Les ONG dénoncent le coût social et écologique de la croissance chinoise
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« Les données de l’environnement sont encore un secret d’Etat en Chine. On a du mal à connaître toute l’ampleur de la pollution« , signale Christine Loh, de Civic Exchange, qui s’alarme du degré de pollution de l’eau et de l’air en Chine dans la région du delta de la Rivière des Perles. Zone pilote de l’ouverture économique de la Chine, le non-respect des lois du travail chinoises y est généralisé : « Il commence à y avoir une tolérance de ces grèves, si elles sont spontanées et isolées. Les leaders sont quand même souvent jetés en prison« , explique Man Hon-poon, de la Fédération des syndicats de Hongkong.
Les activistes dénoncent l’efficacité limitée des codes de conduite imposés par les multinationales à leurs sous-traitants chinois, car ces derniers trichent systématiquement. « Il faut pousser les multinationales à faire adopter des conventions collectives entre les sous-traitants et les ouvriers, car elles existent dans la loi chinoise« , dit Han Dongfang, syndicaliste chinois en exil, qui a fondé en 1994 le China Labor Bulletin…
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