Nous avons déjà commencé. Nous sommes déjà en chemin.
Notre NON au capitalisme, notre NON à la machinerie folle de la production-pour-la-production, qui entraîne destructions, injustices, écocide et nous dessaisit de la possibilité de vivre humainement est irrémédiable. Nous commençons à le traduire en actes, en attitudes, en manières d’être et de partager. Nous savons bien que le chemin est long et peut-être ne parvenons-nous même pas encore à saisir pleinement ce à quoi ouvre notre NON à la société capitaliste, au monde de la marchandise, au règne de l’argent. Mais nous avons commencé à cheminer, sans certitude, armés de questions, interrogeant tout et toujours, avec la conviction que d’autres mondes peuvent s’épanouir et avec l’espérance qu’ils puissent se substituer à la globalité capitaliste.
Dans ce cheminement, certains pas sont singulièrement amples, comme ceux que les zapatistes ont accomplis depuis ce 1er janvier d’il y a dix-neuf ans que nous célébrons à nouveau, ici, au Cideci-Université de la Terre. D’autres sont plus modestes. Mais tous sont importants ; aucun ne peut être déprécié, aussi minime soit-il. Je voudrais donc évoquer ces pas d’ampleurs diverses, en commençant par les plus petits…
Lire la suite sur la voie du jaguar : Nous sommes déjà en chemin, créant d’autres mondes
Combien de molécules chimiques dans votre pull, pantalon ou tee-shirt ? Combien de substances interdites ou jugées dangereuses pour la santé ? Les 80 milliards de vêtements fabriqués dans le monde chaque année regorgent de produits chimiques. Pour les rendre si colorés, si brillants, si faciles à repasser et si bon marché : des perturbateurs endocriniens, métaux lourds ou nano-matériaux, qui empoisonnent travailleurs du textile et consommateurs, et se diffusent dans l’environnement. Enquête sur ces vêtements qui nous rendent malades…
A lire sur Basta ! : Textile : ces vêtements qui nous intoxiquent
Le désastre de Fukushima, c’est une diffusion de césium 137 dans l’atmosphère 500 fois plus importante qu’à Hiroshima, d’après le physicien artisan du nucléaire japonais Anzai Ikuro. C’est aussi, selon le Norwegian Institute of Air Research, la plus grande émission de gaz rare xénon 133 connue en dehors des essais nucléaires : plus de deux fois les émissions de ce gaz à Tchernobyl. C’est aujourd’hui, selon TEPCO, une activité de 10 millions de becquerels en provenance de la source Fukushima Daiichi relâchés à chaque heure.
C’est un tiers du département de Fukushima contaminé à un taux supérieur à 37 000 becquerels par mètre carré (pour le seul césium 137), et au moins treize départements contaminés, le tout représentant 8 à 10% du territoire japonais.
C’est 1 532 barres de combustible de 300 kg et de 4 mètres de long chacune, stockées dans la piscine du réacteur n°4, au cinquième étage d’un bâtiment qui menace, à la première secousse, de s’effondrer, suscitant ce commentaire laconique du Pr. Hiroaki Koide, spécialiste des réacteurs à l’université de Kyoto : « Ce serait la fin »…
Lire l’article sur Rue89 Planète : Fukushima : le CNRS tait la vérité et domestique les masses
Les fabricants d’armes aiment de plus en plus la nature et le clament haut et fort. Les dispositifs acoustiques, très présents dans les recherches récentes, sont symptomatiques de cet intérêt nouveau. Sous la verdure, une singulière conception de la vie sociale…
A lire par Juliette Volcler sur Article11 : Une écologie de la répression
Voilà presque douze ans que deux hommes ou deux femmes peuvent aussi se marier aux Pays-Bas. L’ouverture du mariage était une première mondiale, les pays scandinaves ayant jusqu’alors inventé de nouvelles formes de contrats pour les couples du même sexe. La démonstration de force à Paris d’une Église catholique aux abois et d’un UMP prêt à tout pour mobiliser une base déchirée par la guerre des chefs me semble être le bon moment pour, justement, faire le bilan d’une décennie de #MariagePourTous en Batavie. Et il y a effectivement de quoi avoir peur…
Sur Minorités.org : Douze ans de #MariagePourTous en Hollande — Un bilan effrayant
comme il est plus facile à Arsinoé de masquer les tableaux que de contrôler ses désirs sexuels — qui n’ont d’ailleurs rien de scandaleux par eux-mêmes — il est plus aisé pour la grande muette et l’Etat français de contrôler les images et d’affirmer que « la guerre, c’est la paix », plutôt que de réellement remettre en cause la Françafrique comme l’avait promis le candidat François Hollande. De même qu’aux Etats-Unis, il est plus facile pour Barack Obama et Joseph Biden de tancer les producteurs de jeu vidéo que de réellement affronter les lobbys de l’armement et la NRA. Ce n’est pas tant la violence et ses causes objectives qu’il faut frapper, mais sa représentation….
A lire sur Merlanfrit : Le masque nu
Les policiers anti-émeutes bahreïnis utilisent aussi des gaz lacrymogènes, beaucoup, énormément, jusqu’à en lancer à l’intérieur même de maisons, ou de voitures… Sur les 85 morts recensés de février 2011 à novembre 2012 on en compte d’autres, depuis, 17 auraient été tués à coups de chevrotines. 43, d’après le décompte effectué sur Wikipedia, seraient morts des suites de leur exposition aux gaz lacrymogènes -une majorité de personnes âgées de plus de 60 ans, mais également des bébés, enfants et adolescents-, 3 personnes au moins seraient mortes après avoir reçu une grenade lacrymogène dans la tête, 5 sous la torture.
L’ONG Bahrain Watch, qui s’est donnée pour mission de documenter la répression au Bahreïn, a commencé à identifier les marchands d’armes utilisées par les policiers anti-émeutes, à partir des photos prises par les Bahreïnis, et partagées sur Twitter ou Facebook. Et l’on y trouve un marchand d’armes français…
Lire l’article sur BUG BROTHER : A quoi servent les « agents antiémeutes toxiques » français au Bahreïn ?
Si l’on en croit le Canard Enchaîné de cette semaine page 2, François Hollande a visité ce 14 janvier 2013 la base militaire d’Abu Dhabi, « vitrine » de l’armement français.Sans complexe, il aurait interpellé sur place l’un des pilotes de chasse dont les Rafale sont positionnés à Abu Dhabi : « Il se peut qu’on ait besoin de vos Rafale au Mali ». Certes, on peut comprendre qu’il faille agir pour empêcher les islamistes d’envahir Bamako, mais pourquoi François Hollande a précisé : « Il faudra leur montrer toutes les qualités du Rafale » aux acheteurs potentiels, d’abord les Émirats et surtout : « C’est aussi un élément très important de votre mission : montrer que les matériels français sont les plus performants… Merci pour votre double mission : à la fois opérationnelle et… commerciale !…. »…
Lire l’article pour voir jusqu’où peut aller le cynisme sur lucky : Faire du Mali une vitrine commerciale du Rafale, une déclaration inouïe de François Hollande Canard Enchaîné, ce 16 janvier 2013.
La pilule va «favoriser davantage les amours illicites et ébranler les assises de la famille», déclarait en 1966 un député gaulliste…
Le 31 janvier 1999 des milliers des personnes avaient manifesté dans les principales villes de France contre le pacs, beaucoup d’entre elles défileront à nouveau dimanche prochain contre le projet de loi ouvrant le mariage aux couples de même sexe. Ces manifestations d’hostilité s’inscrivent dans une longue tradition d’opposition aux avancées sociétales et aux droits sexuels et reproductifs…
Par Daniel Borrillo, juriste, université de Paris Ouest/Nanterre sur Libération : Pilule, IVG, pacs, mariage pour tous : les opposants sont toujours les mêmes
Utilisé en lycée et collège, le logiciel Pronote est surtout connu pour sa fonctionnalité d’agenda des devoirs en ligne. Mais, derrière le côté pratique de l’outil, se cachent une batterie de mouchards, véritables jalons d’une philosophie orwellienne à l’œuvre dans toute la société.
« Vous cherchez un logiciel de gestion de vie scolaire qui fait l’adhésion de tous ? Choisissez l’environnement de référence, dont 5 800 chefs d’établissement ne peuvent plus se passer. » Ainsi plastronne la société Index édition sur son portail Internet. Voilà plus de dix ans qu’elle développe son produit phare, Pronote, un logiciel qui réunit sur la même interface enseignants, administration scolaire, élèves et parents. Et comme le dit la pub : « Tout le monde est d’accord ! Les parents : “On consulte son relevé de notes sur Internet.” Les enseignants : “On peut saisir les notes chez soi par Internet.” Les surveillants : “Plus d’erreurs dans le suivi des absences.” Le principal adjoint : “Tous les relevés de notes et bulletins sont imprimés en quelques minutes.” Les élèves : “Avec ma moyenne sur Internet, je sais toujours où j’en suis.”
Lire la suite de l’article sur CQFD, mensuel de critique et d’expérimentation sociales : On puce bien les moutons
Ce texte est l’œuvre de quelques personnes présentes lors de moments d’affrontements avec la police sur la ZAD. C’est un retour d’expériences qui a pour vocation d’informer toutes celles et tous ceux qui sont prêts à venir en renfort pour défendre des lieux, des expériences grandeur nature au moment des opérations policières lorsqu’on est nombreu-ses-x à résister sur un secteur précis. Il aidera notamment toutes celles et tous ceux qui n’ont pas suffisamment d’expérience de ce genre de chose à mieux se préparer pour faire face à la violence des « forces de l’ordre » et surtout à pouvoir les ralentir efficacement. Il a pour but d’enrichir le savoir collectif en matière d’auto-défense face à la police afin d’éviter de prendre des risques inutiles et d’être victime des brutalités policières. Ce n’est pas un manuel de guérilla ni un guide légal, d’autres que nous ont déjà fait ce travail mieux que nous ne pourrions le faire. Nous avons donc essayé d’éviter de répéter ce que nous avons lu dans la documentation déjà accessible sur le sujet, à laquelle nous renvoyons expressément le lecteur désireux d’en savoir plus. On n’y trouvera donc pas de conseils du type « ayez toujours du sérum physiologique et le numéro d’un avocat sur vous » ni de recettes pour cocktails Molotov. C’est plutôt une somme de réflexions diverses, de conseils sur les bons réflexes et les erreurs à éviter, individuellement et collectivement lors d’une confrontation avec la police à émeutes et non pas anti-émeute, conception orwellienne s’il en est sur la ZAD…
A lire sur Zone A Défendre : Dernière Sommation