antimondialiste

[ louvoyer : naviguer en zigzag à contre vent ]

17/02/2008

journal de chine

Classé dans : photographie @ 10:55

journal de Chine est un carnet de voyage visuel qui présente quelques 1500 photographies de Sté et Thierry dans l’ordre chronologique du périple et réparties en 6 albums distincts. Vous pouvez voir toutes les photos sous forme de diaporama .


15/02/2008

La nutrithérapie de la sexualité

Classé dans : désintoxicant, santé @ 17:16

Bien que saine et naturelle, la sexualité reste un sujet complexe touchant à la fois l’intimité et le bien être ; elle dépend aussi bien de facteurs neuronaux, hormonaux que culturels. Le corps médical sait corréler les liens entre hormones, excitation sexuelle et orgasme mais ne possède pas de système d’évaluation fiable du désir sexuel. Celui-ci est régi par des pensées ou des émotions qui affectent le cerveau d’une manière spécifique et, plus précisément, de façon biochimique. On peut supposer que certaines pensées et émotions comme le plaisir, la crainte ou l’excitation sexuelle génèrent différents groupes de molécules biochimiques dans le cerveau. La fonction sexuelle peut se dégrader avec l’âge avec, pour conséquences, une perte de libido ou des dysfonctionnements érectiles. Cette altération a souvent pour origine des problèmes psychologiques, vasculaires ou hormonaux. Les suppléments nutritionnels capables d’agir sur la sphère sexuelle sont principalement divisés en deux catégories : ceux qui modulent les neurotransmetteurs et ceux qui modulent les hormones…

A lire sur le site Nutranews : http://www.nutranews.org/article.php3?id_rubrique=24&id_article=420


La peur des images

Classé dans : culture de la peur, désintoxicant @ 11:03

Je pourrais résumer mon propos de façon laconique en disant que dans un monde où règne la peur, plus encore où la peur est le règne, les industries de l’image que je préfère nommer industries du visible, sont les ministres et les artisans de la peur. Au cœur de ces industries je réserve le nom d’image à la modalité d’apparition sensible du monde qui permet le partage et renonce à régner.

Je décrirai deux régimes solidaires même si historiquement ils ont pu paraître disjoints, deux régimes de la peur que je nommerai l’un, la phobocratie c’est-à-dire règne de la peur qui se nourrit des images et se sert d’elles pour établir son pouvoir et l’autre, l’iconophobie la peur d’un règne de l’image qui se nourrit des dangers qu’elle nous ferait courir et qui serait même une puissance de redoublement des vrais dangers. Ce double régime de la menace, sont l’un et l’autre animés du désir de régner ou de faire régner. Qu’il s’agisse de construire un pouvoir en se réservant le monopole des visibilités et le contrôle des émotions, ou qu’il s’agisse au contraire de condamner tout régime de visibilités pour imposer les dictatures invisibles de la divinité, du Livre ou de la raison, la peur et l’image sont dans chaque cas solidaires d’une conception du pouvoir assise sur une appropriation régalienne du sensible. À ces deux dictatures de la peur je voudrais opposer un autre régime, je veux parler d’une pensée de l’image qui relèverait du courage et qui reconnaîtrait sa force constituante dans la construction intersubjective. Ne faut-il pas résister à ce double règne de l’effroi et produire les signes qui nous feront partager l’instable bigarrure des apparitions du monde.. Autrement dit je voudrais établir que l’image n’est pas un règne. Que l’on fasse régner les images ou qu’on les destitue en gouvernant par la menace et par la peur ces régimes de pouvoir anéantissent la puissance des liens qui se tissent dans le visible entre des sujets désirants, c’est-à-dire parlants et imageants…

lire le texte de Marie José Mondzain en le téléchargeant : www.avl.uzh.ch/studies/archive/vvzba/bascherabaur-1/peur_des_images.doc

Philosophe et directrice de recherche au CNRS, Marie José Mondzain a beaucoup travaillé sur la question de l’image, notamment sur l’iconoclasme à la période byzantine. Elle est l’auteur entre autres de Image, icône, économie ; Le commerce des regards (Seuil), et de L’image peut-elle tuer ? (Bayard, Le temps d’une question).


Sauvons Internet

Les artistes ont toujours su et pu tirer pleinement parti des bouleversements sociaux et techniques de leur époque. Marquant souvent ainsi le début d’une nouvelle ère dans l’histoire de l’art, et, en complicité avec le public, dans celle de leur société. Nous nous sommes vus à l’aube d’un tel renouveau avec l’émergence de l’outil absolu de la communication, le réseau Internet. Mais suite à la ruée des startups vers leurs fameuses stock-options, dans un engouement spéculatif aveugle, ne comprenant pas que l’Internet n’était pas qu’un grand magasin à tout et n’importe quoi, la bulle éclata. Emportant cruellement avec elle tous les espoirs qu’elle nous avait fait miroiter. Et c’est les épaules baissées que nous sombrons de nouveau dans la morosité, le désarroi et la conjoncture. L’histoire des Hommes et l’histoire de l’art restent en stand-by. Et c’est dans cette atmosphère d’incertitude, où l’on serait prêt à accepter n’importe quoi, que l’on constate un durcissement législatif et judiciaire inquiétant, appuyé par les ayants droit de l’industrie du divertissement visant à compromettre le rôle fondamental du réseau. Et c’est en toute mauvaise foi, au mépris du bon sens et de la liberté individuelle, que nous assistons à des tentatives de transpositions de concepts issus d’un autre monde et d’une autre époque, envers l’outil le plus moderne que nous n’ayons jamais connu ni même rêvé…

lire l’article de Camille Harang sur Témoignages – Framasoft : http://www.framasoft.net/article3642.html

Posté par Cyrille.


La mise en place d’une mythologie de l’immatériel ou l’art de fictionner.

Classé dans : culture, désintoxicant, libertés, open sources @ 10:40

Nous allons tenter de montrer que les principes actifs qui fondent l’internet et la création en ligne procèdent d’une mythologie. S’il faut parfois « recourir aux mythes et non aux raisonnements », comme y invite Socrate dans le Phédon de Platon, il est alors nécessaire de mieux comprendre ces mythes et pour ce qui nous concerne, ceux de l’immatériel. Car il s’agit, à la fois d’en accepter la réalité, mais aussi d’en prendre distance.

lire ce veritable manifeste de la copyleft_attitude sur Artlibre.org : http://artlibre.org/archives/textes/305


Alain Badiou: « Il y a une barbarie sarkozienne »

Auteur d’un pamphlet contre Sarkozy, le philosophe refuse de remiser l’utopie communiste et raille la « politique de civilisation ».

Son éditeur n’en revient pas: plus de 20 000 exemplaires écoulés, des libraires enthousiastes et des lecteurs qui d’habitude n’ouvrent jamais un livre de philo. Alain Badiou, vieux mao sur le retour, a tapé juste.

En 155 pages, son pamphlet, « De quoi Sarkozy est-il le nom? », aussi brutal que bien écrit, étrille sans concession celui qu’il surnomme « l’Homme aux rats » -allusion à la fable du « Joueur de flûte de Hamelin », et au titre de l’une des « Cinq psychanalyses » de Freud, qui présente un personnage obsessionnel.

Sarkozy et sa « rupture » sont le produit, dit-il, d’un « pétainisme » transcendental de la France, qui se nourrit de peurs. De même que la Restauration voulait effacer la Révolution française et Pétain, le Front populaire, Sarkozy, lui, veut « liquider » Mai 68.

Comme il l’avait fait dans « Circonstances 1″, Badiou fustige au passage la « démocratie électorale » (autrefois il aurait écrit « bourgeoise ») qu’il considère comme une imposture:

« Le suffrage universel serait la seule chose qu’on aurait à respecter indépendamment de ce qu’il produit? Et pourquoi donc? »

Le succès de son petit livre, et l’antiparlementarisme qu’il véhicule, a soulevé de nombreux haut-le-coeur, notamment chez les intellectuels « antitotalitaires ». Alain Finkielkraut, abasourdi par le retour à la mode de Badiou, a ainsi déploré ce « symptôme du retour de la radicalité et de l’effondrement de l’antitotalitarisme »…

voir les vidéos et lire l’interview sur Rue89 : http://rue89.com/2008/01/26/alain-badiou-il-y-a-une-barbarie-sarkozienne

Posté par frédéric.


google maps jusque dans ta chambre…


12/02/2008

Les RG s’inquiètent du renouveau de l’extrême gauche « autonome »

On l’avait remarqué depuis les manifestations qui avaient immédiatement suivi l’entrée en fonction de Nicolas Sarkozy: il existe en France un renouveau de la mouvance « autonome » d’extrême gauche, qui avait aussi fait parler d’elle lors des mobilisations contre le CPE en 2006 et contre la loi LRU, en 2007.

Les Renseignements généraux, qui ont travaillé sur ces groupes, ont interpellé ces derniers mois, à Toulouse, à Bourges, en Bretagne et en région parisienne, plusieurs jeunes d’une vingtaine d’années, dont certains en possession d’explosifs artisanaux, et qualifiés un peu rapidement par les enquêteurs « d’anarcho-autonomes ».

Faut-il réellement ranger, comme de nombreux médias l’on fait en reprenant intégralement et sans recul des informations policières, cette « nouvelle autonomie » parmi les dangers terroristes? C’est aller un peu vite. Car, si dans une interview au Figaro du 1er février, la ministre de l’Intérieur, Michèle Alliot- Marie, met en garde contre la « résurgence violente de l’extrême gauche radicale » en invoquant le danger de voir resurgir des clônes d’ « Action directe, des Brigades rouges ou de la Fraction armée rouge », la situation est bien différente de celle de la fin des années 70, qui voyait s’écraser la queue de comète du mouvement maoïste…

A lire sur Rue89 : http://www.rue89.com/


La France a peur

Classé dans : culture de la peur, désintoxicant, exclusions, politics @ 10:33

« La France a peur. Je crois qu’on peut le dire aussi nettement… » C’est ainsi que Roger Gicquel ouvrait le JT de 20h sur TF1, le 18 février 1976.
Depuis, deux décennies se sont écoulées, et le thème de la sécurité a connu une inflation sans précédent. Il semble, en effet, que l’insécurité soit devenue l’un des principaux problèmes sociaux du début du XXIe siècle.
Mais, l’ « insécurité » a une histoire sociale. Et, c’est sur cette généalogie que nous allons revenir avec Laurent Bonelli, chercheur, et auteur de « La France a peur », notamment sur la construction de l’ »insécurité » dans le discours médiatique à travers le rapprochement de faits divers indépendants, leurs constitution comme « problèmes de banlieues » ou phénomènes de « violence urbaine », et le martèlement de la « montée de l’insécurité » dans les médias…

à écouter sur la-bas.org
1ère partie : http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1365

2e partie : http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1366


Cobayes humains – Le grand secret des essais pharmaceutiques

Classé dans : désintoxicant, nord/sud, santé @ 10:24

Dans un langage clair illustré par de nombreux exemples bien documentés, Sonia Shah nous confronte avec passion aux défis éthiques que présentent les essais pharmaceutiques aujourd’hui.

Alors que la médecine occidentale repose sur l’expé­rimentation humaine depuis ses origines, il est de plus en plus difficile de trouver des personnes acceptant de subir des essais validant une quantité toujours croissante de nouveaux médicaments. Les pays en développement fournissent un contingent de personnes malades et peu soignées qui peuvent être « utilisées » pour prouver l’efficacité des nouveaux traitements. Si ces personnes sont pauvres et peu informées, elles sont d’autant plus susceptibles de participer aux essais, motivées parfois par un simple repas. Ainsi, les sociétés occidentales instrumentalisent la pauvreté et la maladie des pays en voie de développement.

Sonia Shah montre combien les acteurs de ce terrible dilemme éthique peuvent avoir des intérêts contradictoires. Qu’il s’agisse de nous-mêmes, des chercheurs, des médecins, des sociétés pharmaceutiques, des instances de régulation ou même des populations qui servent de cobayes. Elle explique que l’industrie pharmaceutique, à but lucratif, n’a jamais été soumise à un cadre législatif l’incitant véritablement à produire les médicaments les plus utiles aux plus bas prix. En reprenant les arguments qui minimisent l’ampleur des problèmes éthiques de cette confrontation entre santé, profit, science, régulation et mondialisation, Sonia Shah expose les dénis et les justifications de ceux qui profitent le plus d’un tel système. En plus de résister à la tentation de donner priorité au profit plutôt qu’à la santé, l’industrie pharmaceutique doit maintenant résister à la tentation d’étouffer un problème qui la dépasse pourtant.


Cobayes humains – Le grand secret des essais pharmaceutiques

Par Sonia Shah (préface de John Le Carré)
Demopolis (347 p., 24 euros)

sur le site Alternatives Internationales : http://alternatives-internationales.fr/

Merci à Yves Blanc qui dans son émission la planète bleue présente ce livre comme rare et urgent.


une tache solaire dans le nouveau cycle du soleil

Classé dans : photographie @ 00:23

sun

Un nouveau cycle a commencé sur notre Soleil. Au cours de la dernière année, le champ magnétique du Soleil s’est réinitialisé et un nouveau cycle de 11 ans a commencé. Sur la photo ci-dessus, d’une couleur spécifique à la lumière émise par l’hydrogène, se trouve la tache solaire 10982, l’une des premières du nouveau cycle solaire. Les deux lignes sombres visibles juste au-dessus et de part et d’autre de la tache solaire brillante sont des filaments de température plus basse tenus en altitude par le champ magnétique du Soleil. Les régions chaudes et froides sont représentées respectivement par des zones de lumière et d’ombres. Un cycle solaire est causé par le changement de champ magnétique, et varie d’un maximum d’activité solaire, lorsque des taches solaires, les éjections de masse coronale et les phénomènes de reflets sont plus fréquents, à un minimum solaire, c’est à dire lorsque cette activité est relativement rare. Les minima solaires ont eu lieu en 1996 et 2007, tandis que le dernier maximum solaire s’est produit en 2001.

sur le site Astronomy Picture of the Day de la Nasa : http://antwrp.gsfc.nasa.gov/apod/ap080206.html


Vote électronique : les boîtes noires de la démocratie

Le vote électronique a été imposé à un million et demi d’électeurs lors des scrutins de 2007, sans aucun débat, ni parlementaire ni avec la population.

Et sans tenir compte des expériences passées, comme celle d’Irlande où le vote électronique a été abandonné, après 52 millions d’euros de dépenses.Cette intrusion technologique qui « rend opaque ce qui était visible », selon la formule du Conseil constitutionnel, est lourde de risques : pannes, bugs, piratages, fraudes indétectables, sans oublier l’exclusion des citoyens du contrôle des urnes.

Ce livre souligne, en le remettant dans son contexte historique et international, que le vote électronique n’est pas l’amélioration démocratique qu’ont vendue des docteurs Folamour de l’administration et des marchands de machines de vote. Les auteurs contribuent ainsi au débat dont ont été privés les citoyens de France.

Le livre de Perline et Thierry Noisette, Vote électronique : les boîtes noires de la démocratie, est à acheter ou à télécharger sur le site de ILV-Edition : http://www.ilv-edition.com/librairie/vote_electronique__les_boites_noires_de_la_democratie.html

Avoir des idées, c’est dur. Avoir des voix, c’est facile! Grâce au ministère de l’intérieur et aux machines à voter Nedap ESF1, faites-vous élire en cinq étapes, avec ou sans programme…

Pour apprendre comment pirater une machine à voter lisez l’article sur rue 89 : http://www.rue89.com/2008/02/08/comment-pirater-une-machine-a-voter


08/02/2008

Atau Tanaka fait du son quand il bouge

Classé dans : culture, sciences et technologies @ 12:15

Compositeur de musique électronique, Atau Tanaka a inventé la  »biomuse » : un dispositif qui déclenche des sons suivant les mouvements de son corps. Entre électro, danse et création numérique, reportage chez l’homme-machine.

sur Arte radio.


06/02/2008

Logement : 6 millions de personnes en grande difficulté

Classé dans : désintoxicant, précarités @ 15:03

Qu’ils soient SDF, occupants de centres d’insertion sociale ou d’habitations de fortune, hébergés par des tiers, vivant en situation de surpopulation, d’insalubrité ou encore en instance d’expulsion pour impayés de loyer, leur nombre ne cesse de croître. La Fondation Abbé Pierre recense 3,3 millions de « mal-logés » et près de 6 millions de personnes en « situation de réelle fragilité ».

Voici les principaux chiffres de son 13e Rapport annuel sur le mal-logement. Accablant.

• Sans-abri : 100.000 (chiffre réactualisé par la Fondation depuis l’enquête INSEE de 2001 qui recensait 86.500 SDF)

• Personnes vivant dans des logements « provisoires » : 100.000 en camping à l’année, 50.000 à l’hôtel, 41.000 dans des cabanes

• Personnes vivant sans confort de base (habitat indigne, absence de sanitaires, etc…) : 1.150.000

• Personnes vivant en situation de surpeuplement plus ou moins accentuée : 4.544.000

• Personnes hébergées chez des tiers faute de logement : 823.000

• Logements dégradés nécessitant l’intervention publique : 750.000

• Personnes en impayés de loyer depuis plus de deux mois : 722.500

• Personnes occupant un logement sans droit ni titre suite à une décision de justice prononçant leur expulsion : 145.500 (chiffres du ministère de l’Intérieur)

Il manque aujourd’hui en France plus de 800.000 logements sociaux, ce qui rend la loi DALO inapplicable en l’état. Et le plan pluri-annuel annoncé par François Fillon, avec sa dérisoire enveloppe de 250 millions d’euros, ne sera jamais à la hauteur.



Rapport 2008 sur l’état du mal-logement en France sur le site de la Fondation Abbé Pierre : http://www.fondation-abbe-pierre.fr/rml.html

article extrait du site Actu>chomage : http://www.actuchomage.org/


Culture multimédia : pétition contre le gel des subventions

Classé dans : culture, liberté d'expression, politics, précarités @ 11:54

Nouvelles coupes sombres dans le budget de la culture. Cette fois, c’est l’art multimédia qui subit le désengagement de l’Etat. Premières victimes : les ECM, espaces culture multimédia, un programme qui, depuis dix ans, sensibilise et initie le public aux technologies, prioritairement sous l’angle culturel, et soutient la création numérique. La rumeur bruissait depuis novembre : les ECM, convoqués au compte-gouttes par les directions régionales des affaires culturelles (Drac), se sont vus retirer leurs subventions. Des sommes qui peuvent paraître dérisoires (entre 10 et 30 000 euros), mais qui sont essentielles pour plusieurs de la centaine de structures concernées. Programmations annulées, postes menacés et plusieurs lieux voués à la disparition…

Alire sur Libération.fr : http://www.liberation.fr/culture/306002.FR.php

Le ministère de la Culture, sans concertation ni délai, sans fournir un quelconque argumentaire, a fait le choix de son désengagement de la culture multimédia remettant en cause son soutien à plus de 115 lieux en France, aux festivals d’arts numériques et à la création multimédia. Cet acte met devant le fait accompli autant les acteurs que les collectivités, qui elles aussi se sont engagées dans ces politiques.

signer la pétition sur le site culture-multimedia.org : http://www.culture-multimedia.org/

posté par Cyrille.


Je suis un marxiste en robe bouddhiste

dalai lama
Entre deux rencontres très politiques avec les autorités italiennes, entre deux « enseignements » très bouddhistes devant un stade milanais plein à craquer, le Dalaï Lama nous a accordé une interview en deux parties. C’est un homme chaleureux et jovial, qui ne manque pas une occasion de s’esclaffer. Rien de compassé dans son attitude. Pas de langue de bois, pas de sermon, pas de récrimination, pas même de plainte. Il parle du Tibet, de la Chine, de l’impermanence, des delphiniums, du besoin d’un « autre être humain », d’une « sérénité laïque ». Entretien avec le pape et leader politique le plus cool de la planète.

lire l’interview exclusive sur le nouvel obs : http://tempsreel.nouvelobs.com/


03/02/2008

biodiversité, la fin des illusions…

Classé dans : consommation, désintoxicant, santé, écologie @ 11:15

Les verdicts sont tombés : l’association Kokopelli est lourdement condamnée :

* 12.000€ pour le grainetier Baumaux
* 23.000€ pour l’état et la fédération des industriels de la semence (FNPSPF).

Il faut être réaliste : les semences que défend l’association Kokopelli, étant maintenues dans l’illégalité par une volonté politique, nous ne pouvions pas gagner ces procès.

Malgré les directives européennes, les avis de l’ONU, du Sénat, de scientifiques, d’agronomes affirmant l’urgence de sauvegarder la biodiversité végétale alimentaire, l’état français refuse de libérer l’accès aux semences anciennes pour tout un chacun.
C’est ce qui permet aujourd’hui aux magistrats d’infliger ces lourdes peines à l’association Kokopelli.

Dans le cas du procès de la SAS Baumaux pour concurrence déloyale, M. Baumaux verra donc son bénéfice de 800.000€ augmenté de 10.000€ et recevra 2.000€ pour ses frais.

L’état français recevra 17.500€ au motif que KOKOPELLI vend des semences illégales, 5.000€ seront consacrés aux frais et à l’information du bon peuple sur les pratiques dangereuses de l’association KOKOPELLI. Les semences qui ont nourri nos grands-parents et qui servent à nous nourrir aujourd’hui par le jeux des croisements, sont donc devenues illégales et dangereuses.

Nous avons eu droit au grenelle de l’environnement : il faut sauver la biodiversité ! alors pourquoi condamner une association qui sauvegarde avec ses adhérents et ses sympathisants, plus de 2500 variétés en risque de disparition ? Pourquoi condamner ces semences dont la FAO reconnaît qu’elles sont une des solutions pour assurer la souveraineté alimentaire, face aux dérèglements climatiques et à l’augmentation de la population mondiale ? Pourquoi les mêmes variétés, selon qu’elles sont vendues par KOKOPELLI ou d’autres opérateurs entraînent condamnation ou mansuétude ? Pourquoi les grandes surfaces vendent des fruits et légumes issus des variétés interdites à KOKOPELLI, en toute impunité (en tout cas à notre connaissance).

A lire sur le site de KOKOPELLI : http://www.kokopelli.asso.fr/proces-kokopelli/gnis-fnpsp6.html


Quatorze ans après, la rébellion zapatiste danse encore

Classé dans : altermondialistes, désintoxicant, politics @ 11:08

La Commune de Paris a résisté deux mois et demi ; les communes rurales du Chiapas émanent d’une rébellion qui fête son quatorzième anniversaire. Au milieu d’un désastre planétaire de plus en plus difficile à occulter (crise financière latente, désastres militaires et humanitaires, changement climatique et destructions écologiques, pathologies intimes de la marchandisation de la vie), certains ont l’audace de croire qu’un autre monde est possible.

Ce qui est plus sûr encore, c’est que le monde existant, qui met en péril la survie de l’humanité ou du moins la condamne à survivre en niant sa dignité, n’est plus possible.

Les zapatistes ont ouvert une petite fenêtre. Absolument modeste, terriblement imparfaite. On peut l’ignorer, s’en gausser, ou savoir gré aux indigènes du Chiapas de leur humble héroïsme. Et porter au crédit des zapatistes le mérite d’une pensée politique neuve, où se mêlent la poésie et le goût de la fête, l’humour et l’autodérision. (…)

lire l’article sur le site du Comité de solidarité avec les peuples du Chiapas en lutte : http://cspcl.ouvaton.org/article.php3?id_article=538


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