antimondialiste

[ louvoyer : naviguer en zigzag à contre vent ]

10/05/2012

Statistique et fabrique d’un discours d’État : les chômeurs « fraudeurs »

Les chiffres permettent au candidat-président de raconter l’histoire suivante : certes, le chômage a augmenté (« 17 % ») depuis 2007 en France, mais bien moins que dans d’autres pays européens (« 281 % en Espagne ») – ce qui atteste de l’efficacité du président « protecteur ». Mais s’il y a beaucoup de chômeurs (« 2,8 millions ») ou de titulaires du RSA (« 1,8 millions de foyers »), c’est parce que certains ne veulent pas travailler (« 500 000 offres d’emploi non satisfaites ») ou se former (seulement « 10 % de chômeurs en formation ») et profitent du système d’indemnisation et de prise en charge (« la fraude ») qui coûte cher aux Français (« 35 milliards d’euros » pour la formation ; « 10 milliards » pour le RSA).

Les Français sont donc, pour une partie d’entre eux, responsables de leur situation. Et le Président-candidat ne peut laisser passer ces « abus ». C’est son devoir de s’opposer aux corps intermédiaires – qui profitent eux aussi du système (« les organisations socioprofessionnelles ») – en s’adressant directement aux Français (« le référendum »). Il s’agira d’imposer la fermeté contre les fraudeurs et les profiteurs en les obligeants à travailler et à se former.

Cette grille de lecture du chômage de masse et sa mise en scène médiatique ne sont pas nouvelles ni le seul fait du Président-candidat. Des récits de ce type se sont imposés, au-delà de la droite, parmi les élites bureaucratiques depuis 1995…

Lire l’article sur les éditions Agone : Statistique et fabrique d’un discours d’État : les chômeurs « fraudeurs »


30/11/2011

Le gouvernement déclare la guerre aux petits fraudes, pas aux grands truands du fisc

Au train où l’on va, d’économie en économie, l’avancée de l’espérance de vie va passer à la trappe. Désespérant … Heureusement vient la chasse à la fraude !

Soyez un bon citoyen : ne tombez pas malade. Ou, si vous êtes vieux, abîmé, souffreteux, ayez la décence de mourir avant d’avoir creusé le trou de la Sécu. Faites un effort de solidarité nationale, crénom, regardez nos amnésiques, la Bettencourt, elle se soigne avec des simples, Servier, le mec du Médiator, il vit sur son stock, et aux dernières nouvelles Chirac s’est fait prescrire de la Corona, non remboursée, pour déchirer ses ultimes neurones. Voilà des Français, des vrais. Pas comme ces pégreleux qui accouchent à tout vent, sortent mal vêtus dans les courants d’air pour pécho le cancer, ou se piquent au Canard-WC avec la seringue du voisin de palier pour se couler dans l’HIV…

A lire sur Bakchich : Le gouvernement déclare la guerre aux petits fraudes, pas aux grands truands du fisc


Outrage à Pôle emploi : Moi, personne quelconque de nationalité de hasard, déclare avoir été témoin des faits suivants

Je soussignée une personne quelconque de nationalité de hasard, retraité de Pôle Emploi depuis 2010, déclare avoir été témoin des faits suivants :

En tant que conseiller à l’emploi de 1982 à 2010, militant syndical et associatif, j’ai eu à constater les difficultés que rencontrent les demandeurs d’emploi avec l’institution Pôle Emploi.

L’association AC !, Agir ensemble contre le Chômage, dont je suis adhérent, avait remis en décembre 2008, une lettre au Directeur Général de Pôle Emploi, Monsieur CHARPY. Elle faisait état des dysfonctionnements de l’ANPE et de l’ASSEDIC. Faute d’obtenir une réponse de ce dernier, cette même lettre a été remise au Médiateur de Pôle Emploi, Monsieur GENUINI, en main propre, contre signature, lors d’une rencontre avec celui-ci, le 1er avril 2009.

Depuis juin 2008, je suis administrateur du forum du site RECOURS RADIATION, qui est aujourd’hui un réel observatoire des difficultés rencontrées par les demandeurs d’emploi pour connaître et faire valoir leurs droits, à partir de situations individuelles et concrètes (notre site a reçu plus de 20 000 visites au mois d’octobre 2011).

J’ai pu constater une aggravation des déboires rencontrés quand ils sont seuls face à Pôle Emploi. Souvent, s’ajoutent à ceux-ci, l’impossibilité de se faire entendre, quelque soit le motif du litige, de la réclamation, de la demande, quelque soit le mode de contact, téléphone, physique, courriers en recommandé avec accusé de réception.

Les dysfonctionnements de Pôle Emploi ont des conséquences sur l’indemnisation des demandeurs d’emploi, et, plutôt que de les réduire, des choix d’organisation, viennent les multiplier et les amplifier notamment par l’incitation à utiliser les services à distance (téléphone, bornes Internet etc..). De ce fait, la déshumanisation des rapports entre les conseillers et ceux que la Direction Générale de Pôle Emploi appellent, leurs clients.

Les alertes émanant des organisations syndicales de salariés, des organisations des chômeurs, du rapport de la mission sénatoriale, les jugements des tribunaux, ne sont pas suivi d’actions correctives, par exemple : les chômeurs continuent à être radiés, systématiquement, de manière rétroactive, des demandeurs d’emploi continuent à être radié pour absence à convocation même quand ils font observer qu’ils n’ont pas reçu de convocation, des allocations sont suspendues ou bloquées sans respect du principe du contradictoire, sans information sur les voies de recours…

A lire sur CIP-IDF : > Outrage à Pôle emploi : Moi, personne quelconque de nationalité de hasard, déclare avoir été témoin des faits suivants


31/10/2011

À propos du respect des règles du jeu : le singulier succès d’#OccupyWallStreet


L’anthropologue David Graeber est l’un des initiateurs du campement de Wall Street, de, ce faisant, de la dynamique « occupy everywhere » ( »occuper partout »). Dans ce texte, il revient sur la genèse de l’occupation et sur son étonnant succès.

Il y a à peine quelque mois, j’ai écris un papier pour Adbusters, qui commençait par une discussion que j’avais eue avec une amie militante Égyptienne, Dina : « Tout au long de ces années », disait-elle, « nous avons organisé des marches, des manifestations… Et si 45 personnes seulement venaient, tu étais déprimé, si tu parvenais à 300, tu étais heureux. Et puis un jour, 200 000 personnes sont venues. Et tu es perplexe à un certain niveau, même si tu n’en as pas pris conscience, tu avais abandonné l’idée que tu pourrais vraiment gagner ». Au moment où le mouvement Occupy Wall Street s’étend à travers les Etats-Unis, et même à travers le monde, je commence soudainement à comprendre un peu ce qu’elle ressentait…

Édifiante lecture sur Mouvements : À propos du respect des règles du jeu : le singulier succès d’#OccupyWallStreet


26/10/2011

Les indignés des services publics lancent un appel à la désobéissance

Classé dans : désintoxicant, politics, précarités, révolution, santé @ 23:12


Une conseillère du Pôle emploi de Toulouse est convoquée devant un conseil de discipline le 13 octobre, pour avoir refusé d’appliquer une procédure qui dégrade, selon elle, le service rendu. Face au démantèlement du service public, les actes de désobéissance de la part de fonctionnaires se multiplient. « L’Appel de Toulouse » propose une riposte concertée, réunissant fonctionnaires et usagers attachés à un service public de qualité.

Nous sommes citoyens, usagers et salariés, agents ou fonctionnaires des services publics ou remplissant des missions de service public. Nous nous élevons ensemble contre leur destruction et la dégradation du service rendu au public.

Ce gouvernement fusionne, démantèle, privatise. Il manipule ! Il organise l’inefficience des services et les rend inopérants pour remplir leur mission d’intérêt général. Il réduit les effectifs, diminue les moyens, change les métiers, réorganise, désorganise… provocant ainsi l’insatisfaction, la souffrance des usagers et des salariés. En diffusant une mauvaise image des services publics et en opposant usagers et agents, il prépare leur disparation.

Les services publics sont : la Santé, l’Éducation, la Justice, les Services sociaux, les Universités et la Recherche, les Organismes sociaux (CAF, Sécurité sociale, Pôle emploi [1]), la Police, les pompiers, les crèches municipales, les services territoriaux, l’Équipement et l’aménagement du territoire, les transports, La Poste, la SNCF, l’accès à l’eau, au gaz, à l’électricité…

Lire la suite sur Basta ! : Les indignés des services publics lancent un appel à la désobéissance


15/10/2011

We Are the 99 Percent

We are the 99 percent. We are getting kicked out of our homes. We are forced to choose between groceries and rent. We are denied quality medical care. We are suffering from environmental pollution. We are working long hours for little pay and no rights, if we’re working at all. We are getting nothing while the other 1 percent is getting everything. We are the 99 percent.

Nous sommes les 99 %. Nous nous faisons jeter de chez nous. Nous sommes contraints de choisir entre l’alimentation et le loyer. On nous refuse des soins médicaux de qualité. Nous souffrons de la pollution ambiante. Nous travaillons de longues heures pour gagner peu et sans droits, si par chance nous avons du travail. Nous ne recevons rien pendant que les autres 1 % se gavent. Nous sommes les 99 %.

We Are the 99 Percent

OccupyWallSt.org


13/10/2011

Naomi Klein : « Le mouvement Occupons Wall Street est actuellement la chose la plus importante au monde »


Naomi Klein, journaliste canadienne et auteur de La Stratégie du choc, était invitée à s’exprimer par le mouvement Occupy Wall Street, à New York. Selon elle, ce mouvement va durer, car le combat contre le système économique « injuste et hors de contrôle » prendra des années. Objectif : renverser la situation en montrant que les ressources financières existent, qui permettraient de construire une autre société.


J’ai été honorée d’être invitée à parler [le 29 septembre] devant les manifestants d’Occupons Wall Street. La sonorisation ayant été (honteusement) interdite, tout ce que je disais devait être répété par des centaines de personnes, pour que tous entendent (un système de « microphone humain »). Ce que j’ai dit sur la place de la Liberté a donc été très court.

Voici la version longue de ce discours [publiée initialement en anglais dans Occupy Wall Street Journal], sur Basta ! : Naomi Klein : « Le mouvement Occupons Wall Street est actuellement la chose la plus importante au monde »


30/09/2011

Sociologie radioactive

Classé dans : désintoxicant, précarités, santé, écologie, énergies @ 20:05

À la construction des centrales, la maintenance a été assurée au départ un peu comme un service après vente partagé entre les agents EDF et les salariés des constructeurs tels qu’Alstom et Framatome qui avaient participé à cette construction. Progressivement, au fur et à mesure que le parc s’est amplifié, a émergé le problème de l’irradiation au cours de la maintenance. En 1998 une limite a été fixée par l’Europe avec application en France en 2003 : la main d’oeuvre ne devait pas être exposée à plus de 50 mSV.
Pour parvenir à respecter la valeur réglementaire, conçue comme une sorte de crédit d’irradiation, il fallait pouvoir disposer de personnel qui soit exposé très peu de temps. Dès 1988, une solution avait déjà été choisie par EDF. Dans son rapport interne, l’exploitant décidait de “faire-faire” et justifiait ainsi la sous-traitance. Ce sont des tâches que les employés d’EDF ne sauraient pas faire.
Pourtant ces travaux de servitude nucléaire, rebaptisés aujourd’hui logistiques consistent en une préparation des interventions, une décontamination et préparation des sas. En somme, travailler sous exposition pour préparer l’intervention de ceux qui sont plus spécialisés. Une fois que la décontamination est effectuée par les sous-traitants, la dose d’irradiation est très affaiblie par rapport à ce qui peut être dans un tuyau que le sous-traitant vient d’ouvrir.

Des restructurations ont eu lieu dans le courant des années 2000, avec le développement des formes de filialisation des exploitants. Mais la division du travail est toujours du type : ceux qui préparent et ceux qui sont chargés des interventions plus techniques, ce qu’ils appellent “interventions importantes pour la sûreté”. Dans le cas d’un soudeur qui intervient, il faut qu’il ait assez de temps pour réaliser correctement la soudure. Mais le niveau de dose doit être bas. Pour que les doses ne dépassent pas le seuil, il y a certaines interventions pour lesquelles ils se succèdent au rythme de trois minutes. Dévisser quatre boulons et les enlever peut nécessiter de s’y mettre à quatre et de tourner. Ils sont entraînés comme des sportifs de haut niveau…

Pendant près de dix ans une sociologue a enquêté sur le milieu très particulier de la sous-traitance dans l’industrie nucléaire. Entretien déniaisant et constats inquiétants sur OWNI : Sociologie radioactive


20/09/2011

De la langue de l’ennemi à la grève des chômeurs – Revue Z


Réappropriation des savoirs et permanences d’autodéfense des collectifs de chômeurs et précaires

Aux guichets de la caf et de pôle emploi, c’est de plus en plus tendu. Les allocataires sont perçus comme des fraudeurs en puissance et renvoyés vers d’insondables interfaces numériques, tandis que certains agents dénoncent l’absurdité croissante de leur mission, entre accompagnement bâclé et concours de radiations. Décidés à rompre avec l’isolement face aux institutions, des collectifs de chômeurs et précaires s’organisent pour rappeler que la précarité, loin de se limiter à une somme d’erreurs de parcours individuels, constitue bien un élément-clé de l’économie capitaliste. La coordination des intermittents et précaires (CIP) d’Ile-de-france et les CAFards de montreuil se présentent avant de revenir ensemble sur leurs actions d’autodéfense sociale.

Sur le site de CIP-IDF : De la langue de l’ennemi à la grève des chômeurs – Revue Z


16/09/2011

Les semeurs de troubles sont au pouvoir

Classé dans : désintoxicant, exclusions, politics, précarités @ 16:56

Le sociologue portugais Boaventura de Sousa Santos voit une symétrie troublante entre la violence des émeutiers britanniques et celle des politiques d’austérité.

Les troubles violents qui se sont déroulés en Angleterre ne doivent pas être considérés comme un phénomène isolé. Ils constituent un signe troublant des temps actuels. Les sociétés contemporaines sont en train de générer un combustible hautement inflammable qui coule dans les profondeurs de la vie collective sans que l’on s’en aperçoive. Quand il remonte à la surface, il peut provoquer un incendie social aux proportions inimaginables. Ce combustible est un mélange de quatre composants…

A lire sur le Courrier international : Les semeurs de troubles sont au pouvoir


24/06/2011

Le Pacte pour l’euro, nouvelle cible des Indignés

Des dizaines de milliers d’Espagnols sont redescendus dans la rue le 19 juin. En ligne de mire : le Pacte pour l’euro, soumis au vote du Parlement européen le 23 juin. Pour les « Indignés », l’adoption de ce Pacte, initié par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, est une attaque contre les droits sociaux et contre les salaires. Un « hold-up démocratique » qui vise uniquement à rassurer les marchés financiers. Dans les rues de Madrid, la révolte gronde…

Reportage sur Basta ! : Le Pacte pour l’euro, nouvelle cible des Indignés – Espagne


De la légitimité de frauder les minima sociaux et de quelques conseils à cette fin

D’abord, éliminons l’idée qu’il puisse y avoir une légitimité à justifier la fraude par le bas au seul prétexte que d’autres ne se gênent pas. A commencer par les margoulins des sommets qui se goinfrent sans vergogne à grands coups de paquets fiscaux et fourberies légales. L’attitude classique du “œil pour œil, fraude pour fraude” ne conduit qu’au désordre, au n’importe quoi et pour finir au triomphe de la loi du plus fort. Bottons ensuite les fesses aux habituels contre-arguments sentencieux :

• « frauder les minima sociaux est injuste pour ceux qui suent sang et eau à travailler pour un misérable SMIC » : manœuvre classique des plus aisés pour diviser les plus nécessiteux ;

• « la fraude, le travail au noir, les escroqueries en tout genre lèsent et appauvrissent la collectivité » : faux puisque le produit financier de ces prétendues “arnaques” est immédiatement réinjecté dans l’économie réelle ;

• « la loi s’impose à tous » : faut-il encore, comme on va le voir, que la loi soit légitime !

Les droits de l’homme légitiment la désobéissance civile

En réalité, il n’est pas à chercher très loin pour trouver une légitimation à l’acte de désobéissance civile qu’est la fraude aux minima sociaux.

Un seul article de la Déclaration universelle des droits l’homme de 1948, celle-là même qui fonde notre République, y suffit :

« Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires » (article 25)

Dans un pays regorgeant de richesses et des moyens matériels ou humains pour les produire, ceux qui privent une frange de plus en plus importante de la population des moyens financiers suffisants pour satisfaire ses besoins vitaux élémentaires se délégitiment eux-mêmes et délégitiment les lois qu’ils prétendent faire appliquer…

A lire sur CIP-IDF : De la légitimité de frauder les minima sociaux et de quelques conseils à cette fin


31/05/2011

Manifeste voté à Bastille

Depuis le début de la crise financière en 2008, nos gouvernants ont décidé de mettre à genoux les peuples au lieu de faire payer les banques. Les démocraties européennes ont été séquestrées par les marchés financiers internationaux. Nous sommes pris à la gorge par les plans d’austérité qui se multiplient partout en Europe. Le chômage a explosé et plonge dans la précarité et la misère des millions de personnes. La crise touche tout le monde. En France, alors que les profits du CAC 40 ont doublé, le chômage des jeunes atteint 25 %. En Espagne, c’est 40 % des moins de 35 ans qui sont sans emploi.

Face à cela, le peuple espagnol s’est soulevé. Depuis le 15 Mai, ce sont des dizaines de milliers d’espagnols qui occupent les places jour et nuit. Le mouvement Democracia Real Ya ! (Une démocratie réelle maintenant !) s’organise autour de deux axes de revendications : régénération démocratique du système politique et défense d’une politique sociale. Il s’agit d’une véritable mobilisation citoyenne totalement indépendante et autogérée.

Suite aux rassemblement de solidarité organisés par les Espagnols résidant en France, nous citoyens nous reconnaissons dans les aspirations du peuple Espagnol. Nous appelons chacun à devenir acteur de cette dynamique de changement. La révolte des pays arabes a traversé la Méditerranée. Le réveil du peuple espagnol envoie un message clair à tous les européens, à nous de saisir cette opportunité.

Face à cette oligarchie politique qui détient tous les pouvoirs, revendiquons la convocation d’une Assemblée Constituante pour rappeler à nos gouvernants que le seul souverain, c’est le peuple!

Face à la poignée d’ultra riches qui parasitent notre société, exigeons une nouvelle répartition des richesses !
Nous appelons donc partout en France à l’organisation de rassemblements et d’occupations pacifiques des places publiques. C’est en nous réappropriant l’espace public que nous déciderons ensemble des revendications et des moyens d’action (culturels, artistiques, politiques et citoyens).

La seule limite à l’exploitation, c’est la résistance à l’exploitation !

Sur Réelle Démocratie où vous pourrez aussi suivre les rassemblements dans chaque ville : Manifeste voté à Bastille | – Reprenons la place


29/05/2011

Le mouvement des « Indignés » s’étend dans le monde

Le mouvement de contestation lancé en Espagne le 15 mai semble faire tâche d’huile. Un peu partout dans le monde des campements se sont installés, des appels circulent. Alors qu’à Barcelone la police a évacué par la force le campement des « indignés » de la place de Catalogne le 27 mai (voir la vidéo), 8.000 personnes à Athènes ont envahi cette semaine la place Syntagma, devant le Parlement. En France, 200 jeunes campent place de la Bastille à Paris depuis le 20 mai. Le site « Réelle démocratie maintenant » annonce dans 21 villes françaises des mobilisations de citoyens se reconnaissant « dans les aspirations du peuple espagnol ».

A lire sur Basta ! : Le mouvement des « Indignés » s’étend dans le monde


26/05/2011

État espagnol : Le début d’un mouvement ?


Depuis plusieurs semaines, un mouvement de rejet et de ras-le-bol contre la classe politique et les conséquences de la crise capitaliste est en train de naître, de se chercher, de se diffuser, de se construire petit à petit, de manière décentralisée dans tout l’État espagnol. Il emprunte beaucoup aux diverses ressources de l’Internet, mais vise une mobilisation publique, dans la rue. Par bien des aspects, il se rapproche d’attitudes « indignées » (Hessel) face aux divers abus du système politique des grands partis (et du bipartisme) et de la gestion dite “néo-libérale” du capitalisme.

Les manifestations du 15 mai (15-M) ont rassemblé environ 130 000 personnes dans une cinquantaine de villes. Dans les plus grandes d’entre elles, elles ont été suivies par l’installation de campements provisoires destinés à durer jusqu’à la date des prochaines élections municipales et provinciales du dimanche 22 mai. Dès le surlendemain à l’aube, à Madrid, le campement et la centaine de personnes qui s’y trouvaient ont été expulsés par la police. Mais le soir même, ils étaient des milliers à se retrouver en fin de journée et à occuper la place toute la nuit. Dans le même temps, ce mouvement d’occupations des places les plus centrales des principales villes du pays commençait à prendre de l’ampleur (25 villes dès mardi soir).
Retour sur les origines et les derniers développements :
sur le site de l’OCL – Organisation Communiste Libertaire : [État espagnol] Le début d’un mouvement ?


27/04/2011

Le péril jeune.

« Le père redoute ses enfants. Le fils s’estime l’égal de son père et n’a plus pour ses parents ni respect, ni crainte. Ce qu’il veut, c’est être libre. Les élèves couvrent leur professeur d’insultes. Les jeunes veulent tout de suite la place de leurs aînés; les aînés pour ne pas paraître retardataires ou despotiques, consentent à cette démission. »

Si ces propos sonnent à nos oreilles de manière familière, ils sont pourtant attribués à Platon, il y a plus de 2500 ans.
Sans remonter si loin, depuis le XIXème siècle, une partie de la classe politique et des médias ne rechigne pas à brandir à intervalle irrégulier et dans des contextes spécifiques, le « péril jeune ». Les caractérisations dénigrantes et la hantise de la transgression imposent alors la figure de la délinquance juvénile, érigeant la jeunesse en menace.
La question s’inscrit donc dans une histoire longue qui tranche avec les perceptions de l’instant…

A lire sur Samarra : Le péril jeune.


19/04/2011

Après le printemps arabe, bientôt une grève générale aux États-Unis ?

Non à l’anéantissement des droits sociaux ! Partie du Wisconsin, la contestation américaine prend de l’ampleur. Les manifestants dénoncent les projets de loi des élus républicains. Ces derniers, sous couvert de déficit budgétaire, tentent d’affaiblir les syndicats du secteur public trop enclins à soutenir le président Obama. Une mobilisation sociale qui s’inspire du printemps arabe…

Sur Basta ! : Après le printemps arabe, bientôt une grève générale aux États-Unis ?


06/04/2011

Nucléaire: quels sont les risques de la sous-traitance?

Classé dans : désintoxicant, précarités, santé, écologie, énergies @ 16:29


Au Japon, comme en France, les tâches dangereuses du nucléaire sont confiées à des sous-traitants. Qui sont ces nomades du nucléaire, qui interviennent de centrale en centrale? Quels sont les risques de la sous-traitance pour leur santé, et pour la sûreté du pays?

Au Japon, environ 80% des travailleurs du nucléaire sont des sous-traitants, recrutés parmi les couches les plus paupérisées de la population japonaise, raconte Mathieu Gaulène sur lexpress.fr. Ces travailleurs pauvres et non qualifiés effectuent pour quelques jours, parfois quelques semaines, les tâches les plus dangereuses au coeur des centrales nucléaires. Parce qu’ils se déplacent de centrale en centrale, on les appelle au Japon les « gitans du nucléaire » (genpatsu jipushi), du nom d’un livre de Kunio Horie publié en 1984.

30 000 nomades du nucléaire en France
En France, ils se surnomment eux-mêmes les « bêtes à doses » ou « bêtes à rems » …

A lire sur Et voilà le travail : Nucléaire: quels sont les risques de la sous-traitance?

A lire aussi l’article sur l’express : Japon: les clochards du nucléaire


12/03/2011

La Taxe Robin des Bois contre la spéculation financière

Logo_lataxerobindesbois_horiz

C’est quoi l’idée ?

En gros, l’idée de la taxe Robin des bois, c’est qu’une minuscule taxe sur la finance mondiale pourrait générer des revenus colossaux pour lutter contre la pauvreté, contre le changement climatique, contre des maladies qui tuent chaque année des millions de personnes alors qu’on sait comment les soigner. Des milliards d’euros pour financer l’éducation, l’accès à l’eau, à la nourriture et aux soins élémentaires. Une taxe toute petite mais qui servira aussi à décourager la spéculation en partie responsable de la crise financière.

Une taxe d’au moins 0,05% sur les transactions financières permettrait de lever environ 20 milliards d’euros chaque année en France, 220 milliards en Europe, et autant aux États-Unis.

Jusqu’à maintenant, la crise bancaire et la récession en France ont coûté 130 milliards d’euros. 130 milliards d’euros, c’est l’équivalent de 5000 euros par an et par famille. C’est aussi plus d’une année d’aide mondiale aux pays pauvres. Dans ces pays, le coût de la crise, ce ne sont pas quelques points en moins au CAC 40. C’est l’éducation, la santé, l’alimentation et la vie de dizaines de millions de personnes qui ont été précipitées dans l’indigence.

Aujourd’hui, les établissements financiers recommencent déjà à enregistrer des bénéfices record, alors qu’au Sud les plaies sont loin d’être pansées. Il est temps de faire justice aux victimes de ces abus.

La taxe Robin des Bois permet cette justice. Les financiers peuvent se le permettre. Le système pour la collecter est aisé à mettre en place. Cela n’affectera pas les citoyens, ni leurs comptes en banque ou leurs économies. C’est juste, ça tombe à point, et c’est possible.

Le site internet de la campagne www.taxerobindesbois.org, propose des photos, images, bannières et idées d’actions pour aider les citoyens à passer le mot.

Pour signer la pétition : La taxe Robin des Bois

La campagne Taxe Robin des bois est soutenue par les coalitions Réseau Action Climat, Action Mondiale contre la pauvreté, Action for global health et Avocats pour la santé dans le monde ; ainsi que par les organisations ATD Quart Monde, Care France, CCFD –Terre solidaire, Défi Michée, Eau Vive, Peuples solidaires (en association avec Action Aid), Réseau Foi et Justice Afrique Europe, Sidaction, Solidarité laïque et Vision du monde.


28/02/2011

Microfinance, surendettement et suicides de femmes

Classé dans : désintoxicant, exclusions, nord/sud, précarités @ 11:57

La crise actuelle du microcrédit dans l’Inde et les suicides de femmes, sont l’aboutissement du surendettement mis en place par le grand capital pour maintenir dans l’asservissement gouvernements et populations du tiers monde depuis 50 ans. Un outil essentiel de la conquête. Après le retrait des armées d’occupation et les indépendances proclamées, la question était : comment assurer la continuité de l’extractivisme des ressources naturelles qui avait fait la fortune des pays européens mais surtout de leurs capitalistes depuis 5 siècles ?

A lire sur le site de CADTM : Microfinance, surendettement et suicides de femmes


13/02/2011

Les boules

Je n’ai pas de boule de cristal mais je sais, depuis bientôt 10 ans que je suis magistrat, qu’un vrai suivi social et judiciaire ça n’empêche pas la récidive mais ça en diminue la probabilité. Que quand on a un logement, un travail, une famille, on a quelque chose à perdre et ça peut aider à réfléchir avant de commettre un délit. Parce que quand on est incarcéré, on ne perd pas que la liberté pour un temps. Souvent on perd bien plus. Quand on a rien a perdre, on réfléchit beaucoup moins.

Je sais aussi que quand un conseiller d’insertion et de probation “suit” 135 condamnés, il ne suit rien du tout. Il gère comme il peut, il priorise, il tente de marquer à la culotte ceux qui ont commis les faits les plus graves, ceux qui sont en aménagement de peine…

A lire sur le Journal d’un avocat : Les boules


09/07/2010

Quatre millions de Français souffrent de solitude

Classé dans : désintoxicant, précarités @ 18:14

Alors que l’on vante les succès des réseaux sociaux numériques, quatre millions de personnes vivent en quasi isolement, révèle une enquête peu réjouissante de la Fondation de France. Cette absence de relations familiales ou amicales, de réseaux professionnels ou associatifs touche tous les âges. Elle est en partie liée à la précarisation des conditions de travail et au faible niveau de revenus. Pire : près d’un Français sur quatre se sent en situation de « précarité relationnelle ».

A lire sur Basta ! : www.bastamag.net/article1109.html


03/06/2010

Le Robin de banques, pour sortir du capitalisme

Le 7 mai 2010. On s’en souviendra plus tard, car ce sera le jour où l’on a annoncé la fin du capitalisme.

Car Enric Duran a trouvé la solution, « l’Internationale des mauvais payeurs insolvables ». Le monde est un aquarium. Nous sommes des petits poissons. Et, pour vivre, nous avons besoin de bulles d’air. C’est ce que nous apportent Enric Duran et Lucio Urtubia, de petites bulles d’air.
Un reportage d’Antoine Chao avec Enric Duran et Lucio Urtubia

A écouter sur la-bas.org : www.la-bas.org/article.php3?id_article=1928

COOPERATIVES POUR SORTIR DU CAPITALISME

Une des choses que nous pouvons apporter depuis la Catalogne est le travail que nous sommes entrain de réaliser, mûrement réfléchi et déjà mis en pratique à l’heure actuelle: un nouveau modèle de coopératives facilitant les relations avec le domaine juridique, afin de pouvoir créer en son sein une trame de projets autogérés, ainsi que des relations économiques alternatives simplifiant la transition vers une organisation sociale libre du capitalisme.
Nous pouvons mettre ce travail en commun et partager des idées sur ce modèle, ainsi que de la voie à suivre pour l’implanter dans d’autres territoires…

A lire sur le site d’Enric Duran : www.sanscapitalisme.net/fr/grup/cooperativa-integral-catalana/la-coop-rative-int-grale-cest-quoi


30/04/2010

Piquet de grève des chômeurs du 4 au 9 mai à Montreuil

Les mexicains appellent ça un « planton », ils visibilisent leurs luttes comme ça. Nous on appellerait ça « piquet de grève de chômeurs et de précaires ». On y sera installé, avec du café, du thé, des tracts, des affiches, de quoi écrire et dessiner. On y tiendra des permanence d’autodéfense sociale, on lira ensemble des textes ; on pourra approfondir par l’enquête de rue l’hypothèse de la grève des chômeurs, improviser des visites à plusieurs aux institutions qui nous gèrent, organiser un banquet de rue…

Lundi 3 mai : à Paris, RDV 11h, Place de la République, près du manège, pour un départ en action.
D’autres rdv ont lieu à Brest, Rennes, Lorient, Tours, Montpellier, Nice, Nantes, Bruxelles, …

greve des chomeurs

Voir le programme et les 17 affiches pour la grève des chômeurs sur le site de CIP-IDF : www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5017


26/04/2010

Contrôles CAF : le harcèlement doit cesser

Est-ce l’acharnement du collectif ces derniers mois, toutes ces femmes qui se sont battues, qui ont tenu bon face au mur, au mépris, aux menaces, aux intimidations ?

Est-ce l’audace de ces allocataires poussées dans l’abîme et qui osent remonter, une à une les marches de l’escalier jusqu’aux Présidences de Conseil Général, responsables en dernier lieu des décisions de suppression du RSA, suite aux contrôles ?

Bref, les CAF commenceraient-elles à comprendre que certains précaires ne se laissent pas faire ?

En tout cas, l’histoire de Mlle D. est emblématique : mère d’un enfant, son époux est à l’étranger…depuis plusieurs années et n’a jamais contribué financièrement à l’entretien de son enfant…

Lire la suite sur le site du Collectif RTO : www.collectif-rto.org/spip.php?article849


19/04/2010

Pour sauver les retraites, 400 personnalités appellent à taxer les revenus financiers

Classé dans : désintoxicant, exclusions, politics, précarités @ 14:20

Les mesures envisagées par le gouvernement pour financer les retraites « condamneraient à la pauvreté la plupart des futurs retraités, surtout les femmes et tous ceux et celles qui ont connu et connaîtront des périodes de chômage et de précarité importantes ». Et ce, dans un contexte où, depuis quinze ans, la succession des réformes du système de retraite a « déjà fait baisser le niveau des pensions d’environ 20 % ».

Ce réquisitoire est dressé par près de 400 universitaires, économistes, sociologues ou philosophes, de Philippe Corcuff à Henri Sterdyniak (Observatoire français des conjonctures économiques). Ils ont été rejoints par des responsables syndicaux (CGT, Solidaires, FSU, Unef) ou associatifs (Attac, Fondation Copernic, Agir contre le chômage…), et par plusieurs élus ou personnalités de gauche, de Cécile Duflot à Olivier Besancenot, en passant par Noël Mamère, Marie-George Buffet, Patrick Braouezec, Jean-Luc Mélenchon, des proches de Benoît Hamon, comme Razzy Hammadi, secrétaire national du PS, ou des nouveaux élus d’Europe Écologie. Ils lancent ensemble, ce 7 avril, un appel pour « faire entendre les exigences citoyennes sur les retraites ».

A lire sur Basta ! : www.bastamag.net/article972.html »

Lire l’appel : www.exigences-citoyennes-retraites.net/


06/04/2010

Les très hauts salaires du secteur privé

Classé dans : désintoxicant, exclusions, politics, précarités @ 13:13

En 2007, 1 % des salariés à temps complet, les mieux rémunérés du secteur privé, perçoivent un salaire annuel moyen de 215 600 euros : ce sont les très hauts salaires. C’est sept fois plus que la moyenne des salariés à temps complet.

Ce sont principalement des dirigeants d’entreprise, des professionnels de la finance ou des commerciaux. Relativement plus âgés que les autres salariés, ils travaillent majoritairement en Île-de-France et habitent souvent dans l’Ouest parisien. Même si la proportion de femmes au sein de cette population s’accroît, elle reste modeste (13 %).

Les très hauts salaires qui avaient déjà un emploi en 2002, ont bénéficié, au cours des cinq années suivantes, d’augmentations substantielles : 5,8 % par an, en moyenne et en euros constants, pour ceux qui étaient déjà « au top de la hiérarchie salariale » en 2002 et 14,5 % pour ceux qui y ont accédé en cours de période, contre 2,3 % en moyenne pour l’ensemble des salariés ayant travaillé continûment sur la période 2002-2007.

Lire le document sur le site de l’Insee : www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1288


Entre bidonvilles et brimades policières, la vie des Bulgares de la N3

Lassés de ces courses poursuites [avec la police], les Bulgares rentrent « chez eux ». Un bien grand mot pour désigner les bidonvilles qui leur font office de logement : trois campements installés le long du canal de l’Ourcq. D’un côté le RER, de l’autre le train, en dessous le métro. Les baraques de fortune ont été construites avec des planches de bois et des bâches en plastiques récupérés dans les poubelles. A l’intérieur, souvent une moquette a été posée sur le sol en terre. Il n’y a souvent la place que pour un lit. Sans accès à l’eau, les femmes lavent les assiettes sales dans le canal de l’Ourcq.

bidonville

Ces campements, situés sur une zone qui appartient au Syctom, syndicat intercommunal de traitement des déchets, sont menacés de démolition par de futurs travaux. Des négociations sont en cours entre Urbaser, le sous traitant, et la LDH et la CGT. « C’est une première que nous ayons à négocier avec une entreprise pour ce type de problème, relève Jean-Albert Duigou de l’UL CGT de Bobigny qui espère élargir la négociations aux autres acteurs comme la ville de Paris et de Bobigny, le conseil général du 93. Sans travail, ni logement, les Bulgares se disent désespérés mais n’ont pas le choix : ils resteront ici.

A lire sur Laissez-passer : www.laissezpasser.info/post/Entre-bidonvilles-et-brimades-polici%C3%A8res%2C-la-vie-des-Bulgares-de-la-N3


Vie de merde, bouffe de merde, corps de pauvres

Classé dans : consommation, désintoxicant, exclusions, précarités, santé @ 13:05

Le premier mensonge est celui de la composition des produits vendus: gras de très mauvaise qualité, graisses trans désormais interdites dans certains États ou villes, bas morceaux, additifs en tous genre. Le plus frappant est celui de l’odeur et du goût: pour cacher que nous bouffons littéralement de la merde, la viande est dotée d’un parfum « viande bien saisie sur le barbeque», les frites pré-cuites sont parfumées aux bonnes-frites-qui-n’existent-plus, la mayonnaise est parfumée au fromage et la bouillie de restes de poulets passés à la centrifugeuse pour augmenter la quantité d’eau est, elle aussi, parfumée au poulet.
Quand à l’umami, ce cinquième goût découvert par les Japonais, celui qui nous fait adorer le poulet frit ou la viande bien saisie, il ne doit rien aux ingrédients ou à la cuisson: il vient d’additifs chimiques destinés à tromper votre palais.Non seulement on nous vend de la merde dans des jolis emballages, mais on trompe notre instinct et notre odorat.

Une histoire qui traîne beaucoup sur le net et dans les journaux est celle de cette américaine qui a laissé traîner dehors un Happy Meal™, ce menu concocté avec amour par McDonald pour les enfants, juste pour voir. Ignoré par les champignons, les bactéries et les insectes, il n’avait pas bougé un an après. Si même les bactéries et les champignons n’en viennent pas à bout, et que les mouches qui ne sont pas connues pour être de fines bouches s’en désintéressent, comment peut-on imaginer que notre corps puisse le dégrader pour y trouver les éléments dont il a besoin? Je sais que ça a refroidi beaucoup de parents autour de moi qui ont lu cette histoire…

Lire l’article de Laurent Chambon sur Minorités : www.minorites.org/index.php/2-la-revue/716-vie-de-merde-bouffe-de-merde-corps-de-pauvres.html


03/04/2010

Sarkozy détruit en France ce qu’Obama essaie de construire aux USA

Classé dans : désintoxicant, exclusions, politics, précarités, santé @ 15:37

Pour « soutenir » la réforme Obama sur la couverture santé, le président français a choisi la posture du donneur de leçons : s’étonnant qu’’un « débat d’une telle violence » sur la gratuité des soins ait lieu aux USA, il assène que « ça ne fait jamais que 50 ans qu’on a résolu le problème » – celui de l’accès aux soins pour tous.

Ce que Sarkozy oublie de dire, c’est que depuis 8 ans qu’il exerce un mandat ministériel ou présidentiel en France, il n’a eu de cesse de démanteler l’accès aux soins si durement acquis il y a « 50 ans » :

- Démantèlement de la Sécurité sociale avec l’instauration du forfait à un euro et des franchises médicales, l’augmentation constante du forfait hospitalier, le déremboursement systématique des médicaments et des soins ;

- Démantèlement du système de soins : fermeture de lits d’hôpitaux, de services VIH, d’hôpitaux de proximité, de maternités, de centres IVG, etc. ;

- Répression accrue contre les prostituéEs, les étrangErEs, les usagErEs de drogues, les détenuEs – qui détournent des populations entières de leurs droits et des dispositifs de dépistage, de prévention et d’accès aux soins.

Sarkozy dénonce la « violence » des débats américains sur les questions de santé. Nous dénonçons la violence que Sarkozy exerce à notre égard, lorsqu’il estime que nous coûtons trop cher, et qu’il met en place les mesures d’économies sur nos vies – alors même qu’il accorde 15 milliards d’euro par an de cadeaux fiscaux aux foyers les plus riches.

Sans idéaliser la réforme Obama, nous affirmons que Sarkozy détruit en France ce que le président américain cherche à construire.

Act Up-Paris rappelle par ailleurs qu’Obama et Sarkozy ont trahi leurs promesses d’assurer l’accès universels aux traitements contre le sida, le paludisme et la tuberculose, et laissent mourir les malades des pays pauvres.

Sur le site de Act Up-Paris : www.actupparis.org/spip.php?article3939


30/03/2010

Notre société est-elle plus violente ?

Depuis trente ans, les actes violents sont de moins en moins nombreux dans notre société. Cependant, ils nous semblent de plus en plus intolérables.Le thème de « la violence » est devenu central dans le débat public à partir du début des années 1990. Les responsables politiques commentent en permanence diverses statistiques s’y rapportant : violences sexuelles, violences dans « les banlieues », violences à l’école, homicides, braquages, etc. Les médias relayent et illustrent ces interrogations en puisant dans l’intarissable source des faits divers. Dans la population, il est fréquent de commenter « toute cette violence » pour exprimer une inquiétude allant des tags sur des murs de son quartier jusqu’aux phénomènes de terrorisme international. C’est dire si beaucoup de choses s’amalgament à travers cette notion de « violence » et si le risque est grand de ne faire qu’ajouter aux discours et aux « prénotions », comme disait Émile Durkheim. Si elle veut s’en prémunir, l’analyse à prétention scientifique doit poser deux constats préalables…

Lire la suite de l’article de Laurent Mucchielli sur Sciences humaines.com : www.scienceshumaines.com/notre-societe-est-elle-plus-violente-_fr_25031.html


26/03/2010

Sur les traces des Sapeurs

Classé dans : consommation, culture, exclusions, nord/sud, précarités @ 12:39

La Société des Ambianceurs et des Personnes Elégantes (SAPE) est une mode vestimentaire populaire née après les Indépendances du Congo-Brazzaville et du Congo-Kinshasa, dans les années 1960. Le mouvement s’inspire d’un dandysme cosmopolite emprunté à l’aristocratie britannique comme à la noblesse japonaise (Kazoku, « d’ascendance fleurie »). Malgré l’abondance des blogs, forum, et autres tribunes de parole dédiées à la Sape, les Sapeurs ne se sont jamais entendus sur l’origine précise du mouvement. Ainsi, on attribuerait l’invention du concept de SAPE à Christian Loubaki, dit l’ « Enfant Mystère », qui aurait, alors qu’il travaillait comme homme à tout faire dans le XVIème arrondissement parisien, observé et imité les habitudes vestimentaires de ses patrons. Si l’origine de la SAPE propose un nouveau récit selon le Sapeur qui la raconte, on observe pourtant un état de tension où celui qui est asservi s’émancipe de sa condition en empruntant les attributs des « maîtres ». D’ailleurs, un autre récit associe la Sape à l’habit du colon : dans tous les cas, le Sapeur semble celui qui revêt le costume de celui qui domine…

A lire sur La Plume francophone : la-plume-francophone.over-blog.com/article-sur-les-traces-des-sapeurs-45927408.html


25/03/2010

Martin Hirsch, le spécialiste de l’emploi bradé

Classé dans : désintoxicant, exclusions, politics, précarités @ 18:56

Œuvrer en faveur de la pauvreté et non des pauvres comme certains prétendent lutter contre le chômage en luttant contre les chômeurs, voici en quoi a consisté la brillante carrière de l’ancien président d’Emmaüs depuis qu’il croisa, un beau jour, la route de Nicolas Sarkozy…

Censé se substituer au RMI de Michel Rocard qu’il qualifiait de «totalement dépassé», son premier bébé accouché aux forceps, le Revenu de solidarité active, avait deux finalités. D’abord, mener la vie dure aux ex-RMIstes : ses règles d’application et son contrôle ont été durcis, dans certains cas le montant des allocations a été rogné et des droits connexes supprimés; beaucoup y ont perdu. Il s’agissait ensuite d’affecter ces petites économies, réalisées sur le dos des uns, en faveur d’un «assistanat nouvelle formule» qui fournirait un complément de revenu à d’autres jugés plus méritants, c’est-à-dire ceux qui acceptent ou n’ont pas d’autre choix que d’aller travailler à perte, le tout à la charge de la collectivité.

«Le RSA, c’est quand on travaille et qu’on ne s’en sort pas», clamait il y a un an un spot publicitaire visant à faire connaître cette usine à gaz dans le cadre d’une campagne qui coûta 2,2 millions d’€ soit 400 années de RMI, 120 années de Smic ou 85 années de salaire médian. Le message était limpide : Travailler et ne pas s’en sortir est devenu parfaitement normal, c’est un fait établi qui ne souffre aucune contestation, et surtout pas celle consistant à opposer qu’il vaut mieux promouvoir les augmentations de salaires et en finir avec l’emploi précaire…

A lire sur Actu Chômage : www.actuchomage.org/2010032410741/Social-economie-et-politique/martin-hirsch-le-specialiste-de-lemploi-brade.html


19/03/2010

Une économie américaine en ruine

« La population de Detroit a diminué de moitié. Un quart de la ville est déserté, avec seulement quelques maisons encore debout dans des rues en grande partie abandonnées, » écrit Paul Craig Roberts, qui constate amèrement que la ville qui symbolisait autrefois la puissance industrielle américaine, est en ruine, à l’image de l’économie d’un pays dont la substance a été délocalisée…

Au 20ème siècle, Detroit symbolisait la puissance industrielle américaine. Aujourd’hui, elle est l’image d’une économie délocalisée.

La population de Detroit a diminué de moitié. Un quart de la ville est déserté, avec seulement quelques maisons encore debout dans des rues en grande partie abandonnées. Si la municipalité parvient à se procurer des fonds à Washington, les urbanistes vont diminuer l’étendue de la ville et créer des zones rurales ou de zones vertes là où il y avait autrefois des quartiers habités.

Le président Obama et les économistes énoncent des platitudes sur la reprise. Mais comment l’économie peut-elle redémarrer lorsque, durant plus d’une décennie, ses responsables ont transféré outre-mer les emplois à productivité élevée et à forte valeur ajoutée de la classe moyenne, et du même coup le produit intérieur brut qui leur était associé ?

Lire la traduction de l’article de Paul Craig Roberts sur ContreInfo : contreinfo.info/article.php3?id_article=3008


18/03/2010

Monsanto reconnaît l’inutilité de son coton OGM

Classé dans : désintoxicant, précarités, santé, écologie @ 12:23

Suite à une étude menée dans l’Etat du Gujarat, à l’ouest de l’Inde, la firme Monsanto feint aujourd’hui de découvrir que son coton transgénique (le « coton Bt ») se révèle… inefficace. Les insectes contre lesquels est censé lutter ce coton OGM ont développé des résistances aux pesticides inoculés dans les plantes. Annoncé depuis longtemps par diverses ONG, ce risque d’apparition de résistance est documenté scientifiquement depuis plusieurs années déjà. Monsanto et ses chercheurs sont, en fait, en retard de dix ans. Ça c’est de l’innovation !

Lire la suite de l’article sur Basta ! : www.bastamag.net/article943.html

Combien aura-t-il fallu de suicides de paysans pour que Monsanto reconnaisse ses torts? Certains n’hésitent pas à parler de génocide OGM. Lire à ce sujet l’article sur le site Les Amis de la Terre : www.amisdelaterre.org/Le-genocide-OGM.html


17/03/2010

La transition énergétique

Classé dans : désintoxicant, précarités, écologie, énergies @ 23:22

On n’a rien vu encore. La crise économique s’aggrave en devenant crise politique mais ce n’est pas notre seul problème, ni peut-être le pire car la crise énergétique va rapidement revenir sur le devant de la scène. En effet, le pic de la production pétrolière pourrait bien être atteint en 2014. Oui, dans 4 ans seulement, vous avez bien lu ! Ces annonces sont toujours sujettes à caution, très dépendantes du niveau des cours, mais justement la retombée de ce qu’on a pris pour une bulle du pétrole (à l’origine de l’écroulement financier) a découragé des investissements qui auraient pu exploiter d’autres sources et, c’est un fait, les capacités actuelles sont à leur maximum. On va donc se trouver avec des risques de pénurie sur une période de plus de 10 ans sans doute. Ce n’est pas la fin du pétrole, bien sûr, encore moins l’apocalypse mais du moins le signe de la remontée des prix parallèlement à l’activité économique.

On pourrait s’en réjouir si ce qu’on risquait surtout, c’est que le charbon ne se substitue au pétrole ! De quoi nous sauver de la déflation au moins mais en nous enfonçant un peu plus dans la crise… sauf si on décidait de prendre la question énergétique au sérieux et qu’on s’engageait résolument dans la transition énergétique avec une véritable économie de guerre destinée à un basculement rapide vers les énergies renouvelables…

lire la suite sur le blog de Jean Zin : jeanzin.fr/index.php?post/2010/03/12/La-transition-energetique


Les Etats européens livrent leurs populations aux spéculateurs

Classé dans : désintoxicant, exclusions, politics, précarités @ 23:19

Dictature de la finance.

On les croyait temporairement stigmatisés suite à leur responsabilité dans la crise financière. Loin de faire profil bas, les marchés financiers repartent à l’assaut de ce qui reste du « modèle social européen ». Objectif : faire payer les populations en menant une offensive sans précédent contre les salaires, les services publics et les droits sociaux, avec la complicité des gouvernements. Si la Grèce est aujourd’hui dans le collimateur, tous les pays européens sont concernés.
[...]
Depuis près d’une décennie, la France fait de gros efforts pour plaire à l’orthodoxie des marchés. La révision générale des politiques publiques (RGPP) prévoit d’ici 2012, le non remplacement de 160 000 fonctionnaires et l’économie de 7,7 milliards d’euros. Le 11 mars dernier, l’Insee a publié le résultat d’une étude démontrant que 360 000 emplois avaient été détruits en 2009 (600 000 depuis 2008). Dans le cadre de cette économie de pénurie, les dysfonctionnements des services publics se multiplient : de la protection sociale (notamment les Caisses d’allocation familiale) à l’éducation, en passant par les hôpitaux ou le Pôle emploi, la machine s’enraye au détriment des usagers, élèves ou patients. Quant aux chômeurs en fin de droit leur nombre est estimé par le Pôle emploi à un million d’ici la fin 2010, dont 400 000 se retrouveraient sans aucune ressource.

Faudra-t-il tailler encore plus dans les budgets sociaux pour satisfaire les marchés ? « Des solutions existent pour sortir du piège de la dette. Mais elles supposent un affrontement avec le patronat et les marchés financiers. Tous les gouvernements européens sont aujourd’hui en train de préparer une politique d’austérité drastique pour faire payer la crise aux salariés et plus largement aux populations, le tout sous le contrôle étroit de la Commission européenne et de la BCE. Il est aujourd’hui grand temps que les salariés européens se mobilisent pour imposer d’autres orientations », souhaite l’Union syndicale Solidaires. La balle est dans le camp du mouvement social et syndical.

A lire sur Basta ! : www.bastamag.net/article942.html


16/03/2010

Et si on fermait la Bourse…

Classé dans : désintoxicant, libertés, politics, précarités @ 18:35

C’était il y a un peu plus d’un an : les gouvernements secouraient les banques aux frais du contribuable. Mission accomplie. Mais à quel prix ? L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) évalue à 11 400 milliards de dollars les sommes mobilisées par ce sauvetage. Soit 1 676 dollars par être humain… Mais la finance n’est pas qu’affaire de banquiers. C’est aussi celle des actionnaires. Une proposition pourrait ne pas leur plaire : fermer la Bourse.

Pour un peu, le grand spectacle de ces deux dernières années nous l’aurait presque fait oublier : là où la finance « de marché », appellation un peu idiote mais il en faut bien une pour faire la différence, semble s’activer dans un univers clos, loin de tout et notamment du reste de l’économie, la finance actionnariale, celle des propriétaires des moyens de production, campe à l’année sur le dos des entreprises — et, comme toujours, en dernière analyse, des salariés. Il a fallu la « mode du suicide » si délicatement diagnostiquée par M. Didier Lombard, président-directeur général (PDG) de France Télécom, pour offrir l’occasion, mais si peu saisie dans le débat public, de se souvenir de ce dégât quotidien de la finance actionnariale dont les injonctions à la rentabilité financière sont implacablement converties par les organisations en minimisation forcenée des coûts salariaux, destruction méthodique de toute possibilité de revendication collective, intensification épuisante de la productivité et dégradation continue des conditions matérielles, corporelles et psychologiques du travail…

Lire la suite de cet excellent article de Frédéric Lordon sur le site du Diplo : www.monde-diplomatique.fr/2010/02/LORDON/18789

A lire aussi l’interview de Frédéric Lordon par Emmanuel Lévy sur son blog La pompe à phynance : blog.mondediplo.net/2010-03-12-Il-faut-fermer-la-Bourse

Et aussi ne manquez pas d’écouter l’émission Là-bas si j’y suis du 6 mars, la version intégrale de l’entretien avec Frédéric Lordon autour de son article : www.la-bas.org/article.php3?id_article=1898


05/03/2010

Unedic, zone de non-droit : nous portons plainte

Classé dans : désintoxicant, exclusions, politics, précarités @ 23:40

Les grèves et les suicides de ses agents rappellent que Pôle emploi fabrique, des deux côtés du guichet, angoisse et incertitude. Lorsque le nombre de fins de droits à venir est livré à la publicité, on se souvient que l’Unedic n’indemnise qu’une minorité de chômeurs. Alors que, chaque semaine, la police intervient pour fermer des Pôle emploi et en évacuer des précaires qui réclament le respect et leurs droits, les discours officiels se chargent de faire oublier l’expérience concrète de millions de précaires, de chômeurs et d’intermittents de l’emploi.
[...]

Comme ce fut le cas à une plus large échelle en 2004 suite à l’amputation rétroactive de doits ouverts, nous, recalculées par l’Unedic, nous préparons à porter plainte. Comme ce fut le cas durant les années 80, avant l’obtention d’un bien insuffisant RMI interdit aux jeunes, puis durant les 90, lorsque les mouvements de chômeurs et de précaires étaient réunis par le mot d’ordre « un revenu c’est un dû », puis, de nouveau, lors de la lutte des intermittents entamée en 2003, il n’y a pas d’autre choix que d’agir ensemble contre ce qui nous détruit. Il est temps que les chômeurs, les intermittents et l’ensemble des précaires se rencontrent et agissent pour leur compte.

par Laurent Bloc, Flore Chagrin, Rosa Gelt, Louise Calusca sur LeMonde.fr : www.lemonde.fr/opinions/article/2010/03/01/unedic-zone-de-non-droit-nous-portons-plainte-par-laurent-bloc-flore-chagrin-rosa-gelt-louise-calusca_1312980_3232.html


Y aura plus de plein emploi. On a faim de droits !

Classé dans : désintoxicant, exclusions, politics, précarités, santé @ 22:53

Alors que le communicant Wauquiez vient de lancer une poignées de miettes à la tête des précaires de ce pays, nous sommes aujourd’hui ici pour exprimer de légitimes exigences.

Pour les chômeurs, les précaires, les intermittents, les travailleurs pauvres, pour tous ceux qui sont menacés et frappés par la précarisation, l’urgence est à l’ordre du jour !

Baladés de sommet social en réunion technique, les chômeurs, précaires, intermittents, travailleurs pauvres et autres salariés à l’emploi discontinu peinent à survivre, toujours au bord de l’abyme. Gouvernement / MEDEF / partenaires « sociaux », nous n’avons ni confiance ni illusions. Nous n’attendrons pas la sortie du tunnel de la crise promise depuis déjà 35 ans.

50% de chômeurs non indemnisés, 12 millions de personnes directement confrontées à la précarité de l’emploi, 7 millions sous le seuil de pauvreté… face à l’avalanche de la misère qui étouffe et broie tant de nous, nous appelons les premiers concernés à inventer ensemble les moyens de se défendre.

Il faut que des garanties sociales soient concédées aux précaires de toute sorte, et par voie de conséquence à l’ensemble des salariés. Nous exigeons la fin des exonérations de cotisations patronales et le retour du montant de ces exonérations, niches et autre boucliers fiscaux à la collectivité.

Afin de permettre de vivre, quel que soit le temps d’emploi effectué, le montant et la durée des allocations ne doit écarter personne. Cela implique un RSA revalorisé à hauteur de 1000 euro soit effectivement étendu aux jeunes de moins de 25 ans (et pas à 3000 d’entre eux comme le prévoit le projet Hirsch), ainsi que le rétablissement et l’extension des droits connexes (allocations logement, CMU, transports gratuits, exonération de la taxe d’habitation…).

Contrairement au RSA et à l’ASS actuelles, aucune prestation sociale n’a à être minorée à cause des ressources du ménage, aucune chômeuse, aucun précaire n’a à subir une telle dépendance au conjoint, les allocations doivent être individualisées

Pôle emploi échoue à répondre aux besoins des ayants-droit, une réforme de cette institution doit donner la priorité à l’information et à l’accès aux droits des salariés inscrits au chômage.

Pour sortir de l’isolement, construire enfin un rapport de forces qui permette d’imposer le respect, nous appelons tous les concernés à rejoindre les organisations existantes et à en créer de nouvelles

A lire sur le site de CIP-IDF : www.cip-idf.org/article.php3?id_article=4904


« Articles plus récentsArticles plus anciens »

les photos et vidéos de ce site sont disponibles sous un contrat Creative Commons.

Le contenu de ce site est entièrement sous licence libre GFDL (Gnu Free Documentation License)

le loup voyou est optimisé pour tous les navigateurs (firefox, opera, safari etc.) sauf internet explorer...

Propulsé par WordPress