Vidéo-surveillance : les yeux de la tête.
Les caméras fleurissent dans les espaces publics. Rares sont les villes qui refusent désormais de céder aux mouchards urbains, qu’importent leur coût et leur inutilité avérée. En 1999, à peine 60 communes osaient s’équiper de caméras de surveillance, encore sujettes à la méfiance du grand public. Quinze ans plus tard, les références à Georges Orwell sont passées de mode, c’est la ruée vers l’observation numérique : 2384 communes en sont désormais équipées et les nouveaux dossiers d’autorisation se bousculent au portillon de l’administration.
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