antimondialiste

[ louvoyer : naviguer en zigzag à contre vent ]

30/05/2011

Le Réseau “Sortir du nucléaire“ salue la décision de l’Allemagne de sortir du nucléaire d’ici 2022

Classé dans : désintoxicant, politics, écologie, énergies @ 19:12

Le Réseau « Sortir du nucléaire » salue la décision raisonnable de l’Allemagne de sortir du nucléaire d’ici 2022. Elle fait preuve aujourd’hui d’une vraie ambition, non seulement en matière de politique énergétique, mais également en terme d’investissement pour l’avenir économique. L’Allemagne démontre également qu’elle a su tirer les leçons de Fukushima.

Ce choix politique va en effet entraîner une augmentation des investissements dans les énergies alternatives, investissements qui, nous le rappelons, ont déjà créé plus de 370 000 emplois pérennes et non délocalisables en moins de 10 ans dans ce pays. Ce développement des énergies renouvelables ne se fera pas sans un programme ambitieux d’efficacité énergétique et d’économies d’énergies.

Le gouvernement français et les artisans du nucléaire dont AREVA, en voulant sauver à tout prix le soi-disant « fleuron industriel » de la France, mènent une politique de plus en plus isolée, dangereuse et passéiste, en désaccord avec une majorité de Français réticents au nucléaire (1).

Quand la France se décidera-t-elle à prendre exemple sur ses voisins allemand et suisse ?

Le Réseau “Sortir du nucléaire“ salue la décision de l’Allemagne de sortir du nucléaire d’ici 2022

(1) : 70% des Français sont favorables à la sortie du nucléaire, selon un sondage IFOP réalisé du 15 au 17 mars 2011 et un sondage Opinion Way, réalisé les 16 et 17 mars 2011.


10/05/2011

Société nucléaire, société totalitaire !

Alors que le Japon a subi une catastrophe majeure, la centrale de Fukushima est toujours confrontée à un accident nucléaire dont le niveau de gravité a atteint celui de Tchernobyl en terme de pollution radioactive et donc de nocivité à court comme à long terme.

Alors que dans le monde entier s’élèvent à nouveau les voix remettant en cause le nucléaire, la classe politique française et le complexe militaro-industriel nucléaire font preuve d’un déni comparable à ceux qui, en 1986, prétendaient que le « nuage radioactif s’était arrêté aux frontières », ou comparaient les opposants au nucléaire à des partisans du « retour à la bougie ».

Alors que les gouvernements allemands et suisses craignant les réactions de leurs opinions publiques ont déjà pris de timides mesures pour geler leur programme nucléaire, les élites nucléocrates françaises ont choisi la fuite en avant en affirmant que la catastrophe de Fukushima ne remettait absolument pas en cause la prolifération nucléaire qu’ils ont décidée.

Ainsi le gouvernement français continuera à maintenir voire augmenter le parc actuel de centrales sur le sol français tout en tentant de vendre des réacteurs à l’étranger, pour plus grand bonheur des actionnaires d’Areva. Ainsi, ils veulent continuer à nous faire payer le coût financier de l’exploitation des centrales, des sous-marins et porte-avions qu’ils construisent et à hypothéquer notre avenir en entassant les déchets radioactifs dont le potentiel mortel se calcule en dizaines voire en centaines de milliers d’années…

Lire la suite de l’appel de la Coordination des Groupes Anarchistes du 17 avril 2011 sur HNS-info : Société nucléaire, société totalitaire !


Le Réseau « Sortir du nucléaire » dénonce l’ineptie des propos du Chef de l’État

Classé dans : désintoxicant, politics, santé, écologie, énergies @ 11:12

Le Réseau « Sortir du nucléaire » dénonce l’ineptie des propos du Chef de l’État
« Au nom de l’environnement, on voudrait tuer le développement en France » a affirmé Nicolas Sarkozy cet après-midi, ajoutant que sortir du nucléaire reviendrait à « se couper un bras » . Est-ce d’avoir assisté quelques instants plus tôt à une démonstration d’élagage qui a inspiré au chef de l’État cette métaphore aussi tranchante qu’inepte ?

Le chef de l’État ignore manifestement que d’autres pays « développés » se débrouillent très bien sans nucléaire – citons par exemple l’Autriche, qui interdit le recours au nucléaire dans sa constitution. Quant à l’Allemagne, elle s’est d’ores et déjà engagée sur la voie de la sortie du nucléaire. M. Sarkozy considère-t-il donc que la première économie européenne est un pays « manchot » ?

Non seulement la France peut sortir du nucléaire, mais ce serait même pour elle une formidable opportunité économique : création de centaines de milliers d’emplois qualifiés, développement de nouvelles filières et activités, possibilité de devenir leader mondial du démantèlement des installations nucléaire, etc. Pour l’aider à prendre conscience des possibilités effectives de sortie du nucléaire, le Réseau « Sortir du nucléaire » invite le chef de l’État à consulter le scénario énergétique de l’association Négawatt – une lecture peut-être plus à la portée de M. Sarkozy que « La Princesse de Clèves » ?

La bêtise des propos de M. Sarkozy est saisissante, au lendemain du tragique 25ème anniversaire de Tchernobyl, dont le bilan se monte à ce jour à un million de morts selon l’Académie des Sciences de New-York. Même en fonctionnement normal, les centrales nucléaires ont des effets plus graves que « couper un bras » : en 2008, une vaste étude épidémiologique commanditée par le gouvernement allemand a démontré une hausse de 117 % des leucémies infantiles dans un rayon de 5 km autour des réacteurs nucléaires (4).

En regard du sort des victimes du nucléaire, la métaphore pseudo-médicale du chef de l’État sur la sortie du nucléaire est tout simplement sordide.

communiqué de presse du Réseau « Sortir du nucléaire » : Le Réseau « Sortir du nucléaire » dénonce l’ineptie des propos du Chef de l’État


01/05/2011

EPR, l’avenir ? Non merci

Classé dans : désintoxicant, santé, écologie, énergies @ 10:45

EPR

HNS-info EPR, l’avenir ? Non merci


I ♥ Uranium

Classé dans : désintoxicant, exclusions, santé, écologie, énergies @ 00:12

En 1996, Chirac annonce la fin des essais nucléaires. Le personnel du CEA de V… se retrouve alors en sous-effectif, et pressés de finir leur travail. Cette pression fit qu’une nuit de 1996, toutes les règles de sécurité ne furent pas respectées : il y eut un gros flash, et le lendemain, l’herbe autour du site était bleue. On trouva également sur les feuilles des arbres celle dont la face était tournée vers le site une couche blanchâtre. Le Maire demanda alors des comptes et les gens du CEA de V… avouèrent qu’ils travaillaient sur du nucléaire.

Le CEA de V… ferma ses portes le 31 décembre 1997. Mis aux enchères, une commission d’enquête fut alors créée afin de déterminer si le Fort était en bon état. Normal. Sauf que le Commissaire-Enquêteur de cette commission était un ancien du CEA de V… donc juge ET partie. C’est là que les choses qui n’étaient pas jolies jolies commencèrent à devenir franchement glauques. [...]

vaujour

La zone contaminée a une taille de 50 hectares et couvre également les communes de Courtry (Seine-et-Marne) et de Coubron (Seine-Saint-Denis). La DRIRE (Direction Régionale de l’Industrie, de la Recherche et de l’Environnement) a officiellement reconnu que la zone était contaminée par de l’uranium naturel et appauvri. «Les maladies thyroïdiennes ont doublé en dix ans» nous dit Ludovic Toro, médecin généraliste à Coubron.

En résumé, on fait tout un foin du nuage de Fukushima, enfin ce qu’il en reste (il s’est dispersé, il n’y a pas UN nuage, mais plein de petits éparpillés) alors qu’à une dizaine de kilomètres de Paris, sous une grande colline, y’a des puits contaminés qui ont du bien saloper les nappes phréatiques des environs…

A lire sur A Cup of Tim : I ♥ Uranium


25/04/2011

Et si on construisait des parcs éoliens coopératifs ?

Et si la production d’énergie était écologique, démocratique, et participative ? Dans le Pays de Redon, entre Bretagne et Pays de la Loire, une aventure unique en France est menée : celle de la construction d’un parc éolien coopératif. Ce projet, fondé sur des savoir-faire nouveaux, pourrait aujourd’hui être diffusé et transféré sur d’autres territoires. Se réapproprier les questions énergétiques, confisquées par l’État et les experts d’EDF, c’est possible. C’est ce qu’on apprend, depuis 10 ans, dans le pays de Redon. Reportage.

Sur Basta ! : Et si on construisait des parcs éoliens coopératifs ?


Gaz de schiste : le pré-rapport en faveur de l’exploration en France

Classé dans : désintoxicant, santé, écologie, énergies @ 09:13


Le rapport provisoire sur les gaz et huile de schiste, paru hier et remis au gouvernement, se prononce pour « des travaux de recherche et des tests d’exploration » en France. Une annonce qui devrait amplifier la mobilisation contre cette technique d’extraction de plus en plus contestée.

Ne dites plus gaz de schiste, mais « hydrocarbures de roche-mère ». Et puis, non : gaz de schiste, c’est très bien. Cette tentative à peine voilée de rebranding, technique qui consiste à changer le nom d’une entreprise ou d’un concept à la réputation un peu trop cabossée, n’est que l’amuse-bouche du pré-rapport du Conseil général de l’industrie, de l’énergie et des technologies (Cgiet) et du Conseil général de l’environnement et du développement durable (Cgedd) rendu public le 21 avril. Car le document remis à Nathalie Kosciusko-Morizet et Eric Besson l’énonce clairement : pour le bien de la France, « pays d’Europe le plus richement doté de ressources en gaz de roche-mère », « il est indispensable de réaliser des travaux de recherche et des tests d’exploration »…
Lire la suite de l’article et télécharger le pré-rapport sur Politis : Gaz de schiste : le pré-rapport en faveur de l’exploration en France


21/04/2011

Gaz de schiste : le coup d’arrêt ?

Classé dans : désintoxicant, santé, écologie, énergies @ 23:13

C’est fait. Le gouvernement l’a annoncé le 7 avril : une loi interdisant l’exploitation des huiles et gaz de schiste sera prochainement soumise au vote, bénéficiant d’une procédure d’urgence. Après quelques mois de forte mobilisation, du Larzac au bassin parisien, le gouvernement semble donc faire marche arrière. Et se noie dans des explications confuses pour justifier son revirement.

Le forage des gaz et huiles de schiste n’impacte pas la nappe phréatique, affirme Jean-Louis Schilanski, président de l’Union française des industries pétrolières UFIP, devant la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale. Regardons le potentiel géologique, on définira les précautions en même temps… Le gouvernement n’a pas souhaité suivre son conseil. Le projet de loi visant à interdire l’exploration et l’exploitation des huiles et gaz de schiste, déposé par Christian Jacob UMP, bénéficiera de la procédure d’urgence. C’est ce qu’a annoncé le gouvernement vendredi 7 avril. Ce projet prévoit en outre l’abrogation des permis de recherche…

A lire sur Basta ! : Gaz de schiste : le coup d’arrêt ?


Gaz et huile de schiste : révolution énergétique ou catastrophe écologique ?
Suivre l’actualité sur le blog OWNIschiste : schiste.owni.fr/


09/04/2011

Les ailes du soleil

À l’origine du projet Solar Impulse, deux passionnés d’aéronautique : l’un, Bertrand Piccard, petit-fils d’Auguste Piccard – pionnier de la conquête de la stratosphère dans les années 1930 -, a déjà réalisé le tour du monde en ballon en vingt jours ; l’autre, André Borschberg, ingénieur, est ancien pilote de chasse. Il y a une dizaine d’années, les deux hommes s’associent pour réaliser leur rêve : créer un avion fonctionnant uniquement grâce à l’énergie solaire, capable de transporter un pilote et de voler la nuit grâce à l’énergie stockée en journée. Avec une équipe internationale de quatre-vingts collaborateurs, ils conçoivent un avion de l’envergure d’un Airbus A 380, du poids d’un planeur, couvert de douze mille cellules photovoltaïques et muni de quatre moteurs électriques de dix chevaux. Le 7 juillet 2010, l’avion, piloté par André Borschberg, décolle pour son premier vol…

A voir cette semaine sur Arte +7 : Les ailes du soleil

wikimedia solar impulse

A chaque grande première, les aventuriers du siècle dernier ont repoussé les limites de l’impossible. Aujourd’hui, la quête humaine et technologique doit continuer, dans le but d’améliorer la qualité de vie de l’humanité. En écrivant à l’énergie solaire les prochaines pages de l’histoire de l’aviation, jusqu’à un tour de la planète sans carburant ni pollution, l’ambition de Solar Impulse est d’apporter une contribution du monde de l’exploration et de l’innovation à la cause des énergies renouvelables. Démontrer l’importance des nouvelles technologies dans le développement durable, et bien sûr à nouveau placer le rêve et l’émotion au coeur de l’aventure scientifique.

Consulter le site du projet Solar Impulse : www.solarimpulse.com


06/04/2011

Nucléaire: quels sont les risques de la sous-traitance?

Classé dans : désintoxicant, précarités, santé, écologie, énergies @ 16:29


Au Japon, comme en France, les tâches dangereuses du nucléaire sont confiées à des sous-traitants. Qui sont ces nomades du nucléaire, qui interviennent de centrale en centrale? Quels sont les risques de la sous-traitance pour leur santé, et pour la sûreté du pays?

Au Japon, environ 80% des travailleurs du nucléaire sont des sous-traitants, recrutés parmi les couches les plus paupérisées de la population japonaise, raconte Mathieu Gaulène sur lexpress.fr. Ces travailleurs pauvres et non qualifiés effectuent pour quelques jours, parfois quelques semaines, les tâches les plus dangereuses au coeur des centrales nucléaires. Parce qu’ils se déplacent de centrale en centrale, on les appelle au Japon les « gitans du nucléaire » (genpatsu jipushi), du nom d’un livre de Kunio Horie publié en 1984.

30 000 nomades du nucléaire en France
En France, ils se surnomment eux-mêmes les « bêtes à doses » ou « bêtes à rems » …

A lire sur Et voilà le travail : Nucléaire: quels sont les risques de la sous-traitance?

A lire aussi l’article sur l’express : Japon: les clochards du nucléaire


03/04/2011

France 2 décrédibilise les alternatives au nucléaire – Désinformation

Classé dans : désintoxicant, écologie, énergies @ 23:12

« Pour produire la même quantité d’électricité que le nucléaire en France, il faudrait couvrir l’Union Européenne de capteurs photovoltaïques. » Cette assertion ne sort pas de la bouche de pro-nucléaires, mais du Journal télévisé de 20h sur France 2 le 16 mars dernier. Elle est confirmée sur le plateau par Jean-Marc Jancovici, spécialiste dans le domaine de l’énergie et du climat et présenté comme « ni pour, ni contre le nucléaire ».

Cette information a sérieusement agacé l’Agence Locale de l’Énergie 33, centre de ressources départemental pour les collectivités en matière de maîtrise de leurs consommations et dépenses énergétiques. L’Agence a refait le calcul : pour elle, pas de doute, France 2 s’est trompé d’un facteur supérieur à 1.000. Comme l’explique Michel Feyrit, directeur de l’ALE 33, « la surface nécessaire en question représente moins de la moitié de la surface bâtie en France ».

Dans un communiqué, l’ALE tient également à préciser « qu’aucun promoteur des énergies renouvelables, et du photovoltaïque en particulier, n’a jamais prétendu que seul le photovoltaïque devait se développer et couvrir tous les besoins ». L’ALE prône la combinaison entre réductions massives des consommations d’énergie et recours à toutes les énergies renouvelables. Sachant que cette mutation énergétique suppose une organisation très réfléchie, qui permette « d’anticiper les difficultés, d’éviter des ruptures d’approvisionnement, de préserver et développer l’emploi, de garantir les acquis du progrès social et les acquis « durables » du progrès matériel ».

Sur Basta ! : France 2 décrédibilise les alternatives au nucléaire – Désinformation


L’éolien à la rescousse du nucléaire au Japon

Classé dans : désintoxicant, écologie, énergies @ 22:47

Il n’y a pas que des mauvaises nouvelles qui arrivent du Japon. Contrairement aux promesses de leurs détracteurs, qui assuraient qu’elles s’écrouleraient à la moindre secousse, la totalité des éoliennes offshore installées au large des côtes nippones ont tenu le coup. Debouts, malgré le plus fort séisme jamais enregistré dans la région mais aussi face au puissant tsunami qui a suivi. C’est Kelly Rigg, directrice de Global Campaign for Climate Action (GCCA), qui souligne cette heureuse information sur le site nord-américain The Huffington Post. Ce sont même les éoliennes qui, du fait des accidents et coupures de centrales nucléaires, assurent une partie de l’alimentation en électricité de Tokyo. Et il semblerait que la bourse japonaise se soit, pour l’occasion, découvert une fibre écolo : le prix de l’action du JWD (Japon Wind Development) a doublé en quelques jours !

Sur Basta ! : L’éolien à la rescousse du nucléaire au Japon


Le coût de l’arrogance

Classé dans : désintoxicant, libertés, politics, santé, écologie, énergies @ 22:45

Jour après jour, la catastrophe de Fukushima se fond dans la normalité : l’inacceptable est devenu quotidien. La radioactivité fuit, et va continuer à fuir. Comme l’indique le 28 mars l’Autorité française de sûreté nucléaire, qui maîtrise l’art subtil de la litote, « le pronostic d’évaluation des réacteurs n° 1 à n° 3 devrait rester très incertain pendant les prochaines semaines ». Ce qui est certain, c’est l’insidieux empoisonnement des eaux et des terres alentour. Tentons un premier bilan, en partant du postulat optimiste que les ingénieurs et travailleurs japonais parviendront à refermer la terrible boîte de gaz et particules cancérigènes.

Le Japon a perdu quatre voire six réacteurs nucléaires, soit une valeur de 20 à 30 milliards d’euros, démantèlement non compris. Plus d’un millier de kilomètres carrés alentour sont contaminés à des degrés divers, rendant durablement impossible une vie normale. La centrale de Fukushima elle-même deviendra un cimetière nucléaire, à surveiller pendant des centaines d’années. La stratégie énergétique du pays va être bouleversée. Une contestation de la responsabilité politique devrait aussi se développer.

En matière nucléaire, le Japon est le jumeau de la France : même politique, mêmes techniques, même opacité, même arrogance des « nucléaristes », même passivité des politiques. Fukushima aura des conséquences chez nous…

Kire la suite sur LeMonde.fr : Le coût de l’arrogance


30/03/2011

pétition : « pour une transparence totale sur la radioactivité de l’air que nous respirons »

A l’attention de Tous les gouvernements

Plus de 60 laboratoires d’analyse équipés de détecteurs de très haute précision sont répartis sur l’ensemble de notre planète et contrôlent quotidiennement la radioactivité de l’air. Leur mission : rechercher les très faibles quantités de produits radioactifs qui pourraient indiquer qu’un essai nucléaire a été effectué en violation du Traité d’Interdiction Complète des Essais Nucléaires (TICEN).

Les résultats de ces analyses permettraient de suivre, jour après jour, et depuis le 12 mars 2011, l’avancée des masses d’air contaminé par les rejets radioactifs de la centrale nucléaire de FUKUSHIMA DAIICHII.

C’est impossible car les données sont confisquées par les Etats. Les résultats sont transmis à des organismes officiels qu’ils sélectionnent et qui sont tenus de ne rien divulguer. Le réseau international de mesure est financé par de l’argent public. Les populations ont droit à cette information. Tous les chiffres doivent être publiés et non pas quelques chiffres soigneusement choisis par les autorités.

J’exige que les résultats d’analyse de la radioactivité de l’air du réseau soient rendus publics, INTEGRALEMENT ET SANS DELAIS . Payés par les citoyens de l’ensemble des pays, ils doivent leur être accessibles et servir à leur protection.

Télécharger la pétition en PDF :

http://94.23.16.204/criirad_telechargement_pdf/11-03-25_petition.pdf

Consulter le dossier spécial Accidents nucléaires au Japon de la CRIIRAD :

http://www.criirad.org/actualites/dossier2011/japon/sommaire.html

Signer la pétition en ligne


Sécurité nucléaire, les risques de la dérégulation

Classé dans : désintoxicant, politics, écologie, énergies @ 11:11

Il n’a pas fallu attendre longtemps pour que la catastrophe de Fukushima, au Japon, déclenche en France un débat sur la pertinence et l’avenir de l’atome. Faut-il ou non sortir du nucléaire, faut-il ou non un référendum sur la question, faut-il ou non développer les énergies renouvelables ? Qu’importe à la presse l’importance du débat : l’émotion suffit à légitimer son inscription en tête des priorités politiques. Subordonner la vie démocratique au rythme des catastrophes et des faits divers est un procédé à double tranchant. Il peut conduire à une délibération informée sur l’avenir énergétique d’un pays, mais aussi au vote d’une loi sécuritaire. Par exemple, un « débat » sur la récidive lancé à l’été 2007 après l’enlèvement d’un garçonnet à Roubaix par un pédophile préluda à l’adoption d’une législation liberticide.

Au nombre des arguments sur l’avenir du nucléaire avancés par la plupart des protagonistes de cette controverse – politiques, éditorialistes, experts –, un a manqué à l’appel : la dérégulation du marché de l’électricité, entreprise en France et en Europe depuis une vingtaine d’années…

Lire la suite de l’article de Gilles Balbastre sur Le Monde diplomatique : Sécurité nucléaire, les risques de la dérégulation


25/03/2011

Nucléaire : nous voulons avoir le choix !

Appel solennel au gouvernement français suite à la catastrophe nucléaire au Japon.

Nous, associations, syndicats et partis politiques, exprimons toute notre solidarité au peuple japonais et en premier lieu aux travailleurs du nucléaire qui tentent d’éviter le pire au péril de leur vie.

Cette situation alarmante nous rappelle que le nucléaire est une énergie qui n’est ni propre, ni sûre, ni à même de répondre au défi majeur du changement climatique, et qu’il soumet les populations et les travailleurs à des risques insensés, d’un bout à l’autre de la filière. Plus encore lorsque les centrales sont vieillissantes : au Japon, le réacteur n°1 de Fukushima Daiichi devait être arrêté définitivement le mois dernier, mais la prolongation de son fonctionnement pendant 10 ans venait d’être décidée… Quel choix tragique !

Ce nouvel accident nucléaire majeur met à nouveau à jour les risques inhérents à toute installation nucléaire et met à mal de façon définitive et indéniable le mythe de la sûreté et de la sécurité du nucléaire.

L’impuissance dramatique de l’homme face à l’emballement des réacteurs au Japon a provoqué la remise en question immédiate du nucléaire dans plusieurs pays (Allemagne, Suisse, Inde, États-Unis…)

En France, la politique énergétique a toujours échappé au débat démocratique, et plus particulièrement le développement de la filière électronucléaire. Les décisions sont prises au plus haut niveau de l’État, sans que les citoyens ne soient jamais consultés, alors que cette question concerne pourtant l’avenir de la population tout entière.

Sera-t-il nécessaire d’attendre un nouvel accident nucléaire pour que les autorités françaises organisent enfin un réel débat sur le modèle énergétique français en toute indépendance de l’industrie nucléaire et de son lobby ?

Pour faire face à la pénurie croissante des ressources fossiles, aux risques inacceptables du nucléaire, et à la nécessité de réduire nos émissions de gaz à effet de serre, les solutions alternatives existent, aujourd’hui. Elles s’appuient sur la réduction de nos consommations, par la sobriété et l’efficacité énergétique, et sur le développement des énergies renouvelables. Cette transition énergétique est inéluctable, ses modalités et sa planification nécessitent la tenue d’un grand débat démocratique et citoyen.

Le Président Sarkozy a annoncé que la France devait tirer les conséquences de l’accident japonais. Nous prenons aujourd’hui sa déclaration au mot.

NUCLÉAIRE : NOUS VOULONS AVOIR LE CHOIX !

Nous, associations, syndicats et partis politiques, adressons solennellement ces demandes communes au gouvernement français :

Nous voulons:

  • L’arrêt de tous les projets électronucléaires en cours (EPR de Flamanville, ligne THT Cotentin-Maine, EPR de Penly, ITER, Bure et projets de centres de stockage des déchets nucléaires issus de la filière électronucléaire…) tant que les citoyens n’auront pas été en mesure de se prononcer démocratiquement sur notre politique énergétique et sur le recours à l’énergie nucléaire, y compris si nécessaire par un référendum
  • Le renoncement à la prolongation de l’exploitation des réacteurs ayant atteint ou dépassé les 30 ans de fonctionnement
  • L’arrêt complet de tous les projets portés à l’étranger par l’industrie nucléaire française

sur le site du Réseau « Sortir du nucléaire » : Catastrophe nucléaire majeure au Japon


23/03/2011

Les chiffres relatifs à la contamination de l’air existent mais ils sont confisqués par les Etats !

Classé dans : désintoxicant, exclusions, santé, écologie, énergies @ 18:38

Depuis plus de 10 jours, la centrale nucléaire de FUKUSHIMA DAIICHI rejette des produits radioactifs dans l’atmosphère : ces rejets ne sont ni maîtrisés ni quantifiés. Dans le même temps des stations de mesures réparties sur l’ensemble de notre planète enregistrent les niveaux de radioactivité de l’air et suivent pas à pas l’évolution de la radioactivité dans l’espace et dans le temps… mais veillent jalousement à ce que ces données restent secrètes.

Cette situation est choquante en temps normal, totalement inacceptable en situation d’urgence radiologique. Et d’autant plus inacceptable que ce réseau de mesure est financé par l’argent public !

Les Etats cotisent en effet à hauteur de 55 700 000 € pour faire fonctionner les stations de mesure. Les citoyens américains respirent depuis le 17 mars dernier les particules radioactives rejetées par les réacteurs nucléaires et les piscines de stockage de combustible irradié de la centrale de FUKUSHIMA DAIICHI. Premiers contributeurs au budget du réseau, ils apprécieront de n’avoir strictement aucune donnée en contrepartie de leurs 12 millions d’euros. Un sacré marché de dupes. A noter qu’avec un versement de 3 600 000 €, les Français ne sont pas mieux lotis.

La CRIIRAD reçoit des centaines d’appels de personnes inquiètes de la contamination de l’air qu’elles respirent, inquiètes pour elles-mêmes et surtout pour leurs enfants. Elle aimerait informer correctement, et si possible rassurer, mais sur des bases solides, tous ses correspondants, qu’ils habitent le Finistère, la Martinique ou la Corée du Sud. Elle invite chaque citoyen, chaque association, chaque scientifique, chaque élus… à se mobiliser pour obtenir la levée du secret sur les niveaux de contamination de l’air. Une pétition sera prochainement mise en ligne pour collecter des signatures sur la France mais chacun peut d’ores-et déjà relayer la mobilisation à l’étranger et intervenir auprès des autorités de son pays pour dénoncer la situation.

COLERE ET INDIGNATION – VOLET N°2 : Radioactivité de l’air : la CRIIRAD dénonce les dissimulations du département américain de l’énergie


COLERE ET INDIGNATION – VOLET N°1
: Les chiffres relatifs à la contamination de l’air existent mais ils sont confisqués par les Etats !

Suivre l’actualité sur le site de la CRIIRAD : alerte nucléaire au Japon


Nucléaire : « Nous faisons face à une machine démesurée »

« Le nucléaire devient une abstraction. Comment garantir la sécurité d’une abstraction ? », s’interrogeait en 2006 le journaliste Jean-Philippe Desbordes, auteur du livre Atomik Park. Fruit de 13 ans d’enquête, l’ouvrage décrit l’impact sanitaire, des vétérans des essais nucléaires français et états-uniens aux ouvriers du nucléaire d’EDF, en passant, bien sûr, par les « liquidateurs » de Tchernobyl. Dans cet entretien, initialement publié en 2006, l’auteur analyse comment nous avons donné les moyens à la « machine nucléaire » de diriger le sens de la vie.

Lire l’entretien sur Basta ! : Nucléaire : « Nous faisons face à une machine démesurée »


La sortie du nucléaire est tout à fait possible

Classé dans : désintoxicant, santé, écologie, énergies @ 18:25

La sortie du nucléaire est tout à fait possible, sans le moindre « retour à la bougie ». Elle passe en particulier par les économies d’énergie (isolation des bâtiments, chasse au gaspi, développement d’équipements moins énergivores…) et par un recours important aux énergies renouvelables (éolien, solaire, bois, hydraulique, biomasse, cogénération…).

La sortie du nucléaire est une mesure sociale : elle entraînera la création de plusieurs centaines de milliers d’emplois, beaucoup moins dangereux que les métiers du nucléaire, non délocalisables et socialement utiles.

Elle permettra aussi une réelle indépendance énergétique du pays.

Consulter le dossier anti-langue de bois sur le site du Réseau Sortir du nucléaire : En savoir plus > Alternatives au nucléaire


17/03/2011

Catastrophe nucléaire japonaise : le Président Sarkozy privilégie la santé de l’industrie nucléaire à celle des Français

Classé dans : désintoxicant, libertés, politics, santé, écologie, énergies @ 15:04

En réaction à l’épouvantable catastrophe nucléaire japonaise, l’Allemagne ferme ses 7 réacteurs les plus âgés, la Suisse a suspendu son programme de renouvellement de centrales nucléaires mais la France est plus occupée à rassurer son industrie nucléaire que protéger ses concitoyens des risques nucléaires.

Le Réseau « Sortir du nucléaire » condamne avec la plus grande fermeté la déclaration scandaleuse du Président Sarkozy aujourd’hui en Conseil des Ministres (1)

« Non, Monsieur le Président, la France n’a pas fait le choix de l’énergie nucléaire, ni les citoyens ni le Parlement n’ont été consultés au lancement du programme nucléaire. Ce sont les Français qui doivent aujourd’hui décider si la France doit ou non continuer de recourir à cette énergie hautement dangereuse qu’est le nucléaire, et pas un Président en fin de quinquennat et à bout de souffle dans les sondages » déclare François Mativet, porte-parole du Réseau « Sortir du nucléaire ».

Le Réseau « Sortir du nucléaire » exige la fermeture immédiate des 16 réacteurs nucléaires en service depuis plus de 30 ans en France et un plan de sortie du nucléaire (2). Il sollicite par ailleurs un référendum sur la sortie du nucléaire.

http://groupes.sortirdunucleaire.org/alerte-japon/

Notes :

(1) Déclaration du Président de la République au Conseil des Ministres le 16.03.11
Citation : « La France a fait le choix de l’énergie nucléaire, qui constitue un élément essentiel de son indépendance énergétique et de la lutte contre les gaz à effet de serre. »

(2) Voir notre communiqué du 15/03/11 : http://www.sortirdunucleaire.org/actualites/communiques/affiche.php?aff=772

Communiqué de presse du Réseau Sortir du nucléaire : Catastrophe nucléaire japonaise : le Président Sarkozy privilégie la santé de l’industrie nucléaire à celle des Français


Entre silence et mensonge. Le nucléaire, de la raison d’état au recyclage « écologique »

Classé dans : désintoxicant, libertés, politics, santé, écologie, énergies @ 12:45


Lorsqu’on parle du nucléaire, le problème est de savoir par quoi commencer. Dans le tissu de mensonges qui servent à justifier l’emploi de cette technologie, lequel dissiper en premier? Parmi tous les dangers extrêmes dont il est porteur risque d’accident, déchets dont on ne sait que faire, prolifération, par lequel commencer ? La question – à l’heure où une nouvelle stratégie se met en place, qui espère le faire apparaître comme un remède « écologique » au réchauffement climatique – est dès lors de comprendre comment il a pu nous être autoritairement imposé.

[...] Cette origine militaire, aussi bien des techniques que des organismes, a perpétué la culture du secret qui reste l’une des caractéristiques de l’industrie nucléaire civile.

[...] Parce que ces technologies ont été mises au point pour les besoins militaires, des considérations qui auraient dû être décisives ont été négligées: on ne s’est pas suffisamment soucié du risque que présentaient ces installations, ni surtout de la question des déchets.

[...] Il y a donc un risque d’accident grave qui concerne à la fois, dans des formes différentes, les centrales, les usines, les transports de matières radioactives et l’entreposage ou le stockage de déchets.

[...] On nous présente l’EPR comme un réacteur plus sûr, mais on pourrait rappeler sur ce point les doutes de certains experts sur cette affirmation: en cas d’accident majeur, le core catcher (le réceptacle destiné à recueillir et isoler le coeur fondu du réacteur) et ses bassins de refroidissement pourraient s’avérer incapables de remplir leur fonction et de permettre le refroidissement du coeur, et au contraire provoquer de violentes explosions de vapeur, susceptibles de détruire l’enceinte de confinement; de plus, les taux de combustion étant plus élevés et les combustibles irradiés plus radioactifs, l’impact d’un accident serait plus important qu’avec un autre type de réacteur; enfin, il a été reconnu que le réacteur ne résisterait pas au choc frontal d’un avion de ligne 4.

[...] Il faut d’ailleurs noter que l’AIEA (l’Agence internationale de l’énergie atomique) a toujours cherché à masquer l’ampleur de la catastrophe de Tchernobyl, allant jusqu’à soutenir, jusqu’à très récemment, que le nombre de victimes ne s’élevait qu’à400, et ne reconnaissant aujourd’hui que 4000victimes, alors que celles-ci se comptent probablement en centaines de milliers9. D’après le ministre ukrainien de la Santé, 2,4millions d’Ukrainiens, dont 400000enfants, souffrent toujours de problèmes de santé liés à l’accident de Tchernobyl.

[...] Mais ce qu’il est important de voir, c’est que le retraitement n’élimine absolument pas les déchets. On les sépare, on les trie, mais on ne s’en débarrasse pas. Pour l’instant, on n’a aucune solution.

Le retraitement n’est donc pas une solution? Avec ce terme – EDF utilise même celui de «recyclage»–, on a l’impression qu’il y a une réutilisation des combustibles irradiés, et que le problème des déchets est réglé.

[…] Le nucléaire représente assez peu dans la consommation d’énergie primaire mondiale. On dit que le nucléaire représente 6% et que l’hydraulique plus l’éolien, etc., représentent à peu près 3%. Ce qui déjà n’est pas beaucoup, mais, en plus, pour le nucléaire, on compte, dans l’énergie qu’on appelle l’énergie primaire, la chaleur produite dans le réacteur, et non la seule électricité.

Or il y a une importante déperdition de chaleur.

Une déperdition des deux tiers, si l’on considère l’énergie produite en amont, et non l’énergie utilisable. Si l’on tient compte de cette déperdition, on s’aperçoit que les renouvelables fournissent en fait plus d’électricité que le nucléaire.

Extraits de l’interview de Bernard Laponche par Charlotte Nordmann à lire sur La Revue des Livres, Numéro 14 : Entre silence et mensonge. Le nucléaire, de la raison d’état au recyclage « écologique »


13/03/2011

Nucléaire : le Japon a joué à l’apprenti sorcier. Et la France ?

Classé dans : désintoxicant, santé, écologie, énergies @ 23:51

Alors que nous nous apprêtions à célébrer le vingt-cinquième anniversaire de Tchernobyl, et que l’opinion publique mondiale semblait oublier peu à peu cette catastrophe, le séisme du Japon a remis sur le tapis le risque technologique majeur que représente l’énergie nucléaire.

Les écologistes militent depuis de nombreuses années pour une sortie progressive du nucléaire, non seulement pour des raisons de sécurité liées à l’exploitation des centrales : le risque terroriste est bien réel et les travailleurs précaires de cette industrie en subissent les conséquences sanitaires.

Mais surtout du fait de l’irrésoluble gestion des déchets radioactifs, tant par le problème du stockage définitif des déchets que par les risques liés à leur utilisation à des fins terroristes. Le drame japonais confirme aussi un risque trop souvent sous-estimé voire caché : la vulnérabilité des centrales aux risques naturels.

Lire l’article de Michèle Rivasi, députée européenne (Europe Écologie) de la région Grand-Sud-Est surRue89 : Nucléaire : le Japon a joué à l’apprenti sorcier. Et la France ?

Suivre l’actualité sur le blog du Réseau Sortir du nucléaire : Alerte nucléaire au Japon après un violent tremblement de terre.

Consulter aussi la carte de France des sites nucléaires sur le site du Réseau Sortir du nucléaire.


28/02/2011

La guerre du gaz de schiste aura-t-elle lieu ?

Classé dans : désintoxicant, politics, santé, écologie, énergies @ 11:40

Mise en place d’une mission d’évaluation, opérations de forage différées… Le gouvernement français semble avoir pris acte de l’opposition croissante à l’exploitation des gaz de schiste, menée par les associations environnementales et des élus. Une première victoire qui ne plaît pas aux entreprises concernées, qui commencent à perdre patience. Malgré ce moratoire, les mobilisations citoyennes se multiplient…

Lire l’article sur Basta ! : La guerre du gaz de schiste aura-t-elle lieu ?


Huiles de schiste: voyage au pays de l’or noir, à 60kms de Paris

Classé dans : désintoxicant, exclusions, santé, écologie, énergies @ 11:39

A Paris, on n’a pas de pétrole. En tout cas pas à moins de 60 kilomètres de Notre-Dame. Il faut partir à l’Est, dépasser Meaux et La-Ferté-sous-Jouarre, ignorer les hameaux emmitouflés de forêt le long de la D204, continuer après le chapelet de vieilles fermes de La Butheil en direction de Rebai et ralentir pour regarder attentivement à droite quatre talus entourés de piquets de bois.

C’est là que Toréador, société pétrolière propriété du fonds d’investissement du frère de Patrick Balkany, espère faire fortune en tirant du pétrole des couches de schiste sous le plateau de la Brie. Et, jusqu’ici, le ministère n’a rien fait pour freiner ses ambitions. Surtout pas prévenir les habitants du coin !

Pour qu’ils l’apprennent il aura fallu beaucoup de chance et un débat national lancé par la révélation de l’exploration massive dans le Sud de la France en vue de l’extraction de gaz de schiste. Depuis quelques jours cependant, les mouvements de camions se sont calmés en Seine-et-Marne : histoire de désamorcer une polémique explosive en période de campagne pour les élections cantonales, Nathalie Kosciusko-Morizet a demandé l’arrêt des opérations dans toute la France jusqu’au 15 avril. Une simple pause. A la mairie de Doue, sur le territoire de laquelle Toréador a installé une de ses trois plates-formes du département pour celles qui sont connues, une lettre de la préfecture est parvenue à la mi-février annonçant l’arrivée de véhicules et la reprise des travaux pour le lendemain de la fin du « moratoire » décrété par la ministre. Rien d’inhabituel dans ce petit coin de Seine-et-Marne où toutes les étapes de la procédure ont été soigneusement dissimulées aux habitants et aux élus…

A lire sur OWNI, Digital Journalism : Huiles de schiste: voyage au pays de l’or noir, à 60kms de Paris


10/02/2011

Le gaz de schiste va t’il mettre le feu au Larzac ?

Sur le site de José Bové : Le gaz de schiste va t’il mettre le feu au Larzac ?


07/02/2011

« Josh Fox, seul contre tous » ou « le terroriste anti-gaz de schiste »

Josh Fox, [...] plutôt que de se faire acheter son silence contre 100.000 dollars, a préféré dégainer sa caméra pour réaliser son documentaire. Le résultat, c’est Gasland (2010), réalisé par un type du monde du spectacle (théâtre), mais certainement pas du cinéma. Flairant l’enjeu et ne devinant pas qu’il courait le risque de devenir un terroriste contre son propre pays, il tourne, épaulé par sa caméra, afin de tuer le silence, l’omerta de l’industrie énergétique !

Son film aussi pourrait faire date au sujet du droit à l’information en matière d’environnement. Ce droit fut reconnu par la Déclaration de Rio en 1992 ; les États-Unis étaient pourtant bien là, mais il est vrai que le pays de la Liberté est connu pour bouder un peu son plaisir après les grands sommets internationaux (ainsi, le protocole de Kyoto n’a pas été ratifié aux États-Unis, in extremis). Alors, pourquoi donc respecter des propos qu’on a tenus à Rio ? Josh Fox a donc été « ajouté sur la Terror Watch List du Department of Homeland Security (ministère de l’Intérieur américain) ! »

A lire sur carfree : « Josh Fox, seul contre tous » ou « le terroriste anti-gaz de schiste »

Le film Gasland est visible en VOSTF sur internet, il devrait bientôt sortir dans les salles françaises :

http://www.dailymotion.com/video/xg7g0q_danger-gaz-de-schiste-1-7-doc-choc_webcam

http://www.dailymotion.com/video/xg7gbi_danger-gaz-de-schiste-2-7-doc-choc_webcam
http://www.dailymotion.com/video/xg7glp_danger-gaz-de-schiste-3-7-doc-choc_webcam
http://www.dailymotion.com/video/xg7gv3_danger-gaz-de-schiste-4-7-doc-choc_webcam
http://www.dailymotion.com/video/xg7h5z_danger-gaz-de-schiste-5-7-doc-choc_webcam
http://www.dailymotion.com/video/xg7him_danger-gaz-de-schiste-6-7-doc-choc_webcam
http://www.dailymotion.com/video/xg7ht8_danger-gaz-de-schiste-7-7-doc-choc_webcam


16/01/2011

Une journée à Gaia, écovillage argentin – Simplicité volontaire

Mener une vie « soutenable » : c’est le choix fait par les habitants de l’écovillage de Gaia, en Argentine. Respecter la biodiversité, inventer des échanges économiques alternatifs, créer l’autosuffisance énergétique, repenser l’architecture… Les membres de la communauté de Gaia expérimentent une vie différente, fondée sur une simplicité volontaire.

Reportage sur Basta ! : www.bastamag.net/article1370.html


22/06/2010

La plus grande centrale solaire photovoltaïque de France

Classé dans : désintoxicant, écologie, énergies @ 23:29

La plus grande centrale solaire photovoltaïque de France métropolitaine installée au sol à ce jour, a été inaugurée en septembre 2008 à Lunel, dans l’Hérault.

En France métropolitaine, il s’agit d’une première. Si l’on voit fleurir sur les toits des maisons individuelles de plus en plus de panneaux solaires pour l’utilisation de l’énergie solaire à des fins de chauffage ou d’électricité, les centrales solaires photovoltaïques de cette envergure sont encore à l’état de projets dans l’Hexagone. C’est à Lunel que l’entreprise VALECO a décidé d’implanter cette nouvelle structure.

Visite en images sur L’Internaute : www.linternaute.com/environnement/magazine/photo/centrale-solaire-photovoltaique/visite-d-une-centrale-fonctionnant-a-l-energie-solaire.shtml


22/05/2010

Les Indiens déclarent la guerre contre un barrage géant en Amazonie

Le leader indigène kayapó Raoni Metuktire est venu début mai en Europe pour mobiliser l’opinion publique en faveur de son peuple qui mène campagne contre le barrage de Belo Monte sur le Xingu en Amazonie brésilienne.

Raoni a déclaré : ’J’ai toujours retenu mon peuple de faire la guerre, mais je suis très inquiet maintenant. Il est temps que nous reprenions ce qui nous appartient’.

Il a ajouté que ‘3 000 guerriers’ étaient prêts à prendre les armes…

survival international

Lire l’article sur Survival International : www.survivalfrance.org/actu/5956


11/05/2010

Assez d’extractions offshore !

Classé dans : désintoxicant, politics, écologie, énergies @ 22:50

Nous avons tous été choqués par ces images: une monstrueuse marée noire répand 800 000 litres de pétrole brut chaque jour dans le Golfe du Mexique.

Avant cette catastrophe, le Président Obama et les leaders du Congrès américain avaient prévu d’étendre l’exploitation pétrolière offshore. Aujourd’hui, la marée noire fait changer l’agenda politique et offre au plus grand pollueur climatique de l’histoire l’opportunité de changer de cap, du pétrole vers les énergies renouvelables.

C’est dans ce genre de situation, quand les dirigeants doivent prendre de grandes décisions, qu’un appel mondial peut peser dans la balance. Signez la pétition demandant aux Etats-Unis d’arrêter l’exploitation pétrolière offshore et d’investir à la place dans les énergies propres et renouvelables – le nombre de signatures sera peint sur une gigantesque banderole suspendue à proximité du Capitole – siège du Congrès – à Washington la semaine prochaine!.

Les conséquences de cette marée noire sont catastrophiques pour l’environnement et les habitants du Golfe du Mexique . Le pétrole a déjà atteint les côtes, contaminant des sanctuaires pour la faune, en particulier les oiseaux. Les autorités craignent tellement que la marée noire ait un impact dramatique en atteignant les terres qu’elles préfèrent mettre le feu au Golfe pour brûler le plus de pétrole brut possible.

Pendant ce temps, l’industrie des énergies fossiles engrange des profits faramineux. La société BP, qui posséde la plate forme pétrolière qui a explosé, a plus que doublé ses profits en début d’année avec un total de 6,1 milliards de dollars au premier trimestre 2010.

Depuis des années, le monde attend que les Etats-Unis agissent pour le climat. Mais l’emprise du ‘lobby du carbone’ sur Washington est telle que l’extraction pétrolière a progressé au détriment d’un véritable investissement dans les énergies propres et respectueuses de l’environnement. Il est temps que cela change — le Sénateur de Floride Bill Nelson a déjà présenté un projet de loi visant à abroger le plan d’expansion de l’extraction pétrolière offshore. Soutenons cet effort en déversant une vague d’indignation venue du monde entier.

Signez la pétition appelant le Président Obama et le Congrès américain à stopper l’exploitation pétrolière offshore, pour que les Etats-Unis et le monde mettent le cap vers les énergies renouvelables sur avaaz.org : http://www.avaaz.org/fr/stop_offshore_drilling/?vl

SOURCES:

« Les oiseaux du Golfe du Mexique menacés par la marée noire, » L’Express:
http://www.avaaz.org/maree_noire_lexpress

« Le coup de grâce pour le Golfe du Mexique, » Courrier International:
http://www.avaaz.org/maree_noire_courrier_int

« Le secteur pétrolier renoue avec de copieux bénéfices, » Les Echos:
http://www.lesechos.fr/info/energie/020511745494.htm

Sénateur Bill Nelson: «La proposition d’Obama d’autoriser de nouveaux forages en mer est morte», Libération:
http://www.avaaz.org/maree_noire_liberation

« Après la marée noire, quel avenir pour l’exploitation pétrolière offshore ?, » France 24:
http://www.avaaz.org/maree_noire_france_24

« La marée noire américaine commande la prudence avant l’exploitation de l’Arctique, » AFP:
http://www.avaaz.org/maree_noire_afp


26/04/2010

Un Tchernobyl made in France ?


Probablement savez-vous que le réseau Sortir du nucléaire, qui regroupe des centaines d’associations, fait des siennes en révélant l’existence de documents internes à EDF. J’ai regardé, sans être le moins du monde capable de comprendre ce que je lisais. On y parle « éjection de grappe », « enthalpie déposée dans la pastille », «réduction de la limite droite du domaine de fonctionnement », « abandon du combustible HTP au profit de l’AFA3G ». Vous me suivez, j’espère.

Je l’espère d’autant plus que je suis définitivement perdu. D’après le réseau, ces documents démontreraient que le nouveau réacteur EPR, construit en ce moment même à Flamanville (Manche), pose de graves problèmes de sécurité, pour l’heure sans solution. La conception même de ce réacteur serait en cause, qui ferait planer le risque d’une destruction de l’enceinte de confinement de la centrale, ouvrant la voie à un scénario du type Tchernobyl. En France. EDF comme Areva, entreprises concernées au premier chef par cette publication, parlent de documents de travail, qui permettent d’aborder, dans le calme des bureaux, toutes les questions de sécurité. Je note donc pour commencer que ces documents sont authentiques.

La suite ? Une madame Caroline Muller, responsable de la communication chez EDF, commente ainsi l’affaire : « Il est tout à fait normal d’étudier le fonctionnement et les réactions possible du réacteur, y compris dans les circonstances les plus improbables. Nous nous devons de nous poser toutes les questions. Et bien sûr de trouver les réponses ». Derechef, je tire mes propres conclusions de ce qui sonne diablement comme un premier aveu. Il y a donc des questions. Et des réponses qu’on cherche. Et des « circonstances », aussi improbables qu’elles paraissent à nos si chers ingénieurs. Cela ne commence-t-il pas à faire un peu beaucoup ?

Pour le reste, je ne sais évidemment pas si l’EPR nous menace d’un Tchernobyl qui vitrifierait une partie de la France. Je sais que je ne le souhaite pas. Vous auriez envie de vivre sans le quart nord-ouest de notre vieux pays ? Ou son quart sud-est ? Vous aimeriez émigrer à tout jamais ? Moi non. Il est donc de la plus haute importance de tirer le bilan moral, politique, démocratique en somme, des révélations de Sortir du nucléaire. J’emploie le mot de révélation dans un sens bien particulier. Même si le risque d’un Tchernobyl à la française était voisin de zéro – mais qui oserait le garantir ? -, les textes internes d’EDF font surgir, devraient faire surgir dans n’importe quel esprit lucide un authentique effroi…

Lire la suite sur Planète sans visa, le blog de Fabrice Nicolino, l’auteur de cet article : fabrice-nicolino.com/index.php/?p=821


21/04/2010

Grenelle 2 : feu vert pour la contamination nucléaire !

Classé dans : désintoxicant, santé, écologie, énergies @ 10:39

Un amendement gouvernemental dans le projet de loi Grenelle 2 propose de supprimer purement et simplement la procédure d’enquête publique pour toutes les demandes d’augmentation des rejets radioactifs et chimiques et des prélèvements d’eau des installations nucléaires.

Le Réseau « Sortir du nucléaire » s’indigne d’un amendement délirant au projet de loi Grenelle 2 qui exonèrerait toutes les installations nucléaires de base d’une enquête publique sur « un accroissement significatif » de leurs rejets radioactifs et chimiques, ainsi que des prélèvements d’eau, ce qui accroîtrait encore les dangers pour la santé de toutes les populations riveraines.

Si cet amendement était voté, une simple autorisation administrative suffirait pour augmenter les rejets polluants et toxiques et les prélèvements sur la ressource aquatique au lieu d’une procédure contraignante et longue aujourd’hui : l’enquête publique.

La dispense d’enquête publique serait un déni de démocratie : les populations accéderaient très difficilement à l’information et ne pourraient plus donner leur avis sur ces augmentations.

Pour le Réseau « Sortir du nucléaire », cet amendement entraînerait la banalisation des pollutions nucléaires. Il constituerait un véritable blanc-seing donné à l’industrie nucléaire pour accroître discrètement les atteintes à l’environnement et aux êtres vivants, la pollution des milieux naturels et la mise en péril de la biodiversité des milieux aquatiques…

Lire la suite sur le site du Réseau Sortir du nucléaire : www.sortirdunucleaire.org/actualites/communiques/affiche.php?aff=684

Envoyé par Michel.


09/04/2010

A propos de voiture propre, de defriending et de décroissance de l’espérance de vie

Nous allons voir que, contrairement à ce qu’affirment les chiffres officiels, l’espérance de vie a commencé à décroître, à cause de la pollution et des produits toxiques qui garnissent nos assiettes depuis tant d’années. Concrètement, ça veut dire que nous vivrons moins longtemps que nos parents, mais plus longtemps que nos enfants. C’est une inversion de tendance historique, l’espérance de vie ne cessait d’augmenter depuis une centaine d’années. De nombreux chercheurs en Europe et aux Etats-Unis tirent la sonnette d’alarme, mais personne ne les écoute. C’est le remix contemporain de Cassandre…

Plus léger, nous allons évoquer la nouvelle attitude qui fait fureur sur le web, le defriending. Vous êtes souvent pris de vertige devant l’insignifiance des réseaux sociaux, Facebook et compagnie, devant toutes ces photos nazes, ces messages creux, parfaitement inutiles, ce néant insondable. La solution est simple : retrouvez la paix et gagnez du temps… en supprimant vos amis ! Un clic suffit. Des chercheurs se sont penchés sur cette nouvelle tendance, leurs analyses sont surprenantes…

Nous allons évoquer la voiture électrique : est-elle vraiment une solution d’avenir ? Le concept de « voiture propre » tient-il la route ? On a tellement envie d’y croire. Quand on parle de véhicule zéro émission… en sortie de pot d’échappement, certes : il n’y en a pas ! Mais où et comment est produite l’énergie qui alimente les voitures électriques ? Le problème n’est-il pas simplement déplacé en amont ? A un endroit moins visible ? La soi-disant voiture verte ne serait-elle qu’une supercherie soigneusement mise au point par une industrie moribonde, qui compte sur la crédulité de sa clientèle pour se refaire une santé ? Nous allons répondre à toutes ces questions…

La chronique La Nostalgie du Futur, qui vous raconte ici même, chaque semaine, la véritable histoire des musiques nouvelles, va vous présenter l’une des extrémités inviolées de la culture rock : en 1980 à New York, les Talking Heads enregistrent avec Brian Eno et Jon Hassell ce qui va très vite devenir l’un des sommets du rock. L’album Remain In Light scelle l’union du groupe cinglant et glacé de la mégalopole américaine avec les rythmes noirs — africains et funk : le chef d’œuvre absolu…

Ecouter la 650e édition de La planète bleue de Yves Blanc sur Couleur 3 : http://www.rsr.ch/podcast/couleur3/planetebleue


17/03/2010

La transition énergétique

Classé dans : désintoxicant, précarités, écologie, énergies @ 23:22

On n’a rien vu encore. La crise économique s’aggrave en devenant crise politique mais ce n’est pas notre seul problème, ni peut-être le pire car la crise énergétique va rapidement revenir sur le devant de la scène. En effet, le pic de la production pétrolière pourrait bien être atteint en 2014. Oui, dans 4 ans seulement, vous avez bien lu ! Ces annonces sont toujours sujettes à caution, très dépendantes du niveau des cours, mais justement la retombée de ce qu’on a pris pour une bulle du pétrole (à l’origine de l’écroulement financier) a découragé des investissements qui auraient pu exploiter d’autres sources et, c’est un fait, les capacités actuelles sont à leur maximum. On va donc se trouver avec des risques de pénurie sur une période de plus de 10 ans sans doute. Ce n’est pas la fin du pétrole, bien sûr, encore moins l’apocalypse mais du moins le signe de la remontée des prix parallèlement à l’activité économique.

On pourrait s’en réjouir si ce qu’on risquait surtout, c’est que le charbon ne se substitue au pétrole ! De quoi nous sauver de la déflation au moins mais en nous enfonçant un peu plus dans la crise… sauf si on décidait de prendre la question énergétique au sérieux et qu’on s’engageait résolument dans la transition énergétique avec une véritable économie de guerre destinée à un basculement rapide vers les énergies renouvelables…

lire la suite sur le blog de Jean Zin : jeanzin.fr/index.php?post/2010/03/12/La-transition-energetique


08/03/2010

Révélations d’une source interne à EDF : la conception de l’EPR implique un sérieux risque d’accident majeur

Le Réseau « Sortir du nucléaire » révèle des documents confidentiels, divulgués par une source anonyme interne à EDF. Ces documents démontrent que la conception de l’EPR implique un sérieux risque d’accident majeur – risque pris en conscience par EDF pour des raisons de calcul économique. Potentiellement sujet à un emballement dont les conséquences seraient incontrôlables, l’EPR s’avère donc extrêmement dangereux.

Le Réseau « Sortir du nucléaire » a constitué un groupe d’experts pour analyser de façon approfondie ces documents, qui nous ont été envoyés très récemment. Voici les premiers enseignements que l’on peut en tirer, ils sont de première importance.

Certains modes de pilotage du réacteur EPR peuvent provoquer l’explosion du réacteur à cause d’un accident d’éjection de grappes (qui permettent de modérer, d’étouffer la réaction nucléaire). Ces modes de pilotage sont essentiellement liés à un objectif de rentabilité économique, qui implique que la puissance du réacteur puisse être adaptée à la demande électrique. Ainsi, dans le but de trouver une hypothétique justification économique à l’EPR, ses concepteurs ont fait le choix de prendre le risque très réel d’un accident nucléaire. De plus, l’essentiel des arguments en faveur de l’EPR (puissance, rendement, diminution des déchets, sûreté accrue) s’avèrent faux.

EDF et Areva ont tenté de modifier le pilotage du réacteur : ces efforts n’ont pas abouti à des parades éliminant cette classe d’accidents. L’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) a semble-t-il été tenue à l’écart de ces questions.

Il semble donc bien que la conception de l’EPR accroisse le risque d’un accident de type Tchernobyl, qui entraînerait la destruction de l’enceinte de confinement et la dispersion massive de radionucléides dans l’atmosphère…

Lire la suite et télécharger les documents confidentiels sur le site du Réseau Sortir du nucléaire : www.sortirdunucleaire.org/index.php?menu=actualites&sousmenu=dossiers&soussousmenu=EPRrevelations&page=index

Envoyé par Michel.


28/02/2010

Stop Exportation ! La Russie n’est pas une poubelle.

Classé dans : désintoxicant, santé, écologie, énergies @ 21:20

Depuis le début des années 1970, EDF et Areva exportent des déchets nucléaires vers la Russie.

Les convois ferroviaires traversent toute la France en quelques jours pour arriver à Cherbourg ou au Havre où les déchets sont chargés sur un cargo qui les achemine en Russie. Ce circuit est très régulier, c’est environ 600 tonnes de déchets nucléaires français qui sont exportés tous les 15 jours depuis des années.
En 2005 déjà, et, plus récemment fin 2009, Greenpeace a largement perturbé le départ du navire vers la Russie. Cette année, Greenpeace s’est déjà mobilisée à Cherbourg et au Tricastin pour empêcher le train d’arriver à bon port.

Le Haut comité sur la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire (HCTISN) a été officiellement saisi par le ministre de l’Écologie et de l’Énergie Jean-Louis Borloo et l’Office parlementaire des choix technologiques, afin de tenter de faire la lumière sur le trafic d’Areva et EDF. Le HCTISN doit rendre son rapport dans le courant du mois de mars.

En attendant, Greenpeace demande aux pouvoirs publics et en particulier à Jean-Louis Boorlo un moratoire immédiat sur ces exportations de déchets nucléaires.

Signer la pétition sur le site de Greenpeace : www.greenpeace.fr/stop-nucleaire/


21/10/2009

Le Réseau « Sortir du nucléaire » demande le retour en France des déchets radioactifs abandonnés par EDF en Russie

Classé dans : désintoxicant, écologie, énergies @ 14:41

- Les citoyens français doivent prendre conscience de l’accumulation dramatique des déchets radioactifs
- La seule solution sensée est de stopper au plus vite de produire des déchets radioactifs

Alors que la ministre de l’écologie Chantal Jouanno se contente de demander « une enquête », dans le but évident de gagner du temps pour que l’affaire disparaisse de l’actualité, le Réseau « Sortir du nucléaire » demande le retour en France des déchets radioactifs français abandonnés par EDF en Russie.

En effet, il est injustifiable que l’industrie nucléaire française se débarrasse à l’étranger de ses déchets radioactifs. L’argumentation trompeuse d’EDF, qui prétend qu’il ne s’agit pas de déchets mais de « matières valorisables », ne peut nous être opposée : il n’est en effet pas plus justifiable de laisser en Russie des « matières valorisables » que des déchets.

Il faut que la France nucléaire assume les conséquences de ses activités et en rende enfin compte devant l’opinion publique. Les citoyens français doivent à cette occasion prendre conscience de l’accumulation dramatique de différentes catégories de déchets et résidus radioactifs générés par l’industrie nucléaire, et de l’absence de solutions pour ces déchets.

Le rapatriement en France des déchets radioactifs expédiés en Russie obligera les autorités françaises à tenter de trouver un site de stockage… sachant qu’il est plus difficile de trouver un tel site en France qu’au fond de la Sibérie. Cela permettra de rappeler que, malgré des manoeuvres indignes, l’Etat français ne parvient pas, depuis plusieurs mois, à imposer la création d’un site d’enfouissement des déchets radioactifs : les tentatives faites dans l’Aube début 2009 ont été repoussées par les populations locales et les associations antinucléaires.

D’autres déchets et résidus générés à l’étranger par l’industrie nucléaire française devraient d’ailleurs être rapatriés en France, par exemple les « stériles » (véritables montagnes de résidus d’extraction de l’uranium) abandonnés à ciel ouvert au Niger par Areva : cet uranium servant à alimenter les réacteurs nucléaires français, les déchets ainsi générés appartiennent moralement à la France.

Le Réseau « Sortir du nucléaire » appelle l’opinion publique à prendre acte de ce que le nucléaire est une des industrie les plus polluantes et que, malgré 50 ans de promesses, aucune solution n’existe pour les déchets radioactifs. La seule conclusion sensée est donc de faire cesser au plus vite les activités de l’industrie nucléaire afin de na pas produire de nouveaux déchets radioactifs.

communiqué de presse du Réseau « Sortir du nucléaire » : www.sortirdunucleaire.org/actualites/communiques/affiche.php?aff=624


14/10/2009

Attention séances fission

Si le nucléaire est négligé par les JT et éludé par les politiques, ses zones d’ombre et ses dangers suscitent des documentaires et des enquêtes souvent remarquables. Dont l’élaboration est la plupart du temps périlleuse. Nous avons décidé de creuser ce sujet tabou. Un premier tableau, puis un retour sur quatre films fort intéressants disponibles en VOD ou en DVD. Prudence, prudence, vous entrez dans un gros dossier…

Est-ce une réaction en chaîne qui touche la télévision ? Depuis un an, enquêtes et documentaires bombardent de questions cruciales un des domaines les plus tabous de notre société : le nucléaire. Tous sont porteurs d’informations capitales, tous excellents dans des styles différents. Mardi 13 octobre, Arte diffuse Déchets, le cauchemar du nucléaire, enquête magistrale – et internationale – sur le talon d’Achille de cette industrie pas comme les autres, menée par le réalisateur Eric Guéret et la journaliste de Libération Laure Noualhat. Il y eut auparavant un portrait sensible de La Hague et de ses habitants : Au pays du nucléaire, d’Esther Hoffenberg (sur France 2) ; une inquiétante plongée dans la maintenance des centrales en compagnie de ses intérimaires : RAS, nucléaire, rien à signaler, du Belge Alain de Halleux (sur Arte) ; les insolubles problèmes que pose le démantèlement d’un petit réacteur : Brennilis, la centrale qui ne voulait pas s’éteindre, de Brigitte Chevet (sur France 3). Il y aura bientôt Alerte nucléaire sur France 3, à propos des risques d’accident. Mais c’est sans doute le numéro de Pièces à conviction, Uranium, le scandale de la France contaminée qui a fait le plus parler de lui en février dernier, provoquant la colère d’Areva…

A lire sur Télérama.fr : television.telerama.fr/television/une-tele-super-reactive,47985.php

Le documentaire Déchets, le cauchemar du nucléaire passé sur Arte hier soir est visible encore une semaine sur Arte+7 : plus7.arte.tv/fr/1697660,CmC=2883866.html


20/07/2009

Dow Chemical teste du biocarburant à base d’algues

Dow Chemical et la start up Algenol se sont associés pour développer une centrale de démonstration à base d’algues permettant de convertir le dioxyde de carbone en combustibles.
Il serait ainsi possible d’en faire un biocarburant pour les véhicules ou un ingrédient entrant dans la composition des plastiques en remplacement du gaz naturel.

Les entreprises prévoient de faire croître les algues dans des bioréacteurs, qui sont en fait d’énormes tubes remplis d’eau salée et couverts de bâches plastiques. L’eau saturée de dioxyde de carbone contribue en effet à la croissance des algues. Les algues qui poussent dans ces bioréacteurs utilisent la photosynthèse pour transformer le CO2 et l’eau en biocarburant, en oxygène et en eau douce…

A lire sur Enerzine.com : www.enerzine.com/603/7889+dow-chemical-teste-du-biocarburant-a-base-dalgues+.html

Posté par xmx.


Electricité: 20m2 de désert par personne suffisent…

« Les déserts de notre planète reçoivent en 6 heures plus d’énergie solaire que n’en consomme l’humanité en toute une année. » C’est avec ce présupposé que le docteur Gerhard Knies, président du conseil d’administration de la Fondation Désertec défend son pharaonique dessein. En quoi consiste-t-il? A transformer le désert en un vaste récupérateur d’énergie solaire pour alimenter … les pays européens, un chouïa le Maghreb et le Moyen-Orient. Tel est le dernier avatar de la croissance verte.

Le projet semble être né d’un calcul de coin de table. D’après les experts du projet, pour couvrir les besoins mondiaux actuels en électricité (18 000 TWh/an), il suffirait d’équiper trois millièmes seulement des 40 millions de km2 des surfaces désertiques de notre planète (soit 120000 km2, c’est-à-dire une zone de 300 par 400 km) en centrales thermiques solaires. En gros, 20 m2 de désert par personne pour couvrir jour et nuit, sans émissions de CO2 ou presque, ses besoins en électricité.

[...]

Ce projet, si beau sur le papier, pose différentes séries de questions. La première: que savons-nous de ce que pensent les populations nomades habitant le désert depuis des siècles et des siècles ? Leur demandera-t-on leur avis ? A combien négociera-t-on leur changement radical d’environnement ? La seconde: qui va aller installer les paraboles et mettre en réseau toutes ces technologies du Nord ? Ca sent le relent colonialiste avec transfert de technologie inégal à la clef. Troisième et dernière série d’interrogations: si les grandes compagnies cachées derrière ce beau projet sont celles auxquelles nous pensons, alors voici l’avènement d’un énième système énergétique centralisé propice aux pays riches. Qui ne résoudra en rien la question de l’indépendance énergétique européenne. Encore une fois, on cherche comment produire plus alors qu’il serait temps d’éduquer à la sobriété énergétique.

Lire l’article en entier sur Six pieds sur Terre : environnement.blogs.liberation.fr/noualhat/2009/07/electricité-20m2-de-désert-par-personne-suffisent.html

Posté par xmx.


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