antimondialiste

[ louvoyer : naviguer en zigzag à contre vent ]

03/08/2009

Effet boomerang chez Monsanto

Aux États-Unis, cinq mille hectares de culture de soja transgénique ont du être abandonnés par les agriculteurs et cinquante mille autres sont gravement menacés. Cette panique est due à une « mauvaise » herbe qui a décidé de s’opposer au géant Monsanto, connu pour être le plus grand prédateur de la Terre. Insolente, cette plante mutante prolifère et défie le Roundup, l’herbicide total à base de glyphosphate, auquel nulle « mauvaise herbe ne résiste ».

[...] Il est amusant de constater que cette plante, « diabolique » aux yeux de l’agriculture génétique, est une plante sacrée pour les Incas. Elle fait partie des aliments les plus anciens du monde. Chaque plante produit en moyenne 12 000 graines par an, et les feuilles, plus riches en protéines que le soja, contiennent des vitamines A et C et des sels minéraux.

Ainsi ce boomerang, renvoyé par la nature sur Monsanto, non seulement neutralise ce prédateur, mais installe dans des lieux une plante qui pourra nourrir l’humanité en cas de famine. Elle supporte la plupart des climats, aussi bien les régions sèches que les zones de mousson et les hautes terres tropicales et n’a de problèmes ni avec les insectes ni avec les maladies, donc n’aura jamais besoin de produits chimiques.

Ainsi, « la marante » affronte le très puissant Monsanto, comme David s’opposa à Goliath. Et tout le monde sait comment se termina le combat, pourtant bien inégal Si ces phénomènes se reproduisent en quantité suffisante, ce qui semble programmé, Monsanto n’aura bientôt plus qu’à mettre la clé sous la porte. À part ses salariés, qui plaindra vraiment cette entreprise funèbre ?

Lire l’article de Sylvie SIMON sur Altermonde-sans-frontières : altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article10632

Posté par Michel.


Maïs MON 810 : un nouveau rapport pointe les défaillances de l’avis de l’EFSA

Selon un rapport scientifique commandité par Greenpeace et les Amis de la Terre, l’avis positif rendu par l’Agence européenne de sécurité des aliments (EFSA) sur le maïs MON810 est complètement biaisé par une multitude d’approximations et d’omissions. L’évaluation des impacts environnementaux comme celle des impacts sur la santé humaine sont défaillantes. La Commission européenne et les Etats membres doivent s’opposer à sa réautorisation.

L’autorisation de culture du MON810, valable 10 ans, ayant expiré, l’Union européenne va devoir se prononcer prochainement sur sa possible réautorisation. C’est dans ce contexte que l’EFSA a publié, à la fin du mois de juin, un avis qui juge le MON810 sans risque.

Pourtant, une analyse scientifique de cet avis, commandée par Greenpeace et les Amis de la Terre, révèle de sérieuses erreurs et omissions de l’EFSA, remettant ainsi en cause ses conclusions…

Lire les révélations du rapport sur Greenpeace France : www.greenpeace.org/france/news/ma-s-mon-810-un-nouveau-rapp


Le domaine public en partage ?

Classé dans : culture, désintoxicant, libertés, open sources @ 11:01

(A propos de l’affaire Wikipédia c. National Portrait Gallery)

L’affaire qui oppose en ce moment Wikipédia à la National Portrait Gallery paraît suffisamment importante pour mériter un commentaire plus développé. Notamment parce qu’elle illustre parfaitement les contradictions qui se font jour à propos de la diffusion du domaine public à l’heure de la numérisation.

Revenons d’abord rapidement sur les faits. Le mois de mars dernier, un contributeur américain de l’encyclopédie coopérative, Derrick Coetzee, aurait “aspiré” quelques 3000 images numérisées par la National Portrait Gallery, un musée public de Londres pour les charger sur Wikipédia. Son but : “libérer” ces œuvres et dénoncer les pratiques du musée qui revendique un copyright sur les images, alors même qu’elles appartiennent toutes au domaine public.

Depuis, les choses se sont envenimées puisque les avocats de la NPG ont adressé un courrier à la Wikimédia Fondation l’enjoignant sous peine de poursuites de retirer ces contenus. La galerie appuie cette prétention en revendiquant explicitement un copyright, c’est-à-dire un droit de propriété intellectuelle sur les images qu’elle a produites. Wikimedia n’a visiblement pas l’intention d’obtempérer si l’on en juge la teneur de la réponse que l’on peut trouver sur son blog :

La Wikimedia Foundation comprend les contraintes budgétaires des institutions culturelles ayant pour but de préserver et maintenir leurs services au public. Mais si ces contraintes aboutissent à cadenasser et limiter sévèrement l’accès à leur contenu au lieu d’en favoriser la mise à disposition au plus grand nombre, cela nous amène à contester la mission de ces institutions éducatives. Quoi qu’il en soit, il est difficile de prouver que l’exclusion de contenus tombés dans le domaine public d’une encyclopédie libre à but non lucratif, serve l’intérêt général.

Pour l’heure, cette galerie d’images est toujours en ligne sur Wikimedia Commons (si vous aimez la peinture,elle vaut vraiment le coup d’oeil) et il est fort possible que l’affaire aboutisse à des poursuites en justice intentées par le musée anglais à l’encontre de Coetzee et de Wikimédia. La réaction de la fondation est cependant tout à fait cohérente du point de vue de sa politique vis-à-vis du statut juridique du domaine public…

A lire sur :: S.I.Lex :: scinfolex.wordpress.com/2009/07/30/le-domaine-public-en-partage-a-propos-de-laffaire-wikipedia-c-national-portrait-gallery/


RSA et épargne disponible : Martin Hirsch nous a menti !

Classé dans : désintoxicant, exclusions, politics, précarités @ 10:23


Déclarer les quelques sous qu’on a de côté a une réelle incidence sur le montant du RSA, contrairement à ce que nous a affirmé le Haut commissaire aux Solidarités actives contre la pauvreté.

[...]

Notamment, il nous avait certifié que tout demandeur disposant d’un petit bas de laine ne risquait rien (les montants déclarés étant évalués selon les barèmes fixés par le décret sur le « train de vie » des RMIstes – patrimoine, voiture, bijoux, œuvres d’art, etc…) et que nous ne prenions pas le chemin de l’Allemagne avec un « Hartz 4 à la française » : pas question d’amputer le RSA d’une personne qui a un LEP, par exemple…

OR, C’EST TOTALEMENT FAUX. Pour preuve le cas d’une « ex-RMIste » qui nous signale avoir déclaré en toute honnêteté quelque 10.000 € d’économies, et qui vient de recevoir un courrier de la CAF lui précisant que son RSA « socle » sera désormais rabotté de 28 € : « forfait logement » déduit (53 €), elle touchera donc 371 € par mois au lieu de 399 !

Pourtant, ce précieux matelas lui permet de compléter son budget de misère. D’ailleurs, beaucoup de personnes aux minima sociaux sont obligées de procéder ainsi. En effet, quand le montant du RMI et de l’APL couvrent tout juste le prix du loyer et de l’électricité, comment faire face aux dépenses imprévues (frigo qui tombe en panne, par exemple…) ou, tout bonnement, se nourrir ? Que cet argent utilisé avec parcimonie provienne d’une vie antérieure — car, avant de devenir chômeurs de longue durée, les personnes aux minima sociaux avaient, elles aussi, un emploi et une situation — ou d’un héritage/don de la famille, il sert surtout à ne pas finir à la rue…

Lire la suite sur Actu-Chomage : www.actuchomage.org/Mobilisations-luttes-et-solidarites/rsa-et-epargne-martin-hirsch-nous-a-menti.html


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