit rien dans les démocraties qui ressemble à ces mises en condition sommaires des esprits à coups de slogans simplistes assénés par haut-parleurs. C’est entendu, aujourd’hui, on fait de la communication. Autrement dit, la propagande – car qui aurait cru que cela n’existât plus ? – est mise en œuvre dans la dénégation. Si elle apparaît, elle perd tout ou partie de son efficacité. Il a donc fallu trouver d’autres formules pour obtenir le consentement. La propagande des pays démocratiques doit ainsi sacrifier aux critères des pays démocratiques. Ce pourrait être d’ailleurs un propos de propagande que de dire qu’il faut une expression libre. Dans la sphère privée, la liberté d’expression ne gêne plus guère les régimes autoritaires : son contrôle est partout devenu moins tatillon ou plutôt moins policier. La parole publique importe plus aux pouvoirs. En la matière, quel peut être le sens de la liberté d’expression ? Comment se conjugue-t-elle avec, par exemple, le choix des invités dans les médias ? Il faut bien qu’il y ait d’autres critères légitimes de choix et donc d’expression que la liberté qui est censée être une vertu universellement partagée. Or, les places sont comptées.

Sur Les blogs du Diplo : « C dans l’air », un exemple de propagande


Le mouvement des « Indignés » s’étend dans le monde

Le mouvement de contestation lancé en Espagne le 15 mai semble faire tâche d’huile. Un peu partout dans le monde des campements se sont installés, des appels circulent. Alors qu’à Barcelone la police a évacué par la force le campement des « indignés » de la place de Catalogne le 27 mai (voir la vidéo), 8.000 personnes à Athènes ont envahi cette semaine la place Syntagma, devant le Parlement. En France, 200 jeunes campent place de la Bastille à Paris depuis le 20 mai. Le site « Réelle démocratie maintenant » annonce dans 21 villes françaises des mobilisations de citoyens se reconnaissant « dans les aspirations du peuple espagnol ».

A lire sur Basta ! : Le mouvement des « Indignés » s’étend dans le monde


28/05/2011

Consommation collaborative et contagion du partage

« Un jour, nous regarderons le XXe siècle et nous nous demanderons pourquoi nous possédions autant de choses » affirmait récemment Bryan Walsh dans TIME Magazine qui consacrait la Consommation Collaborative comme l’une des dix idées amenées à changer le monde.

L’économie du partage se propage : du transport aux voyages en passant par l’alimentation, le financement de projets et la distribution, tous les secteurs ou presque voient cette nouvelle économie émerger. Pourquoi acheter et posséder alors que l’on peut partager semblent dire des millions d’individus. Les statistiques sont éloquentes, nous explique Danielle Sacks dans l’un des articles les plus complets sur l’émergence de l’économie du partage :
« Alors que plus de 3 millions de personnes dans 235 pays ont déjà « couchsurfé », ce sont plus de 2,2 millions de trajets en vélo libre-service tels que le Velib’ à Paris qui sont effectués chaque mois dans le monde. »

Lire l’article sur le blog de la Consommation Collaborative : Consommation collaborative et contagion du partage


27/05/2011

La désobéissance européenne doit être le grand sujet politique de 2012

Classé dans : désintoxicant, politics @ 13:08

Toute politique de gauche est impossible au regard du droit européen. Développer un « pôle public bancaire », comme le propose à juste titre le Front de gauche, contredit une directive européenne, la directive « services ». Et donc, aucune loi ne peut être votée en ce sens sans être déclarée inconstitutionnelle ! Il en va de même pour la renationalisation de producteurs d’énergie comme Gaz de France, pour la taxation des transactions financières ou pour une fiscalité environnementale qui remettrait en cause la libre-concurrence.

Le problème de la gauche est donc qu’elle s’apprête à aller aux élections avec un programme inapplicable, dont chaque mesure, si elle parvenait au pouvoir, serait censurée par le Conseil constitutionnel… À moins qu’elle ne revendique, dès la première page de son manifeste, la désobéissance européenne. Comprenons bien que cette désobéissance européenne n’est ni une formule de style ni un mouvement d’humeur. Elle est l’aboutissement d’un raisonnement imparable : puisque la Constitution française fait allégeance au Traité de Lisbonne, ce qui empêche juridiquement toute politique de gauche, il faut la réformer pour restaurer la primauté du droit national sur le droit communautaire. Seul ce renversement de la hiérarchie des normes juridiques permettra à une gauche radicale de voter des lois pour mener des politiques différentes de la droite et des socio-libéraux. Pourtant, la désobéissance européenne est toujours absente des débats…

Lire l’article sur le site du M’PEP ( Mouvement politique d’éducation populaire ) : La désobéissance européenne doit être le grand sujet politique de 2012

Envoyé par frédéric dumond.


Comprendre la révolution espagnole

Vous entendez toutes sortes de bêtises sur les mobilisations à Sol et dans de nombreuses villes d’Espagne : des théories conspirationnistes absurdes [émission de radio] de ceux qui voient des ombres derrière toutes choses, jusqu’à la simplification grossière de ceux qui mettent l’étiquette “anti-système” alors même qu’ils ont la réponse sous les yeux. Ou encore la stupidité de de ceux qui prétendent être d’accord avec les manifestants, alors que ceux-ci protestent précisément contre eux, ce qu’ils ont fait et contre ceux qu’ils représentent.

Je suis totalement d’accord avec Periodismo Humano : quelque chose de grand est en train de se passer ici. Le rejet des théories conspirationnistes stupides est absolu et radical, l’interprétation est claire et convaincante : les gens descendent dans la rue parce qu’ils réclament un changement. Un changement sur le fond dans la manière de faire de la politique et d’exercer la démocratie…

Enrique Dans est professeur des systèmes de l’information à la IE Business School et blogueur reconnu en Espagne. Il s’intéresse notamment aux effets des nouvelles technologies sur les populations et les entreprises. Dans ce billet publié sur son blog le 18 mai, il explique en sept points les causes de ce soulèvement.
A lire sur OWNI : Comprendre la révolution espagnole


26/05/2011

État espagnol : Le début d’un mouvement ?


Depuis plusieurs semaines, un mouvement de rejet et de ras-le-bol contre la classe politique et les conséquences de la crise capitaliste est en train de naître, de se chercher, de se diffuser, de se construire petit à petit, de manière décentralisée dans tout l’État espagnol. Il emprunte beaucoup aux diverses ressources de l’Internet, mais vise une mobilisation publique, dans la rue. Par bien des aspects, il se rapproche d’attitudes « indignées » (Hessel) face aux divers abus du système politique des grands partis (et du bipartisme) et de la gestion dite “néo-libérale” du capitalisme.

Les manifestations du 15 mai (15-M) ont rassemblé environ 130 000 personnes dans une cinquantaine de villes. Dans les plus grandes d’entre elles, elles ont été suivies par l’installation de campements provisoires destinés à durer jusqu’à la date des prochaines élections municipales et provinciales du dimanche 22 mai. Dès le surlendemain à l’aube, à Madrid, le campement et la centaine de personnes qui s’y trouvaient ont été expulsés par la police. Mais le soir même, ils étaient des milliers à se retrouver en fin de journée et à occuper la place toute la nuit. Dans le même temps, ce mouvement d’occupations des places les plus centrales des principales villes du pays commençait à prendre de l’ampleur (25 villes dès mardi soir).
Retour sur les origines et les derniers développements :
sur le site de l’OCL – Organisation Communiste Libertaire : [État espagnol] Le début d’un mouvement ?


La Fédération anarchiste manifeste pour l’autogestion

Classé dans : anarchisme, désintoxicant, libertés, politics @ 09:21

Au lieu de toujours manifester contre quelque chose, pour une fois on a voulu défiler pour”, explique un militant à la barbe aussi longue que les cheveux de Léo Ferré. Il vend Le Monde Libertaire, la une barrée de « L’autogestion, vite!« , aux membres du cortège et passants intéressés.

La manif anarchiste avance, bon enfant, loin du cliché télé du black bloc qui défonce des banques. Cent cinquante à deux cents personnes, jeunes, vieux et moyens, défilent de Belleville à République. De temps en temps, le camion-sono crache une chanson des Bérus, les militants lancent un “à bas l’Etat, les flics et les patrons” ou “qui sème la misère récolte la colère”…

Sur Les Inrocks : La Fédération anarchiste manifeste pour l’autogestion


25/05/2011

La démocratie directe de la Puerta del Sol


Pourquoi les Espagnols se mobilisent-ils en occupant les places des grandes villes ? Dans ce texte écrit sur le vif, une historienne de la pensée politique ouvre le débat. Elle montre que le mouvement du 15M s’appuie sur l’expérience de pratiques démocratiques autonomes mises en place par les centres sociaux autogérés.

L’organisation rapide que le campement de la Puerta del Sol (ou campement de Sol acampadasol) est en train de mettre en place constitue la preuve pratique d’une perspective différente sur la démocratie de celle des grands partis, dans laquelle la citoyenneté gère et décide de ses propres ressources. Les mouvements sociaux qui existaient préalablement, souvent centrés sur des Centres Sociaux Autogérés, apportent aussi leur expérience. Leur fonctionnement est proche de celui du campement de Sol, avec des assemblées générales, des commissions et des groupes de travail (qui, à leur tour, organisent leur travail et leurs décisions en assemblées)…

Lire la suite de l’article sur La Vie des idées : La démocratie directe de la Puerta del Sol


Comment en finir avec l’oligarchie, dialogue entre Eva Joly et Hervé Kempf

Eva Joly, candidate aux primaires écologistes, et Hervé Kempf, journaliste et essayiste, dressent le même constat : une oligarchie gouverne la France et l’Europe. De « la bande du Fouquet’s » aux banquiers, des dirigeants des grands médias au lobby nucléaire, ils servent d’abord leurs intérêts particuliers. Comment en finir avec cette domination ? Faut-il d’abord nationaliser les banques ou instaurer un tribunal pénal pour les crimes écologiques ? Faut-il instaurer un revenu maximal, ouvrir davantage les grandes écoles ?

Réponses sur Basta ! : Comment en finir avec l’oligarchie, dialogue entre Eva Joly et Hervé Kempf


24/05/2011

Pourquoi les mèmes ne sont pas des mèmes

Classé dans : culture @ 18:44

Qu’est ce qu’un “mème” Internet ? La question n’a pas de sens, tant la définition est mouvante en fonction des acteurs qui l’utilisent. Toujours est-il que pour des raisons universitaires, et dans un souci de pouvoir répondre à la question “C’est quoi le sujet de ton mémoire?”, je suis un peu obligé de me dépatouiller avec ce terme qui est au coeur de mon sujet de recherche.

Le terme est abondamment utilisé dans les médias web français depuis 2008. Dans l’acception médiatique française, le “mème” Internet est un objet culturel (photo, vidéo, phrase…) qui circule sur le web et qui est remixé par les internautes. Il s’oppose ainsi au “buzz” pour lequel la participation des internautes est moins décisive, se contentant de faire circuler l’objet sans y apporter une touche créatrice. Aux Etats-Unis, “mème” et “buzz” ont tendance à se confondre: “An Internet meme is an idea that is propagated through the World Wide Web”, comme le dit Wikipedia.

Ça, c’est pour le sens médiatique du mot. Mais qu’en est-il du sens scientifique, si tant est qu’il y en ait un?

A lire sur Les Internets : Pourquoi les mèmes ne sont pas des mèmes

lolcats


10/05/2011

Société nucléaire, société totalitaire !

Alors que le Japon a subi une catastrophe majeure, la centrale de Fukushima est toujours confrontée à un accident nucléaire dont le niveau de gravité a atteint celui de Tchernobyl en terme de pollution radioactive et donc de nocivité à court comme à long terme.

Alors que dans le monde entier s’élèvent à nouveau les voix remettant en cause le nucléaire, la classe politique française et le complexe militaro-industriel nucléaire font preuve d’un déni comparable à ceux qui, en 1986, prétendaient que le « nuage radioactif s’était arrêté aux frontières », ou comparaient les opposants au nucléaire à des partisans du « retour à la bougie ».

Alors que les gouvernements allemands et suisses craignant les réactions de leurs opinions publiques ont déjà pris de timides mesures pour geler leur programme nucléaire, les élites nucléocrates françaises ont choisi la fuite en avant en affirmant que la catastrophe de Fukushima ne remettait absolument pas en cause la prolifération nucléaire qu’ils ont décidée.

Ainsi le gouvernement français continuera à maintenir voire augmenter le parc actuel de centrales sur le sol français tout en tentant de vendre des réacteurs à l’étranger, pour plus grand bonheur des actionnaires d’Areva. Ainsi, ils veulent continuer à nous faire payer le coût financier de l’exploitation des centrales, des sous-marins et porte-avions qu’ils construisent et à hypothéquer notre avenir en entassant les déchets radioactifs dont le potentiel mortel se calcule en dizaines voire en centaines de milliers d’années…

Lire la suite de l’appel de la Coordination des Groupes Anarchistes du 17 avril 2011 sur HNS-info : Société nucléaire, société totalitaire !


Le Réseau « Sortir du nucléaire » dénonce l’ineptie des propos du Chef de l’État

Classé dans : désintoxicant, politics, santé, écologie, énergies @ 11:12

Le Réseau « Sortir du nucléaire » dénonce l’ineptie des propos du Chef de l’État
« Au nom de l’environnement, on voudrait tuer le développement en France » a affirmé Nicolas Sarkozy cet après-midi, ajoutant que sortir du nucléaire reviendrait à « se couper un bras » . Est-ce d’avoir assisté quelques instants plus tôt à une démonstration d’élagage qui a inspiré au chef de l’État cette métaphore aussi tranchante qu’inepte ?

Le chef de l’État ignore manifestement que d’autres pays « développés » se débrouillent très bien sans nucléaire – citons par exemple l’Autriche, qui interdit le recours au nucléaire dans sa constitution. Quant à l’Allemagne, elle s’est d’ores et déjà engagée sur la voie de la sortie du nucléaire. M. Sarkozy considère-t-il donc que la première économie européenne est un pays « manchot » ?

Non seulement la France peut sortir du nucléaire, mais ce serait même pour elle une formidable opportunité économique : création de centaines de milliers d’emplois qualifiés, développement de nouvelles filières et activités, possibilité de devenir leader mondial du démantèlement des installations nucléaire, etc. Pour l’aider à prendre conscience des possibilités effectives de sortie du nucléaire, le Réseau « Sortir du nucléaire » invite le chef de l’État à consulter le scénario énergétique de l’association Négawatt – une lecture peut-être plus à la portée de M. Sarkozy que « La Princesse de Clèves » ?

La bêtise des propos de M. Sarkozy est saisissante, au lendemain du tragique 25ème anniversaire de Tchernobyl, dont le bilan se monte à ce jour à un million de morts selon l’Académie des Sciences de New-York. Même en fonctionnement normal, les centrales nucléaires ont des effets plus graves que « couper un bras » : en 2008, une vaste étude épidémiologique commanditée par le gouvernement allemand a démontré une hausse de 117 % des leucémies infantiles dans un rayon de 5 km autour des réacteurs nucléaires (4).

En regard du sort des victimes du nucléaire, la métaphore pseudo-médicale du chef de l’État sur la sortie du nucléaire est tout simplement sordide.

communiqué de presse du Réseau « Sortir du nucléaire » : Le Réseau « Sortir du nucléaire » dénonce l’ineptie des propos du Chef de l’État


Bienvenue dans l’ère post-démagogie

Classé dans : désintoxicant, google world, vie privée en danger @ 10:59

La plupart des gens ne le savent pas, et ce ne sont certainement pas les consultants en référencement qui vont le leur dire, mais on ne peut pratiquement plus être « le premier résultat sur Google ». C’est fini depuis 2009.  » Le Référencement is a lie  » .

Fin 2009, Google a en effet généralisé la personnalisation des résultats : désormais, même si vous n’avez pas de compte Google, que vous n’êtes pas loggué, du moment où vous ne faites pas des trucs de parano geek total (ou d’internaute moyen d’il y a cinq ans) comme effacer vos cookies et aller regarder dans les options de Google, vos résultats de recherches seront customisés en fonction de toutes ces choses que Google sait sur vous.

En clair, ça veut dire que quand vous vous étonnez de voir votre site ou le site de votre pote si bien remonter dans Google, ça n’est pas forcément le cas pour le reste du monde, et quand quelqu’un vous montre le truc bizarre que Google lui a suggéré en disant « les gens sont bizarres »…

A lire sur boum box : Bienvenue dans l’ère post-démagogie


Noam Chomsky: ma réaction à la mort d’Oussama Ben Laden


On pourrait se demander comment on réagirait si des commandos irakiens atterrissaient sur la résidence de George W. Bush, l’assassinaient et jetaient son corps dans l’Atlantique.

Noam Chomsky

Il est de plus en plus clair que cette opération consistait en un assassinat prémédité qui viole de multiples façons les lois internationales.
Il n’y a, semble-t-il, eu aucune tentative d’appréhender la victime non armée, comme, j’imagine, aurait été capable de le faire un commando de 80 membres face à pratiquement aucune résistance – sauf, selon eux, de la part de son épouse qui s’est précipitée vers eux. Dans les pays qui disent se conformer quelque peu aux lois, un suspect est censé être appréhendé, traduit en justice et bénéficier d’un procès équitable. Je souligne « suspects »…

Lire la traduction de l’article sur Des bassines et du zèle : Noam Chomsky: ma réaction à la mort d’Oussama Ben Laden


Perturbateurs endocriniens : L’étau se resserre

Classé dans : désintoxicant, santé, écologie @ 08:21

L’INSERM a rendu public, le 14 avril dernier, un rapport intitulé « Reproduction en environnement » qui analyse la littérature scientifique concernant les « perturbateurs endocriniens ». Je rappelle que ces molécules chimiques, qui sont des hormones de synthèse, sont au cœur de mon enquête « Notre poison quotidien ». J’y consacre quatre chapitres dans mon livre et une longue partie dans mon documentaire et parviens aux mêmes conclusions que cette expertise collective de l’INSERM.

A lire sur le blog de Marie-Monique Robin : Perturbateurs endocriniens : L’étau se resserre 1


01/05/2011

EPR, l’avenir ? Non merci

Classé dans : désintoxicant, santé, écologie, énergies @ 10:45

EPR

HNS-info EPR, l’avenir ? Non merci


Au banquet des requins, les peuples se rebiffent !

Le G8 réunira les 26 et 27 mai à Deauville les dirigeants des 8 pays les plus riches du monde. Au lendemain de la tempête financière de 2008, ce G8 a maintenu la dictature de la finance qui emprisonne tous les aspects de notre existence : logement, travail, éducation, agriculture, climat, retraites, connaissance, biodiversité… Les réponses solidaires et démocratiques à la crise mondiale viendront des peuples eux-mêmes, pas des dirigeants des pays les plus riches ! Nous leur refusons le droit d’imposer des plans d’austérité dont ils sont exonérés et qui font payer aux citoyens la crise dont leur capitalisme est responsable…

A lire sur Altermob.org : Au banquet des requins, les peuples se rebiffent !


I ♥ Uranium

Classé dans : désintoxicant, exclusions, santé, écologie, énergies @ 00:12

En 1996, Chirac annonce la fin des essais nucléaires. Le personnel du CEA de V… se retrouve alors en sous-effectif, et pressés de finir leur travail. Cette pression fit qu’une nuit de 1996, toutes les règles de sécurité ne furent pas respectées : il y eut un gros flash, et le lendemain, l’herbe autour du site était bleue. On trouva également sur les feuilles des arbres celle dont la face était tournée vers le site une couche blanchâtre. Le Maire demanda alors des comptes et les gens du CEA de V… avouèrent qu’ils travaillaient sur du nucléaire.

Le CEA de V… ferma ses portes le 31 décembre 1997. Mis aux enchères, une commission d’enquête fut alors créée afin de déterminer si le Fort était en bon état. Normal. Sauf que le Commissaire-Enquêteur de cette commission était un ancien du CEA de V… donc juge ET partie. C’est là que les choses qui n’étaient pas jolies jolies commencèrent à devenir franchement glauques. [...]

vaujour

La zone contaminée a une taille de 50 hectares et couvre également les communes de Courtry (Seine-et-Marne) et de Coubron (Seine-Saint-Denis). La DRIRE (Direction Régionale de l’Industrie, de la Recherche et de l’Environnement) a officiellement reconnu que la zone était contaminée par de l’uranium naturel et appauvri. «Les maladies thyroïdiennes ont doublé en dix ans» nous dit Ludovic Toro, médecin généraliste à Coubron.

En résumé, on fait tout un foin du nuage de Fukushima, enfin ce qu’il en reste (il s’est dispersé, il n’y a pas UN nuage, mais plein de petits éparpillés) alors qu’à une dizaine de kilomètres de Paris, sous une grande colline, y’a des puits contaminés qui ont du bien saloper les nappes phréatiques des environs…

A lire sur A Cup of Tim : I ♥ Uranium


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