Les attentats du 13 novembre 2015 ont été menés par un groupe communiquant sans chiffrement après que leur coordinateur a annoncé l’attaque en février dans un magazine de Daesh. L’organisation de l’attaque n’avait rien d’exceptionnelle. Qu’elle ait pu avoir lieu révèle surtout l’incompétence des services de renseignement.
Après les attentats, la seule chose à faire pour le gouvernement était d’exiger la démission des personnes responsables de ce “naufrage historique”des services de renseignement. Il ne l’a pas fait…
Lire l’article sur le blog de Nicolas Kayser-Bril : La logique de l’autoritarisme
À l’heure où le régime hollando-vallsiste veut nous faire le coup de l’union nationale pour essayer de masquer sa politique antisociale, il n’est peut-être pas inutile d’en revenir à l’usage des symboles en matière de communication politique. Le drapeau tricolore, que l’on veut nous vendre comme l’étendard de la Révolution et de la Liberté est depuis très longtemps le signe de ralliement du nationalisme le plus rance et de l’extrême droite. Toutes les fois où la gauche de gouvernement, socialiste ou communiste, a prétendu se réconcilier avec le drapeau français, cela a débouché sur une répression du mouvement social et une politique de droite dure justifiées en bleublancrouge par l’(état d’) urgence du moment. Bleu-Blanc-Rouge, personne ne bouge !
Lire l’article et écouter l’émission de radio sur Quartiers libres : Livre du samedi. Tricolores, une histoire visuelle de la droite et de l’extrême droite
Et cette peur, quand elle est mêlée à l’angoisse de ne plus pouvoir assurer la paix sociale, amène l’État à prendre des mesures exceptionnelles. C’est l’état d’exception permanent. Quelques cinglés tirent dans la foule, et voila la démocratie changée brusquement en dictature. Si c’est si rapide, c’est que la différence est infime. La peur permet tout. La peur peut même être transmises de ceux qui détiennent le pouvoir à ceux qui le subissent. Et une fois qu’elle est partout, il suffit d’un rien pour que les démocrates d’hier plébiscitent le recours aux armes, la guerre, la militarisation de la société et l’abolition des libertés. C’est de toute façon tout ce qu’ils ont à proposer : l’impérialisme et la domination coloniale au service du marché. Toutes leurs idées sont laides, et celles qui semblent belles ne sont qu’hypocrites…
A lire sur Paris-luttes.info : En prison chez moi pendant trois semaines
Recensement des joies (ou pas) de l’état d’urgence en France
Objectifs de cette page :
– Recenser les articles de presse qui parlent de possibles abus / dérapages liés à l’état d’urgence. Il sera utile notamment lorsqu’on aura à traiter la modification constitutionnelle annoncée par le gouvernement pour une extension / pérennisation de l’état d’urgence.
– Les faits relatés touchant au numérique nous intéressent particulièrement.
Sur La Quadrature du Net : État urgence/Recensement —
Le 24 novembre, le préfet de Dordogne a ordonné la perquisition d’une ferme du Périgord vert. À la recherche de « personnes, armes ou objets susceptibles d’être liés à des activités à caractère terroriste », les gendarmes ont fait chou blanc. Sur les 1 233 perquisitions administratives menées en France, les abus commencent à s’accumuler.
A lire si vous voulez comprendre à quoi ça sert l’état d’urgence en vrai sur Basta ! : Perquisition administrative chez des maraîchers bio : « Ils s’attendaient à quoi, des légumes piégés ? »
Les gouvernements nous poussent à la fois à consommer plus et à conserver plus. Nous devons extraire plus de combustibles fossiles du sol, mais en brûler moins. Nous devrions réduire, réutiliser et recycler les trucs qui entrent dans nos maisons, tout en en augmentant le nombre, en les jetant et en les remplaçant. Comment, sinon, l’économie pourrait-elle croître ? Nous devrions manger moins de viande pour sauver la planète, et en manger plus pour booster l’industrie de l’élevage. Ces politiques sont incompatibles. Les nouvelles analyses suggèrent que la croissance économique est le problème, peu importe que le mot soutenable [ou durable] soit tamponné dessus.
Lire l’article de George Monbiot sur Le Partage : L’impossible développement durable
Pour combattre efficacement l’Etat islamique et son offre politique de mort et de désespoir, « nous devons réfléchir à la révolte qui est à la racine de ces crimes », suggère l’anthropologue Alain Bertho, qui prépare un livre sur « les enfants du chaos ». A la racine du mal, la fin des utopies, enterrées avec l’effondrement de tous les courants politiques progressistes. Le XXIe siècle aurait oublié l’avenir au profit de la gestion du risque et de la peur, indifférent à la colère des jeunes générations. Entre un quotidien militarisé et le jugement dernier à la sauce djihadiste, seule « la montée d’une autre radicalité » pourrait raviver l’espérance collective.
A lire sur Basta ! : « Il faut être clair : un monde a pris fin, il n’y aura pas de retour en arrière »
Il ne fait l’unanimité qu’au sein du Parlement. Le projet de loi modifiant et prolongeant l’Etat d’urgence pour une durée de trois mois a été adopté ce jeudi a 551 voix contre 6 à l’Assemblée nationale. Au menu : extension de l’assignation à résidence à toute personne dont on a « des raisons sérieuses de penser que son comportement constitue une menace », élargissement des perquisitions à tous les lieux et systèmes informatiques – sauf ceux des professions protégées, avocats, journalistes, magistrats… – et dissolution facilitée des associations. « Pour votre sécurité, vous n’aurez plus de libertés », résume l’association de défense des libertés fondamentales La Quadrature du Net dans un communiqué. « Etat d’urgence ou Etat policier ? », s’interroge sur Twitter – où elle se dit aussi « très énervée » – Adrienne Charmet-Alix, sa coordinatrice. Elle détaille l’origine de ses craintes et les raisons de sa colère.
Lire l’entretien sur Terra eco : « Avec le recul, les lois Pasqua paraissent toutes droit sorties du monde des Bisounours »
Les frappes des drones américains au Moyen-Orient attisent la haine envers l’Occident et favorisent la progression de groupes extrémistes comme l’organisation de l’Etat islamiqueEI ou Daech, a mis en garde jeudi un groupe d’anciens pilotes américains. Quatre pilotes de l’US Air Force – qui ont commandé à distance cette arme de prédilection de l’armée américaine en Afghanistan, en Irak ou au Yémen – ont écrit une lettre ouverte au président américain Barack Obama, rapporte le New York Times, pour lui demander de réévaluer sa politique en la matière. Le président démocrate a intensifié les frappes depuis son arrivée en 2009 au pouvoir !
A lire sur La guerre des robots : Des pilotes traumatisés et malades dénoncent les frappes de drones auprès d’Obama
Déjà quatorze ans que l’Occident est engagé dans une «guerre contre le terrorisme» qui semble ne jamais finir. Loin d’être anéanti, le mouvement djihadiste séduit une frange de jeunes Européens, dont certains finissent par retourner leurs armes contre leurs concitoyens. D’où vient ce phénomène? Comment le stopper? Les réponses de Jason Burke, spécialiste du djihadisme au Guardian et auteur d’un livre sur la «Nouvelle Menace» de l’islam radical.
A lire sur Le Temps : «L’Etat islamique propose une vie plus excitante que de travailler au McDonald’s»
D’après les débats qui ont eu lieu à la télévision publique immédiatement après les événements, il semble clair que «l’état d’urgence», bien que temporaire, annonce un Etat sécuritaire renforcé. A la télévision, on a débattu de la militarisation de la police comment «achever» le processus, de l’espace de liberté et de la manière de lutter contre l’«islam», une entité aux contours flous. Hollande s’est efforcé de paraître viril lorsqu’il a déclaré qu’on était en guerre, mais, obnubilés par le caractère imitatif de sa performance, on n’a pas pu prendre son discours au sérieux.
Et pourtant, tout bouffon qu’il est, c’est lui le chef des armées maintenant. La distinction Etat/armée se dissout sous l’effet de l’état d’urgence…
Lire l’article par Judith BUTLER, Philosophe, professeure à l’université Berkeley (Californie) sur Libération : Une liberté attaquée par l’ennemi et restreinte par l’Etat
Rentré chez moi, je tremblais parce que j’ai vu nos élus, des gens que je connais bien, qu’il m’arrive pour certains de tutoyer à force de les croiser à l’Assemblée depuis toutes ces années, partir en « guerre » sans état d’âme. Je tremblais aussi parce que je les ai vus à deux doigts de réinstaurer le contrôle de la presse. Pendant cette séance, j’ai frissonné à plusieurs reprises. Une fois même, j’ai poussé un cri d’étonnement, vite étouffé – c’est interdit, et c’est normal. J’étais le seul journaliste présent et pour la première fois dans cette enceinte, j’ai ressenti physiquement, brutalement, ce qu’est la violence de l’Etat. J’ai vu des élus, et des élus de gauche, prêts à réactiver la censure. Je les ai vus vaciller, c’est assez terrifiant à voir de si près…
A lire sur Je pensais comme ça… : Les censeurs
La France tétanisée, l’état d’urgence pour trois mois, la république martiale, les descentes de police, les renforts militaires, la limitation des libertés, la multiplication des bombardements aériens au dessus de la Syrie : l’Organisation de l’Etat islamique (OEI) aurait-elle déjà gagné une bataille, à Paris, depuis ce funeste vendredi 13 ? « Il aura fallu payer le prix du sang pour que les Français comprennent qu’ils sont en guerre », estimait dès le lendemain des massacres sur France Inter le général Vincent Desportes, ancien directeur de l’Ecole de guerre et professeur à Sciences-Po, pour qui il s’agit d’un « retour au réel », suivi aussitôt d’un « virage sécuritaire de Hollande ».
Par Philippe Leymarie sur Les blogs du Diplo : Une bataille déjà perdue ?
La peur est une douleur très spéciale et oubliée dans bien des sociétés. Une souffrance physique comme l’ont vécue les personnes enfermées dans l’enfer du Bataclan, une douleur lancinante qui paralyse les fonctions de l’esprit quand elle devient un état permanent, comme dans les zones de guerre véritable, où l’on ne peut jamais l’oublier sinon très brièvement. Cette expérience, quelques-uns, les djihadistes, voudraient l’étendre aux autres, à tous les autres.
Il faut sans doute se garder d’une certaine rhétorique guerrière qui, traitant les terroristes de barbares, cherche à les déshumaniser pour appuyer son propos. Un autre effet de la décivilisation terroriste est de favoriser la sottise, en imposant en toute urgence des explications qui ne sont souvent que des imprécations. Il s’agit là d’une sorte de réaction vitale, d’une faiblesse humaine bien compréhensible mais fort pauvre, dangereuse et souvent haineuse. Et de chercher des coupables, de susciter la paranoïa collective dans un mélange brouillon de clichés et d’invectives. Au lieu de penser…
Lire l’article d’Alain Garrigou sur Les blogs du Diplo : Extension du domaine de la peur
Le gouvernement vient d’annoncer l’interdiction des marches pour le climat prévues sur la voie publique à Paris et dans d’autres villes de France les 29 novembre et 12 décembre. Le ministère des Affaires étrangères invoque l’« exigence de sécurité », après les tragiques attentats du 13 novembre. Et précise que « la totalité des manifestations organisées dans les espaces fermés et aisément sécurisables seront maintenues ». Encore une victoire indirecte des terroristes de l’organisation État islamique et de leur projet politique promettant l’apocalypse.
La décision ne semble concerner que les mobilisations citoyennes sur le climat. Quelques heures avant l’annonce de cette interdiction, la maire de Paris, Anne Hidalgo, déclarait la réouverture du Marché de Noël des Champs-Elysées à Paris. Un décalage qui n’a pas manqué de faire réagir sur les réseaux sociaux…
Lire l’article sur Basta ! : COP 21 : l’interdiction des manifestations de rue dans toute la France suscitera-t-elle la désobéissance ?
Ce que le gouvernement veut imposer au Parlement d’adopter à marche forcée illustre bien les craintes déjà exprimées par la LDH : ce qui est ici en cause, ce n’est pas l’indispensable lutte contre le terrorisme, c’est l’extension dangereuse des pouvoirs de l’Etat sans aucune garantie judiciaire.
A lire sur le site de la LDH Ligue des droits de l’Homme : On doit lutter contre le terrorisme sans porter atteinte à nos libertés
Je suis totalement sidéré qu’un gouvernement qui se dit de gauche puisse concevoir l’idée d’une réforme de la Constitution de la 5e république sous un prétexte sécuritaire. S’il y parvient, François Hollande en portera la lourde responsabilité historique. L’exécutif s’est placé dans une surenchère irresponsable. Dans la panique, il ouvre la boite de Pandore. Si le Front national avait proposé de réviser la Constitution pour de tels motifs il y a encore 8 jours, il y aurait eu une levée de bouclier de la classe politique…
Lire l’entretien avec Laurent Mucchielli sur L’Express : « Réformer la Constitution sous un prétexte sécuritaire est consternant »
Le gouvernement a décidé de maintenir la COP21, malgré les attentats du 13 novembre. Qu’en est-il des nombreuses mobilisations citoyennes prévues entre le 28 novembre et le 12 décembre ? La décision concernant leur autorisation ou leur interdiction sera annoncée jeudi. Un appel est lancé pour soutenir ces mobilisations. « Nous sommes tous visés mais nous n’avons pas peur, écrivent les signataires. Nous affirmons notre unité et notre soif de vivre ensemble. Nous appelons à répondre à ces crimes par plus de justice, plus de solidarité, plus de détermination à lutter contre tout ce qui nous empêche de faire ensemble société. »
Sur Basta ! : Appel pour le maintien des mobilisations citoyennes pour le climat
Nous refusons que la solidarité avec les victimes des attentats et leurs proches soit le prétexte à des actes racistes et islamophobes, comme cela avait déjà été le cas après les attentats à Charlie Hebdo.
Nous condamnons l’amalgame entre terroristes et migrants ou réfugiés, encouragé par les mesures démagogiques de l’Etat comme le contrôle des frontières tout comme la récupération politique de ces événements tragiques pour effectuer un nouveau tour de vis sécuritaire loi renseignement bis après janvier, état d’urgence aujourd’hui.
Nous ne nous reconnaissons pas dans l’union sacrée, les discours va-t-en-guerre, et le regain de nationalisme sur lequel surfent les grands groupes de communication ainsi la déferlante de profils « bleu-blanc-rouge » encouragée par Facebook.
Car ces idées patriotes, islamophobes ou plus largement xénophobes, agitées depuis des mois par la classe politique ont des conséquences qui se traduisent en actes de violence sur le terrain…
Lire l’article sur Paris-luttes.info : Nouvelle vague raciste et islamophobe en France
Hier, un homme m’a souhaité sur twitter de « crever dans un attentat » , parce que j’avais simplement demandé à ne pas faire l’amalgame entre réfugiés et terroristes. Le pire est peut-être que cette phrase ne m’a pas touchée, ni blessée tellement je me blinde sinon je ne résisterais pas à mon travail.
Et je me dis, sincèrement que dans la vie normale, cet homme ne se serait jamais autorisé ce genre de propos ; qu’il sera peut-être sincèrement étonné ce matin de se relire…
A lire sur Crêpe Georgette : La peur, la colère et leur haine
« Le changement climatique, l’impuissance de l’ONU, les noeuds dans notre cerveau pour changer de modèle et rendre notre Terre plus vivable…Tout ça en data, interview, graphisme et reportage, ça valait bien 90 minutes de #Datagueule spécial »
A voir sur YouTube : Avant-première « 2 degrés avant la fin du monde »
« Les Français préfèrent la sécurité à la liberté », assène Nathalie Saint-Cricq. Il est 10h20, samedi matin, sur France 2. Les attaques terroristes ont eu lieu il y a moins de douze heures et, déjà, l’union nationale est à l’œuvre. Sur toutes les chaînes, experts, éditorialistes, analystes, présentateurs et reporters relaient la supplique des citoyens pour plus de sécurité et moins de liberté.
A lire sur Ma vie au poste – Télérama.fr : Attentats de Paris : à la télé, la France a peur, la France est en guerre
Il est temps de s’interroger sur l’influence des réseaux sociaux dans l’orientation de nos comportements politiques, estime le chercheur en neurosciences Romain Ligneul.
Lire cet article où on prend conscience que la propagande ne passe pas seulement par la TV mais aussi par Facebook, sur Rue89 – L’Obs : « Changez votre photo de profil » : Facebook et le bleu-blanc-rouge en un clic
Le marteau s’est abattu. Un coup assourdissant, encore plus terrifiant que le précédent, il y a dix mois. Ensanglantant une fois de plus Paris et sa banlieue : au moins 129 morts, une centaine de blessés dans un état très grave. L’attaque contre des quartiers multiculturels parisiens et le Stade de France en Seine-Saint-Denis a été revendiquée par l’Etat islamique. Les évènements n’étaient même pas encore terminés que les droites extrêmes ont commencé leurs basses œuvres de récupération politique.
Lire l’article sur Basta ! : Attentats : entre le marteau et l’enclume
La manifestation était prévue depuis plusieurs semaines. » Ils voulaient défiler contre les migrants et les étrangers » explique Christine Le Strat, la maire de Pontivy. Le mot d’ordre a changé, beaucoup plus offensif contre les populations étrangères, et la manifestation a basculé dés le début d’après-midi. Des contre-manifestants étaient également présents, antifascistes, pour protester contre le mot d’ordre d’Adsav. Il y a eu des affrontements entre les deux groupes, et les forces de l’ordre ont été obligés d’intervenir avec des grenades lacrymogènes.
Un homme pris à parti, puis tabassé sans raison
Une commerçante raconte la scène : « non loin de notre magasin, un monsieur d’origine maghrébine (NDLR: D’après nos informations, un homme à la peau foncée) a été pris par le col. 6 personnes l’ont mis à terre. C’était un défoulement sur lui. C’était déchirant, on ne pouvait pas lui porter assistance…
A lire sur francebleu.fr : Pontivy : Après les violences, quatre plaintes déposées.
Les décideurs politiques occidentaux sont comme des petits garçons qui jouent avec leurs petits jouets. Ils ne voient pas la souffrance humaine et les résultats de leurs terribles politiques.
Nous vivons des temps impitoyables. Il y a une terrible violence. Une terrible tristesse.
Lire l’article sur Etat d’Exception : Nous vivons des temps impitoyables
Ces derniers jours, j’entends beaucoup parler de « scènes de guerre », de « situation de guerre », de « médecine de guerre ». Mais il faut tout de même relativiser. Ce vendredi 13 novembre, nous assistons à Paris à une série d’attentats terroristes, à des massacres aveugles, aux plus graves événements que la capitale française ait connus depuis la Libération. Mais ce n’est pas la guerre…
Lire l’article sur Making-of : Guerre et guerre
Entretenir la psychose, faire le buzz, diffuser de fausses informations pour attiser la haine… Les photos détournées qui ont commencé à circuler après les attentats de Paris montrent une nouvelle fois combien certains internautes profitent de l’émotion collective pour manipuler les images à des fins peu avouables, sans que ceux qui les partagent ne s’aperçoivent de la tromperie. En voici quelques exemples, repérés samedi 14 novembre sur Twitter.
Sur Les décodeurs : Ces fausses photos qui circulent après les attaques de Paris
L’état d’urgence a été décrété par Hollande suite aux attentats de Paris. De plus, les contrôles aux frontières seront rétablis jusqu’à nouvel ordre. Mais ça veut dire quoi au juste état d’urgence ? Il faut se questionner maintenant afin que les événements atroces ne laissent place à la peur et au pouvoirs aveugles et démesurés de l’État.
A lire sur Paris-luttes.info : L’état d’urgence annoncé par Hollande ça fait mal aux libertés…
Ce sont les nôtres qui sont morts la nuit dernière.
À la terrasse d’un restaurant, dans un bar, dans la rue, dans une salle de concert.
Les nôtres.
Morts parce que des assassins ont décidé de frapper en plein Paris et de tirer dans la foule, avec pour objectif de faire le plus de victimes possible.
11h30. Sarkozy vient de déclarer : « Nous sommes en guerre ».
Pour une fois je suis d’accord avec lui. Ils sont en guerre.
Vous êtes en guerre, vous les Sarkozy, Hollande, Valls, Cameron, Netanyahou, Obama. Vous êtes en guerre, vous et vos alliés politiques, vous et vos amis patrons de multinationales.
Et vous nous avez entrainés là-dedans, sans nous demander notre avis.
Lire l’article sur Le pire n’est jamais certain : Vos guerres, nos morts
Comment échapper à la logique qui a conduit aux tueries d’hier soir à Paris, quand celles-ci l’alimentent, comment lui substituer un sursaut civique pour enrayer la spirale d’une guerre qui nous atteint aujourd’hui de plein fouet ?
A lire sur regards.fr : Se sortir de la guerre