Terry Jones, un Monty Python contre l’Axe du Bien.
11 septembre 2001 : l’Occident frappé de stupeur erre à tâtons dans un monde en ruine. A la Maison Blanche, des hors-la-loi qui se prennent pour Dieu volent l’étoile du shérif pour aller faire la peau à un autre bandit, caricatural en diable.
Quatre ans et demi plus tard, Ben Laden court toujours ; et l’Amérique torture au nom d’une « liberté » qui, servant de faux-nez à ses ambitions expansionnistes, est de plus en plus bafouée à travers le monde.
Mais, dans ce temps où, selon le poète Philippe Jaccottet, « le réel est chaque jour mieux dissimulé par un vacarme dépourvu de sens, sinon d’efficacité », la perversion du sens des mots escamote la barbarie sans visage et sans nom des puissances de l’argent.
Dans cette chronique roborative d’un monde en guerre, Terry Jones sape allègrement le Grand Récit de l’Ordre Militaire, Médiatique et Marchand (GROMMM), et retourne la duplicité des mots troubles contre leurs fauteurs. Œil pour œil, cliché pour cliché : le nonsense est la chose au monde la mieux partagée.
« Always look on the bright side of life », chantaient les crucifiés de « La Vie de Brian »… Et ceux d’Abou Ghraib ?
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