Tatouages et piercings… un bricolage identitaire ?
Selon David Le Breton, sociologue, les marques du corps ont longtemps signifié une adhésion à un groupe social bien défini, découlant parfois, dans les sociétés traditionnelles par exemple, d’un rite de passage obligé. Aujourd’hui, elles semblent devenir plutôt l’expression de démarches individuelles et du choix de chacun.
…
Dans nos sociétés, les marques corporelles semblent faire l’objet d’une nouvelle fascination. Que signifie cet engouement constaté aujourd’hui pour les tatouages, piercings, brandings…, toutes manières de dessiner, modeler, bricoler son propre corps ? Ces nouveaux usages ont-ils partie liée avec des pratiques plus anciennes, issues par exemple des sociétés traditionnelles ? Peuvent-ils être assimilés, comme dans celles-ci, à ce que les anthropologues ont décrit comme des rites de passage ? Ou bien manifestent-ils simplement de nouvelles formes du rapport au corps ?
…
à lire sur scienceshumaines.com : http://www.scienceshumaines.com/index.php?lg=fr&id_dossier_web=14&id_article=2722
cet article fait écho à un précédent publié en juin sur le loup voyou : rites de passages où un parallèle est établi entre les rites initiatiques des populations traditionnelles et les phénomènes de métamorphose (piercings, tatouages, bodyhackers) qui touchent les jeunes générations occidentales.