antimondialiste

[ louvoyer : naviguer en zigzag à contre vent ]

05/03/2010

Unedic, zone de non-droit : nous portons plainte

Classé dans : désintoxicant, exclusions, politics, précarités @ 23:40

Les grèves et les suicides de ses agents rappellent que Pôle emploi fabrique, des deux côtés du guichet, angoisse et incertitude. Lorsque le nombre de fins de droits à venir est livré à la publicité, on se souvient que l’Unedic n’indemnise qu’une minorité de chômeurs. Alors que, chaque semaine, la police intervient pour fermer des Pôle emploi et en évacuer des précaires qui réclament le respect et leurs droits, les discours officiels se chargent de faire oublier l’expérience concrète de millions de précaires, de chômeurs et d’intermittents de l’emploi.
[...]

Comme ce fut le cas à une plus large échelle en 2004 suite à l’amputation rétroactive de doits ouverts, nous, recalculées par l’Unedic, nous préparons à porter plainte. Comme ce fut le cas durant les années 80, avant l’obtention d’un bien insuffisant RMI interdit aux jeunes, puis durant les 90, lorsque les mouvements de chômeurs et de précaires étaient réunis par le mot d’ordre « un revenu c’est un dû », puis, de nouveau, lors de la lutte des intermittents entamée en 2003, il n’y a pas d’autre choix que d’agir ensemble contre ce qui nous détruit. Il est temps que les chômeurs, les intermittents et l’ensemble des précaires se rencontrent et agissent pour leur compte.

par Laurent Bloc, Flore Chagrin, Rosa Gelt, Louise Calusca sur LeMonde.fr : www.lemonde.fr/opinions/article/2010/03/01/unedic-zone-de-non-droit-nous-portons-plainte-par-laurent-bloc-flore-chagrin-rosa-gelt-louise-calusca_1312980_3232.html


Y aura plus de plein emploi. On a faim de droits !

Classé dans : désintoxicant, exclusions, politics, précarités, santé @ 22:53

Alors que le communicant Wauquiez vient de lancer une poignées de miettes à la tête des précaires de ce pays, nous sommes aujourd’hui ici pour exprimer de légitimes exigences.

Pour les chômeurs, les précaires, les intermittents, les travailleurs pauvres, pour tous ceux qui sont menacés et frappés par la précarisation, l’urgence est à l’ordre du jour !

Baladés de sommet social en réunion technique, les chômeurs, précaires, intermittents, travailleurs pauvres et autres salariés à l’emploi discontinu peinent à survivre, toujours au bord de l’abyme. Gouvernement / MEDEF / partenaires « sociaux », nous n’avons ni confiance ni illusions. Nous n’attendrons pas la sortie du tunnel de la crise promise depuis déjà 35 ans.

50% de chômeurs non indemnisés, 12 millions de personnes directement confrontées à la précarité de l’emploi, 7 millions sous le seuil de pauvreté… face à l’avalanche de la misère qui étouffe et broie tant de nous, nous appelons les premiers concernés à inventer ensemble les moyens de se défendre.

Il faut que des garanties sociales soient concédées aux précaires de toute sorte, et par voie de conséquence à l’ensemble des salariés. Nous exigeons la fin des exonérations de cotisations patronales et le retour du montant de ces exonérations, niches et autre boucliers fiscaux à la collectivité.

Afin de permettre de vivre, quel que soit le temps d’emploi effectué, le montant et la durée des allocations ne doit écarter personne. Cela implique un RSA revalorisé à hauteur de 1000 euro soit effectivement étendu aux jeunes de moins de 25 ans (et pas à 3000 d’entre eux comme le prévoit le projet Hirsch), ainsi que le rétablissement et l’extension des droits connexes (allocations logement, CMU, transports gratuits, exonération de la taxe d’habitation…).

Contrairement au RSA et à l’ASS actuelles, aucune prestation sociale n’a à être minorée à cause des ressources du ménage, aucune chômeuse, aucun précaire n’a à subir une telle dépendance au conjoint, les allocations doivent être individualisées

Pôle emploi échoue à répondre aux besoins des ayants-droit, une réforme de cette institution doit donner la priorité à l’information et à l’accès aux droits des salariés inscrits au chômage.

Pour sortir de l’isolement, construire enfin un rapport de forces qui permette d’imposer le respect, nous appelons tous les concernés à rejoindre les organisations existantes et à en créer de nouvelles

A lire sur le site de CIP-IDF : www.cip-idf.org/article.php3?id_article=4904


04/03/2010

Proposition de loi pour l’interdiction de Michel Onfray dans l’ensemble de l’espace public

Classé dans : anarchisme, culture, désintoxicant, exclusions, politics @ 10:10

Il s’agit pour nous d’une question de principe : Michel Onfray doit être banni de l’espace public car il est incompatible avec les valeurs de la démocratie, de l’émancipation humaine et du simple bon goût. Sa suffisance et ses poses philosophantes sont une insulte ostensible à toute la corporation des philosophes ; son catéchisme antireligieux est une insulte à ce que la libre-pensée a produit de meilleur ; son anticalotinisme crétin, son hédonisme benêt et son aristocratisme puant sont une insulte à Épicure, à Lucrèce, à Spinoza, à Nietzsche, à Deleuze, à Bourdieu et à tous les grands auteurs dont il se réclame et qu’il ne fait que trahir, salir et détourner à son profit…

Nous relayons ci-dessous une initiative citoyenne de la SPINOZA (Société Pour l’Interdiction des Nuisances Onfresques Zet Anarchoracistes). Pour la soutenir, adressez vos signatures à l’adresse suivante : contact.lmsi@hotmail.fr.

A lire sur Les mots sont importants : www.lmsi.net/spip.php?article1006


L’autorité européenne de protection des données condamne ACTA

Le Contrôleur européen de la protection des données (CEPD) a aujourd’hui publié un avis critique sur l’Accord commercial anti-contrefaçon, toujours en cours de négociation. Ce document est un véritable coup de semonce pour les négociateurs de l’ACTA, qui doivent maintenant s’opposer publiquement à l’insertion de dispositions liberticides dans l’accord.

Le CEPD, autorité de contrôle indépendante chargée de protéger les données à caractère personnel et la vie privée, critique fermement le secret qui entoure les négociations. Il exprime également ses inquiétudes quant aux mesures de « riposte graduée » et de filtrage d’Internet, qui feraient partie de la proposition des États-Unis sur le chapitre Internet de l’ACTA. Selon l’analyse du CEPD, ces mesures ayant pour but de s’attaquer aux échanges non commerciaux d’œuvres protégées par le droit d’auteur enfreindraient les droits fondamentaux des citoyens tels que garantis par la législation européenne…

Sur La Quadrature du Net : www.laquadrature.net/fr/european-privacy-protection-authority-condemns-acta


28/02/2010

Chômage : à quand la mobilisation générale?

Classé dans : désintoxicant, exclusions, politics, précarités @ 22:53

L’augmentation du chômage appelle des réponses sociales pour mieux indemniser les chômeurs en fin de droits. Et également des politiques de partage du travail et de création d’emplois publics.

Suite au Sommet social qui s’est tenu lundi dernier à l’Elysée, le premier sujet négocié dès cette semaine entre gouvernement et partenaires sociaux concerne les chômeurs en fin de droits. Un million de personnes devraient en effet cesser cette année de percevoir une assurance chômage et 600 000 d’entre elles ne recevront alors plus rien : ni allocation de solidarité spécifique (ASS) ni RSA « socle » (ex-RMI) versés par l’Etat, et ce parce qu’elles ne remplissent pas toutes les critères pour y prétendre. Le gouvernement a raison de souligner que, année après année, ce sont à peu près 800 000 personnes qui se trouvent dans cette situation. Il n’en reste pas moins que l’afflux supplémentaire est sensible. Et que, compte tenu de la situation globale du marché du travail, les perspectives de ce million de personnes de sortir rapidement de la mouise sont à peu près nulles…

Lire la suite sur Alternatives économiques : www.alternatives-economiques.fr/chomage—a-quand-la-mobilisation-generale–_fr_art_633_48116.html


500 000 radiations illégales ?

La décision du Tribunal administratif du 10 mars 2009 a de quoi faire réfléchir… Soutenue par AC! Marseille et l’équipe du site recours radiation, une demandeuse d’emploi radiée abusivement pour absence à convocation a porté son affaire devant le Tribunal administratif. Et non seulement, le Tribunal administratif a condamné Pôle emploi mais il a en plus jugé que la rétroactivité de la décision de radiation était illégale, remettant en cause la légalité des 500 000 décisions de radiation prononcées pour absence à convocation…

Les faits étaient « classiques » : convocation a un entretien avec Pôle emploi le 27 mars 2008. La convocation n’est pas reçue et quelques jours plus tard, c’est l’enclenchement automatique de la procédure de radiation qui aboutit, le 22 avril 2008 à l’adoption par Pôle emploi d’une décision de radiation pour absence à convocation. Et comme toujours dans les procédures de radiation pour absence à convocation prononcées par Pôle emploi, la radiation courre non pas à partir de la date où la décision de radiation a été prise mais à la date d’absence à la convocation…Autrement dit, la décision de radiation est rétroactive. Or, le principe de non rétroactivité des décisions administratives (de même que les délits et les peines) est un principe général du droit. Et c’est précisément ce que va sanctionner, au surplus de sa motivation, le Tribunal administratif de Marseille…

Lire l’article sur le site de Recours radiation : www.recours-radiation.fr/index.php/toutes-les-radiations-pour-absences-sont-illegales.html


« Howard Zinn » : un hommage de Noam Chomsky

Ce sont deux intellectuels – voix reconnues de cette Amérique contestataire et rebelle – qui ont beaucoup en commun, à commencer par le souhait de mettre l’anonyme à sa juste place : au cœur de l’histoire. L’un est mort, l’autre a tenu à le saluer dans un texte publié il y a peu (et traduit par nos soins). Un hommage bienvenu : qui mieux que Noam Chomsky pour évoquer Howard Zinn ?

Sur Article11 : www.article11.info/spip/spip.php?article718


13/02/2010

Les internautes sont la nouvelle chienlit

Paradoxalement, la situation était moins désespérée dans l’ancienne RDA dans la mesure où ses habitants connaissaient leur « big brother », à savoir la Staatssicherheit (STASI), et qu’ils disposaient du « droit à l’insurrection », alors que nous sommes aujourd’hui non seulement confrontés à une multitude de « petits brothers » impossibles à localiser, mais que, en outre, nous ignorons délibérément la menace que ces derniers font peser sur les libertés individuelles.

Le propos d’Alex Türk, président de la CNIL, est quelque peu outrancier : le “droit à l’insurrection” existe aussi en démocratie. Il n’empêche : le parallèle à le mérite de la concision. Pour mieux apprécier la solennité du propos, on notera également qu’il fut tenu dans l’enceinte de l’Assemblée nationale, à l’occasion de l’audition du président de la CNIL par l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques…

A lire sur InternetActu.net : www.internetactu.net/2010/02/05/les-internautes-sont-la-nouvelle-chienlit/


12/02/2010

Inégalités : les 10 indicateurs essentiels

Classé dans : désintoxicant, exclusions, politics, précarités @ 09:51


Comment évoluent les inégalités ? 10 indicateurs les plus pertinents pour aller à l’essentiel. Par Noam Leandri et Louis Maurin, de l’Observatoire des inégalités.

Notre commentaire général : la France aux deux visages

Le paysage dressé par nos données est double. D’un côté, la France du progrès. Globalement les revenus augmentent, les conditions de vie s’améliorent, on est mieux formé et on vit plus longtemps. Oui mais voilà : ces progrès sont de moins en moins bien partagés. Les plus riches ont vu leurs revenus s’envoler avant la récession et le krach boursier qui a tempéré ces hausses avec une forte baisse des revenus du patrimoine. En même temps, les plus cultivés s’acharnent bec et ongles à défendre l’un des systèmes éducatifs les plus inégalitaires parmi les pays riches, formaté pour convenir aux enfants de diplômés. Et ça marche : les scolarités s’allongent surtout pour les plus diplômés…

www.inegalites.fr/spip.php?article1193


03/02/2010

ACTA : le traité secret qui pourrait changer la face d’internet

Si le traité ACTA venait à être appliqué, l’internet tel qu’on le connait aujourd’hui serait radicalement changé. Le traité renforce de façon démesurée le pouvoir du copyright (ou du droit d’auteur, en l’occurrence la différence est insignifiante), forcera les fournisseurs de services sur internet à faire la police du copyright, rendant du même coup l’hébergement de contenus générés par les utilisateurs impossible à assumer financièrement, il mettra en place des sanctions pour les utilisateurs violant le copyright, comme de leur couper l’accès à l’internet après trois avertissements, et exigera que les supports informatiques soient inspectés aux frontières (disques dur, lecteurs mp3, etc.). Ceux qui contiendraient des fichiers copyrightés téléchargés de façon illégale seraient détruits, et leur possesseurs se verraient infliger une amende.

Parmi les informations qui ont fuité du traité ACTA – toujours en négociation -, on trouve aussi la possibilité pour les ayants droits d’accéder aux informations personnelles d’un internaute, suspecté d’avoir téléchargé un contenu copyrighté, sans avoir besoin de recourir à un juge. En bref, Hadopi, à coté, ce n’est pas grand chose, mais c’est un bon début.

Les négociations autour du traité ACTA se font en dehors de tout cadre, aucune organisation internationale comme l’OMC ne les supervise. Elles ont commencé en 2006 entre les USA, la Commission Européenne, la Suisse et le Japon. Depuis, l’Australie, le Canada, l’Union Européenne, la Jordanie, le Mexique, le Maroc, la Nouvelle Zélande, la Corée, Singapour et les Emirats Arabes Unis se sont joints aux négociations…

Lire la suite sur ReadWriteWeb France : fr.readwriteweb.com/2010/01/20/a-la-une/traite-acta-censure-loppsi-hadopi/


01/02/2010

Le monde entier enterre la vie privée

Les terroristes ont gagné : ils n’ont plus besoin de tuer des gens pour les terroriser. Et nos dirigeants foncent dans le panneau, et banalisent encore et toujours plus les technologies de surveillance.

Pendant ce temps-là, la CNIL et ses pairs, créés pour protéger les citoyens du fichage administratif et de la surveillance d’Etat, nous alertent sur les dangers pris par ces ados qui montrent leurs fesses sur Facebook.

Il y a un mot pour qualifier cela : c’est de la novlangue. On ne retient généralement de 1984, le roman de George Orwell, que la seule société de surveillance. On oublie que, pour y parvenir, la Police de la pensée de Big Brother organise aussi un appauvrissement planifié de la langue. On ne “surveille” pas pour “surveiller“, mais pour contrôler, et se maintenir au pouvoir.

La question de la “vie privée” est politique : il n’y a pas de libertés sans vie privée. Et je me plais à penser que le sujet est autrement plus intéressant, important et vital pour nos démocraties que ces histoires de fesses sur Facebook…

A lire sur BUG BROTHER : bugbrother.blog.lemonde.fr/2010/01/28/le-monde-entier-enterre-la-vie-privee/


16/01/2010

Retour sur l’émergence du mouvement pour la justice climatique

Pour Michael Hardt, Copenhague pourrait bien être une étincelle qui débouche sur un nouveau cycle de luttes – des luttes plurielles, non dénuées de contradictions. Les penser, et éventuellement les dépasser, implique un travail de théorisation, autour, entre autres, de la question des « communs » : pour sauver le climat, sortir de la propriété ?

Lire l’entretien sur Mouvements : mouvements.info/Retour-sur-l-emergence-du.html


15/01/2010

Le Palais Bourbon rénové par des sans-papiers !

Ils sont venus avec leurs badges magnétiques. Dessus : leur nom d’emprunt, une photo d’identité et, à côté du logo Bouygues, écrit en lettres violettes : « Assemblée nationale ».

Pendant près de deux ans, des intérimaires sans papiers employés par la société Adec, sous traitant de Bouygues, ont travaillé à la rénovation d’une annexe de l’assemblée nationale, 101 rue de l’université dans le 7e arrondissement de Paris. Depuis le 12 octobre, ils sont soixante-deux à occuper l’ancien hôtel Majestic près de l’arc de triomphe dans le cadre d’un vaste mouvement de grève lancé à l’appel de onze organisations.

Hier, entourés de députés de gauche et de droite et devant de nombreux journalistes, ils ont décrit leur conditions de travail effroyables : « J’étais sur le marteau-piqueur du matin jusqu’au soir, raconte Sako Bilali qui travaillait 39 heures par semaine pour 350 euros en moyenne. Quand Khadafi (président libyen, NDLR) est venu, ils ont renforcé les contrôles de sécurité on a pas pu travailler pendant trois jours ». Doucouré (lire son portrait dans l’Humanité du 31 décembre) a déclaré, d’une voix rendue blanche, par l’émotion : « Nous demandons à ce que les patrons et le gouvernement s’engage à nous régulariser. On cotise et on n’a le droit à rien. Nous voulons retrouver notre dignité »…

A lire sur Laissez-passer : http://www.laissezpasser.info/post/L-assembl%C3%A9e-nationale-r%C3%A9nov%C3%A9e-par-des-sans-papiers?


14/01/2010

L’avenir d’Internet selon Laurent Chemla

Les lois changent. Elles naissent, vivent, et meurent. Elles suivent l’évolution des pratiques sociales et des connaissances scientifiques. L’esclavage a existé pendant des millénaires, et le statut de l’esclave a fait l’objet de bien des lois, mais personne, aujourd’hui, n’oserait s’attribuer la propriété d’un autre être humain. Le droit d’auteur n’existe comparativement que depuis peu, mais les tenants de l’ordre établi semblent vouloir absolument qu’il n’évolue que dans le sens où l’auteur aurait toujours plus de droits sur son œuvre et la société toujours moins. Est-ce bien raisonnable ?

À première vue ça semble une évidence : l’auteur est le propriétaire de ce qu’il crée. Mais si on creuse un peu ?

Sans tous ceux qui l’ont précédée et inspirée, une œuvre pourrait-elle exister ? Et sans la société qui l’entoure, ses modes, ses espérances et ses souffrances, l’auteur pourrait-il puiser dans sa seule expérience ce qui fera que son émotion sera partagée par le plus grand nombre ? Bien sûr que non, et c’est la raison pour laquelle les premières lois encadrant le droit d’auteur, à commencer par le statut d’Anne en 1710, étaient des lois d’équilibre entre les intérêts de l’auteur et ceux de la société.

Depuis, loi après loi, siècle après siècle, cet équilibre a largement été rompu au profit non seulement des auteurs mais aussi de tous leurs représentants, au point peut-être de nuire – bien plus que le piratage – à la diffusion de la culture. Que penser par exemple de la durée de protection des œuvres après la mort de l’auteur : passée de 5 ans à l’époque de Mirabeau, 50 ans au 19ème siècle et dans la convention de Berne, puis 70 ans en Europe aujourd’hui, ces durées excessives créent des rentes de situation pour des éditeurs qui ont, du coup, bien d’avantage intérêt à rééditer des ouvrages déjà rentabilisés que de risquer la publication d’œuvres nouvelles. Elle est loin l’époque du Front Populaire où Jean Zay prévoyait – avant d’être assassiné par la milice de Vichy – de limiter de nouveau à 10 ans cette durée avant laquelle un livre pouvait être diffusé par n’importe qui.

Il semble pourtant qu’un tel rééquilibrage soit non seulement devenu nécessaire, mais surtout résolument inévitable…

Lire le texte de Laurent Chemla sur Framablog : www.framablog.org/index.php/post/2010/01/07/laurent-chemla-analyse-synthese-prospective

Écrivain, informaticien et cofondateur du registrar français Gandi, Laurent Chemla est l’une des rares personnes en France capables de véritablement « penser l’Internet », et ce depuis ses origines ou presque.


03/01/2010

Les années 2000, ou la fin de l’avenir

Enfance, années 1960-1970. L’an 2000 est un horizon lointain, cités mirifiques parcourues de voitures volantes, les gens habillés comme dans Star Trek. Avenir technologique et radieux. La peur de la bombe s’est éloignée. Dans les films, l’ennemi n’est plus le communiste des vieux James Bond. Totalitarismes galactiques, aliens, robots. Ennemis lointains qui disent qu’ici, il n’y a plus rien à craindre. Bien avant la chute du Mur, depuis les premiers pas sur la Lune, le match est gagné. Malgré le choc pétrolier, l’économie est prospère. La démocratie fonctionne. Giscard est moderne. Alain Duhamel a l’œil qui pétille. Seule inquiétude: la démographie. Mais le club de Rome veille. L’Europe est un projet à construire, un espoir contre les égoismes nationaux. On parle déjà de pollution. Je me rejouis d’être au rendez-vous de l’an 2000. J’aurai une voiture électrique. Nous serons plus heureux.

Trente ans après les années 1970, dix ans après l’an 2000. Tous ces rêves, ruines fumantes. La peur est partout, l’espoir, nulle part. Mickey 3D chante: « Moi je ne vois l’avenir que dans mes souvenirs ».

Ca a mal commencé. Dès le 11 septembre 2001, on sait que plus rien ne sera comme avant. Après la fin de la guerre froide, bref intervalle de paix, le monde replonge dans une bataille sans contours et sans fin. Niveaux d’alerte toujours au rouge, contrôles toujours renforcés, privacy toujours plus réduite: dans une guerre qu’on ne peut pas gagner, on ne revient jamais en arrière. Epuisante spirale, échec des démocraties plongées dans l’état d’exception permanent. Victoire de la terreur…

Lire la suite de l’article de André Gunthert sur L’Atelier des icônes : culturevisuelle.org/icones/330


30/11/2009

« Le Moment unipolaire et l’ère Obama » : une conférence de Noam Chomsky

Le 21 septembre 2009, Noam Chomsky prenait la parole dans l’immense hall Nezahualcóyotl de l’Université Nationale Autonome du Mexique (Mexico), pour une intervention limpide. Comme personne ne s’est (pour l’instant) avisé de la traduire, A.11 t’en propose une version francophone. Entre dégonflage du mythe Obama et mise à nu de la politique étrangère américaine, un texte aussi riche que pertinent.

A lire sur Article11 : www.article11.info/spip/spip.php?article620


16/11/2009

Notes sur la «question des immigrés»

Classé dans : culture, désintoxicant, exclusions, politics, précarités @ 00:50

Tout est faux dans la «question des immigrés», exactement comme dans toute question ouvertement posée dans la société actuelle ; et pour les mêmes motifs : l’économie — c’est-à-dire l’illusion pseudo-économique — l’a apportée, et le spectacle l’a traitée.

On ne discute que de sottises. Faut-il garder ou éliminer les immigrés ? (Naturellement, le véritable immigré n’est pas l’habitant permanent d’origine étrangère, mais celui qui est perçu et se perçoit comme différent et destiné à le rester. Beaucoup d’immigrés ou leurs enfants ont la nationalité française ; beaucoup de Polonais ou d’Espagnols se sont finalement perdus dans la masse d’une population française qui était autre.) Comme les déchets de l’industrie atomique ou le pétrole dans l’Océan — et là on définit moins vite et moins «scientifiquement» les seuils d’intolérance — les immigrés, produits de la même gestion du capitalisme moderne, resteront pour des siècles, des millénaires, toujours. Ils resteront parce qu’il était beaucoup plus facile d’éliminer les Juifs d’Allemagne au temps d’Hitler que les Maghrébins, et autres, d’ici à présent : car il n’existe en France ni un parti nazi ni le mythe d’une race autochtone !…

Rédigées en décembre 1985 par Guy Debord ces notes sont à lire sur Le Jura Libertaire : juralibertaire.over-blog.com/article-4390271.html


13/11/2009

Le retour des bandes

Les jeunes qui utilisent la force pour parvenir à leurs fins ne cherchent ni à détruire la société ni à contester ses principes fondateurs. Ils visent tout autant à s’emparer de biens matériels inaccessibles extrêmement valorisés qu’à exprimer symboliquement une très vive protestation. Par Robert Muchembled, historien.

Après les blousons noirs des années 1950 et les loubards de la décennie 1970, les bandes violentes de 1990-1991 ont à leur tour quitté le devant de la scène. Plus exactement, les grands médias s’en sont détournés pour ne pas lasser lecteurs et auditeurs, abandonnant les « quartiers sensibles » à leurs problèmes quotidiens et à la politique de la ville. Les mêmes causes produisant cependant des effets similaires et l’intérêt du public dépendant de l’intensité de l’angoisse qui l’étreint les furieuses émeutes urbaines française de novembre 2005 ont fourni l’occasion d’une très spectaculaire redécouverte du sujet…

A lire sur Observatoire des inégalités : www.inegalites.fr/spip.php?article1131


12/11/2009

Grippe générale


Virus à répandre largement.

grippe generale

Après la crise, c’est la grippe qui arrive. La grippe A, quelle aubaine.
Les directions syndicales n’appellent pas à la grève.
Perdre une journée de salaire, c’est cher.
Plusieurs journées de grève c’est encore plus cher.
Taxe carbone pour tous. Travaillez plus pour travailler.
Les banquiers se barrent avec la caisse, les patrons avec l’usine.
Prime à la casse !
Le pouvoir appelle à ne pas manifester en cagoule, à mettre des masques, ne pas se réunir, ne pas serrer la main, ne pas se parler, rester confiné.
A que cela ne tienne ! Contre offensive : Restons chez nous jusqu’à ce qu’ils rendent la caisse et comblent le trou de la sécu…
A partir de maintenant on arrête tout !
Le virus nous grippe ?
Profitons-en… Grippons le système !


Les sâles mômes – v’là la grippe A !

Vidéo Grippe générale
Vaccination H1N1 : méfiance des infirmières

Via Indymedia Ile de France : paris.indymedia.org


Sondage : l’opinion publique mondiale rejette le capitalisme dérégulé et réclame une redistribution des richesses

Classé dans : altermondialistes, désintoxicant, politics @ 10:08

Un sondage réalisé dans 27 pays pour la BBC fait apparaître un très large rejet du capitalisme de marchés dérégulés. Près d’un quart des sondés – et 43% en France – jugent ce système fondamentalement déficient et la moitié souhaitent que les gouvernements agissent pour le réguler. Mondialement, 67% des personnes interrogées réclament une action des pouvoirs publics en faveur d’une redistribution plus équitable des richesses…

Lire la traduction de l’article de James Robbins, BBC, du 9 novembre 2009, sur ContreInfo : contreinfo.info/article.php3?id_article=2881


Le problème nauséabond des algues vertes

Classé dans : désintoxicant, politics, santé, écologie @ 09:43

Après la dramatique révélation de la toxicité des algues vertes en décomposition en août 2009, l’Etat français semble prendre la juste mesure du problème, reconnaître ses responsabilités et évoque une nouvelle révolution agricole comme unique solution. Retour sur le problème empoisonnant des marées vertes.

Depuis une trentaine d’années certains littoraux, en particulier en Bretagne, souffrent de proliférations massives et saisonnières d’algues vertes. Appelées laitues de mer (Ulva armoricana et Ulva rotundata), elles se développent et s’accumulent dans les eaux jusqu’à créer de véritables marées vertes qui se déposent en tas verdâtres sur les plages vers juin-juillet. Avec leur décomposition, un gaz nauséabond, l’hydrogène sulfuré (H2S), s’échappe et embaume les rivages, au grand dam des riverains, des touristes et des collectivités.

En situation normale, le développement des organismes aquatiques, comme les algues, est freiné par la limitation du milieu en éléments nutritifs. De ces éléments, appelés facteurs limitants, l’azote est l’un des plus importants. Les activités humaines peuvent parfois créer un enrichissement local des eaux en provoquant un afflux de ces éléments nutritifs, qui ne sont alors plus limitants. C’est le phénomène d’eutrophisation, dont profitent les algues vertes. Un phénomène qui connaît une augmentation spectaculaire depuis la fin des années 1970…

Lire la suite de l’article sur Futura Sciences : www.futura-sciences.com/fr/news/t/developpement-durable-1/d/le-probleme-nauseabond-des-algues-vertes_21247/

Lire aussi l’article : Procès des marées vertes. Dernière minute: l’Etat nie… puis se renie ! sur Eau et rivières de Bretagne : www.eau-et-rivieres.asso.fr/index.php?47/502


11/11/2009

Brice Hortefeux ressuscite Edvige avec 2 décrets publiés au J.O.

Sans tambour ni trompette, dans deux décrets publiés [il y a un mois] au journal officiel, le gouvernement a ressuscité Edvige, le fameux fichier de collecte d’informations personnelles abandonné, car très critiqué. Le premier texte vise la prévention des atteintes à la sécurité publique, le second la sécurisation des emplois sensibles. Deux motifs d’une collecte très large d’informations personnelles…

A lire sur PC INpact : www.pcinpact.com/actu/news/53663-edvige-decret-surveillance-cnil-fichiers.htm

Posté par Cyrille.


10/11/2009

Vous avez aimé Hadopi ? Vous allez adorer l’ACTA

En matière de contrôle des usages et des libertés sur Internet, l’intervention à l’échelle nationale a le piètre inconvénient de se confronter aux citoyens et aux médias. Il n’est guère nécessaire de chercher bien loin : les débats autour d’Hadopi auront été ainsi un Vietnam pour le ministère de la Culture, sacrifiant même Christine Albanel, celle qui voyait des pare-feu partout, même dans Open Office.

L’intervention à l’échelle supranationale gomme ces défauts et déroule ses mérites : les débats y sont toujours très juridiques – il suffit de se pencher sur les négociations autour de l’amendement 138 – mais sont surtout éloignés des sphères de contrôle dont on faisait référence ci-dessus. C’est dans ce chapitre qu’on doit évoquer l’ACTA ou Anti-Counterfeiting Trade Agreement, accord commercial plurilatéral de lutte contre la contrefaçon.

En phase de négociation, cet accord architecturé et pressé par les gros de l’industrie vise à harmoniser les réponses d’un grand nombre de pays (États Unis, états membres de l’Union européenne, etc.) face au thème de la défense des droits d’auteur. Plutôt que d’opter pour la transparence absolue, ces instigateurs cultivent le secret et ce n’est qu’avec l’aide de fuite qu’on parvient à obtenir quelques détails sur les trames de ce document.;;

Lire la suite sur PC INpact : www.pcinpact.com/actu/news/54030-acta-hadopi-riposte-surveillance-internet.htm

Posté par Cyrille.


09/11/2009

Mur de Berlin: Sarko refait l’histoire

Classé dans : désintoxicant, politics @ 12:38

Sympa, la page Facebook de Sarkozy. Vous avez vu?

Le président nous raconte son 9 novembre 89, en toute simplicité.  Photo nocturne à l’appui. Marteau en main, il y était,  Sarko, à Berlin.  L’homme qui s’apprête à faire l’Histoire ne pouvait rater ce moment historique. Epatant!

Le problème c’est que l’histoire qu’on nous raconte ne tient pas debout:

« Le 9 novembre au matin, nous nous intéressons aux informations qui arrivent de Berlin, et semblent annoncer du changement dans la capitale divisée de l’Allemagne. Nous décidons de quitter Paris avec Alain Juppé …pour participer à l’événement qui se profile »

Le matin du  9 novembre, personne à Paris – ni même à Berlin -  ne pouvait soupçonner que le mur allait tomber…

A lire sur Coups droits : droite.blogs.liberation.fr/alain_auffray/2009/11/mur-de-berlin-sarko-refait-lhistoire-sur-facebook.html

Posté par Cyrille.


Un clown activiste du CIRCA : « Ce qui permet de gagner, c’est la diversité des tactiques. »

circa
La CIRCA (Armée Clandestine des Clowns Insurgés et Rebelles) est née des manifestations anglaises contre la guerre en Irak, quand Blair et Bush marchaient main (sanglante) dans la main (sanglante), en 2003. Une armée de clowns imprévisibles, et pourtant très organisés (voir pour s’en convaincre ce bon article de John Jordan, alias Colonel Klepto, publié dans Vacarmes) a soudain envahi les manifestations contestataires, rivalisant d’imagination pour désarçonner les forces de l’ordre en semant la confusion. Dans No Logo, Naomi Klein décrit avec enthousiasme une action de ces joyeux clowns troublant l’ordre public, quand 10 000 militants prirent d’assaut une autoroute londonienne : « Deux personnes arborant des costumes de carnaval sophistiqués avaient pris place dix mètres au-dessus de la route, perchées sur des échafaudages recouverts d’immense jupes à cerceaux. La police, qui regardait sans intervenir, ignorait complètement que, sous les jupes, se trouvaient des guérilleros jardiniers équipés de marteaux-piqueurs et creusant des trous dans la chaussée pour planter des jeunes arbres dans l’asphalte. » Un tel mode opératoire ne pouvait qu’essaimer : la CIRCA a déclenché des vocations dans plusieurs pays. C’est ainsi qu’est née la BAC à Paris, en 2004…

Lire l’article sur Article11 : www.article11.info/spip/spip.php?article601


Le management par le stress envahit aussi l’école

Classé dans : culture de la peur, désintoxicant, libertés, politics @ 12:28

Renforcement du stress des élèves, méthodes passéistes, système éducatif sécuritaire, répression des enseignants « désobéisseurs », l’école connaît actuellement bien des dérives, que la réforme Darcos est venue renforcer. Veut-on fabriquer des individus soumis et dociles ? Fichés et contrôlés en permanence ? C’est en tout cas l’image que donne l’école aujourd’hui. Il est plus que temps d’inventer une autre éducation.

A lire sur Basta ! : www.bastamag.net/spip.php?article735


08/11/2009

L’extrême-droite comme si vous y étiez

Que le combat pour la démocratie passe d’abord par les mots; qu’il faille, inlassablement, mener cette lutte, dérisoire, dirait-on, pour conserver son sens au langage que nous partageons et leur réalité à ces valeurs que nous défendons: les jours sombres que nous traversons et qui nous attendent nous rappellent à ce devoir essentiel. Avant de brûler les livres on commence toujours par brûler les mots.

Le sarkozysme n’est pas la droite classique. L’idéologie qui l’anime n’est pas celle que nous connaissions. Le discours qu’il développe n’est en rien celui que nous entendions, avec tant de variantes pourtant, de De Gaulle à Chirac, en passant par Pompidou ou Giscard d’Estaing. Le vocabulaire qu’il utilise – avec soin – n’est pas celui de la droite républicaine. Son dictionnaire ordinaire emprunte de plus en plus au langage de l’extrême droite et ce langage – qui s’impose insidieusement grâce à l’empire et l’emprise médiatique du système – nous habitue progressivement au pire…

Lire la suite de l’article sur la Chronique de l’humanité ordinaire : chroniquedelhumaniteordinaire.blogs.nouvelobs.com/archive/2009/11/03/l-extreme-droite-comme-si-vous-y-etiez.html


14/10/2009

Testés en Irak, appliqués au G20: les nouveaux canons anti-émeute

Pour disperser les manifestants en marge du sommet du G20 en Pennsylvanie, les canons à eau ont été remplacés par d’autres types d’armes “non létales” issues de recherches militaires. Par exemple, le LRAC – Long Range Acoustic Device -, qui a fait ses premières armes en Irak en 2006 comme lors du récent coup d’état militaire au Honduras, est présenté dans la littérature comme « un système d’hyperfréquence (qui) peut être dirigé sur un groupe d’individus, entraînant nausées, malaises intestinaux, troubles de la vision et de l’ouïe». Les images qui suivent, prises par des sources indépendantes et diffusées sur Indymedia, révèlent toute cette belle mécanique contre-insurrectionnelle…

Lire la suite et voir les vidéos sur # numéro lambda # : numerolambda.wordpress.com/2009/10/03/irak-g20-canons-anti-emeute/


Attention séances fission

Si le nucléaire est négligé par les JT et éludé par les politiques, ses zones d’ombre et ses dangers suscitent des documentaires et des enquêtes souvent remarquables. Dont l’élaboration est la plupart du temps périlleuse. Nous avons décidé de creuser ce sujet tabou. Un premier tableau, puis un retour sur quatre films fort intéressants disponibles en VOD ou en DVD. Prudence, prudence, vous entrez dans un gros dossier…

Est-ce une réaction en chaîne qui touche la télévision ? Depuis un an, enquêtes et documentaires bombardent de questions cruciales un des domaines les plus tabous de notre société : le nucléaire. Tous sont porteurs d’informations capitales, tous excellents dans des styles différents. Mardi 13 octobre, Arte diffuse Déchets, le cauchemar du nucléaire, enquête magistrale – et internationale – sur le talon d’Achille de cette industrie pas comme les autres, menée par le réalisateur Eric Guéret et la journaliste de Libération Laure Noualhat. Il y eut auparavant un portrait sensible de La Hague et de ses habitants : Au pays du nucléaire, d’Esther Hoffenberg (sur France 2) ; une inquiétante plongée dans la maintenance des centrales en compagnie de ses intérimaires : RAS, nucléaire, rien à signaler, du Belge Alain de Halleux (sur Arte) ; les insolubles problèmes que pose le démantèlement d’un petit réacteur : Brennilis, la centrale qui ne voulait pas s’éteindre, de Brigitte Chevet (sur France 3). Il y aura bientôt Alerte nucléaire sur France 3, à propos des risques d’accident. Mais c’est sans doute le numéro de Pièces à conviction, Uranium, le scandale de la France contaminée qui a fait le plus parler de lui en février dernier, provoquant la colère d’Areva…

A lire sur Télérama.fr : television.telerama.fr/television/une-tele-super-reactive,47985.php

Le documentaire Déchets, le cauchemar du nucléaire passé sur Arte hier soir est visible encore une semaine sur Arte+7 : plus7.arte.tv/fr/1697660,CmC=2883866.html


27/09/2009

La guerre contre le partage doit cesser, nous dit Richard Stallman

Il n’y a aucune justification à la guerre actuelle menée contre le partage en général et celui de la musique en particulier, nous dit ici Richard Stallman, non sans proposer au passage quelques pistes pour sortir de cette inacceptable situation.

En finir avec la guerre au partage

Quand les maisons de disques font toute une histoire autour du danger du « piratage », elles ne parlent pas d’attaques violentes de navires. Elles se plaignent du partage de copies de musique, une activité à laquelle participent des millions de personnes dans un esprit de coopération. Le terme « piratage » est utilisé par les maisons de disques pour diaboliser le partage et la coopération en les comparant à un enlèvement,un meurtre ou un vol.

Le copyright (NdT : Pour des questions de non correspondance juridique nous avons choisi de ne pas traduire copyright par droit d’auteur) a été mis en place lorsque la presse imprimée a fait de la copie un produit de masse, le plus souvent à des fins commerciales. Le copyright était acceptable dans ce contexte technologique car il servait à réguler la production industrielle, ne restreignant pas les lecteurs ou (plus tard) les auditeurs de musique.

Dans les années 1890, les maisons de disques commencèrent à vendre des enregistrements musicaux produits en série. Ceux-ci facilitèrent le plaisir de la musique et ne furent pas un obstacle à son écoute. Le copyright sur ces enregistrements était en général peu sujet à controverse dans la mesure où il ne restreignait que les maisons de disques mais pas les auditeurs.

La technique numérique d’aujourd’hui permet à chacun de faire et partager des copies. Les maisons de disques cherchent maintenant à utiliser les lois sur le copyright pour nous refuser l’utilisation de cette avancée technologique. La loi, acceptable quand elle ne restreignait que les éditeurs, est maintenant une injustice car elle interdit la coopération entre citoyens…

A lire sur Framablog : http://www.framablog.org/index.php/post/2009/09/08/stallman-guerre-partage


L’histoire de ma chaussure, par Muntadhar al-Zaidi

L’homme révolté. Les images du geste de Muntadhar al-Zaidi lançant ses chaussures sur George Bush ont fait le tour du monde. Et sa libération récente a été l’occasion de rappeler la notoriété qu’il a acquise ce jour-là. Mais il convient, au-delà de l’image d’Epinal d’un geste iconoclaste et sympathique, d’entendre le message d’al-Zaidi, tel qu’il l’a donné dès sa libération. Celui d’un homme bouleversé et révolté par les horreurs innombrables qui se sont abattues sur son pays, auxquelles son métier de journaliste le confrontait quotidiennement. Ces chaussures désormais célèbres ont une histoire, nous dit-il. « Savez-vous dans combien de foyers brisés par l’occupation étaient entrées ces chaussures que j’ai lancé ? Combien de fois elles avaient marché sur le sang de victimes innocentes ? » Chaque soir, al-Zaidi, se faisait le serment de venger, à sa façon, toutes les victimes de l’occupation. Et ce jour là, face à Bush, il a tenu parole.

Muntadhar al-Zaidi

Lire le texte de Muntadhar al-Zaidi sur ContreInfo : http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2789


24/09/2009

Se droguer plus….

Classé dans : désintoxicant, exclusions, politics, santé @ 19:23

La dépendance au travail détruit à petit feu l’environnement familial. Ainsi Kevin, 16 ans, de raconter la lente descente aux enfers de ses parents : « Je les ai vus s’enfoncer peu à peu dans la dope. Au début y’avait que mon père qui en prenait. Ils conduisaient un 4×4, on partait au club Med, bref on vivait dans le monde illusoire de la consommation. Puis ils en ont voulu toujours plus. Ma mère a commencé à en prendre, et mon père s’est carrément mis à en cultiver en montant sa boîte. Ils devenaient de plus en plus agressifs, égoïstes et pour tout dire cons. Ils avaient des préoccupations de crétins, s’intéressaient à la bourse, mon père s’habillait en costard….Puis avec la crise tout s’est écroulé. Ils ont eu de plus en plus de mal à s’en procurer et la boîte de mon père a coulé. C’est là qu’ils sont devenus paranos. Mon père n’arrêtait pas de gueuler contre les étrangers qui lui piquaient son travail, les sales bougnoules, les négros…et ils ont vu arriver Nicolas Sarkozy comme le messie« .

C’est en effet avec l’arrivée de Nicolas Sarkozy au pouvoir que cette drogue, longtemps considérée comme un plaisir de riches, s’est propagé dans la société française. Le nouveau président français a en effet mis en place une politique plus permissive pour permettre au travail de couler à flot : dépénalisation des heures supplémentaires, du travail le dimanche, en arrêt maladie et même du travail après 60 ans. Bref un ensemble de mesures visant à rendre toute la société dépendante. Au plus grand plaisir des dealers…

A lire sur Le blog de Jean-Pierre Martin, un petit cadre dans une grosse boiboite : http://onsefechier-anatic6.blogspot.com/2009/08/le-travail-est-il-une-drogue.html »


03/08/2009

RSA et épargne disponible : Martin Hirsch nous a menti !

Classé dans : désintoxicant, exclusions, politics, précarités @ 10:23


Déclarer les quelques sous qu’on a de côté a une réelle incidence sur le montant du RSA, contrairement à ce que nous a affirmé le Haut commissaire aux Solidarités actives contre la pauvreté.

[...]

Notamment, il nous avait certifié que tout demandeur disposant d’un petit bas de laine ne risquait rien (les montants déclarés étant évalués selon les barèmes fixés par le décret sur le « train de vie » des RMIstes – patrimoine, voiture, bijoux, œuvres d’art, etc…) et que nous ne prenions pas le chemin de l’Allemagne avec un « Hartz 4 à la française » : pas question d’amputer le RSA d’une personne qui a un LEP, par exemple…

OR, C’EST TOTALEMENT FAUX. Pour preuve le cas d’une « ex-RMIste » qui nous signale avoir déclaré en toute honnêteté quelque 10.000 € d’économies, et qui vient de recevoir un courrier de la CAF lui précisant que son RSA « socle » sera désormais rabotté de 28 € : « forfait logement » déduit (53 €), elle touchera donc 371 € par mois au lieu de 399 !

Pourtant, ce précieux matelas lui permet de compléter son budget de misère. D’ailleurs, beaucoup de personnes aux minima sociaux sont obligées de procéder ainsi. En effet, quand le montant du RMI et de l’APL couvrent tout juste le prix du loyer et de l’électricité, comment faire face aux dépenses imprévues (frigo qui tombe en panne, par exemple…) ou, tout bonnement, se nourrir ? Que cet argent utilisé avec parcimonie provienne d’une vie antérieure — car, avant de devenir chômeurs de longue durée, les personnes aux minima sociaux avaient, elles aussi, un emploi et une situation — ou d’un héritage/don de la famille, il sert surtout à ne pas finir à la rue…

Lire la suite sur Actu-Chomage : www.actuchomage.org/Mobilisations-luttes-et-solidarites/rsa-et-epargne-martin-hirsch-nous-a-menti.html


29/07/2009

ça suffit : il est temps de boycotter Israël, par Naomi Klein


Dans cette tribune, publiée le 7 janvier sur le site de l’hebdomadaire états-unienThe Nation, puis dans le quotidien britanniqueThe Guardian, l’activiste canadienne Naomi Klein prend parti en faveur d’un boycott d’Israël, boycott dont la nécessité a été rendue plus pressante par l’offensive militaire israelienne de décembre 2008 à Gaza. Nous publions à la suite de cet appel la réaction de Robert Pollin, co-directeur du Political Economy Research Institute de l’université de Massachusetts, ainsi que la réponse que lui a faite Naomi Klein.

Il est temps. Plus que temps. La meilleure stratégie pour mettre un terme à l’occupation tous les jours plus sanglante d’Israël est que cette occupation devienne la cible d’un mouvement mondial du même ordre que celui qui précipita la fin de l’Apartheid en Afrique du Sud. En juillet 2005, une grande coalition de groupes palestiniens conçut un plan pour mener ce projet à terme. Elle appela tous « les gens de conscience, de toute la planète, à imposer un boycott massif à Israël et à mettre en oeuvre des initiatives de désinvestissement, comme ce fut le cas pour l’Afrique du Sud à l’époque de l’Apartheid». Ainsi naissait la campagne « Boycott, désinvestissement et sanction » BDS…

A lire sur La REVUE internationale des LIVRES et des idées : revuedeslivres.net/articles.php?id=319


26/07/2009

La désobéissance civile de Henri David Thoreau

Classé dans : anarchisme, désintoxicant, libertés, politics @ 17:42

Après deux ans passés dans les bois et craignant de ne plus progresser, Thoreau, l’auteur de Walden, décide de quitter sa cabane. À son retour, après avoir séjourné durant quelque temps chez Emerson, il retourne vivre dans la maison familiale. C’est seulement en 1849, dans La désobéissance civile, qu’il met par écrit ses positions politiques et idéologiques. Il y fait valoir la résistance passive en tant que moyen de protestation. Toutefois, son engagement politique se situe d’abord sur le plan individuel.

Ce texte a eu une très grande influence dans le dernier siècle et ce, à travers le monde. Gandhi par exemple, s’étant grandement inspiré de La désobéissance civile, organisa des campagnes massives de désobéissance en Afrique du Sud pour s’opposer aux lois discriminatoires. Il retournera ensuite vivre en Inde où il mena pendant trente ans des campagnes de non-violence active. Durant la Deuxième Guerre mondiale, le Danemark s’inspira de ce texte afin de résister aux nazis. Martin Luther King s’inspira lui aussi de La désobéissance civile, afin de lutter contre le ségrégationnisme aux États-Unis. Dans les années soixante, pour manifester contre la guerre au Vietnam, des contribuables américains refusèrent de payer leurs impôts et envoyèrent au gouvernement une copie de La désobéissance civile à la place de leur déclaration fiscale. Ce ne sont que quelques exemples parmi tant d’autres des répercussions qu’eut ce fameux texte d’Henry David Thoreau.

Henri David Thoreau (1817-1862) : Essayiste, mémorialiste et poète américain. Il est surtout connu pour son essai La Désobéissance civile, publié en 1849. Regardé par certains comme le premier environnementaliste, Thoreau est un philosophe de la condition humaine. Son essai a inspiré Tolstoï, Martin Luther King et Gandhi.

Voici la première partie de ce texte admirable, aux résonances très actuelles sur La revue des ressources : La désobéissance civile (1) et la deuxième : La désobéissance civile (2)


Pour l’interdiction immédiate du Flash-ball

Classé dans : culture de la peur, désintoxicant, politics, santé @ 13:12

Mercredi 8 juillet, Joachim Gatti, 34 ans, cinéaste, a perdu un œil touché au visage par l’un des nombreux « flash balls » tiré par des policiers contre un groupe de manifestants pacifiques qui protestaient contre l’expulsion d’un bâtiment occupé à Montreuil. Selon de nombreux témoignages, tous les tirs visaient au-dessus de la taille.

Nous ne saurions recenser l’ensemble des blessures irréversibles dues à l’utilisation de plus en plus fréquente de ces armes dans le « maintien de l’ordre », tant lors de manifestations que dans le quotidien des interventions des forces de police. Rappelons toutefois qu’en moins d’un an, au moins trois manifestants ont été grièvement atteints à l’œil : ce fut le cas de Pierre, 17 ans, un lycéen Nantais lors d’une manifestation à l’automne dernier et Joan, 25 ans, un Toulousain qui participait à une autoréduction dans un supermarché ce printemps.

En 2002, lors de la dotation en flash ball de la police le gouvernement et les syndicats de policiers s’étaient voulus rassurants (?) affirmant que ces armes étaient « non létales » et que leur usage resterait exceptionnel et rigoureusement encadré (suivant le principe de « proportionnalité de la riposte »)… Les faits démontrent qu’il n’en est rien.

Assurée de son impunité, la police utilise quotidiennement ces flash ball de façon offensive, ignorant délibérément ces fameux principes supposés régler leur utilisation et sans hésiter à s’en servir de manière à occasionner le maximum de dégâts (tirs à bout portant, tirs délibérés à la tête, etc.).

Ce qui c’est passé à Montreuil, Toulouse ou Nantes, s’inscrit dans une logique d’utilisation croissante et quotidienne d’une répression expéditive pour faire régner l’ordre : arrestations et interrogatoires d’enfants, multiplication des gardes à vues, criminalisation du syndicalisme, dispersions brutales et violentes de rassemblements « non encadrés » (manifestations, rassemblements, fêtes, concerts), etc.

Parce que nous ne pouvons accepter une telle surenchère de la violence policière ; parce que nous ne pouvons nous résoudre à accepter une société où la réponse à tout conflit ou tensions sociales soient les « tirs tendus » de flash ball : nous demandons l’interdiction immédiate de cette arme, avant que l’irrémédiable ne se produise.

Signer la pétition sur samizdat.net : http://petitions.samizdat.net/001-pour-l-interdiction-immediate-du-flash-ball


H1/N1 : une « surmédiatisation politique » pour Bernard Debré

Classé dans : culture de la peur, désintoxicant, politics, santé @ 13:09

Le professeur Bernard Debré, député UMP de Paris, n’est pas ce qu’on peut appeler un factieux. « La politique gouvernementale me fait chaud au coeur », déclarait-il encore le 8 juillet dernier. Et pourtant, c’est un beau pavé qu’il vient d’envoyer dans la mare gouvernementale.

Dans un entretien au Journal du Dimanche, il dénonce l’instrumentalisation politique d’une « grippette sans danger » qui, de son point de vue de médecin, ne mérite pas les centaines de millions dépensés :

« Cette grippe n’est pas dangereuse. On s’est rendu compte qu’elle était peut-être même un peu moins dangereuse que la grippe saisonnière. Alors maintenant, il faut siffler la fin de la partie ! »

Bernard Debré considère qu’on a tendance, à tort à assimiler la grippe A H1N1 avec la grippe aviaire, H5N1, mortelle pour l’homme…

A lire sur Rue89 : www.rue89.com/2009/07/26/h1n1-une-surmediatisation-politique-pour-bernard-debre


23/07/2009

Flash-scandale

On a fini par lui donner le nom de sa marque : le Flash-Ball, ou lanceur de balle de défense, est une arme – expérimentée par les forces de police depuis 1995 – dite de pacification. L’usage de balles en caoutchouc peut aider à restaurer l’ordre sans risquer de provoquer de morts. Son but, expliquait Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’intérieur, au Monde du 30 mai 2002, est d’ »impressionner ». Ni plus ni moins.

Mais il arrive trop souvent – beaucoup trop souvent – que le Flash-Ball ne se borne pas à « impressionner ». Mercredi 8 juillet, à Montreuil (Seine-Saint-Denis), une trentaine de personnes se réunissent pacifiquement pour un dîner festif dans une rue piétonne. L’objet est de protester contre la fermeture d’un squat culturel et l’expulsion de ses occupants. Le squat est vide. La police intervient. Pourquoi ? Il y a tirs de Flash-Ball. Selon des témoins, cinq personnes sont touchées au-dessus de la taille. Joachim Gatti, un jeune réalisateur-cameraman de 34 ans, petit-fils de l’écrivain Armand Gatti, est touché à l’oeil. Selon son père, le documentariste Stéphane Gatti, « il a perdu un oeil du fait de la brutalité policière« . Impressionner ?

Lire la suite sur Le Monde.fr : www.lemonde.fr/opinions/article/2009/07/13/flash-scandale_1218212_3232.html


Lettre des Yes Men au Festival de cinéma de Jérusalem

Classé dans : altermondialistes, culture, désintoxicant, exclusions, libertés, paix, politics — Mots-clefs : @ 12:06

Nous avons le regret de dire que nous avons pris la difficile décision de retirer notre film, « The Yes Men Fix the World » du Festival de cinéma de Jérusalem, en solidarité avec la Campagne pour le Boycott, le Désinvestissement et les Sanctions [BDS].

Cette décision n’est pas chose facile, car nous nous rendons compte que le festival est opposée à la politique de l’État d’Israël, et nous ne voulons pas pénaliser les progressistes qui déplorent la violence étatique commise en leur nom.

Cette décision n’est pas facile à prendre, car nous nous sentons une forte affinité avec de nombreuses personnes en Israël, partageant avec eux nos racines juives, ainsi que le traumatisme de l’Holocauste, dans lequel nos deux grands-pères sont morts. Andy a vécu à Jérusalem pendant un an il y a longtemps ; il peut encore se débrouiller en hébreu, et il y compte plusieurs amis. Et Mike a toujours voulu garder un lien avec les racines de sa culture.

Mais en dépit de tous ces sentiments, nous ne pouvons pas abandonner notre mission en tant que militants. Dans les années 1980, il y a eu un appel émis par la population de l’Afrique du Sud et destiné aux artistes et à d’autres pour boycotter ce régime, et cela à contribué à en finir avec l’Apartheid.

Aujourd’hui, il y a un appel clair au boycott venant de la société civile palestinienne. Y obéir est notre seul espoir, en tant que cinéastes et militants, à aider à faire pression sur le gouvernement israélien afin qu’il respecte le droit international…

A lire sur le site de l’UJFP (Union Juive Française pour la Paix) : www.ujfp.org/modules/news/article.php?storyid=575

www.theyesmen.org/


16/07/2009

Médecins du Monde poursuivi par l’Etat pour avoir aidé des Roms

Classé dans : désintoxicant, exclusions, politics, précarités, santé @ 08:20

Une première… L’association Médecins du Monde a été assignée en justice par l’État français au motif de l’occupation illégale d’un terrain public. Dans l’urgence, l’organisation avait installé ses tentes sur une friche pour venir en aide à des Roms, victimes d’un incendie qui a coûté la vie d’un enfant.

Le 23 mai dernier, à Bobigny (Seine-Saint-Denis), un campement de Roms était détruit par un incendie. Un enfant de dix ans y a laissé sa vie, brûlé vif. Dans ce genre de situation, l’Etat met immédiatement les victimes à l’abri et les assiste d’une cellule psychologique. Mais cette fois-ci, moins de 48h après le drame, le préfet a ordonné leur expulsion du gymnase que la Ville de Bobigny avait réquisitionné en urgence. Les forces de l’ordre les ont ensuite empêchés de s’installer sur des terrains dans les Hauts-de-Seine.

Médecins du Monde (MDM), qui s’occupait déjà du suivi médical de certains de ces Roms, a alerté les pouvoirs publics. Face à l’urgence sanitaire et n’ayant aucune autre solution d’hébergement, l’ONG a pioché dans sa réserve de tentes destinée au Kosovo et au Darfour pour installer le 26 mai un camp de fortune à Saint-Denis et loger temporairement les 116 « déplacés européens », dont 41 enfants et 5 femmes enceintes. En attentant mieux…

Lire la suite sur Les mots ont un sens : www.lesmotsontunsens.com/medecins-monde-poursuivi-etat-pour-avoir-aide-roms-4995

Depuis le 15 juin, Médecins du Monde a mis en ligne un blog dédié : Rroms – carnet de bord d’un camp de déplacés : carnet-rroms.blog.lemonde.fr/


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