Il y a des gens qui savent que même s’ils traversent dans les clous, même s’ils ont toujours leurs papiers sur eux, même s’ils sont toujours respectueux, calmes et polis, à tous les coups, le contrôle d’identité, c’est pour leur gueule. Leur gueule de métèque, leur gueule de mec qui doit toujours prouver son innocence à priori. Il y a des gens qui doivent se soumettre à l’arbitraire policier, pratiquement chaque fois qu’ils mettent le nez dehors, chaque fois qu’ils prétendent séjourner dans l’espace public d’une manière ou d’une autre.
Des gens qui vivent sous le régime permanent de la bavure. Il y a gens pour qui croiser la Police signifie un harcèlement systématique… ce qui, en soit, est déjà beaucoup. Mais pour qui cela peut aussi signifier bien pire : insultes, menaces, coups et blessures, voire une grosse tête ou même une matraque ou un enjoliveur dans le cul.
Il y a des gens pour qui croiser la Police dans la rue peut signifier que c’est le dernier jour de leur vie.
Il y a des gens pour qui fuir dans un transfo EDF peut sembler être une meilleure alternative…
Il y a des gens qui doivent — implicitement — être meilleurs que tous les autres pour ne pas mériter d’être violés par ceux qui détiennent l’autorité, des gens qui savent que leur parole sera systématiquement niée, réfutée, minorée. Des gens qui sont présumés coupables, particulièrement par ceux qui vivent comme moi, loin d’une certaine police. Des gens qui doivent subir en silence et ne jamais, jamais se révolter du sort qui leur est fait.
Lire l’article sur Le Monolecte : Le régime de l’arbitraire
“LA MORT D’ADAMA TRAORÉ NOUS CONCERNE TOUS”
Déjà une centaine d’artistes et de sportifs prennent position contre les violences policières : Eva Doumbia, Gilles Lellouche, Nekfeu, Imany, Arthur H, IAM, Christine & The Queens, Fianso, Yannick Noah, Bertrand Tavernier, Omar Sy, Lilly Wood and the Prick, Mademoiselle K, Cantona, Archie Shepp, Nicolas Duvauchelle, Black M, Annie Ernaux, Rachida Brakni, Zebda, Ramzy, Olivier Rabourdin, David Bobée…
C’est notre cause commune à toutes et tous : ENSEMBLE CONTRE LES VIOLENCES POLICIÈRES ET LEUR IMPUNITÉ !
Cet appel est ouvert à signatures, contactez-nous ici : ensemblepouradama@gmail.com
Lire l’appel sur Quartiers XXI : Appel des artistes contre l’impunité des violences policières
Le « viol avec matraque » dont est accusé un policier sur Théo L., un jeune aulnaysien de 22 ans, a suscité la réprobation de toute la classe politique, mise à part l’extrême-droite. Si elles demeurent rares, les violences avec sévices sexuels perpétrées par des policiers ne sont malheureusement pas exceptionnelles. La France a déjà été condamnée à deux reprises par la Cour européenne des droits de l’homme pour de tels faits. Un policier, accusé d’avoir commis des violences similaires à Drancy, sera jugé le 20 février. D’autres affaires pour « agression sexuelle aggravée » perpétrée lors de contrôle au faciès sont en cours d’instruction. D’où viennent ces pratiques ?
Enquête à lire sur Basta ! : « Affaire Théo » : les violences et sévices sexuels perpétrés par des policiers sont-ils exceptionnels ?
« Ah au fait, j’avais envie de te demander pourquoi tu quittes Facebook », telle est la question embarrassée qu’on me pose du bout des lèvres très fréquemment ces temps-ci. Genre vous savez plus ou moins que Facebook c’est mal, mais vous n’avez pas trop envie de savoir jusqu’à quel point.
Le travail de Salim Virani que nous vous invitons à parcourir est remarquable parce qu’il a pris la peine de réunir et classer le très grand nombre de « petites » atteintes de Facebook à notre vie privée. Ce n’est donc pas ici une révélation fracassante mais une patiente mise en série qui constitue une sorte de dossier accablant sur Facebook et ses pratiques avouées ou inavouables. Vous trouverez donc de nombreux liens dans l’article et au bas de l’article, qui sont autant de sources.
Lire cet article un peu long mais convaincant sur Framablog : Si on laissait tomber Facebook ?
Vendredi, alors qu’il neige ou presque à Paris, sous le pont, porte de la Chapelle, la mairie fait installer de grosses pierres. Ainsi les personnes sans refuge ne pourront plus s’allonger, s’allonger les uns contre les autres, pour se tenir un peu chaud, sous ce pauvre abri qu’est le pont. Même pas un pont. Même pas les corps contre les corps. Des pierres au lieu des corps.
Sur Le Club de Mediapart : La cruauté qui vient
Depuis 2008, Étienne Chouard a été accusé d’avoir approuvé certains travaux de personnalités de droite, voire d’extrême-droite et de diffuser sur son blog des théories du complot. Il a déclaré avoir trouvé des qualités à des personnalités controversées comme Thierry Meyssan, Jacques Cheminade ou Alain Soral, au nom du refus de tout sectarisme.
A lire sur Luttons Contre le FN : Qui est vraiment Etienne Chouard ?
On s’en doute, la panique guette jusqu’au plus haut sommet de l’État. L’agression, l’humiliation et le viol d’un jeune habitant d’Aulnay par des policiers pourrait être l’étincelle qui embrase les banlieues françaises. Étrange télescopage médiatique auquel nous assistons : d’un côté le commentaire infini sur les élucubrations pathétiques d’un candidat à l’élection présidentielle et de ses communicants, de l’autre, la vérité crue et sans fard de l’humiliation quotidienne vécue dans les quartiers populaires.
Lire l’article sur Lundi Matin : #JusticePourThéo Manifestation à Paris, affrontements dans les villes limitrophes
Pour la première fois, une forêt tropicale va naître sous nos yeux. De la première pousse à l’épanouissement des arbres géants, de la canopée en passant par le développement des liens cachés entre plantes et animaux, ce ne sont pas moins de sept siècles qui vont s’écouler sous nos yeux. Depuis des années, Luc Jacquet filme la nature, pour émouvoir et émerveiller les spectateurs à travers des histoires uniques et passionnantes. Sa rencontre avec le botaniste Francis Hallé a donné naissance à ce film patrimonial sur les ultimes grandes forêts primaires des tropiques, au confluent de la transmission, de la poésie et de la magie visuelle. « Il était une forêt » offre une plongée exceptionnelle dans ce monde sauvage resté dans son état originel, en parfait équilibre, où chaque organisme – du plus petit au plus grand — connecté à tous les autres, joue un rôle essentiel.
A voir sur YouTube : Il était une forêt
Francis Hallé, spécialiste des arbres a fait une conférence à l’Agora des savoirs, à Montpellier, il y a quelques années que vous pouvez regarder aussi, ce coup-ci sur Dailymotion : Agora des savoirs – A comme Arbre, par Francis Hallé
Depuis des millénaires, c’est elle qui nous nourrit. Elle a même longtemps rythmé les vies d’une grande partie de nos aïeux. Et voilà que depuis une soixantaine d’années, l’agriculture prend un nouveau visage : celui d’une machine industrielle de toujours plus tournée vers l’efficacité immédiate, la production de masse et les rendements sur le court terme. Au passage, elle s’est délestée d’une partie pourtant essentielle de son activité : la préservation de la terre. Saurons-nous réinventer une agriculture pour les siècles à venir ?
A visualiser sur YouTube : Agriculture industrielle : produire à mort #DATAGUEULE 69
Hervé Coves, ingénieur agronome, dans cette vidéo, nous éclaire sur l’importance des champignons et leur interaction dans le sol.
A regarder sur YouTube : L’interaction des champignons dans le sol – Hervé Coves
Ce gars m’inspire beaucoup, ses autres conférences sont aussi passionnantes notamment sur la gestion holistique des limaces, pucerons et autres campagnols ou le cycle du phosphore :
Sélection youtube Hervé Coves
La France fait un bond dans le classement des États-voyou, acteurs majeurs de la prolifération des armes sur le globe. Elle s’installe à la deuxième place des pays vendeurs d’armes, devant la Russie.
« Malgré les nombreuses alertes de différents organismes, la France continue de vendre à l’Arabie saoudite des armes et technologies qui sont dirigées au Yémen contre les populations civiles » dénonce Tony Fortin, chercheur à l’Observatoire des armements.
A lire sur L’observatoire des armements : Ventes d’armes : la France, acteur majeur de la prolifération, dépasse la …
Produire plus en respectant le minimum réglementaire européen, ou préserver ses fondamentaux… Avec l’envolée du marché de l’agriculture biologique, deux visions s’affrontent.
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Nombre de producteurs perçoivent le règlement européen de l’agriculture bio comme un socle commun utile, mais insuffisant. Pour afficher leur différence, certains arborent ces labels bio alternatifs – les trois principaux, Nature & Progrès, Bio-Cohérence et Demeter, regroupent au total quelque 2 300 professionnels, soit 5 % des 46 000 opérateurs bio.
Sur le Monde : Vers une agriculture bio « à deux vitesses »
Une analyse approfondie du revenu universel démontre d’une part que dire qu’il coûte trop cher n’a aucun sens économique, d’autre part que le revenu universel est paradoxalement plus favorable à l’emploi que le système actuel.
Réponse aux détracteurs du revenu universel. Par Jean-Eric Hyafil, doctorant en économie, Centre d’Economie de la Sorbonne.
A lire sur La Tribune : Il y a une grosse incompréhension sur le revenu universel
Le hamburger, la bière, les supermarchés, votre quartier, votre voisin. Tout peut monter en gamme. Comment expliquer l’obsession de la «premiumisation», à une époque où le sentiment de déclassement domine?
Lire l’article sur Slate : Pourquoi tout monte en gamme?
En conséquence, outre le bien-être et la sérénité inestimable qu’il pourra procurer, ce n’est plus le coût du revenu universel qu’il faudra mettre en avant mais bien la diminution des budgets consacrés à tenter de réparer les maux que notre système économique actuel nous impose.
Guy Valette aborde les coûts réels qu’engendrerait l’instauration d’un revenu universel de 750 € par personne et par mois.
Lire l’article sur le site du Mouvement Français pour un Revenu de Base : Quand le coût « exorbitant » du revenu universel fond comme neige au soleil
Un peu partout en France, les boîtiers jaunes d’EDF s’installent par millions, sans rien demander à personne. Sur les paliers, dans les halls d’immeubles ou au fond du couloir à droite, les nouveaux compteurs Linky scrutent notre consommation électrique quotidienne. Pas d’inquiétude, nous dit-on, ils sont « intelligents » : ils sont là pour notre bien et celui de la planète. Et accessoirement pour celui des groupes industriels et de tous ceux qui lorgnent sur nos données les plus intimes.
Le fait que l’idée qui inspire EDF et dont ils se prévalent soit celle de « l’internet de l’énergie » de Jeremy Rifkin ne fait que renforcer ma méfiance à l’égard de celui ci.
A lire sur La Brique : Linky : ampère et contre tous