Une indocilité contagieuse
Il est rare que les anarchistes ne participent pas, avec d’autres, aux luttes sociales. Mais, des Bourses du travail à l’amour libre et du syndicalisme révolutionnaire à l’insoumission, ils sont également à l’origine de formes nouvelles de subversion de l’ordre établi.
Une indocilité contagieuse, par Claire Auzias sur Le Monde diplomatique : www.monde-diplomatique.fr/2009/01/AUZIAS/16655
Appellations peu contrôlées
Pendant longtemps, les termes « anarchiste » et « libertaire » ont été indissociables aux yeux des militants, qui les revendiquaient pour définir leur positionnement dans le champ politique, ou, plus exactement, en dehors et en rupture avec lui dès lors qu’il était confondu avec la scène politicienne. Il en allait de même pour ceux qui les combattaient ou les réprouvaient : outre les gardiens officiels de l’ordre bourgeois, les membres des autres partis, de gauche ou de droite, les journalistes de toutes obédiences et l’« opinion publique » formatée par les uns et les autres s’accordaient à mettre anarchistes et libertaires dans le même sac…
Lire aussi l’article de Jean-Pierre Garnier sur le Diplo : www.monde-diplomatique.fr/2009/01/GARNIER/16742