antimondialiste

[ louvoyer : naviguer en zigzag à contre vent ]

31/05/2012

Alain Brossat : « La culture est devenue un moyen de gouvernement parmi d’autres »

Classé dans : culture, désintoxicant, politics @ 22:33

S’il y a une notion que se plaît à défendre – avec tambours et trompettes – l’ensemble des acteurs et décideurs de la démocratie française contemporaine, c’est bien celle de culture. À droite, à gauche, dans les colonnes des hebdomadaires de la gauche molle ou dans celles des quotidiens de la droite dure, le refrain est le même : la culture vaste entité molle jamais réellement définie est par définition positive, porteuse d’espoir, de changement, d’amélioration. Il en faudrait toujours plus, partout, tout le temps. Si bien qu’on n’interroge finalement très peu cette idée de « tout-culturel » et ses répercussions sociales ou politiques. Œillères. Comme l’écrit Alain Brossat : « Les préjugés qui nous portent à voir la culture comme un domaine élevé et une instance salvatrice sont si puissants qu’on conçoit difficilement que la culture est désormais bel et bien enraciné au cœur des dispositifs biopolitiques. »

Avec Le Grand dégoût culturel, publié en 2008 Le Seuil, le philosophe Alain Brossat jetait un pavé affuté dans le marigot culturel. Il y pointait les contradictions de nos démocraties contemporaines gavées de culture ainsi que la servitude béate de citoyens dépossédés de toute réelle implication dans le champ politique. Alors que pseudo-intellectuels, politiques, bureaucrates cultureux et médiacrates pompeux se rengorgent d’aise en clamant qu’ils sont au service de la Sainte Culture – jurisprudence Lang –, les processus de dépossession politique se généralisent et le sujet immunisé se replie sur un quotidien consensuel mais irréel. Longtemps posée comme instrument d’émancipation, la culture serait désormais largement au service du pouvoir. Rencontré dans un café de la porte des Lilas, Alain Brossat a accepté de revenir sur les éléments clé de son livre, avant d’élargir les problématiques soulevées.

Entretien sur Article11 : Alain Brossat : « La culture est devenue un moyen de gouvernement parmi d’autres »


26/05/2012

Espagne: la cure d’austérité qui tue à petit feu

Classé dans : désintoxicant, exclusions, révolution, santé @ 14:00

Sept milliards d’euros en moins pour la santé publique. Le nouveau plan de rigueur annoncé il y a un mois par le gouvernement de Mariano Rajoy vient frapper un secteur public déjà bien affaibli. La médecine privée, elle, se porte comme un charme…

Lire la suite sur Le courrier : Espagne: la cure d’austérité qui tue à petit feu


Le « Métronome » de Lorànt Deutsch, un livre idéologique ?

Classé dans : culture, désintoxicant @ 13:56

Passé par la télévision, le théâtre et le cinéma, Lorànt Deutsch est aujourd’hui associé au monde de la littérature depuis la sortie, en 2009, de « Métronome, l’histoire de France au rythme du métro parisien », son premier livre consacré à l’histoire de Paris.

Des historiens, blogueurs et passionnés ont réagi après l’adaptation coûteuse (1 million d’euros, par les deniers publics) de l’ouvrage par France 5. Ils s’interrogent quant à une certaine vision de l’histoire, notamment « pro-royaliste », « anti-républicaine » et « anti-révolutionnaire »…

Sur Rue89 : Le « Métronome » de Lorànt Deutsch, un livre idéologique ?


Le cadeau empoisonné des fichiers policiers

Truffé d’erreurs, le plus gros des fichiers policiers va être fusionné avec le plus gros des fichiers de la gendarmerie au sein d’un seul et même méga-fichier d’ »antécédents judiciaires », qui sera lui-même connecté au plus gros des fichiers de la Justice. Une énorme usine à gaz censée corriger les erreurs… mais qui n’est pas sans poser problème…

Lire l’article sur OWNI : Le cadeau empoisonné des fichiers policiers


Noam Chomsky : sur le suicide économique de l’Amérique

Nous sommes une nation dont les dirigeants poursuivent des politiques qui culminent au « suicide » économique, dit Chomsky. Mais il y a les lueurs vacillantes du possible.

Noam Chomsky n’a pas seulement été observer le mouvement Occupy. C’est un vétéran du combat pour les les droits civiques, anti-guerre et anti-interventioniste, des mouvements des années 1960 à 1980 ; il a donné des conférences à « Occupy Boston » et parlé avec les activistes du mouvement « Occupy » à travers les États-Unis. Son nouveau livre, Occupy, publié par Zuccotti Park Press dans la collection Occupied Media Pamphlet, procure à la fois plusieurs de ces conférences, un discours sur « l’occupation de la politique étrangère », et un bref hommage à son ami et co-agitateur Howard Zinn.

De ses discours et dans cette conversation, il ressort clairement que l’auteur et professeur émérite du MIT est impressionné par la spontanéité, celle des communautés coopératives créées dans certains campements, autant que par l’impact politique du mouvement.

Nous sommes une nation dont les leaders poursuivent les politiques qui culminent au « suicide » économique, dit Chomsky. Mais il y a les lueurs vacillantes du possible — dans les coopératives de travailleurs et d’autres espaces où le peuple attrape le goût d’une façon différente de vivre.

Nous avons parlé dans son bureau, pour l’émission Free Speech TV, du 24 avril…

A lire sur La Revue des Ressources : Noam Chomsky : sur le suicide économique de l’Amérique


15/05/2012

Pierre Rabhi : « Si nous nous accrochons à notre modèle de société, c’est le dépôt de bilan planétaire »

Et si, après une stressante campagne électorale, on respirait un peu ? Quelle société voulons-nous aujourd’hui construire ? « La croissance est un problème, pas une solution », affirme Pierre Rabhi, paysan-philosophe. Face à la disparition des questions écologiques dans le débat politique, et à la frénésie marchande qui nous a pris en otages, il invite à repenser la vie sur un mode à la fois « sobre et puissant ». Et à inventer, pour éviter des explosions sociales et un chaos généralisé, un autre modèle de civilisation.

Entretien à écouter et à lire sur Basta ! : Pierre Rabhi : « Si nous nous accrochons à notre modèle de société, c’est le dépôt de bilan planétaire »


12/05/2012

Qu’est-ce que l’« écosocialisme » ?

Classé dans : désintoxicant @ 23:44

Dans un livre qui vient de paraître1, Michael Löwy propose de faire le point sur un courant qui se structure peu à peu depuis une dizaine d’années : l’écosocialisme.

L’écosocialisme, dit-il, se fonde sur un constat : celui d’une incompatibilité entre capitalisme et écologie. Rappelant le constat de dégradation écologique de la planète, l’inaction internationale, l’attitude de l’« oligarchie », qui continue de vouloir gérer ses intérêts et ses parts de marché plutôt que de faciliter l’évolution des modes de vie, Michael Löwy estime qu’une certaine écologie, qui cherche à composer avec le marché, se leurre et s’illusionne sur ce qu’elle peut réellement obtenir. L’écosocialisme est la seule issue…

Lire l’article sur Contretemps : Qu’est-ce que l’« écosocialisme » ?


10/05/2012

Statistique et fabrique d’un discours d’État : les chômeurs « fraudeurs »

Les chiffres permettent au candidat-président de raconter l’histoire suivante : certes, le chômage a augmenté (« 17 % ») depuis 2007 en France, mais bien moins que dans d’autres pays européens (« 281 % en Espagne ») – ce qui atteste de l’efficacité du président « protecteur ». Mais s’il y a beaucoup de chômeurs (« 2,8 millions ») ou de titulaires du RSA (« 1,8 millions de foyers »), c’est parce que certains ne veulent pas travailler (« 500 000 offres d’emploi non satisfaites ») ou se former (seulement « 10 % de chômeurs en formation ») et profitent du système d’indemnisation et de prise en charge (« la fraude ») qui coûte cher aux Français (« 35 milliards d’euros » pour la formation ; « 10 milliards » pour le RSA).

Les Français sont donc, pour une partie d’entre eux, responsables de leur situation. Et le Président-candidat ne peut laisser passer ces « abus ». C’est son devoir de s’opposer aux corps intermédiaires – qui profitent eux aussi du système (« les organisations socioprofessionnelles ») – en s’adressant directement aux Français (« le référendum »). Il s’agira d’imposer la fermeté contre les fraudeurs et les profiteurs en les obligeants à travailler et à se former.

Cette grille de lecture du chômage de masse et sa mise en scène médiatique ne sont pas nouvelles ni le seul fait du Président-candidat. Des récits de ce type se sont imposés, au-delà de la droite, parmi les élites bureaucratiques depuis 1995…

Lire l’article sur les éditions Agone : Statistique et fabrique d’un discours d’État : les chômeurs « fraudeurs »


Après son refus de payer sa dette, l’Islande fera le triple de la croissance de l’UE en 2012

Classé dans : désintoxicant @ 00:18

Je ne cesserai jamais de répéter que l’Islande est LE pays à prendre en exemple, même s’il est complètement ignoré des médias, s’il est loin ou quelle qu’en soit la raison pour ne pas en parler, c’est le pays à suivre! Payer pour les banques? Même pas en rêve, là bas ils ont été emprisonnés! Sauver les banques? Elles ont été nationalisées. Quand à la croissance actuelle, elle se porte au mieux.

L’Islande a terminé l’année 2011 avec une croissance économique de 2,1% et selon les prévisions de la Commission européenne, elle va faire le triple du taux de croissance attendu pour l’UE en 2012 (La croissance de l’UE est prévue à 0,5% en 2012 contre 1,5% en Islande). Pour 2013 la croissance devrait atteindre 2,7%, principalement à cause de la création d’emplois. L’Islande est le pays qui a nationalisé les banques privées et qui a emprisonné les banquiers responsables de la crise.

L’Islande a été le seul pays européen qui a rejeté par un référendum citoyen le sauvetage des banques privées, laissant s’effondrer certaines d’entre elles et jugeant de nombreux banquiers pour leurs crimes financiers…

A lire sur mediapart : Après son refus de payer sa dette, l’Islande fera le triple de la croissance de l’UE en 2012


08/05/2012

La droite a quand même gagné (ou : it’s the hegemony, stupid)

Classé dans : culture, désintoxicant, politics @ 22:35

Le FN a marqué des points. A gauche comme à droite, on s’est empressé de comprendre et de consoler ses électeurs ; l’UMP s’est même permise d’aligner son programme sur leurs désirs supposés – puisqu’ils adhèrent à « tout et n’importe quoi » comme je l’écrivais ici – en mettant la frontière au cœur de son discours. Et cette campagne ultra réac n’apporte presque que des bénéfices ; les centristes et les (soi-disant) humanistes s’écrasent et Sarkozy, même probablement sorti, reste bien haut malgré son bilan déplorable.

Comme le note Raffaele Simone dans cet entretien passionnant, ce ne sont pas des phénomènes passagers, mais le produit d’un « air du temps » particulièrement favorable :

En ce sens, j’avance l’idée que cette droite nouvelle, consommatrice, people, médiatique, liftée, acoquinée aux chaînes de télévision, appelant à gagner plus d’argent, défendant les petits propriétaires, décrétant comme ringardes les idées d’égalité et de solidarité, méfiante envers les pauvres et les immigrés, est plus proche des intérêts immédiats des gens, plus adaptée à l’ambiance générale de l’époque, plus  » naturelle  » en quelque sorte. Et c’est pourquoi elle gagne.

Il a raison ; la droite va peut-être perdre cette élection, mais elle a gagné dans les têtes. Elle a gagné et elle pourtant elle continue à se présenter comme une idéologie de combat, victime, minoritaire, pour mieux s’affirmer insidieusement. Pour moi, elle est désormais en situation d’hégémonie culturelle, et notamment parce qu’elle se construit en permanence contre trois grandes figures, aux travers desquelles on peut lire tous ses discours : l’assisté, l’étranger et le bobo…

Lire la suite de l’article sur radical chic : La droite a quand même gagné (ou : it’s the hegemony, stupid)


« L’idée d’avoir une revendication unique ne parle à personne »

Mi-mars, à New York. Voilà maintenant six mois que quelques centaines d’activistes ont occupé, un soir de septembre, le parc de Zucotti, au cœur du quartier financier du sud de Manhattan. L’occupation a cessé deux mois plus tard, après son expulsion par la police new-yorkaise. Mais les militant-e-s ne se sont pas démobilisé-e-s. En cette fin d’hiver / début de printemps, ils s’affairent à préparer de grosses mobilisations, prévues pour le mois de mai : « occupy spring », le « printemps d’occupy », en référence, bien sûr, au « printemps arabe » qui les a tant inspiré. Libérés des contraintes liées à l’animation du campement, ils multiplient les actions – le 16 mars, Occupy Wall Street a même brièvement occupé, pour la toute première fois… Wall Street même, manifestant devant la bourse, à l’heure où retentit la cloche qui annonce sa fermeture pour le week-end. Les débats sont nombreux, sur les suites à donner au mouvement, les risques de « récupérations » par des organisations soupçonnées d’être proches du parti démocrates, la structuration et l’organisation de la dynamique, etc.

L’occasion de faire le point avec David Graeber, anthropologue et militant anarchiste qui a activement contribué à la préparation de l’occupation

Sur Mouvements : « L’idée d’avoir une revendication unique ne parle à personne », entretien avec David Graeber


05/05/2012

La fabrique des débats publics, par Pierre Bourdieu

Classé dans : désintoxicant, exclusions, politics @ 22:52

D’un côté, une situation économique et sociale inouïe. De l’autre, un débat public mutilé, réduit à une alternative entre austérité de droite et rigueur de gauche. Comment se délimite l’espace des discours officiels, par quel prodige l’opinion d’une minorité se transforme-t-elle en « opinion publique » ?

C’est ce qu’explique le sociologue Pierre Bourdieu dans ce cours sur l’Etat donné en 1990 au Collège de France et publié ce mois-ci sur Le Monde diplomatique : La fabrique des débats publics, par Pierre Bourdieu


L’oligarchie sarkozyste bientôt orpheline ?

Classé dans : désintoxicant, politics @ 16:46

Pour le président candidat, ils incarnent le mérite, l’effort et la réussite patrimoniale. « Ils », ce sont ses proches amis du monde des affaires, son réseau d’investisseurs, de PDG et de grandes fortunes : Les Bernard Arnault, Vincent Bolloré, Martin Bouygues, Jean-Luc Lagardère et consorts. Cette « France du travail » qui « n’a pas à s’excuser pour son patrimoine », selon les mots du Président. Retour sur une oligarchie financière placée au cœur du quinquennat qui s’achève.

« La France du travail n’a pas à s’excuser pour son patrimoine, pas à s’excuser pour ses efforts, pas à s’excuser pour son mérite. Ce qu’elle possède, elle l’a gagné », lance le candidat-président le 1er mai, lors du rassemblement de l’UMP place du Trocadéro à Paris. Nicolas Sarkozy semble avoir bien vite oublié d’où viennent les amitiés qu’il a liées avec le monde des affaires. Parmi les quatre grandes fortunes les plus proches du Président, et présentes à la soirée du Fouquet’s du 6 mai 2007, tous ont hérité de groupes industriels ou d’entreprises fondés par leur géniteur. Les empires Bouygues – dans le BTP, la téléphonie mobile, sans oublier TF1 – et Lagardère – Groupe Lagardère et Hachette, participation dans EADS – étaient déjà bien en place lorsque Martin et Jean-Luc en ont pris la tête…

Lire la suite de l’article sur Basta ! : L’oligarchie sarkozyste bientôt orpheline ?


« Nous ne voulons pas mourir dans les décombres du néolibéralisme ! »

Classé dans : altermondialistes, désintoxicant, politics, révolution @ 16:34

Les systèmes tiennent souvent plus longtemps qu’on ne le pense, mais ils finissent par s’effondrer beaucoup plus vite qu’on ne l’imagine. » En quelques mots, l’ancien chef économiste du Fonds monétaire international, Kenneth Rogoff, résume bien la situation de l’économie mondiale. Quant au gouverneur de la Banque d’Angleterre, il affirme que « la prochaine crise risque d’être plus grave que celle de 1930″…

La zone euro ne va pas bien, mais les Etats-Unis et la Chine, souvent présentés comme les deux moteurs de l’économie mondiale, sont en fait deux bombes à retardement : la dette totale des Etats-Unis atteint 358 % du produit intérieur brut PIB ; la bulle immobilière chinoise, presque trois fois plus grosse qu’elle ne l’était aux Etats-Unis avant la crise des subprimes, commence à éclater.

[...]
Quel est le rôle historique de la gauche européenne ? Gérer l’effondrement du modèle néolibéral, quitte à mourir dans les décombres, ou accoucher d’une nouvelle société avant que la crise, comme dans les années 1930, ne débouche sur la barbarie ?

Pour pousser le prochain président à l’audace, nous venons de créer le collectif Roosevelt 2012 : avec Stéphane Hessel, Edgar Morin, Susan George, Michel Rocard, René Passet, Dominique Méda, Lilian Thuram, Robert Castel, Bruno Gaccio, Roland Gori, Gaël Giraud, la Fondation Abbé-Pierre, la Fondation Danielle Mitterrand, la Ligue de l’enseignement, Génération précaire et bien d’autres, notre objectif est simple : provoquer un sursaut !

Si vous partagez cette envie, rejoignez le collectif en signant son manifeste et les quinze propositions de réformes sur www.roosevelt2012.fr.

A lire sur Le Monde : « Nous ne voulons pas mourir dans les décombres du néolibéralisme ! »


01/05/2012

Fukushima : le début de la catastrophe, c’est maintenant

Classé dans : désintoxicant, santé, écologie, énergies @ 00:09

La crise économique européenne, les présidentielles en France, il n’en faut pas plus pour que nous en oubliions la catastrophe de Fukushima de mars 2011. Pourtant, la crise est loin d’être terminée, c’est même tout le contraire. TEPCO ajoute à la malchance ses boulettes et le risque d’assister à une catastrophe sanitaire majeure, loin d’être écarté, devient petit à petit une effrayante réalité. Comme il est de coutume dans ce genre de crise, ce n’est pas sur le gouvernement que la population peut compter.

Il y a à peine 4 jours, le 24 avril dernier, la chaine d’information japonaise ANN News diffusait un très inquiétant reportage sur la situation de la piscine à combustibles usés du réacteur 4 de la centrale de Fukushima. Cette information n’a tout simplement pas du tout été relayée par les média français, et très peu de média européens…

A lire sur Reflets : Fukushima : le début de la catastrophe, c’est maintenant


échantillons de sol de Tokyo = déchets nucléaires aux États Unis

Classé dans : désintoxicant, écologie, énergies @ 00:07

Lors d’un voyage au Japon en Fév. 2012 (voir http://dai.ly/zmXX4B), Arnie Gundersen de Fairewinds a pris des échantillons de sol dans des parcs publics, terrains de jeux et un jardin sur un toit de Tokyo. Tous les échantillons seraient considérés comme des déchets nucléaires aux États-Unis. Ce genre de contamination est en cours de découverte à travers le Japon.

A voir sur Dailymotion : A. Gundersen, échantillons de sol de Tokyo = déchets nucléaires aux États Unis 25.03.2012


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