La terreur qui n’était pas terroriste
Un nouveau massacre vient d’être commis, cette fois à Nice, faisant des dizaines de victimes dont probablement de nombreux enfants, et toutes nos pensées vont d’abord aux victimes et leurs proches. Cet acte horrible n’a pas encore été revendiqué, et la mort de son auteur ne facilite pas la connaissance de ses motivations. Mais s’il se révèle qu’elle porte la marque du djihadisme, cette tuerie, qui par son caractère inadmissible invite davantage à la réaction émotionnelle qu’à la réflexion, pourrait entraîner d’autres violences, cette fois à l’initiative de l’extrême droite. C’est pourquoi nous reproduisons ici un texte assez intéressant publié il y a quelques jours sur le site de Ras l’Front Rouen et signé Mémorial 98, qui revient sur le traitement médiatique et politique des menaces terroristes venues cette fois des rangs néonazis et dirigées le plus souvent contre la communauté musulmane.
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Mais politiquement si une partie de l’extrême droite était qualifiée de terroriste, alors ce serait toute l’extrême droite structurelle, mais aussi le contenu idéologique de ce courant intégré par d’autres forces politiques qui se trouverait mis en accusation.
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