antimondialiste

[ louvoyer : naviguer en zigzag à contre vent ]

30/11/2008

L’énergie solaire va supplanter les autres énergies.

Une centrale photovoltaïque de 100 kW vient d’être inaugurée à Martillac, en Gironde. Elle préfigure d’autres réalisations bien plus ambitieuses, conçues sur une technologie innovante et prometteuse : le suivi solaire…

sur Futura sciences : www.futura-sciences.com/fr/news/t/developpement-durable-1/d/une-centrale-solaire-pilote-pres-de-bordeaux_16995/

sun

Faire du froid avec la chaleur du Soleil : c’est ce que permet le climatiseur solaire, sans aucune consommation électrique ni aucune partie mobile. Idéal ou presque, ce principe reste paradoxalement peu usité. En Allemagne, une installation de grande envergure vient d’entrer en phase de test…

sur Futura sciences : www.futura-sciences.com/fr/news/t/developpement-durable-1/d/climatiseur-solaire-la-plus-grande-installation-europeenne-en-allemagne_17004/


Les maisons passives arrivent en France.

Classé dans : consommation, désintoxicant, écologie, énergies @ 14:25

Deux maisons individuelles jumelles situées dans l’Oise ont reçu le label « Passivhaus ». Délivré pour la première fois en France avec l’aval du Passivhaus Institut de Darmstadt en Allemagne, il certifie qu’elles atteignent les objectifs énergétiques du standard passif.

Son arrivée avait été annoncée depuis plusieurs mois comme « imminente ». Cette fois, c’est officiel : le label allemand Passivhaus est désormais appliqué en France. La Maison Passive France, association œuvrant pour le développement de l’habitat passif, vient de recevoir l’agrément du Passivhaus Institut pour le délivrer. Déjà attribué à 1.500 constructions en Allemagne, il atteste que les habitations remplissent bien les critères du standard passif européen. A savoir : des besoins en chauffage inférieurs à 15 kWh/m2/an, une consommation en énergie primaire inférieure à 120 kWh/m2/an et une excellente étanchéité à l’air (n50 ≤ 0,6 h-1). « Le label est un moyen fiable pour les maîtres d’ouvrages de savoir si la construction réalisée est bien, comme annoncé, une construction à très basse consommation », commente Etienne Vekemans, président de l’association La Maison Passive France. Richard Lefèvre, le constructeur à qui vient d’être décerné le premier label, peut donc être rassuré : ses maisons individuelles construites à Formerie dans l’Oise méritent bien l’appellation « passives ».

sur maison à part : www.maisonapart.com/edito/travaux-maison-passive—premieres-labellisations-2343.php

Les maisons passives, également appelées maisons sans chauffage ou maisons à énergie nulle, suscitent un engouement naissant en France. Mais, que sait-on vraiment de type d’habitation ? Quelles différences avec les maisons basse énergie ? Le point avec Etienne Vekemans, président de l’association La Maison Passive France :
www.maisonapart.com/dossier/travaux-passif-vous-avez-dit-passif–83.php

Posté par Fred.

Sur ce sujet des maisons écologiques, le loup voyou vous conseille de consulter le dossier La maison écologique sur Futura sciences : www.futura-sciences.com/fr/comprendre/dossiers/doc/t/developpement-durable/d/la-maison-ecologique_759/c3/221/p1/


Chomsky & Compagnie, un film contre le cynisme conformiste et la pensée molle des faux rebelles.

À l’heure où impuissance et résignation l’emportent, le travail de Noam Chomsky est un antidote radical pour tous ceux qui veulent en finir avec la fabrique de l’impuissance et ses chiens de garde intello-médiatiques.

Inlassable, inclassable, implacable, « l’intellectuel le plus populaire et le plus cité au monde » poursuit la mise à nu des mécanismes de domination avec une étonnante vitalité. Mais pas d’hagiographie, pas de prêt à penser. Souvent l’intellectuel est celui qui veut nous faire penser comme lui.
Au contraire, Chomsky nous incite à développer par nous-mêmes une pensée critique contre les différentes formes de pouvoir et les idéologies qui les justifient. Il montre que les changements sociaux sont à notre portée.

Et d’ailleurs il n’est pas seul. De Boston à Bruxelles, nous rencontrons chercheurs, journalistes, activistes tels que Jean Bricmont, ou encore Normand Baillargeon auteur du «Petit cours d’autodéfense intellectuelle», ce qui pourrait être le sous-titre de ce film engagé contre le cynisme conformiste
et la pensée molle des faux rebelles.

Mais avant tout ce film milite pour l’ascension du Pic du Canigou.

Voir le site du film Chomsky & Cie : www.lesmutins.org/chomskyetcompagnie/


La fabrication du consentement

de Noam Chomsky et Edward Herman.

« Dans cet ouvrage, désormais un classique outre-Atlantique (1988, rééd. 2002), les auteurs présentent leur « modèle de propagande », véritable outil d’analyse et de compréhension de la manière dont fonctionnent les médias dominants. Ils font la lumière sur la tendance lourde à ne travailler que dans le cadre de limites définies et à relayer, pour l’essentiel, les informations fournies par les élites économiques et politiques, les amenant ainsi à participer plus ou moins consciemment à la mise en place d’une propagande idéologique destinée à servir les intérêts des mêmes élites.

En disséquant les traitements médiatiques réservés à divers événements ou phénomènes historiques et politiques (communisme et anticommunisme, conflits et révolutions en Amérique Latine, guerres du Vietnam et du Cambodge, entre autres), ils mettent à jour des facteurs structurels qu’ils considèrent comme seuls susceptibles de rendre compte des comportements systématiques des principaux médias et des modes de traitement qu’ils réservent à l’information. Ces facteurs structurels dessinent une grille qui révèle presque à coup sûr comment l’inscription des entreprises médiatiques dans le cadre de l’économie de marché en fait la propriété d’individus ou d’entreprises dont l’intérêt est exclusivement de faire du profit ; et comment elles dépendent, d’un point de vue financier, de leurs clients annonceurs publicitaires et, du point de vue des sources d’information, des administrations publiques et des grands groupes industriels. »

L’ouvrage de Noam Chomsky et Edward Herman, Manufacturing consent, vient de reparaître dans sa version intégrale sous le titre La fabrication du consentement : une nouvelle édition revue et actualisée, une nouvelle traduction aux Editions Agone.

On lira sur Acrimed, de très larges extraits (reproduits avec l’autorisation de l’éditeur) de l’analyse de l’un des filtres du « modèle de propagande » proposé par les auteurs : le filtre constitué par les sources d’information :
www.acrimed.org/article3010.html


Politique de la peur et atteintes aux droits humains

Classé dans : culture de la peur, désintoxicant, libertés @ 12:28

Des gouvernements puissants et des groupes armés suscitent délibérément la peur afin de porter atteinte aux droits humains et de créer un monde de plus en plus divisé et dangereux, a déclaré, le 23 mai 2007, Amnesty International à l’occasion de la sortie de son Rapport 2007 qui, comme les précédents rapports annuels de l’organisation, dresse un état des droits humains dans le monde.

« En adoptant des politiques à court terme qui encouragent les peurs et créent la division, certains gouvernements sapent l’Etat de droit et les droits humains, entretiennent le racisme et la xénophobie, divisent les populations, augmentent les inégalités et sèment les germes de nouvelles violences et de futurs conflits », a déclaré Irene Khan, la secrétaire générale d’Amnesty International.

« La politique de la peur crée une situation où les atteintes aux droits humains se multiplient, où aucun droit n’est sacré et où plus personne n’est en sécurité.

« La « guerre contre le terrorisme » et la guerre en Irak, avec toutes les atteintes aux droits humains qui les accompagnent, ont créé de profondes divisions qui, en rendant plus difficiles la résolution des conflits et la protection des civils, nuisent aux relations internationales ».

extrait du rapport 2007 d’Amnesty International sur aidh.org :
www.aidh.org/ViolDE/Amnesty_Rapp07.htm

Via Emmanuel Adely sur son article « je paierai je paierai je paierai comme j’ai payé« , in Libération, 8 oct. 2008.


28/11/2008

Sarkozy et ce «massacre humain» qu’est le chômage

Classé dans : désintoxicant, politics, précarités @ 21:57

En déplacement à Valenciennes, le chef de l’Etat s’est apitoyé sur le sort des futurs chômeurs que la crise financière est en train de vomir sur le marché du travail, alors qu’il passe habituellement son temps à les traiter de «fainéants», d’«assistés», de «profiteurs» et de «fraudeurs».

Justifiant la nécessité de développer rapidement le contrat de transition professionnelle, il a déclaré dans un français toujours aussi pur : «A ceux qui me disent que ça coûte cher, moi je veux dire que ce qui coûte cher, c’est le massacre humain de laisser des gens totalement démunis devant le chômage» !

Or, qui soutient avec ferveur un système économique qui a besoin du chômage et de la précarité pour prospérer et s’enrichir ?
Qui, verbalement, a «massacré» les chômeurs pour se faire élire ?
Qui, depuis qu’il s’est hissé à la fonction présidentielle, a continué à les massacrer non seulement par ses mots, mais par ses actes politiques ?
Qui les suspecte de fraude et accentue leur contrôle social au nom d’une certaine justice, tandis que les délits financiers sont de moins en moins réprimés et que le nombre de contribuables très aisés qui échappent à l’impôt ne cesse d’augmenter ? …

Sur Actu > Chomage : www.actuchomage.org/modules.php?op=modload&name=News&file=article&sid=4196


Descente de gendarmes à l’école

Classé dans : culture de la peur, désintoxicant, libertés @ 20:25

Je fais cours quand, tout à coup, sans prévenir, font irruption dans le lieu clos de mon travail quatre gendarmes décidés, accompagnés d’un maître-chien affublé de son animal. Personne ne dit bonjour, personne ne se présente. Sans préambule, le chien est lancé à travers la classe. Les élèves sont extrêmement surpris. Je pose des questions aux intrus, demande comment une telle démarche en ce lieu est possible. On ne me répond pas, j’insiste, on me fait comprendre qu’il vaut mieux que je me taise. Les jeunes sont choqués, l’ambiance est lourde, menaçante, j’ouvre une fenêtre qu’un gendarme, sans rien dire, referme immédiatement, péremptoirement. Le chien court partout, mord le sac d’un jeune à qui l’on demande de sortir, le chien bave sur les jambes d’un autre terrorisé, sur des casquettes, sur des vêtements. La bête semble détecter un produit suspect dans une poche, et là encore on demande à l’élève de sortir. Je veux intervenir une nouvelle fois, on m’impose le silence…

A lire sur Plume de presse : www.plumedepresse.com/spip.php?article1016


26/11/2008

Why I Copyfight (pourquoi je me bats contre les droits d’auteurs)

En quoi tout ce « truc » de droits d’auteur est-il si important? Quel en est l’enjeu?

Tout.

Jusqu’à récemment, le copyright était une loi industrielle. Si vous tombiez sous le domaine du droit d’auteur, cela signifiait que vous utilisiez une machine industrielle hors du commun comme une presse à imprimer, une caméra de cinéma ou une presse à disques. Le prix de ces appareils étant élevé, le fait d’ajouter quelques centaines de dollars à la transaction pour les services d’un avocat qualifié sur les droits d’auteur n’était pas d’une grande gêne. Cela se borne à quelques points de pourcentage des frais généraux sur le volume des affaires.

Lorsque des entités non industrielles (par exemple, les gens, les écoles, les groupes religieux, etc…) utilisaient des œuvres protégées, elles faisaient des choses sur lesquelles les droits d’auteur n’avait rien à dire : ils lisaient des livres, ils écoutaient de la musique, ils chantaient autour du piano ou allaient au cinéma. Ils en discutaient. Ils les chantaient sous la douche. Ils les racontaient (avec des variations) aux enfants à l’heure de se coucher. Ils le citaient. Ils peignaient des fresques qui s’en inspiraient sur les murs des chambres des enfants.

Puis vinrent les premiers jours de la copyfight : la période analogique, lorsque les magnétoscopes, les platines double-cassettes, les photocopieurs et autres technologies de proto-copie débarquèrent. Il était alors possible de faire des choses avec ces œuvres qui nous entourent qui sont passées dans le domaine des activités sujettes à la règlementation des droits d’auteurs (les copier, les jouer, les afficher, les adapter). Des stands dans les conventions spécialisées proposaient des fois aux « accros », des faux romans écrits par des « fans » de science fiction, les adolescents se faisaient la cour avec des cassettes de mix, on apportait chez le voisin une cassette VHS d’un film enregistré à la télé pour le visionner ensemble en faisant la fête.

Et pourtant, il y avait comparativement assez peu de danger dans ces actions. Bien que ces activités étaient d’une légalité douteuse (certes, les grands groupes de droits les considéraient comme les valises nucléaires de la technologie, en comparant le magnétoscope à l’Étrangleur de Boston et promettant que « l’enregistrement allait tuer la musique »), le prix des lois répressives est démesuré. Editeurs, labels et studios n’avaient aucun contrôle sur ce que vous faites à la maison, au travail, dans vos fêtes et vos farces, malgré un coûteux réseau de délateurs payés dont l’ensemble des salaires dépasse toutes les pertes qu’ils auraient pu subir.

Venons-en maintenant à Internet et à l’ordinateur personnel. Ces deux technologies constituent une turbulence parfaite pour faire tomber les activités ordinaires des gens ordinaires dans le domaine du droit d’auteur : chaque ménage possède l’appareil permettant de commettre des actes de contrefaçon massive (PC) et les infractions se déroulant sur un canal public (Internet) elles peuvent être suivies à peu de frais, ce qui permet facilement de forcer des milliers de gens ordinaires à appliquer la loi.

De plus, les transactions sur Internet sont plus susceptibles de commettre une infraction de droit d’auteur que leurs équivalents hors ligne. Et ceci parce que toutes les transactions sur Internet impliquent des copies. Internet est un système efficace pour copier des fichiers entre ordinateurs. Alors qu’une conversation dans votre cuisine entraîne simplement des perturbations de l’air par le bruit, la même conversation sur le net consiste à la copier à des milliers d’exemplaires.
Chaque fois que vous appuyez sur une touche du clavier, elle est copiée plusieurs fois sur votre ordinateur, puis copiée dans votre modem, puis sur une série de routeurs, de là, (souvent) à un serveur, qui probablement en fait des centaines de copies éphémères ou durables, puis copiée chez votre interlocuteur, sur l’ordinateur duquel des dizaines d’autres copies seront encore faites.

La loi sur les droits d’auteur valide la copie comme un évènement rare et remarquable. Sur Internet, la copie est automatique, massive, instantanée, libre et constante. Prenez une bande dessinée de Dilbert et collez-la sur votre porte de bureau, vous ne violez pas les copyrights. Prenez une photo de votre porte de bureau et mettez-la sur votre page d’accueil de sorte que vos collègues puissent la voir, et vous avez violé les droits d’auteur, et comme ceux-ci traitent la copie comme une activité rare, ils évaluent des sanctions qui atteignent des centaines de milliers de dollars pour chaque acte de contrefaçon.

Il y a un mot qui définit tout ce que nous faisons avec des œuvres de création à chaque fois qu’on en parle, qu’on le raconte, le chante, le joue, le dessine, et le pense : nous appelons cela la culture.

La culture est ancienne, plus vieille que les droits d’auteur.

L’existence de la culture est la raison pour laquelle le droit d’auteur est précieux.
Notre appétit insatiable pour des chansons à chanter ensemble, des histoires à partager, pour l’art de regarder et d’ajouter de nouveaux horizons à notre vocabulaire visuel est la raison pour laquelle les gens vont payer pour ces choses.

Permettez-moi de redire cela d’une autre façon : la raison pour laquelle le droit d’auteur existe est que la culture crée un marché pour des œuvres de création. Si ce marché n’existait pas, il n’y aurait aucune raison de se soucier des droits d’auteur.

Le contenu n’est pas roi, la culture oui. La raison pour laquelle nous allons au cinéma est d’avoir quelque chose à dire. Si je vous envoyais sur une île déserte et vous disais de choisir entre vos disques et vos amis, vous seriez un sociopathe si votre choix était la musique.

L’impératif de la culture est de partager l’information : la culture est de l’information partagée. Les lecteurs de science fiction le savent : le gars en face de vous dans le métro avec un roman de SF dans ses mains fait partie de votre groupe. Vous avez tous deux, presque certainement, lu les mêmes livres, vous avez des référents culturels communs, des sujets de conversation à échanger.

Lorsque vous entendez une chanson que vous aimez, vous la jouez pour les gens de votre tribu. Lorsque vous lisez un livre que vous aimez, vous le glissez entre les mains de vos amis afin de les encourager à le lire. Lorsque vous avez vu un beau spectacle, vous conseillez à vos amis de le regarder aussi, ou bien vous cherchez des gens qui l’ont déjà vu afin d’en parler avec eux.

Ainsi, l’inclination naturelle de toute personne émue par une oeuvre est de la partager. Et puisque «partager» sur Internet revient à « copier », cela vous met dans le viseur du droit d’auteur. Tout le monde copie. Dan Glickman, l’ex-député qui est maintenant à la tête de la Motion Picture Association of America (aussi pur extrémiste des droits d’auteur que vous pourriez l’espérer) a admis avoir copié le documentaire : This Film is Not Yet Rated de Kirby Dick (une critique brûlante du système d’attribution de notes de la MPAA), en invoquant une excuse fumante. Prétendre que vous ne copiez pas revient à adopter l’hypocrisie victorienne tordue qui jurait ne jamais, au grand jamais se masturber. Tous savent bien qu’ils mentent et un grand nombre d’entre nous savent que tout le monde ment de même.

Mais le problème du droit d’auteur est que la plupart des copistes admettent allègrement qu’ils copient. La majorité des utilisateurs américains d’Internet se livrent à une infraction de partage de fichiers. Si le partage de fichiers était éliminé demain, ils échangeraient les mêmes fichiers – et plus même – en revendant des disques durs, clés USB, ou cartes mémoire (plus de données changeraient de mains, quoique plus lentement).

Soit les copistes savent qu’ils sont dans l’illégalité, mais ils ne s’en soucient pas, soit ils estiment que la loi ne peut pas criminaliser ce qu’ils font et supposent que seules les formes les plus graves de copie, telles que la vente des DVD pirates dans la rue, sont punies. En fait, les droits d’auteur sanctionnent la vente de ces DVD beaucoup moins gravement que le partage gratuit des mêmes films sur Internet, et le risque d’acheter un de ces DVDs est beaucoup plus faible (grâce au coût élevé des peines encourues par les personnes qui font ces transactions dans le monde réel) que celui de le télécharger en ligne.

En effet, les copistes contribuent activement à la construction et à l’élaboration d’une éthique concernant ce qui peut être partagé ou ce qui ne peut pas l’être, avec qui et dans quelles circonstances. Ils adhérent à des cercles de partage privé, font valoir les normes entre eux, et en paroles comme en actions créent une pléthore de « pseudo droits d’auteur » qui reflète une compréhension culturelle de ce qu’ils sont en train de faire.

La tragédie est que ces pseudo droits d’auteur n’ont rien à voir avec les vrais droits d’auteur. Peu importe combien vous la respectez, vous êtes sans doute en train d’enfreindre la loi – si vous faites des clips vidéos (vidéos de musique pop remixées habilement à partir de clips de films animés – recherchez « amv » dans google pour voir des exemples ), même si vous respectez toutes les règles de votre groupe de ne pas le divulguer et de n’utiliser que certaines sources de musique et de vidéos, vous commettez encore des infractions pour des millions de dollars à chaque fois que vous vous asseyez à votre clavier.

Il n’est pas surprenant que les pseudo droits d’auteur et les droits d’auteur n’aient pas grand choses à voir ensemble. Après tout, le copyright régule ce que ces entreprises géantes font entre elles. Les pseudo droits d’auteur régissent les individus au sein du groupe dans un certain contexte culturel. Pourquoi être surpris de l’incohérence de ces lois entre elles?

Il est tout à fait plausible qu’une entente soit conclue entre les copistes et les titulaires de droits d’auteur : un ensemble de lois qui essayeraient seulement de comprendre « la culture » et non pas « l’industrie ». Mais la seule façon d’attirer les copistes à la table des négociations est d’arrêter d’insister sur le fait que la copie non autorisée est du vol, mauvaise et criminelle. Les gens qui savent que la copie est simple, bonne, et bénéfique entendent cela et supposent que soit vous êtes insensé ou bien que vous parlez de quelqu’un d’autre.

Parce que si la copie sur Internet devait disparaître demain, ce serait aussi la fin de la culture sur Internet. YouTube disparaîtrait sans son stock de clips illégaux, LiveJournal ou MySpace seraient morts sans toutes ces petites icônes d’utilisateur marrantes et les « copier-collers » fascinants d’extraits de livres, de nouvelles et de blogs, Flickr dessècherait au vent sans toutes ces photos d’objets, d’œuvres et de scènes protégés par des droits d’auteur, marques déposées et autres.

Ces échanges là sont la raison pour laquelle nous voulons ce dont nous sommes en train de discuter. La littérature des fans de science fiction est écrite par des gens qui aiment les livres. Les clips sur YouTube sont faits par des gens qui veulent que vous regardiez les programmes dont ils sont extraits et en discuter. Les icônes des réseaux sociaux montrent vos affinités pour les œuvres qu’ils représentent.

Si la culture perd la guerre des droits d’auteur, la raison qui justifie les copyrights meurt avec elle.

Cory Doctorow

L’article original Why I Copyfight est disponible en anglais sur Locus Online :
www.locusmag.com/Features/2008/11/cory-doctorow-why-i-copyfight.html

Le loup voyou avait déjà publié un autre texte du même auteur au mois de mars dernier : Scroogled : khepra.free.fr/loup_voyou/index.php/engoogles-scroogled-une-nouvelle-de-cory-doctorow/2008/03/19/

Cory Doctorow sur wikipedia : fr.wikipedia.org/wiki/Cory_Doctorow
et sur fluctuat.net : livres.fluctuat.net/cory-doctorow.html

traduction par Sté de l’article posté par Cyrille.


Promouvoir et défendre le logiciel libre

Pour mieux défendre le Logiciel Libre, l’April a besoin du soutien de tous les citoyens et acteurs économiques ou sociaux soucieux de libertés informatiques. Rejoindre maintenant l’April (et ses 3115 adhérents actuels) n’engage pas à être actif dans l’association mais représente un soutien aux valeurs que nous défendons (l’éthique et la philosophie du Logiciel Libre).

Nous avons besoin d’être des milliers afin de mieux nous faire entendre.

Promouvoir et soutenir le logiciel libre

sur le site de l’April : www.april.org/

Posté par Cyrille.


European Sound Delta, récit au fil de l’eau

Classé dans : culture @ 11:50

Deux fleuves, le Rhin et le Danube, deux péniches, l’« Ange-Gabriel » et le « Gavroche », trois mois de croisière sonore, trente-deux artistes embarqués, treize nationalités et onze pays traversés… Quelques chiffres pour résumer le projet fleuve d’European Sound Delta, croisière sonore qui, de juillet à septembre, a écumé l’Europe, pour une étonnante épopée décalée. Poptronics a suivi au plus près la folle équipée. Si c’est bien en tant qu’artiste sonore que Jean-Philippe Renoult est monté à bord de l’« Ange Gabriel », sa casquette de journaliste l’a rattrapé et il nous livre aujourd’hui le récit de sa traversée, émaillé d’enregistrements sonores. Récit embarqué, du 6 au 13 septembre 2008, de Linz à Nuremberg : bienvenue à bord !

A écouter sur poptronics : www.poptronics.fr/European-Sound-Delta-recit-au-fil

Posté par frédéric.


idées de cadeaux tendance ruineux pour les fêtes

Classé dans : consommation, désintoxicant, précarités @ 11:47

Plus fort que la bague de Rachida Dati, la montre à 45 680 euros de Sarkozy
Voici notre shopping list pour se faire plaisir en se ruinant!

sur LePost.fr : www.lepost.fr/portfolio/2008/11/21/1333175_plus-fort-que-la-bague-de-rachida-dati-la-montre-a-45-000-euros-de-sarkozy.html#xtor=ADC-218

Posté par Cyrille.


Les pauvres dans la tourmente aux Etats-Unis

Classé dans : désintoxicant, politics, précarités, santé @ 11:45

La société américaine repose sur les principes du libéralisme peu propice au développement de politiques de lutte contre la pauvreté. C’est avec la crise des années 1930 que s’est déclenché un courant d’opinion favorable à l’intervention de l’Etat pour aider les plus démunis. Le Welfare State s’est construit parallèlement à la politique du New Deal de Roosevelt. Ainsi, le chaos économique et social issu de la grande dépression a été le terreau des grands programmes sociaux américains. La période de prospérité économique des années 1960 a ensuite permis d’élargir l’aide sociale : les programmes de la « Great Society » de Johnson comprenaient une « déclaration de guerre » contre la pauvreté. A partir de la décennie 1980, leur légitimité s’est effritée jusqu’à la remise en cause de leur fondement sous l’ère Clinton ; ce dernier proclama sa volonté d’en finir avec le welfare traditionnel (« to end welfare as we know it »). Ils reposent désormais sur l’autonomie de l’individu grâce à l’emploi : le welfare est devenu workfare. Aujourd’hui, plus de 37 millions d’américains vivent en dessous du seuil de pauvreté (défini de façon absolue à partir d’un panier de consommation minimale) soit 12,5% de la population ; la pauvreté des enfants est trois fois plus élevée qu’en France. La récession économique annoncée va sans aucun doute dégrader un peu plus cette situation et le workfare risque de s’avérer inopérant pour contenir la montée de la misère outre-Atlantique. C’est donc un défi social majeur qui attend les Etats-Unis dans les mois qui viennent…

A lire sur clair & net@ofce : www.ofce.sciences-po.fr/clair&net/clair&net-56.htm

Sur ce sujet le loup voyou vous conseille d’écouter la série de 5 émissions de Daniel Mermet intitulées De main street à Wall street, le capitalisme titube, sur la-bas.org : www.la-bas.org/article.php3?id_article=1534


19/11/2008

Pour l’amour de l’eau

Partout, la raréfaction de l’ »or bleu » aiguise les appétits des multinationales dont les sociétés Vivendi et Suez pour s’emparer de l’eau au mépris de l’intérêt collectif. Un constat implacable, fruit d’une enquête planétaire de trois ans.

Qu’en est-il de la préservation, des réserves naturelles et de la distribution de l’eau dans les années à venir ? Durant trois ans, des États-Unis à l’Afrique du Sud en passant par le Rajasthan et la Bolivie, Irena Salina a interrogé scientifiques, militants écologistes, porte-parole d’entreprises ou simples citoyens pour dresser un constat alarmant. L’eau représente désormais la troisième industrie mondiale après le pétrole et l’électricité, mais son caractère vital et sa raréfaction accélérée vont en faire, à court terme, la première ressource potentielle de profits à la surface du globe. Partout, y compris aux États-Unis, l’accès à l’eau potable est devenu problématique, et trente mille personnes meurent par jour dans le monde faute d’en bénéficier. Dans les bidonvilles des pays pauvres, la privatisation des réseaux, encouragée par la Banque mondiale – au profit notamment de deux multinationales françaises, Vivendi et Suez, et d’une britannique, Thames Water, les trois plus offensives en la matière – exclut un nombre croissant d’habitants, incapables de payer des factures qui ont augmenté brutalement. Et alors que l’ »or bleu » excite de plus en plus ouvertement les convoitises, on découvre que le Conseil mondial de l’eau, créé officiellement pour arbitrer entre les intérêts contradictoires des États, des entreprises et des citoyens, est dirigé ouvertement par les représentants de Vivendi, Suez ou Veolia. Aux États-Unis, autre exemple, l’administration républicaine a refusé d’interdire le composant chimique nocif désormais proscrit en Europe, l’atrazine, que l’on retrouve, entre autres, dans l’eau du robinet. Quant à Nestlé et autres vendeurs d’eau en bouteille, ils se livrent à une compétition effrénée pour capter ce marché de plus en plus lucratif, quitte à saccager sources et rivières.

flow

Voir le documentaire passé hier soir sur ARTE+7 : plus7.arte.tv/fr/detailPage/1697660,CmC=2306614,scheduleId=2277786.html

La documentariste appelle notamment les téléspectateurs à signer une pétition pour « inscrire le droit à l’eau dans la déclaration universelle des Droits de l’homme« , l’article 31 (voir flowthefilm.com)

Enfin lire l’entretien avec Irena Salina, réalisatrice française du documentaire sur France-Amerique : www.france-amerique.com/articles/2008/10/09/flow-un-documentaire-sur-l-eau-fait-couler-de-l-encre-aux-etats-unis.html

Signer la pétition pour l’article 31 : article31.org/


Enregistrer via un magnétoscope en ligne n’est pas de la copie privée

L’avenir des magnétoscopes virtuels est bien sombre, du moins en l’état des solutions techniques utilisées.

Le Tribunal de grande instance de Paris, statuant en référé vient une nouvelle fois de plomber le modèle économique de Wizzgo, à la demande de France 2, France 3, France 5 et France 4 (une décision similaire interdira l’enregistrement des chaînes TF1 et NT1).

Wizzgo ? Il s’agit d’un service en ligne gratuit qui propose aux internautes de sélectionner à l’aide d’un logiciel (iWizz) les programmes de la T.N.T. qu’ils désirent faire enregistrer, lors de leur diffusion, par Wizzgo. Une fois la copie réalisée par l’éditeur, l’internaute peut procéder au rapatriement du fichier au format .Mov. Pour France télévision, pas de doute : ce modèle n’est pas compatible avec les droits exclusifs de reproduction et de communication au public qu’elle détient. Par ailleurs, les chaînes publiques, titulaire des marques France 2, France 3, etc. exigent l’interdiction d’utiliser, sous quelque forme que ce soit, les marques en question.

A lire sur PC INpact : www.pcinpact.com/actu/news/47306-wizzgo-copie-privee-magnetoscope-virtuel.htm

Posté par Cyrille.


Cyrille chauffe le snowboard…

Classé dans : libertés @ 10:15

Terje’s First Descent en Alaska sur Mpora : video.mpora.com/watch/qZ8eXazjq/

Posté par Cyrille.


13/11/2008

Frédéric Dumond | Ad hominem

Classé dans : culture, désintoxicant @ 11:39

La réflexion entamée sur ce site, ce n’est pas l’opposition entre le livre et le numérique, ou bien accueillir des textes contemporains que l’édition papier ne saurait plus diffuser.

Le déplacement (je n’emploie pas le mot de Michaux au hasard) essentiel, c’est que, dans la profusion d’information, l’accès au savoir, le fait culturel disséminé dans toutes nos pratiques sociales et privées, l’intervention littéraire a une tâche : faire que dans la totalité diverses de ces usages une mise en réflexion du langage sera possible. C’est cela qui a toujours été nommé littérature.

Depuis l’invention du livre moderne (Rabelais est cette bascule), cette tâche se superposait au territoire du livre. Ce n’est plus le cas : frédéric dumond travaille la langue, mais il l’inscrit dans l’espace scénique, dans le temps éphémère de la performance. Enseignant aux Arts Déco, il ne sépare pas la lancée de ses objets-langue d’avec l’ensemble de sa démarche. Mais c’est le cas de beaucoup de ceux qui arpentent notre lieu virtuel, ou que nous y accueillons.

La veine centrale, vitale, de publie.net c’est de se saisir du web pour faire transiter ces objets qui n’ont pas le livre pour finalité, et s’écrivent nativement dans ce territoire neuf.

Nous avons mis en ligne, il y a quelques mois, We are under attack, simplement pour ce plaisir de la langue décapée, du monde secoué, d’une joie aussi, y compris parce que subversive, à se mettre ces formes en bouche, dans leur éclatement, leur répétition.

Voici un ensemble bien plus large de frédéric dumond. Il est question du temps de l’aujourd’hui, un concept central s’exprime par le mot mobile.

Je souhaite seulement que ce texte travaille ici comme indication, comme ouverture. La langue attaque…

Ad hominem de frédéric dumond sur le contemporain numérique : publie.net : www.publie.net/tnc/spip.php?article168

A suivre aussi chaque jour le carnet de résidence à Budapest de frédéric dumond – octobre 2008 janvier 2009 -, erre… : fdumond.free.fr/erre/
le titre « erre… » est à la fois un mot magyar et un mot français.
en magyar il signifie « par ici/de ce côté-ci ».

Et aussi toujours le site web de frédéric dumond : www.fredericdumond.net


Nouveau canular des Yes Men : 1 200 000 exemplaires d’une fausse édition du New-York Times distribués

Avant même la passassion des pouvoirs entre l’administration Bush et celle qui doit lui succéder, conduite par Obama, le New-York Times de ce jour annonce la fin de la guerre en Irak… dans une édition datée du 4 juillet 2009.

Ce matin dans la ville de New-York, une équipe de volontaires a distribué une fausse édition du New-York Times, datée du 4 juillet 2009, annonçant la fin de la guerre en Irak.

Les Yes Men, connus pour leurs canulars visant à démasquer les puissants de ce monde, avaient annoncé qu’ils préparaient « quelque chose » pour avant l’élection présidentielle américaine.

Canular dans le canular ou simple contrainte logistique, cela c’est passé cette nuit. Les volontaires pour la distribution ont été ralliés par l’intermédiaire du site http://becausewewantit.org/. Ils ont reçu le courriel suivant :

Ce soir et, particulièrement demain matin (mercredi) une année de travail : des douzaines de collaborateurs impliqués, voici le plan : http://gawker.com/5084164/fake-new-

Des lieux de rendez-vous suivent qui doivent être confirmés par une prochaine alerte.

Le NY Times a, semble t-il bien pris la chose. Il commence en disant que malheureusement la guerre en Irak n’est pas finie ; puis parle de la distribution autour des grandes stations de métro. Le faux journal de 14 pages était si bien fait que les gens n’y ont vu que du feu. Il a été tiré à 1,2 millions d’exemplaires sur 6 presses…

sur HNS-info : www.hns-info.net/spip.php?article16109


Reprise des charters : la France sacrifie les Afghans

Classé dans : désintoxicant @ 11:22

Combien des jeunes Afghans que la France et la Grande-Bretagne s’apprêtent à expulser par « charters » vont-ils mourir? Quand succomberont-ils et comment? Telles sont les questions incontournables qui se posent à quelques jours du décollage, en direction de Kaboul, du premier « vol groupé » franco-anglais depuis 2005.

Officiellement informé de l’imminence de l’opération, le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a discrètement manifesté des réticences dans son langage châtié habituel…

A lire sur Rue89 : www.rue89.com/2008/11/06/reprise-des-charters-la-france-sacrifie-les-afghans


Darcos lance un nouvel appel d’offre gouvernemental pour surveiller le « risque d’opinion » sur Internet

Le gouvernement veille sur ses ministres et surveille l’opinion. Après l’appel d’offre du SIG, c’est maintenant le Ministère de l’Education qui piste sur Internet tout ce qui pourrait constituer un « risque opinion ». Objectif : détecter les « lanceurs d’alerte », anticiper les effets de « contagion », et limiter les crises « dans lesquelles les ministères se trouveraient impliqués ».

Le Ministère de l’Education Nationale de Xavier Darcos vient de publier un appel d’offre commun avec le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche de Valérie Pécresse, d’une valeur totale de 220 000 euros. L’objectif affiché est l’identification des sources d’information et des lieux de débats, sur Internet, qui peuvent constituer un « risque opinion » et provoquer des crises impliquant les ministères. « Clé de voûte » du dispositif, le passage en « mode alerte » qui permettra aux autorités de localiser les sources de troubles et d’identifier les crises potentielles avant même qu’elles surgissent. C’est le deuxième appel d’offre révélé en dix jours. Le premier émanait du Service d’Information du Gouvernement (SIG) qui souhaite surveiller tout ce qui se dit et s’écrit au sujet du gouvernement sur les sites en ligne…

A lire sur les mots ont un sens : www.lesmotsontunsens.com/darcos-appel-d-offre-surveillance-internet-gouvernement-blogs-syndicats-partis-politiques-2502


Posté par Cyrille et Fred.


La faisabilité politique de l’ajustement

Classé dans : désintoxicant, exclusions, libertés, politics @ 10:40

Lorsque Xavier DARCOS, ministre de l’éducation nationale, annonce la mise en place des heures de soutien, suite à la suppression du samedi matin, c’est pour « ceux qui en ont le plus besoin, ces 15 % d’élèves qui sont en grande difficulté… ». On connaît la suite : la suppression programmée de 3000 postes de RASED (Réseaux d’Aides Spécialisées aux Enfants en Difficulté)…

Sans parler des autres réformes en cours ou à venir… Mais tout ne se joue pas ici… Selon Eddy KHALDI, auteur avec Muriel FITOUSSI, d’un ouvrage « Main basse sur l’école publique », la lente casse de l’école est programmée depuis un certain temps…

Ils se sont penchés sur la généalogie des idées qui marquent ce gouvernement, en matière d’éducation nationale. Celles-ci vont puiser dans un vivier idéologiquement marqué, qui emprunte aussi bien au Club de l’Horloge (extrême-droite) qu’à l’Opus Dei.

Pour en arriver à la conclusion suivante : une marchandisation rampante devenue aujourd’hui franchement galopante…

OUI, Darcos veut et peut démanteler l’école publique…

Un film de 22 minutes qui fait le point sur les récentes mobilisations d’octobre, à la lumière des révélations d’Eddy KHALDI…

Un film fait par des parents d’élèves pour les parents d’élèves et les enseignants…

sur le grand soir : www.legrandsoir.info/spip.php?article7387

posté par Fred.


Sauvons les rased

Classé dans : désintoxicant @ 10:11

3000 professionnels de RASED supprimés
des milliers d’élèves en difficulté sur le carreau !

Non à la suppression pure et simple de 3000 professionnels (postes E et G) des Réseaux d’Aides Spécialisées aux Elèves en Difficulté !
Cette mesure va priver des dizaines de milliers d’élèves des aides spécialisées, qui ne couvriraient plus tout le territoire, et conduira à terme à la suppression des RASED.

La brutalité de cette décision vient souligner la contradiction d’une politique ministérielle qui prétend faire de la lutte contre l’échec scolaire une « priorité. » La mise en place des deux heures d’ « aide personnalisée » ne peut se substituer au travail effectué dans le cadre des Réseaux d’Aides, qui ont été créés pour répondre aux besoins particuliers des élèves en difficulté.

Nous exigeons le maintien des aides spécialisées proposées par le dispositif des RASED et ses trois catégories de professionnels titulaires de diplômes spécifiques (maître E, rééducateur et psychologue de l’éducation nationale)
Nous exigeons l’abandon de la suppression des 3000 postes.
Nous demandons l’ouverture immédiate de discussions sur le devenir et le développement des Réseaux d’Aides Spécialisées aux Elèves en Difficulté.

Pétition à l’initiative de :
SNUipp FSU SGEN-CFDT SE-UNSA SUD éducation SNUDI FO SMedEN FO FNAME FNAREN AFPEN FERC-CGT

Organisations soutenant cette initiative :
AVENIR-ECOLES CRAP Cahiers pédagogiques AGSAS ICEM UDAS

Signer la pétition et voir les signataires sur le site Sauvons les rased : www.sauvonslesrased.org/index.php?p=4


posté par Fred.


05/11/2008

Que fait la police ?

Les policiers s’évertuent à nous convaincre qu’ils exercent un métier difficile. Une tâche pénible. Ils s’appliquent à nous émouvoir en faisant étalage de leurs états d’âme. A la limite, ils nous feraient verser des larmes en tentant de nous faire comprendre qu’ils ne sont pas aimés. Armés, et même surarmés en opération, nos policiers se plaignent d’être agressés, de tomber dans des guets-apens, et ne cessent de comptabiliser leurs collègues blessés en service commandé. Diable Si cette activité leur paraît à ce point dangereuse, qu’ils s’adressent à l’Anpe pour trouver un emploi plus paisible. Bien sûr, le policier nous explique que, par vocation, il a choisi d’assurer l’ordre public. Plus certainement, c’est la perspective du chômage qui a poussé cet homme ou cette femme vers la sécurité de l’emploi. Avec cette certitude de se trouver du bon côté de la barricade sociale, et même considéré comme un excellent serviteur de l’Etat. Etant noté au résultat, il a nécessairement tendance à multiplier les interpellations, à constater des délits, souvent imaginaires -et à se faire détester par ses concitoyens.
Peut-on dire que ce gardien de la paix -c’est toujours l’appellation en vigueur- exerce une profession ? Cela peut se discuter Un bon professionnel, au terme d’un apprentissage sérieux, doit être en mesure de faire état de son savoir-faire. Le policier quant à lui, ne peut se prévaloir que de la qualité de ses coups de matraque Tonfa ou de son habileté à tabasser un “individu”, bien plus que de se souvenir des rares notions de droit acquises au terme d’une année passée à l’école de police. Une certitude : policier, c’est une fonction répressive et, en tout cas, le dernier des métiers…

Bulletin d’information anti-autoritaire – Nouvelle série – numéro 24 – novembre 2008 sur le blog QUE FAIT LA POLICE ? Observatoire des Libertés Publiques : quefaitlapolice.samizdat.net/?p=254


ce que le numérique va changer

Ce mois-ci, les tout premiers passeports « biométriques », contenant les empreintes digitales du détenteur, doivent être délivrés en France. Un signe des temps : dans les aéroports ou même dans les cantines scolaires, la biométrie, qui permet d’identifier quelqu’un à partir d’un élément de son corps, est en plein essor comme le démontrent deux évènements internationaux . Cette technologie vient s’ajouter à toutes les autres (téléphones portables, cartes de paiement, puces RFID, Internet, etc.) qui envahissent notre quotidien et drainent tout un flot de données personnelles.

Dans les deux articles suivants, repris du Journal du CNRS, Philippe Testard-Vaillant aborde les problèmes d’atteinte à la vie privée et de surveillance engendrés par le développement de ces technologies.

A lire sur LDH-Toulon : www.ldh-toulon.net/spip.php?article2934


Salut c’est Dédé. Dédé, de ça-va-couper.fr !

J’ai l’immense plaisir de t’annoncer qu’il y a 72 heures, tu t’es fait flasher à 9072 kbit/s en train de télécharger, illégalement, de la musique sur Internet.

Du coup, j’ai la joie et l’honneur de procéder à la coupure de ta connexion Internet. Quoi ? T’es pas content ?

Dédé.

Vous trouverez des infos sur la Loi Création et Internet, Hadopi, Riposte graduée
* Synthèse du projet de loi Création et Internet
* Les 6 principaux griefs contre le projet de loi Création et Internet
* Le projet de loi Création et Internet en 10 questions

sur Ca-va-couper.fr : ca-va-couper.fr

Ce site, publié par l’UFC-Que Choisir, est une parodie du projet de loi Création et Internet, de l’Hadopi et de la Riposte graduée (que nous pourrions appeler Répression graduée, tant la réponse envisagée pour punir le téléchargement illégal en Peer-to-Peer (P2P) est disproportionnée !).


04/11/2008

Patrik Beauvois – artiste numérique

Classé dans : photographie @ 14:42

Exposition à Vaison-la-romaine – Novembre 2008
patrik beauvois
patrik beauvois

patrikbeauvois.free.fr/


03/11/2008

Gaza Sderot – La vie malgré tout

Classé dans : culture de la peur, désintoxicant, libertés, paix @ 12:18

Gaza (Palestine) et Sderot (Israël) : raconter la vie quotidienne dans ces deux villes, situées de part et d’autre de la frontière israélo-palestinienne. Rendre compte de la réalité telle qu’elle est vécue par les uns et les autres. Malgré la dureté de la vie quotidienne, la menace des attaques aériennes ou des tirs de roquettes, on continue à travailler, s’aimer, rêver. La vie malgré tout.

Retrouvez sur ce site, pendant deux mois, les chroniques vidéos courtes (2mn) de Gaza et Sderot, pour suivre la vie de cinq personnes (hommes, femmes et enfants) de chaque ville. Tous les jours, une vidéo palestinienne, une vidéo israélienne : l’une sans l’autre ne serait qu’une vision partielle de la réalité.

A suivre sur Arte tv : gaza-sderot.arte.tv/


« Séduits par le bio »

Classé dans : consommation, désintoxicant, précarités @ 12:13

On est le 7 septembre 2008, je suis mal réveillé, d’humeur chagrine, par conséquent, et je lis, dans le supplément « Paris – Île-de-France » du Journal du dimanche, propriété, comme tu sais, d’Arnaud Lagardère, qui aime à se présenter comme le « frère » du chef de l’État français ; je lis, te disais-je, que « les Parisiens [sont gravement] séduits par le bio » – au point que désormais ils se ruent chez Naturalia ou vers La Vie claire comme, en gros, tu bois un verre d’eau.

C’est pour moi une révélation, parce que c’est pas exactement l’impression que je retire de mon expérience quotidienne : au contraire, j’ai cru noter que les files d’attente s’allongeaient aux caisses de chez Lidl – mais il est vrai aussi que cette observation porte sur des quartiers populeux, hors d’où l’audace légendaire du manager Delanoë dont le seul nom m’irrite assez n’a pas encore complètement bouté la canaille à boubous…

A lire sur CQFD, journal de critique sociale :::: cequilfautdetruire.org/spip.php?article1818


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