antimondialiste

[ louvoyer : naviguer en zigzag à contre vent ]

28/09/2009

mnogo par François Daireaux

Classé dans : culture, photographie @ 13:17

Mnogo, 2002.
Vidéo couleurs, silencieux, 26’, 1 écran, format 4/3, 2002.
785 personnes s’immobilisent un instant pour boire. Réalisé en hommage à Elias Canetti dans sa ville natale Roussé en Bulgarie.

François Daireaux est artiste contemporain, sculpteur, videaste, dessinateur, photographe, né à Boulogne sur mer en 1966. Il réalise ses oeuvres partout dans le monde.
Son site web réalisé par sté présente son oeuvre à la fois surprenante et émouvante et l’actualité de ses expositions : www.francoisdaireaux.com


Tsewang Dondrup, une histoire tibétaine en exil

Classé dans : désintoxicant, exclusions, libertés, paix, précarités @ 12:50

Accrochée aux contreforts des Lower Himalayas, Dharamsala (Himachal Pradesh) est une agréable station de montagne dans laquelle débarquent des flots continus de touristes et de hippies. Mais de cette foule vêtue à l’occidentale surgissent ça et là des teintes ocre et mauve. Les moines tibétains sont là pour rappeler au voyageur, si besoin en est, qu’il se trouve au centre de la communauté tibétaine en Inde.

Il y a cinquante ans cette année, le dalaï lama s’enfuyait de Lhassa, capitale tibétaine, entraînant dans son sillage des foules d’exilés volontaires. L’hémorragie n’a jamais cessé depuis. Aujourd’hui encore des Tibétains continuent de prendre le chemin de l’Inde pour échapper à la présence chinoise. Tsewang Dondrup est un de ceux-là.

Coincée entre deux échoppes, l’entrée sombre du centre pour les réfugiés tibétains est peu engageante. C’est ici, dans une triste chambre sentant le feu de bois, que réside Tsewang depuis son arrivée en Inde il y a trois mois et demi. Dehors, la pluie martèle les vitres et des torrents d’eaux dévalent les rues pentues. Petit homme vif au visage rond et au teint hâlé, Tsewang est vêtu d’une polaire rouge, son bras gauche en écharpe. La voix chargée de colère, il entame son récit…

A lire sur Rue89 : www.rue89.com/route-indes/2009/09/08/tsewang-dondrup-une-histoire-tibetaine-en-exil


Les pirates du vivant

Décortiquant les différentes étapes de la biopiraterie – depuis la chasse aux gènes jusqu’au verrouillage économique du brevet – le film adopte la forme du reportage d’investigation dans lequel les difficultés de l’enquête font partie du matériaux narratif. Pour gagner du temps et de l’argent, c’est chez les chamans d’Amazonie, du Népal ou de l’Alaska que les  » bio-prospecteurs  » vont aller frapper. Il n’y aurait rien de choquant à cela, si les émissaires des grandes compagnies occidentales opéraient dans la transparence.Et c’est précisément parce que la bio-prospection s’opère systématiquement dans le mensonge et la tromperie que l’on parle de  » bio-piraterie « . Evidemment, les communautés indigènes, et les nations dont elles dépendent, n’ont pas tardé à découvrir le pot aux roses, et la résistance s’organise. C’est ainsi qu’en Bolivie, la puissante Confédération indienne mène un travail de sensibilisation auprès de ses communautés pour qu’elles l’alerte dès qu’un bio-prospecteur camouflé se présente chez elles. Parallèlement, elle réfléchit avec le Gouvernement bolivien à la mise en place d’un registre national de la biodiversité dont la commercialisation pourrait être assurée par un organisme bipartite, associant les communautés indigènes…

Voir le reportage passé sur Arte sur voirDoc.com : www.voirdoc.com/streaming/societe/faits-de-societe/les-pirates-du-vivant

Posté par xmx.


« Si le virus A H1N1 mute… » ou l’escroquerie à l’échelle planétaire

Classé dans : consommation, culture de la peur, désintoxicant, santé @ 10:27

Alors même que les évidences épidémiologiques de bénignité de la grippe A H1N1 s’accumulent, l’argument numéro 1 invoqué par les tenants de la vaccination de masse est « la possibilité d’une mutation du virus ». Or, cette éventualité n’est pas seulement scientifiquement improbable, elle est aussi le principal argument qui disqualifie la vaccination : contre un virus mutant, un vaccin ne sert à rien. Démontage d’une escroquerie planétaire.

Les relevés épidémiologiques le montrent (y compris dans les rapports de l’OMS, qui est tout de même l’institution qui a tiré la sonnette d’alarme), la pandémie de A H1N1 n’est pas du tout aussi catastrophique qu’on a pu l’annoncer, alors même que le virus semble plus contagieux puisqu’il se transmet même quand il fait chaud. Plus contagieux, mais moins dangereux.

Dans l’hémisphère sud, où la santé de la population est proportionnellement plus précaire que dans l’hémisphère nord, la mortalité est inférieure à celle d’une grippe saisonnière habituelle. De plus, comme l’OMS ne demande plus de confirmer les cas de grippe « puisqu’il y en a trop », on est en droit de penser que le nombre de personnes atteintes par la grippe est bien plus grand qu’estimé, mais comme le nombre de morts attribué au virus (un mort, ça se comptabilise) est faible, la proportion de décès par rapport au nombre de personnes touchées est donc probablement encore plus faible qu’on ne l’estime actuellement.

On est donc en droit de penser que 1° il n’a pas de raison de provoquer plus de décès dans les pays du Nord, dont la population est en meilleure santé que celle du Sud. 2° comme il est très contagieux et qu’il y a déjà des foyers épidémiques en Europe, d’ici quelques semaines il y aura de plus en plus de personnes déjà immunisées (et toujours vivantes) qui agiront comme des barrières pour protéger les autres. Avant même que le climat hivernal ne s’installe. On peut s’attendre donc à ce que la « grande épidémie » n’ait pas lieu…

Lire la suite sur Winckler’s Webzine : http://martinwinckler.com/article.php3?id_article=973


27/09/2009

La guerre contre le partage doit cesser, nous dit Richard Stallman

Il n’y a aucune justification à la guerre actuelle menée contre le partage en général et celui de la musique en particulier, nous dit ici Richard Stallman, non sans proposer au passage quelques pistes pour sortir de cette inacceptable situation.

En finir avec la guerre au partage

Quand les maisons de disques font toute une histoire autour du danger du « piratage », elles ne parlent pas d’attaques violentes de navires. Elles se plaignent du partage de copies de musique, une activité à laquelle participent des millions de personnes dans un esprit de coopération. Le terme « piratage » est utilisé par les maisons de disques pour diaboliser le partage et la coopération en les comparant à un enlèvement,un meurtre ou un vol.

Le copyright (NdT : Pour des questions de non correspondance juridique nous avons choisi de ne pas traduire copyright par droit d’auteur) a été mis en place lorsque la presse imprimée a fait de la copie un produit de masse, le plus souvent à des fins commerciales. Le copyright était acceptable dans ce contexte technologique car il servait à réguler la production industrielle, ne restreignant pas les lecteurs ou (plus tard) les auditeurs de musique.

Dans les années 1890, les maisons de disques commencèrent à vendre des enregistrements musicaux produits en série. Ceux-ci facilitèrent le plaisir de la musique et ne furent pas un obstacle à son écoute. Le copyright sur ces enregistrements était en général peu sujet à controverse dans la mesure où il ne restreignait que les maisons de disques mais pas les auditeurs.

La technique numérique d’aujourd’hui permet à chacun de faire et partager des copies. Les maisons de disques cherchent maintenant à utiliser les lois sur le copyright pour nous refuser l’utilisation de cette avancée technologique. La loi, acceptable quand elle ne restreignait que les éditeurs, est maintenant une injustice car elle interdit la coopération entre citoyens…

A lire sur Framablog : http://www.framablog.org/index.php/post/2009/09/08/stallman-guerre-partage


L’histoire de ma chaussure, par Muntadhar al-Zaidi

L’homme révolté. Les images du geste de Muntadhar al-Zaidi lançant ses chaussures sur George Bush ont fait le tour du monde. Et sa libération récente a été l’occasion de rappeler la notoriété qu’il a acquise ce jour-là. Mais il convient, au-delà de l’image d’Epinal d’un geste iconoclaste et sympathique, d’entendre le message d’al-Zaidi, tel qu’il l’a donné dès sa libération. Celui d’un homme bouleversé et révolté par les horreurs innombrables qui se sont abattues sur son pays, auxquelles son métier de journaliste le confrontait quotidiennement. Ces chaussures désormais célèbres ont une histoire, nous dit-il. « Savez-vous dans combien de foyers brisés par l’occupation étaient entrées ces chaussures que j’ai lancé ? Combien de fois elles avaient marché sur le sang de victimes innocentes ? » Chaque soir, al-Zaidi, se faisait le serment de venger, à sa façon, toutes les victimes de l’occupation. Et ce jour là, face à Bush, il a tenu parole.

Muntadhar al-Zaidi

Lire le texte de Muntadhar al-Zaidi sur ContreInfo : http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2789


Hortefeux fustige la vidéosurveillance dont il a fait l’objet

Qui a déclaré, la semaine passée : « Si vous n’avez rien à vous reprocher, vous n’avez pas à avoir peur d’être filmé. » ?

Brice Hortefeux. Le propos figure même, en toutes lettres, sur le site du ministère de l’Intérieur.

En déplacement à Sartrouville pour présenter son plan de co-financement de la “vidéo-protection” sur 75 sites prioritaires, Mr Hortefeux avait tenu à s’expliquer :

Je suis naturellement attaché à la préservation des libertés individuelles. Je le dis clairement, et chacun peut le voir, la vidéo, c’est de la protection avant d’être de la surveillance. Les caméras ne sont pas intrusives, elles ne sont pas là pour épier, mais pour protéger.

Vous le savez, les caméras de protection font déjà partie de notre quotidien : lorsque vous faites vos courses au supermarché, lorsque vous retirez de l’argent au guichet de votre banque ou que vous utilisez les transports en commun, vous êtes filmés, vous le savez déjà. Qui cela dérange t-il ?

Si vous n’avez rien à vous reprocher, vous n’avez pas à avoir peur d’être filmés ! Instaurer la vidéo-protection, c’est identifier les fauteurs de troubles, c’est décourager les délinquants ; c’est, surtout, veiller sur les honnêtes gens.

Le lendemain, LeMonde.fr publiait la désormais célèbre vidéo du dérapage de Mr Hortefeux, tournée par un journaliste professionnel, mais que Public Sénat n’avait pu ou voulu diffuser.

Depuis, c’est la curée : comme ils peuvent difficilement s’attaquer aux journalistes de la télévision publique, non plus qu’à la rédaction du Monde, les soutiens de Mr Hortefeux tirent depuis à boulet rouge sur… l’internet…

LIre la suite sur BUG BROTHER : http://bugbrother.blog.lemonde.fr/2009/09/15/hortefeux-fustige-la-videosurveillance-dont-il-a-fait-lobjet/


24/09/2009

Se droguer plus….

Classé dans : désintoxicant, exclusions, politics, santé @ 19:23

La dépendance au travail détruit à petit feu l’environnement familial. Ainsi Kevin, 16 ans, de raconter la lente descente aux enfers de ses parents : « Je les ai vus s’enfoncer peu à peu dans la dope. Au début y’avait que mon père qui en prenait. Ils conduisaient un 4×4, on partait au club Med, bref on vivait dans le monde illusoire de la consommation. Puis ils en ont voulu toujours plus. Ma mère a commencé à en prendre, et mon père s’est carrément mis à en cultiver en montant sa boîte. Ils devenaient de plus en plus agressifs, égoïstes et pour tout dire cons. Ils avaient des préoccupations de crétins, s’intéressaient à la bourse, mon père s’habillait en costard….Puis avec la crise tout s’est écroulé. Ils ont eu de plus en plus de mal à s’en procurer et la boîte de mon père a coulé. C’est là qu’ils sont devenus paranos. Mon père n’arrêtait pas de gueuler contre les étrangers qui lui piquaient son travail, les sales bougnoules, les négros…et ils ont vu arriver Nicolas Sarkozy comme le messie« .

C’est en effet avec l’arrivée de Nicolas Sarkozy au pouvoir que cette drogue, longtemps considérée comme un plaisir de riches, s’est propagé dans la société française. Le nouveau président français a en effet mis en place une politique plus permissive pour permettre au travail de couler à flot : dépénalisation des heures supplémentaires, du travail le dimanche, en arrêt maladie et même du travail après 60 ans. Bref un ensemble de mesures visant à rendre toute la société dépendante. Au plus grand plaisir des dealers…

A lire sur Le blog de Jean-Pierre Martin, un petit cadre dans une grosse boiboite : http://onsefechier-anatic6.blogspot.com/2009/08/le-travail-est-il-une-drogue.html »


11/09/2009

H1N1 : attention les yeux !

Classé dans : culture de la peur, désintoxicant, libertés, santé @ 03:23
Semaine du 31 août au 6 septembre 2009, source: TF1

Semaine du 31 août au 6 septembre 2009, source: INSERM

Voici la carte impressionnante de l’état de la pandémie de Grippe A en France pour la semaine du 31 août au 6 septembre 2009, telle que présentée dans l’article de Total France 1, la chaîne TV du Gros Chef. Quand on voit ça, on peut légitimement avoir les boules et se dire :

« Oh, putain ! C’est grave ! »

Ou bien, on peut constater l’échelle démesurée des données définissant les zones et se rendre compte qu’il s’agit de cas pour 100 000 habitants. Soit en pourcentage : vert pour < 0.08%, jaune pour < 0.17%, orange pour < 0.35%, rouge pour < 0.5% et brun pour > 0.5%

Tout de suite, c’est moins impressionnant, voire tout à fait anecdotique. Pas étonnant qu’on prenne autant de précautions !

Source: mon oeil

Source: mon oeil

Pour comparaison, voici une estimation de l’état de la « pandémie » de grippe saisonnière à la même époque, l’année dernière (sans trop d’exagération ;o)

En fait, le problème n’est pas tant d’avoir une pandémie de grippe, que de savoir qu’elle est là.

En effet, depuis que la science a les moyens de mesurer l’évolution d’un virus à l’échelle de la planète, tout le monde cherche à s’approprier le joujou. Laboratoires pharmaceutiques en tête (Tamiflu?), et organes de propagande dans la file, pas loin derrière.

Donc, pas de panique, prenez vos précautions, dans cet Etat d’Exception, il est toujours bon de pouvoir porter un masque hygiénique sans que l’on vous force à l’enlever pour que votre minois apparaisse à la caméra de surveillance. Mais roulez-vous des pelles ! Baisez ! En plus vous pouvez justifier d’une absence au bureau garantie par l’Etat !

Allez hop ! Au pieu !

Par Hellekin.


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