antimondialiste

[ louvoyer : naviguer en zigzag à contre vent ]

29/07/2009

ça suffit : il est temps de boycotter Israël, par Naomi Klein


Dans cette tribune, publiée le 7 janvier sur le site de l’hebdomadaire états-unienThe Nation, puis dans le quotidien britanniqueThe Guardian, l’activiste canadienne Naomi Klein prend parti en faveur d’un boycott d’Israël, boycott dont la nécessité a été rendue plus pressante par l’offensive militaire israelienne de décembre 2008 à Gaza. Nous publions à la suite de cet appel la réaction de Robert Pollin, co-directeur du Political Economy Research Institute de l’université de Massachusetts, ainsi que la réponse que lui a faite Naomi Klein.

Il est temps. Plus que temps. La meilleure stratégie pour mettre un terme à l’occupation tous les jours plus sanglante d’Israël est que cette occupation devienne la cible d’un mouvement mondial du même ordre que celui qui précipita la fin de l’Apartheid en Afrique du Sud. En juillet 2005, une grande coalition de groupes palestiniens conçut un plan pour mener ce projet à terme. Elle appela tous « les gens de conscience, de toute la planète, à imposer un boycott massif à Israël et à mettre en oeuvre des initiatives de désinvestissement, comme ce fut le cas pour l’Afrique du Sud à l’époque de l’Apartheid». Ainsi naissait la campagne « Boycott, désinvestissement et sanction » BDS…

A lire sur La REVUE internationale des LIVRES et des idées : revuedeslivres.net/articles.php?id=319


26/07/2009

La désobéissance civile de Henri David Thoreau

Classé dans : anarchisme, désintoxicant, libertés, politics @ 17:42

Après deux ans passés dans les bois et craignant de ne plus progresser, Thoreau, l’auteur de Walden, décide de quitter sa cabane. À son retour, après avoir séjourné durant quelque temps chez Emerson, il retourne vivre dans la maison familiale. C’est seulement en 1849, dans La désobéissance civile, qu’il met par écrit ses positions politiques et idéologiques. Il y fait valoir la résistance passive en tant que moyen de protestation. Toutefois, son engagement politique se situe d’abord sur le plan individuel.

Ce texte a eu une très grande influence dans le dernier siècle et ce, à travers le monde. Gandhi par exemple, s’étant grandement inspiré de La désobéissance civile, organisa des campagnes massives de désobéissance en Afrique du Sud pour s’opposer aux lois discriminatoires. Il retournera ensuite vivre en Inde où il mena pendant trente ans des campagnes de non-violence active. Durant la Deuxième Guerre mondiale, le Danemark s’inspira de ce texte afin de résister aux nazis. Martin Luther King s’inspira lui aussi de La désobéissance civile, afin de lutter contre le ségrégationnisme aux États-Unis. Dans les années soixante, pour manifester contre la guerre au Vietnam, des contribuables américains refusèrent de payer leurs impôts et envoyèrent au gouvernement une copie de La désobéissance civile à la place de leur déclaration fiscale. Ce ne sont que quelques exemples parmi tant d’autres des répercussions qu’eut ce fameux texte d’Henry David Thoreau.

Henri David Thoreau (1817-1862) : Essayiste, mémorialiste et poète américain. Il est surtout connu pour son essai La Désobéissance civile, publié en 1849. Regardé par certains comme le premier environnementaliste, Thoreau est un philosophe de la condition humaine. Son essai a inspiré Tolstoï, Martin Luther King et Gandhi.

Voici la première partie de ce texte admirable, aux résonances très actuelles sur La revue des ressources : La désobéissance civile (1) et la deuxième : La désobéissance civile (2)


Des nanoparticules dans l’assiette

Leur nom vient du grec « nanos », qui signifie « nain ». Cinq cent mille fois moins grosse qu’un cheveu, les nanoparticules échappent aux lois de la physique classique. Grâce à elles, les industriels nous promettent des chemises ou des pantalons qui résistent aux taches et aux plis, des vitres qui se nettoient toutes seules, des peintures pour voiture impossibles à rayer… Mais ils ne disent pas qu’ils ont déjà commencé à en saupoudrer notre assiette. On en trouve dans le ketchup, comme épaississant, dans certaines vinaigrettes industrielles, comme agent blanchissant, ou certaines soupes en sachet afin d’empêcher la formation de grumeaux…

Pour éviter que le chocolat ne blanchisse en vieillissant, notamment, on le badigeonne avec des nanoparticules de dioxyde de titane. Un procédé que s’est empressé de breveter il y a six ans, le groupe Mars, leader mondial du chocolat et du chewing-gum. De son coté, Unilever, le roi de la crème glacée, planche sur des nanoémulsions qui rendraient ses glaces moins grasses mais plus onctueuses. Kraftfood, numéro deux de l’agroalimentaire, a créé Nanotech. Un consortium qui mobilise une quinzaine d’universités et d’instituts de recherche sur les nanotechnologies appliquées à la bouffe.

Et que dire des nanocapsules bourrées d’arômes et de colorants synthétiques qui éclatent sous l’effet de la chaleur ou quand on les secoue? Parmi les joyeusetés expérimentées : des sodas qui changent de couleur et de goût. Au fait une fois avalées, ça donne quoi, les nanoparticules? Eh bien on n’en sait rien : comment elles sont absorbées par l’organisme, comment elles se diffusent, ou interagissent avec les aliments, mystère. En mars dernier, dans un rapport sur le sujet, l’Agence française de sécurité sanitaires des aliments tirait la sonnette d’alarme : « Il n’est pas possible, aujourd’hui, d’évaluer l’exposition du consommateur ni les risques sanitaires liés à l’ingestion de nanoparticules. » Et de conclure : « la prudence s’impose. »

Le plus drôle, dans tout ça, c’est que les nano-ingrédients ne sont jamais indiqués sur l’étiquette. Sans doute les effets de la nanotransparence…

Sur Le Canard enchaîné du mercredi 22 juillet 2009.


Pour l’interdiction immédiate du Flash-ball

Classé dans : culture de la peur, désintoxicant, politics, santé @ 13:12

Mercredi 8 juillet, Joachim Gatti, 34 ans, cinéaste, a perdu un œil touché au visage par l’un des nombreux « flash balls » tiré par des policiers contre un groupe de manifestants pacifiques qui protestaient contre l’expulsion d’un bâtiment occupé à Montreuil. Selon de nombreux témoignages, tous les tirs visaient au-dessus de la taille.

Nous ne saurions recenser l’ensemble des blessures irréversibles dues à l’utilisation de plus en plus fréquente de ces armes dans le « maintien de l’ordre », tant lors de manifestations que dans le quotidien des interventions des forces de police. Rappelons toutefois qu’en moins d’un an, au moins trois manifestants ont été grièvement atteints à l’œil : ce fut le cas de Pierre, 17 ans, un lycéen Nantais lors d’une manifestation à l’automne dernier et Joan, 25 ans, un Toulousain qui participait à une autoréduction dans un supermarché ce printemps.

En 2002, lors de la dotation en flash ball de la police le gouvernement et les syndicats de policiers s’étaient voulus rassurants (?) affirmant que ces armes étaient « non létales » et que leur usage resterait exceptionnel et rigoureusement encadré (suivant le principe de « proportionnalité de la riposte »)… Les faits démontrent qu’il n’en est rien.

Assurée de son impunité, la police utilise quotidiennement ces flash ball de façon offensive, ignorant délibérément ces fameux principes supposés régler leur utilisation et sans hésiter à s’en servir de manière à occasionner le maximum de dégâts (tirs à bout portant, tirs délibérés à la tête, etc.).

Ce qui c’est passé à Montreuil, Toulouse ou Nantes, s’inscrit dans une logique d’utilisation croissante et quotidienne d’une répression expéditive pour faire régner l’ordre : arrestations et interrogatoires d’enfants, multiplication des gardes à vues, criminalisation du syndicalisme, dispersions brutales et violentes de rassemblements « non encadrés » (manifestations, rassemblements, fêtes, concerts), etc.

Parce que nous ne pouvons accepter une telle surenchère de la violence policière ; parce que nous ne pouvons nous résoudre à accepter une société où la réponse à tout conflit ou tensions sociales soient les « tirs tendus » de flash ball : nous demandons l’interdiction immédiate de cette arme, avant que l’irrémédiable ne se produise.

Signer la pétition sur samizdat.net : http://petitions.samizdat.net/001-pour-l-interdiction-immediate-du-flash-ball


H1/N1 : une « surmédiatisation politique » pour Bernard Debré

Classé dans : culture de la peur, désintoxicant, politics, santé @ 13:09

Le professeur Bernard Debré, député UMP de Paris, n’est pas ce qu’on peut appeler un factieux. « La politique gouvernementale me fait chaud au coeur », déclarait-il encore le 8 juillet dernier. Et pourtant, c’est un beau pavé qu’il vient d’envoyer dans la mare gouvernementale.

Dans un entretien au Journal du Dimanche, il dénonce l’instrumentalisation politique d’une « grippette sans danger » qui, de son point de vue de médecin, ne mérite pas les centaines de millions dépensés :

« Cette grippe n’est pas dangereuse. On s’est rendu compte qu’elle était peut-être même un peu moins dangereuse que la grippe saisonnière. Alors maintenant, il faut siffler la fin de la partie ! »

Bernard Debré considère qu’on a tendance, à tort à assimiler la grippe A H1N1 avec la grippe aviaire, H5N1, mortelle pour l’homme…

A lire sur Rue89 : www.rue89.com/2009/07/26/h1n1-une-surmediatisation-politique-pour-bernard-debre


25 ans après, l’eau de Bhopal fait toujours peur à Dow Chemical

Classé dans : désintoxicant, santé, écologie @ 12:31

Le Dursban est un pesticide fabriqué par Dow Agrosciences, la filiale indienne du géant de la chimie Dow Chemical. Hautement toxique, en particulier chez les enfants, il peut endommager le système nerveux, altérer la croissance… Sa vente a été interdite aux Etats-Unis mais Dow vend pour 500 millions de $ de Dursban par an à travers le monde, et affirme que ce produit est «sans danger»…
beaupal-zoom

Dow Chemical, c’est précisément le groupe qui a racheté Union Carbide, responsable en 1984 de la plus grave catastrophe industrielle de toute l’histoire, celle de Bhopal, en Inde: depuis 25 ans, 23.000 morts et 500.000 victimes. Cette semaine, une délégation indienne est venue à Londres pour rappeler à Dow son horrible héritage: une bouteille d’eau contaminée, qui répond au doux nom de “B’EAU PAL”.

b'eau pal

Ce sont les contre-propagandistes The Yes Men qui ont monté cette opération “souvenir”. En concevant une vrai-fausse bouteille d’eau minérale, avec logo rouge et blanc rappelant celui de Dow (la B’eau Pal Water a même un vrai-faux site web). Le document “nutrition” (ci-contre) détaille les concentrations des trois principaux polluants qui persistent dans les nappes phréatiques :

  • dichlorure de méthane (400% au dessus des normes létales quotidiennes);
  • chroloforme (250% au delà des normes);
  • et surtout le tetrachlorure de carbone, dont la présence dans une seule bouteille de B’Eau Pal représente 200.000% la dose quotidienne mortelle!

C’est sans doute pour ça que, le 13 juillet, lorsque la délégation indienne (rassemblée dans la coalition Bhopal.org) est venue manifester devant le siège de Dow, les locaux de l’entreprise avaient été bouclées le matin même par la direction…

A lire sur numéro lambda : numerolambda.wordpress.com/2009/07/14/25-ans-bhopal-dow-chemical/


23/07/2009

Flash-scandale

On a fini par lui donner le nom de sa marque : le Flash-Ball, ou lanceur de balle de défense, est une arme – expérimentée par les forces de police depuis 1995 – dite de pacification. L’usage de balles en caoutchouc peut aider à restaurer l’ordre sans risquer de provoquer de morts. Son but, expliquait Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’intérieur, au Monde du 30 mai 2002, est d’ »impressionner ». Ni plus ni moins.

Mais il arrive trop souvent – beaucoup trop souvent – que le Flash-Ball ne se borne pas à « impressionner ». Mercredi 8 juillet, à Montreuil (Seine-Saint-Denis), une trentaine de personnes se réunissent pacifiquement pour un dîner festif dans une rue piétonne. L’objet est de protester contre la fermeture d’un squat culturel et l’expulsion de ses occupants. Le squat est vide. La police intervient. Pourquoi ? Il y a tirs de Flash-Ball. Selon des témoins, cinq personnes sont touchées au-dessus de la taille. Joachim Gatti, un jeune réalisateur-cameraman de 34 ans, petit-fils de l’écrivain Armand Gatti, est touché à l’oeil. Selon son père, le documentariste Stéphane Gatti, « il a perdu un oeil du fait de la brutalité policière« . Impressionner ?

Lire la suite sur Le Monde.fr : www.lemonde.fr/opinions/article/2009/07/13/flash-scandale_1218212_3232.html


Face aux dérives policières, mobilisons-nous !

Appel lancé par 34 organisations (associations, syndicats, partis politiques, collectifs…) pour dénoncer les dérives policières

Mercredi 8 juillet, alors que des militants et des habitants solidaires d’un quartier montreuillois manifestaient contre l’expulsion d’un squat, la police a fait usage à plusieurs reprises de tirs de flash-ball, blessant cinq personnes, dont un jeune homme qui a perdu un œil, venues soutenir pacifiquement les squatteurs.

Depuis 2005, ce sont pas moins de sept personnes qui ont perdu un œil dans les mêmes conditions, dont cinq pour la seule année 2009. Des syndicats et associations avaient dénoncé en novembre 2007 ces pratiques, alors qu’un lycéen nantais avait été visé à la tête par la police lors d’une manifestation et y avait perdu son œil droit.

La Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS) a plusieurs fois dénoncé l’usage inapproprié de cette arme par la police et la note de service adressée en mai dernier par la Direction centrale de la sécurité publique à ses directeurs départementaux quant à ses règles d’utilisation semble très largement ignorée, voire bafouée…

Lire l’article et voir la liste des organisations sur le site de l’association Mille Babords : www.millebabords.org/spip.php?article11880


Lettre des Yes Men au Festival de cinéma de Jérusalem

Classé dans : altermondialistes, culture, désintoxicant, exclusions, libertés, paix, politics — Mots-clefs : @ 12:06

Nous avons le regret de dire que nous avons pris la difficile décision de retirer notre film, « The Yes Men Fix the World » du Festival de cinéma de Jérusalem, en solidarité avec la Campagne pour le Boycott, le Désinvestissement et les Sanctions [BDS].

Cette décision n’est pas chose facile, car nous nous rendons compte que le festival est opposée à la politique de l’État d’Israël, et nous ne voulons pas pénaliser les progressistes qui déplorent la violence étatique commise en leur nom.

Cette décision n’est pas facile à prendre, car nous nous sentons une forte affinité avec de nombreuses personnes en Israël, partageant avec eux nos racines juives, ainsi que le traumatisme de l’Holocauste, dans lequel nos deux grands-pères sont morts. Andy a vécu à Jérusalem pendant un an il y a longtemps ; il peut encore se débrouiller en hébreu, et il y compte plusieurs amis. Et Mike a toujours voulu garder un lien avec les racines de sa culture.

Mais en dépit de tous ces sentiments, nous ne pouvons pas abandonner notre mission en tant que militants. Dans les années 1980, il y a eu un appel émis par la population de l’Afrique du Sud et destiné aux artistes et à d’autres pour boycotter ce régime, et cela à contribué à en finir avec l’Apartheid.

Aujourd’hui, il y a un appel clair au boycott venant de la société civile palestinienne. Y obéir est notre seul espoir, en tant que cinéastes et militants, à aider à faire pression sur le gouvernement israélien afin qu’il respecte le droit international…

A lire sur le site de l’UJFP (Union Juive Française pour la Paix) : www.ujfp.org/modules/news/article.php?storyid=575

www.theyesmen.org/


22/07/2009

OGM j’en veux pas

Classé dans : désintoxicant, santé, écologie @ 11:30

En un mois, plus de 100 000 personnes ont signé la pétition pour soutenir l’interdiction du maïs MON810. Cette mobilisation a contribué à faire reculer la décision du Conseil des ministres concernant une levée éventuelle des moratoires grec et français.
La lutte contre les OGM est pourtant loin d’être terminée. D’autres combats et d’autres appels à pétition contre l’expansion des OGM sous toutes leurs formes sont à venir. Nous devons tous rester vigilants et prêts à nous mobiliser de nouveau si nécessaire.
En constituant et en fédérant une communauté d’individus prêts à se mobiliser, nous pourrons ensemble lors des prochains appels à mobilisation atteindre l’objectif de 100 000 personnes en moins d’un mois et définir des objectifs encore plus ambitieux et cela grâce à chacun d’entre vous.
Alors si vous faites partie de ceux qui sont opposés à l’expansion des OGM et qui sont prêts à réaliser des gestes simples pour signifier leur refus…
mob-ogm
Rejoignez-nous ! sur Greenpeace France : www.greenpeace.fr/ogmjenveuxpas/

Posté par Thierry.


20/07/2009

Ni optimiste ni pessimiste

Classé dans : altermondialistes, désintoxicant, santé, écologie @ 10:35

Depuis que je me suis plongé dans la recherche de renseignements crédibles pour écrire Mal de Terre, depuis que je fais part, dans mes conférences, des préoccupations qui sont devenues les miennes, on me demande souvent: «Êtes-vous optimiste? Êtes-vous pessimiste?»

Mes interlocuteurs ne sont pas loin de penser que «nous n’y arriverons jamais».

Certains ont peut-être envie de renoncer avant même d’avoir essayé de changer quelque chose.

Il est vrai que, dans l’histoire de l’humanité, l’espèce humaine n’a jamais connu pareille époque. Jamais nos ancêtres n’ont pu mesurer à quel point la pérennité de notre espèce est tributaire de l’existence des autres espèces, végétale et animale, et des «bons et loyaux services» de la nature…

Imaginons qu’un «dictateur éclairé», prenant conscience que l’avenir de l’humanité passe par un changement radical des comportements, donne l’ordre de tout changer: tout le monde obéit au doigt et à l’oeil. Les voitures restent au garage, les bus et les trams se multiplient, les friches industrielles deviennent des jardins potagers de proximité et les habitants, des planteurs d’arbres. Ils planteraient même des pavots si le dictateur le leur imposait…

Lire l’article de Hubert Reeves sur Canoe : www.canoe.com/infos/chroniques/hubertreeves/archives/2009/06/20090628-081800.html

Posté par xmx.


Toxicité des nanoparticules sur le riz confirmée aux Etats-Unis

Les Amis de la Terre demandent un moratoire sur la commercialisation des produits contenant des nanoparticules tant que les interactions entre nanoparticules et monde vivant ne seront pas mieux connues.

La toxicité des nanoparticules sur le riz a été confirmée par des chercheurs aux Etats-Unis. Une équipe de l’Université de Clemson (Etats-Unis) vient de publier une étude qui met en évidence que le riz, exposé à des nanoparticules, peut subir des impacts importants.
 
L’équipe de l’Université de Clemson a travaillé sur la toxicité des nanoparticules, en menant une étude sur l’interaction entre certaines nanoparticules et les plantes. Elle a choisi délibérément le riz, la plante alimentaire la plus consommée dans le monde. 
 

Les chercheurs états-uniens ont démontré qu’à partir d’une certaine concentration, les nanoparticules peuvent boucher le système vasculaire des plantes et agir négativement sur la production de graines. Pour les plantes exposées aux fullérènes C70, la floraison est retardée d’au moins un mois, et la production de graines est réduite de 4,6 %. L’absorption des nanoparticules se fait d’abord au niveau des semences et des racines, puis des tiges et des feuilles.
 
[...]
 
Pour Rose Frayssinet, animatrice de la campagne Nanotechnologies des Amis de la Terre, « les résultats de cette étude sont un choc ! La pollution des sols par certaines nanoparticules pourrait avoir des conséquences dramatiques pour l’agriculture et l’environnement. Nous savions déjà que les nanoparticules de dioxyde de titane (utilisées dans les crèmes solaires, cosmétiques, emballages pour produits alimentaires, peintures, vêtements, etc.) ainsi que les nanostructures de carbone (utilisés dans des crèmes anti-âge, les cellules solaires et les supraconducteurs) peuvent être transmises par des souris enceintes à leurs petits, avec toutes les conséquences négatives pour leur santé. Tant que nous ne comprendrons pas mieux les interactions entre ces particules et le monde vivant, nous exigeons l’arrêt de la commercialisation de tout produit contenant des nanoparticules, en particulier dans l’alimentation et l’agriculture. Le laisser-faire actuel ne peut plus durer. »

Sur actualités news environnement : www.actualites-news-environnement.com/20919-Toxicite-nanoparticules-riz-Etats-Unis.html

Le site des Amis de la Terre : www.amisdelaterre.org/

Posté par xmx.


Récylum: un éco-organisme agréé pour collecter et recycler les lampes usagées

Classé dans : consommation, désintoxicant, santé, écologie @ 10:04

Récylum a pour objet d’organiser en France (DOM compris) la collecte et le recyclage des lampes usagées détenues par les particuliers et les professionnels; toutes les sources lumineuses sont concernées, sauf les ampoules à filament.
La filière des lampes usagées, développée en partenariat avec tous les acteurs concernés, s’inscrit dans une démarche de responsabilité sociétale, c’est à dire respectant les principes du développement durable et de l’intérêt général:

  • performance environnementale: bilan écologique global réellement positif
  • performance économique: optimisation des moyens mis en œuvre pour limiter l’impact du coût de la filière de collecte et de recyclage des lampes sur le pouvoir d’achat des consommateurs
  • performance sociale: développement de l’emploi lié à l’activité de la filière

http://www.recylum.com/

Posté par fred.


Dow Chemical teste du biocarburant à base d’algues

Dow Chemical et la start up Algenol se sont associés pour développer une centrale de démonstration à base d’algues permettant de convertir le dioxyde de carbone en combustibles.
Il serait ainsi possible d’en faire un biocarburant pour les véhicules ou un ingrédient entrant dans la composition des plastiques en remplacement du gaz naturel.

Les entreprises prévoient de faire croître les algues dans des bioréacteurs, qui sont en fait d’énormes tubes remplis d’eau salée et couverts de bâches plastiques. L’eau saturée de dioxyde de carbone contribue en effet à la croissance des algues. Les algues qui poussent dans ces bioréacteurs utilisent la photosynthèse pour transformer le CO2 et l’eau en biocarburant, en oxygène et en eau douce…

A lire sur Enerzine.com : www.enerzine.com/603/7889+dow-chemical-teste-du-biocarburant-a-base-dalgues+.html

Posté par xmx.


Electricité: 20m2 de désert par personne suffisent…

« Les déserts de notre planète reçoivent en 6 heures plus d’énergie solaire que n’en consomme l’humanité en toute une année. » C’est avec ce présupposé que le docteur Gerhard Knies, président du conseil d’administration de la Fondation Désertec défend son pharaonique dessein. En quoi consiste-t-il? A transformer le désert en un vaste récupérateur d’énergie solaire pour alimenter … les pays européens, un chouïa le Maghreb et le Moyen-Orient. Tel est le dernier avatar de la croissance verte.

Le projet semble être né d’un calcul de coin de table. D’après les experts du projet, pour couvrir les besoins mondiaux actuels en électricité (18 000 TWh/an), il suffirait d’équiper trois millièmes seulement des 40 millions de km2 des surfaces désertiques de notre planète (soit 120000 km2, c’est-à-dire une zone de 300 par 400 km) en centrales thermiques solaires. En gros, 20 m2 de désert par personne pour couvrir jour et nuit, sans émissions de CO2 ou presque, ses besoins en électricité.

[...]

Ce projet, si beau sur le papier, pose différentes séries de questions. La première: que savons-nous de ce que pensent les populations nomades habitant le désert depuis des siècles et des siècles ? Leur demandera-t-on leur avis ? A combien négociera-t-on leur changement radical d’environnement ? La seconde: qui va aller installer les paraboles et mettre en réseau toutes ces technologies du Nord ? Ca sent le relent colonialiste avec transfert de technologie inégal à la clef. Troisième et dernière série d’interrogations: si les grandes compagnies cachées derrière ce beau projet sont celles auxquelles nous pensons, alors voici l’avènement d’un énième système énergétique centralisé propice aux pays riches. Qui ne résoudra en rien la question de l’indépendance énergétique européenne. Encore une fois, on cherche comment produire plus alors qu’il serait temps d’éduquer à la sobriété énergétique.

Lire l’article en entier sur Six pieds sur Terre : environnement.blogs.liberation.fr/noualhat/2009/07/electricité-20m2-de-désert-par-personne-suffisent.html

Posté par xmx.


Contribution « climat-énergie » : « Sortir du nucléaire » dénonce un projet qui occulte les pollutions du nucléaire

Classé dans : désintoxicant, santé, écologie, énergies @ 08:57

Le Réseau « Sortir du nucléaire » estime que, à travers le projet de « contribution climat-énergie », les autorités françaises entendent favoriser une fois de plus l’industrie nucléaire. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si cette contribution est surnommée « taxe carbone », afin de ne pas s’attaquer aux pollutions radioactives et chimiques de l’industrie atomique.

Cette volonté de protéger l’atome est d’autant plus absurde que l’industrie nucléaire dans son ensemble, de la mine d’uranium au démantèlement des installations, émet aussi des gaz à effet de serre de façon non négligeable… et croissante.

Il suffit aussi de consulter les documents officiels concernant la « Conférence d’experts sur la contribution climat-énergie » des 2 et 3 juillet 2009 pour constater que les graves pollutions générées par l’industrie nucléaire sont totalement occultées.

Il convient aussi de dénoncer le cynisme des déclarations de Mme Jouanno qui explique que « la contribution climat-énergie n’exclut pas à terme le nucléaire ». La formule « à terme » signifie « dans longtemps », voire « jamais ».

Le gouvernement français, contraint par l’opinion publique d’agir en faveur de l’environnement, utilise tous les subterfuges pour protéger le nucléaire qui est pourtant une des énergies les plus polluantes. Ces manœuvres sont à rapprocher de celles qui ont permis à la France d’obtenir la présidence de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena), dans le but de favoriser l’industrie nucléaire.

Le Réseau « Sortir du nucléaire » rappelle que la France a un objectif impératif, fixé au niveau de l’Union européenne, de 23% d’énergies renouvelables en 2020. Pour atteindre cet objectif, il faut certes développer les énergies renouvelables, mais il faut aussi impérativement réduire le recours aux énergies non renouvelables… comme le nucléaire.

Les autorités françaises devraient donc annuler les projets de réacteurs nucléaires – y compris le chantier en cours de réacteur EPR à Flamanville – et fermer les réacteurs atteignant 30 ans comme ceux de Fessenheim (Haut-Rhin), Bugey (Ain) et Tricastin (Drôme).

communiqué de presse sur le site du Réseau Sortir du nucléaire : www.sortirdunucleaire.org/

Posté par xmx.


Le stock de déchets radioactifs français va doubler d’ici à 2030

Fin 2007, le volume des déchets nucléaires produits en France s’élevait à 1,1 million de m3, selon le dernier inventaire de l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs, publié mardi 30 juin. Ce stock doublera d’ici à 2030, pour atteindre 2,2 millions de m3. Produits par l’industrie nucléaire (62 % du total), la défense et la recherche (17 % chacune), ces résidus sont surtout composés de déchets à faible ou très faible activité et à vie courte. Pour ceux de faible activité à vie longue, l’Etat a présélectionné deux communes de l’Aube, Auxon et Pars-lès-Chavanges, où un centre de stockage pourrait ouvrir en 2019. Ceux de haute ou moyenne activité à vie longue (3,8 % du volume et 99,9 % de la radioactivité) devraient être enfouis dans la Meuse dès 2025.

sur Le Monde.fr : www.lemonde.fr/web/recherche_breve/1,13-0,37-1089193,0.html

Posté par xmx.


19/07/2009

Solar Impulse, l’avion solaire de Bertrand Piccard, est construit

En 2012, Bertrand Piccard tentera de réaliser le tour complet de la planète dans un avion dont la seule source d’énergie est le Soleil. Le premier prototype, HB-SIA, servira aux essais préliminaires. Il vient d’être présenté. Le but ? Démontrer que l’énergie solaire peut être utilisée dans de nombreux domaines. « Plus personne ne pourra prétendre qu’on ne peut pas utiliser les énergies renouvelables pour les voitures, les chauffages, la climatisation ou l’industrie » martèle Bertrand Piccard.
HB-SIA

A lire sur Futura sciences : www.futura-sciences.com/fr/news/t/aeronautique-1/d/solar-impulse-lavion-solaire-de-bertrand-piccard-est-construit_19759/

Posté par xmx.


16/07/2009

Médecins du Monde poursuivi par l’Etat pour avoir aidé des Roms

Classé dans : désintoxicant, exclusions, politics, précarités, santé @ 08:20

Une première… L’association Médecins du Monde a été assignée en justice par l’État français au motif de l’occupation illégale d’un terrain public. Dans l’urgence, l’organisation avait installé ses tentes sur une friche pour venir en aide à des Roms, victimes d’un incendie qui a coûté la vie d’un enfant.

Le 23 mai dernier, à Bobigny (Seine-Saint-Denis), un campement de Roms était détruit par un incendie. Un enfant de dix ans y a laissé sa vie, brûlé vif. Dans ce genre de situation, l’Etat met immédiatement les victimes à l’abri et les assiste d’une cellule psychologique. Mais cette fois-ci, moins de 48h après le drame, le préfet a ordonné leur expulsion du gymnase que la Ville de Bobigny avait réquisitionné en urgence. Les forces de l’ordre les ont ensuite empêchés de s’installer sur des terrains dans les Hauts-de-Seine.

Médecins du Monde (MDM), qui s’occupait déjà du suivi médical de certains de ces Roms, a alerté les pouvoirs publics. Face à l’urgence sanitaire et n’ayant aucune autre solution d’hébergement, l’ONG a pioché dans sa réserve de tentes destinée au Kosovo et au Darfour pour installer le 26 mai un camp de fortune à Saint-Denis et loger temporairement les 116 « déplacés européens », dont 41 enfants et 5 femmes enceintes. En attentant mieux…

Lire la suite sur Les mots ont un sens : www.lesmotsontunsens.com/medecins-monde-poursuivi-etat-pour-avoir-aide-roms-4995

Depuis le 15 juin, Médecins du Monde a mis en ligne un blog dédié : Rroms – carnet de bord d’un camp de déplacés : carnet-rroms.blog.lemonde.fr/


15/07/2009

Demain, la paix au Cachemire ?

Classé dans : culture de la peur, désintoxicant, libertés, paix @ 21:54

Les Etats-Unis essaient de contribuer à une solution au conflit qui oppose l’Inde et le Pakistan au Cachemire, scindé en deux depuis 1947. Ils espèrent ainsi obtenir le soutien militaire d’Islamabad dans la guerre en Afghanistan. Si New Delhi refuse toute ingérence, il a néanmoins reçu le chef de la Central Intelligence Agency (CIA) Leon Penetta à la mi-mars 2009. Sur place, dans la partie indienne du Cachemire, les affrontements ont repris le 20 mars. En soixante ans, ce conflit aurait fait plus de soixante mille victimes.


Le soir du 21 février 2009, des milliers de Cachemiris rassemblés dans un sanctuaire soufi, près de Sopore, au nord du Cachemire ; des dizaines d’hommes, tous âges confondus, traînant le long des devantures de magasins et bavardant avec des connaissances et des amis de retour du sanctuaire… L’image pourrait surprendre. Voilà en effet vingt ans que les Cachemiris se hâtent de rentrer chez eux avant la tombée de la nuit par crainte d’être pris en tenailles entre séparatistes et soldats indiens, ou de passer par erreur pour des militants et d’être tués par l’armée. Mais pendant les fêtes religieuses, ils n’hésitent pas à sortir le soir, les combattants étant supposés observer une trêve. Pourtant, ce soir-là, dans le secteur de Bomai un convoi de l’armée indienne passe devant des foules réunies. Il s’arrête. Soudain, des soldats ouvrent le feu sur un groupe de jeunes au bord de la route. Muhammad Amin Tantray et Javid Ahmad Dar sont tués sur le coup…

Lire la suite de l’article de Basharat Peer sur Le Monde diplomatique : www.monde-diplomatique.fr/2009/04/PEER/16973


Delicious pour to.us

Classé dans : désintoxicant, open sources @ 08:55

J’écris cette note parce qu’il me semble que le service délivré par le site web delicious.com gagne à être plus connu.
Ce site apparaît comme complexe ou technique alors qu’il suffit d’apprivoiser un peu l’engin.
Cet article de vulgarisation tente d’y voir un peu plus clair et encourage des utilisateurs en puissance qui s’ignorent
à y regarder de plus près ou à simplement explorer des contenus souvent de qualité.

Sauvegarde et édition
Dans les grandes lignes, delicious est un site de bookmarking social, c’est à dire qu’il sauvegarde tous les liens que vous lui postez.
Vous êtes sur une page qui vous plait, vous allez sur votre compte delicious et vous la saisissez.
Il suffit alors d’ajouter ou de rééditer son titre et une courte description de son contenu.

A lire sur Owni.fr : owni.fr/2009/06/26/delicious-pour-to-us/ »

Delicious : delicious.com/


14/07/2009

Les « précaires » du nucléaire

Classé dans : désintoxicant, précarités, santé, énergies @ 21:35


Ils sont 22.000 à travailler dans les 19 centrales nucléaires de France, 22.000 agents intérimaires embauchés par les entreprises sous-traitantes d’EDF pour assurer notamment la maintenance et l’entretien des installations. Ce sont eux qui assurent les tâches qui comportent le plus de risques et les travaux les plus exposés. Aujourd’hui, la colère monte parmi ces employés qui dénoncent le déséquilibre entre leur statut et celui des 20.000 autres agents statutaires, salariés d’EDF.

On les appelle “les nomades du nucléaire”, ils vont de ville en ville, pour décontaminer les centrales, au gré des “arrêts de tranche”, les périodes durant lesquelles les réacteurs sont arrêtés pour changer le combustible et pour assurer les travaux de maintenance. _Ils connaissent toutes les centrales de France : Golfech, dans le Tarn-et-Garonne, Gravelines dans le Nord, Cattenom en Moselle, Chinon en Indre-et-Loire ou encore Chooz dans les Ardennes. Souvent sur les routes, ces agents intérimaires parcourent 40.000 à 70.000 kilomètres par an. Ils jugent leurs indemnités de déplacement si faibles (en moyenne 60 euros par jour pour l’hôtel et les trois repas) qu’ils séjournent le plus souvent dans des gîtes, dans des foyers Sonacotra ou bien au camping (tentes ou caravanes).
Certains, pour économiser et rapporter de l’argent à leur famille, dorment dans leur voiture. Bien souvent, ces nomades du nucléaire sont donc obligés de se contenter du confort le plus sommaire.

A écouter sur France Info : www.france-info.com/spip.php?article308791&theme=81&sous_theme=184


Pendant que les subventions disparaissent, elles réapparaissent d’un bloc le 14 juillet !

Classé dans : culture, désintoxicant @ 19:41

Une mauvaise et une bonne nouvelle pour les pauvres con…tribuables français. La mauvaise : Johnny Hallyday va empocher 500.000 euros grâce à son grand ami Nicolas Sarkozy. La bonne nouvelle : bien que «réfugié fiscal» à Gstaad en Suisse, il ne bénéficie pas des avantages qu’il en escomptait et selon l’article du Point Sarkozy impose Johnny pour le concert du 14 juillet, il «a récemment appris que l’essentiel de ses gains resteraient assujettis à l’impôt français. Cette mauvaise surprise l’aurait même conduit à se séparer de l’un de ses principaux conseillers en matière fiscale»…

Autrement dit, il s’est obligé à aller se geler le cul au moins 6 mois par an à Gstaad pour des clopinettes ! Réjouissant.

Nettement moins réjouissant, le coût du concert : 1 million d’euros dont 500.000 euros pour Johnny Hallyday – alors qu’il percevra 200.000 euros par concert pour sa tournée d’adieux. Marché conclu de «gré à gré» avec l’organisateur, Jean-Claude Camus et financé sur le budget du ministère de la Culture et de la Communi-cation, au titre des “fournitures pour les fêtes nationales”.

Je n’ai pas réussi à trouver les seuils au-delà desquels la procédure d’appel d’offres est obligatoire mais il m’étonnerait fort qu’un marché public de l’Etat d’un montant d’un million d’euros puisse être passé de gré à gré. Dans la mesure où selon le Bulletin officiel des Annonces des marchés publics (BOAMP) d’une part les marchés de fournitures de gré à gré doivent faire l’objet d’une publicité dès que le marché atteint ou dépasse 20.000 euros et qu’en outre l’Etat doit rendre public les marchés de fourniture et services à partir du seuil de 206.000 euros.

Mais l’on sait que Nicolas Sarkozy qui devrait donner l’exemple comme Chef de l’Etat ne s’embarrasse jamais de respecter scrupuleusement la légalité quand il en serait gêné. Une confirmation supplémentaire ?

Toujours est-il qu’il offre à son copain Johnny une sorte de «retraite-chapeau» à la mode des PDG des grands groupes multinationaux qui n’a rien à voir avec nos maigres pensions. Autrement dit : Johnny Hallyday s’en mettra «plein les fouilles» grâce à l’argent des con…tribuables.

Sur le LAIT d’BEU : kamizole.blog.lemonde.fr/2009/06/11/johnny-hallyday-en-concert-a-paris-le-14-juillet-les-fouilles-en-or/

posté par stéph.


10/07/2009

Hausse des tarifs à EDF : le prix d’un naufrage

Classé dans : désintoxicant, écologie, énergies @ 12:04

La hausse des prix de l’électricité va permettre à EDF de boucher les trous d’une stratégie basée uniquement sur le prétendu « renouveau » du nucléaire. Pour Greenpeace, cette hausse est tout à fait inadmissible. Les français ne doivent pas payer le prix de la volonté d’EDF d’implanter des réacteurs EPR partout dans le monde. Cette stratégie 100% nucléaire est très coûteuse, dangereuse et complètement inutile.

« En période de crise sociale, énergétique et climatique, EDF ne trouve rien de plus malin à faire qu’imposer aux français le prix d’une stratégie hasardeuse et dangereuse, basée uniquement sur le développement du nucléaire » s’indigne Yannick Rousselet, chargé de campagne nucléaire à Greenpeace. «Contrairement à ce qu’il essaie de nous faire croire par ses campagnes de publicité incessantes et très chères, le groupe EDF ne parie que sur le développement du nucléaire, en France et à l’international. Cette stratégie irréfléchie est extrêmement coûteuse : elle est en train de ruiner l’ex-entreprise publique et de compromettre gravement toute possibilité de lutter efficacement contre les changements climatiques Il est temps pour M.Gadonneix de retrouver la raison et de changer fondamentalement de cap et de se tourner vers les renouvelables et les économies d’énergie »

Lire la suite de l’article sur Greenpeace France : www.greenpeace.org/france/news/hausse-des-tarifs-a-edf-le-p


La grotte de Lascaux

Classé dans : culture, photographie @ 10:30

Visite virtuelle de la grotte de Lascaux.

lascaux

www.lascaux.culture.fr/


Sans-papiers : l’autre « chiffre » de la politique d’expulsion

La cour des comptes pointe le coût de la rétention des sans-papiers. Le coût des expulsions réalisées en 5 ans représente l’équivalent du déficit annuel de l’assurance vieillesse.

Il peut sembler déplacé d’aborder la politique de reconduite à la frontière sous un angle monétaire, tant son coût, bien avant d’être budgétaire ou économique, est bien évidemment un coût humain : mise en danger de personnes renvoyées dans des pays où elles sont parfois gravement menacées, familles disloquées, enfants séparés de l’un de leur parents, stigmatisation et culpabilisation des étrangers résidant en France… Mais la mise en parallèle des moyens déployés pour maximiser les reconduites à la frontière et des drames vécus par ceux qui en sont les victimes met un peu plus en lumière, toutefois, le caractère inhumain d’une logique du chiffre poussée jusqu’à l’absurde. Dans la mesure où la volonté de faire du « chiffre » est au principe de la politique menée depuis 2003, il n’est pas inutile de se pencher sur l’autre chiffre que masque cette politique : son coût financier pour la collectivité. Ce chiffre-là, par contraste avec celui des reconduites, n’est guère mis en avant par les auteurs de cette politique…

Lire l’article de Damien de Blic, enseignant-chercheur en sciences politiques sur le site de la revue Mouvements : mouvements.info/Sans-papiers-l-autre-chiffre-de-la.html


Police et minorités visibles : les contrôles d’identité à Paris

Les citoyens français d’origine immigrée, et en particulier ceux d’origine nord-africaine et subsaharienne, se plaignent depuis longtemps de ce que les fonctionnaires de police les soumettent à des contrôles d’identité injustes, discriminatoires et dépourvus de nécessité. Si ces perceptions étaient avérées, cela signifierait que les fonctionnaires de police fondent leurs décisions sur la couleur de la peau des personnes, plutôt que sur leur comportement.

En 2007, la Open Society Justice Initiative a lancé une étude pour examiner si, et dans quelle mesure, les policiers contrôlent les individus en fonction de leur apparence. Cette étude a été réalisée en collaboration avec Fabien Jobard et René Lévy, chercheurs au Centre National de la Recherche Scientifique, et sous la supervision technique de Lamberth Consulting.

En examinant cinq sites parisiens (dans et autour de la Gare du Nord et de la station Châtelet-Les Halles), importants points de transit du centre de Paris où l’on observe une forte activité policière, l’étude a recueilli des données sur les contrôles de police, au premier rang desquelles des données sur l’apparence des personnes contrôlées (origine, âge, sexe, style vestimentaire, types de sacs portés). Cette étude, qui présente des données uniques sur plus de 500 contrôles de police, est la seule menée à ce jour, propre à détecter le contrôle à faciès en France.

L’étude a utilisé une méthodologie fondée sur la comparaison systématique entre les personnes contrôlées et la population disponible sur les sites en question durant les mêmes tranches horaires. Tant les données de référence (le benchmark) que celles sur les contrôles ont étés classées en fonction de l’origine perçue, de l’âge, des vêtements, et du type de sac porté. En observant les contrôles d’identité, les observateurs ont également relevé le déroulement et l’issue des contrôles, et, lorsque c’était possible, ont procédé à une brève entrevue avec la personne contrôlée pour savoir à quelle fréquence elle disait faire l’expérience des contrôles de police, quel jugement elle portait sur le comportement des policiers pendant le contrôle, quelle réaction émotionnelle le fait d’être contrôlée entraînait chez elle.

L’étude a confirmé que les contrôles d’identité effectués par les policiers se fondent principalement sur l’apparence : non pas sur ce que les gens font, mais sur ce qu’ils sont, ou paraissent être. Les résultats montrent que les personnes perçues comme « Noires » (d’origine subsaharienne ou antillaise) et les personnes perçues comme « Arabes » (originaires du Maghreb ou du Machrek) ont été contrôlées de manière disproportionnée par rapport aux personnes perçues comme « Blanches ». Selon les sites d’observation, les Noirs couraient entre 3,3 et 11,5 fois plus de risques que les Blancs d’être contrôlés au regard de la part de ces deux groupes dans la population disponible à être contrôlée par la police (ou la douane). Les Arabes ont été généralement plus de sept fois plus susceptibles que les Blancs d’être contrôlés ; globalement, ils couraient quant à eux entre 1,8 et 14,8 fois plus de risques que les Blancs d’être contrôlés par la police (ou la douane) sur les sites retenus, également au regard de la composition de la population disponible. Les entretiens de suivi réalisés avec les personnes qui venaient d’être contrôlées donnent à penser que les Noirs comme les Arabes subissent d’ordinaire davantage de contrôles de police que les Blancs.

Un autre facteur déterminant a été le style de vêtements portés par les personnes contrôlées. Bien que les personnes portant des vêtements aujourd’hui associés à différentes « cultures jeunes » françaises (« hip-hop, » « tecktonic, » « punk » ou « gothique », etc.) ne forment que 10% de la population disponible, elles constituent jusque 47% de ceux qui ont été effectivement contrôlés. Il ressort de notre étude que l’apparence vestimentaire des jeunes est aussi prédictive du contrôle d’identité que l’apparence raciale. L’étude montre une forte relation entre le fait d’être contrôlé par la police, l’origine apparente de la personne contrôlée et le style de vêtements portés : deux tiers des individus habillés « jeunes » relèvent de minorités visibles. Aussi, il est probable que les policiers considèrent le fait d’appartenir à une minorité visible et de porter des vêtements typiquement jeunes comme étroitement liés à une propension à commettre des infractions ou des crimes, appelant ainsi un contrôle d’identité.

Alors qu’en règle générale, les personnes interrogées ont qualifié de « poli » et de « neutre » le comportement des fonctionnaires qui les avaient contrôlées, et ce quelles que soient leurs origines supposées, à la question de savoir quel effet ce contrôle avait produit sur les intéressés, les Noirs et les Arabes interrogés ont exprimés des sentiments fortement négatifs au regard de celles exprimées par les Blancs, contraste dont la cause possible est la plus grande fréquence à laquelle les membres des minorités visibles disent être contrôlés…

Le rapport complet est à télécharger en anglais et en français sur le site de l’Open Society Institute : www.soros.org/initiatives/osji/articles_publications/publications/search_20090630

Posté par Robin.


Généralisation du cryptage sur internet

On parlait de la manière de contourner le contrôle de l’Etat sur les contenus circulant sur Internet : par exemple le cryptage.

Malheureusement différentes lois limitent l’usage des systèmes de chiffrement. La loi du 19 mars 1999 et du 27 février 2003 limiteraient les clés à 128 bits et imposeraient à tous professionnels la déclaration du logiciel de cryptage utilisé (déclaration et non autorisation !?). Qu’en est-il réellement ?

Avant le cryptage était interdit et la loi de 1999 l’autorise :

M. Jospin justifiait ainsi la nouvelle liberté de crypter : « Alors que se développent les moyens d’espionnage électronique, la cryptologie apparaît comme un moyen essentiel pour protéger la confidentialité des échanges et la protection de la vie privée… Pour changer l’orientation de notre législation, le Gouvernement a donc retenu les orientations suivantes dont je me suis entretenu avec le Président de la République :

  • offrir une liberté complète dans l’utilisation de la cryptologie
  • supprimer le caractère obligatoire du recours au tiers de confiance pour le dépôt des clefs de chiffrement
  • compléter le dispositif juridique actuel par l’instauration d’obligations, assorties de sanctions pénales, concernant la remise aux autorités judiciaires, lorsque celles-ci la demandent, de la transcription en clair des documents chiffrés.»

En fait elle autorise l’usage d’une clé de 128 bits, ce qui est malgré tout plus difficile à ‘’casser’’ qu’une clé de 40 bits, autorisée par la réglementation de 1996.

De plus le régime juridique actuel abandonne l’interdiction pure et simple de tout moyen de cryptage au profit d’un régime de contrôle étroitement surveillé et qui laisse l’apparence de la liberté pour la plupart des utilisateurs. Mais ce que les consommateurs peuvent désormais acheter et utiliser librement aura fait l’objet d’un contrôle technique et juridique du S.C.S.S.I. (Service central de la sécurité des systèmes d’information, placé sous l’autorité du Premier ministre).

Afin de lutter contre la cybercriminalité, la L.E.N. (loi pour la confiance dans l’économie numérique) de juin 2004 instaure des dispositions libéralisant le recours et l’usage aux logiciels de chiffrement, et ce sans limitation de puissance. Il n’y aura donc plus de « verrou » des 128 bits, taille de clé au-delà de laquelle un simple usage devait être déclaré. En revanche, la fourniture de moyen de chiffrement reste sujette à déclaration. Or, le simple usager d’un système libre GNU/Linux doté d’un module de chiffrement et voulant le partager pourra être assimilé à un « fournisseur ».

En bref, pas de limite pour un usage particulier d’un logiciel dont l’éditeur aura l’obligation de fournir les clés de déchiffrement à l’autorité qui le demandera.

Toutefois la nouvelle loi « Création et Internet » relance l’intérêt pour les réseaux de p2p cryptés. Freenet, Share, Mute, ANts et les autres ne préoccupent cependant pas encore les ayants droit. Ces réseaux ne sont en effet pas encore très fréquentés. « Le cryptage c’est compliqué, ça ne marche pas », a lancé fin mai Pascal Nègre, président d’Universal Music France. Marc Guez, directeur général de la SCPP, syndicat de producteurs de musique, s’est fait plus précis. « Si le peer-to-peer devient vraiment underground, alors on aura gagné une bataille ; pour l’instant, c’est trop grand public », a-t-il expliqué.

Conclusion : le cryptage étant un peu plus complexe d’utilisation, il ne sera pas « grand public » et c’est peut-être suffisant pour les pouvoirs publics … »

Par Juan-Pablo.


Système de climatisation et de chauffage de tous véhicules qui ne consomme aucune énergie

Le « Compresseur de suspension » est un système permettant l’utilisation de la force générée par les  mouvements de la/des suspensions par rapport au châssis d’un véhicule.   

Cette force, perdue à l’heure actuelle, est la seule (utilisable) que l’on puisse récupérer.

L’un des points d’ancrage sera fixé au châssis de la voiture, train, camion, ou autre véhicule, l’autre au système de suspension du train avant ou arrière du véhicule, boogie, etc….

Un  vérin muni de clapets anti-retour pourra ainsi servir de compresseur pour climatisation, de compresseur d’air, de fluides hydrauliques, etc….    

Tout autre système de récupération de force pourra être utilisé sur ce principe (piston, membrane).

Système permettant l’utilisation de toutes les amplitudes de la voie.

Ce système permettra, une fois la voiture en mouvement, de prendre le relais du compresseur classique du fluide frigorigène de climatisation ; chaque mouvement du triangle ou pont du véhicule compressant le gaz, ce qui permet d’économiser l’énergie prise sur le moteur du véhicule via le compresseur classique et de générer ainsi de notables économies de carburant.  
Verna Climatisation écologique

La climatisation, inversée (système de pompe à chaleur), peut chauffer sans consommer  d’énergie, tous les véhicules électriques: trains, tramways, voitures électriques, métros, etc……..  

 Ce système peut s’appliquer pour compresser de l’air (assistance des freins), servir de pompe à    vide pour le même usage ; il pourra également servir de compresseur hydraulique.

Pour les voitures à suspension oléopneumatique type Citroën, Rolls-Royce, une fois la voiture    en route, avec cette invention, le compresseur hydraulique classique ne sera plus embrayé, car la    pression sera maintenue haute, puis normalement réembrayé à l’arrêt du véhicule.

Les amortisseurs ou sphères de suspension, reconfigurés, pourront inclure le système de    «Compresseur de suspension» remplissant ainsi deux fonctions en un appareil.  

Il est à noter que si la suspension d’un véhicule a un faible débattement, celui-ci sera compensé     par l’augmentation du diamètre de piston ou membrane du compresseur.         

A voir le site de l’inventeur Christophe Verna : http://inventions.a.verna.free.fr/compresseur.htm      

La vidéo d’une interview diffusée sur RMC dans l’émission votre auto le dimanche 5 avril 2009 est visible à cette adresse : http://www.dailymotion.com/Verna_Bordeaux/video/15181117 .                        


les photos et vidéos de ce site sont disponibles sous un contrat Creative Commons.

Le contenu de ce site est entièrement sous licence libre GFDL (Gnu Free Documentation License)

le loup voyou est optimisé pour tous les navigateurs (firefox, opera, safari etc.) sauf internet explorer...

Propulsé par WordPress