« Rêve américain » Les États-Unis en chiffres
La victoire économique des États-Unis sur l’Union soviétique fit illusion quant à la toute-puissance des vainqueurs et l’état de leur société. Pourtant, sur bon nombre de questions, les États-Unis sont en chute libre dans les classements mondiaux. En outre, on constate que pour les critères qui définissent une société civilisée comme l’alphabétisation ou la production scientifique, ils sont loin de la plupart des autres pays développés. Nous reproduisons un article du journaliste états-unien Michael Ventura qui, s’appuyant notamment sur le dernier ouvrage de l’essayiste Jeremy Rifkin, présente quelques statistiques confirmant que le rayonnement états-unien n’est plus ce qu’il était.

Les États-Unis en chiffres [ Réseau Voltaire ]
America by the numbers
Michael Ventura – The Austin Chronicle March 3, 2005
No concept lies more firmly embedded in our national character than the notion that the USA is « No. 1, » « the greatest. » Our broadcast media are, in essence, continuous advertisements for the brand name « America Is No. 1. » Any office seeker saying otherwise would be committing political suicide. In fact, anyone saying otherwise will be labeled « un-American. » We’re an « empire, » ain’t we? Sure we are. An empire without a manufacturing base. An empire that must borrow $2 billion a day from its competitors in order to function. Yet the delusion is ineradicable. We’re No. 1. Well…this is the country you really live in: read the entire article